Vérité

Vérité

De sa part d'ombre, une femme lumière de chair et de sang

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, droite.

De sa part d’ombre
une femme lumière
de chair et de sang

Une petite pause de quelques jours pour L’Oeil Ouvert à partir de jeudi. Les passagers du navire peuvvent continuer à commenter, échanger et m’envoyer leurs messages. Prochaine publication probablement mardi prochain.

Les poèmes de Bruno, Annick et Johal m’ont touchée pour leurs superbes images émouvantes et le contenu fort qui les sous-tend.

Dans l’obscure énigme de mon inconscient, surgit la beauté de ton souvenir sorti de ma folie psyché. Ton regard en encre chinoise déchire mon amour en parfums de roses rouges, dont la senteur me rappelle ta peau en eau douce sur fond de flocons de neige. Mon délire psychotique en explosion d’arc ciel, dessine des nuages ou les gouttes de pluie en bruine de sang se transforment en perles de je t’aime.

Bruno (son blog)

Vérité
On te tient quand on est petit
On pense saisir le monde
Dans le creux de ses mains
Et puis
Vérité grandit
On la regarde différemment
On s’interroge sur ses facettes
Dans les replis de sa vie
Et puis
Vérité meurt
On la regarde fort étonné
On la perd pour la gagner
Dans chaque jour qui passe
Vérité nait

Annick (son blog)

Je n’ai pas compris pourquoi
la vie m’a sculpté un regard de marbre;
Pourquoi les flots de mon cœur
jamais
ne se déverseront sur quelque amour de chair.
Dans ma tête immobile
j’aurais voulu pourtant un printemps éternel
et des rires de ruisseaux sur les galets complices;
Hélas.
La route fut pavée de questions sans réponse,
de souffrances d’humains,
inhumaines.

Derrière la beauté de mes traits
se terre un palais en ruine.
Regardez le vide de mon âme,
Ne voyez que cela !
Je ne me donnerai plus
à la laideur des temps.
Je garderai l’impassible
fixité des pupilles
sur le désir des mondes.

Aimez-moi !

Johal

169 réflexions sur « Vérité »

  1. La verité?
    Qu’est-ce que c’est la verité?

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
    Bonne nuit Ossiane.
    Une petite pause pour toi
    une éternité pour nous.
    Je dois dire:
    Bon repos ou bon travail?
    Quelle est la verité?
    Bises brésiliennes

  2. Peut-être seulement ce pâle essai :

    Les dès sont pipés
    boule de papier froissé
    ma main a raté

  3. Ossiane virtuelle
    Mais femme généreuse
    De chair et de sang

    Belle journée à toi je t’embrasse

  4. L’écho du silence
    n’est qu’un leurre éphémère
    Reste un mystère..

    Bonne journée à tous 🙂

    Alix

  5. La vérité , c’est la seule chose que je ne suis pas sûr! Comme dirait Popper ; la science n’a pas pour but de vérifier des hypothèses mais tout au contraire de faire son maximum pour tenter de les réfuter.

    ce n’est pas très poétique;-)) mais je repasserai!

    Bonne journée à tous et à toi Ossiane je t’embrasse

  6. L’ANGE

    Dans l’aube comme toute enroulée
    dans son liceul blanc…

    à travers le jour qui vient renaissant
    après l’ agonie crépusculaire…

    quand ma gorge tout au fond s’est serrée
    dans son long souffle éphémère…

    perdue dans le labyrinthe du temps
    comme une aura de lumière…

    j’ai rencontré ton regard.

    A ma fille, Claire,
    qui m’a tant donné.

  7. Sven,

    je rebondis sur ton poème qui me touche énormément. je ne sais pas trop ton histoire, et cela ne me regarde pas mais ayant une fille de 15 ans qui est la prunelle de mes yeux. je peux comprendre et avoir les larmes aux yeux.

    Je te souhaite une bonne journée

    Amitié sincère

  8. Bonjour Bruno

    tes mots me touchent également profondément,
    c’est une étrange histoire qu’on ne peut raconter avec nos pauvres mots
    d’humains Bruno peut-être peut-on en approcher avec nos mots de poètes, seulement…
    Ce n’est pas une histoire triste. Au contraire c’est le point de départ, la source de nos besoins de poésies, de nos envies d’exploiter un ailleurs et de l’intégrer en douceur dans notre quotidien… on en est juste le témoin, et c’est déjà tellement.

  9. Dans l’obscure énigme de mon inconscient, surgit la beauté de ton souvenir sorti de ma folie psyché .
    Ton regard en encre chinoise déchire mon amour en parfums de roses rouges, dont la senteur me rappelle ta peau en eau douce sur fond de flocons de neige.
    Mon délire psychotique en explosion d’arc ciel, dessine des nuages ou les gouttes de pluie en bruine de sang se transforment en perles de je t’aime.

  10. Je n’ai pas compris pourquoi
    la vie m’a sculpté un regard de marbre ;
    Pourquoi les flots de mon cœur
    jamais
    ne se déverseront sur quelque amour de chair.
    Dans ma tête immobile
    j’aurais voulu pourtant un printemps éternel
    et des rires de ruisseaux sur les galets complices ;
    Hélas.
    La route fut pavée de questions sans réponse,
    de souffrances d’humains,
    inhumaines.

    Derrière la beauté de mes traits
    se terre un palais en ruine.
    Regardez le vide de mon âme,
    Ne voyez que cela !
    Je ne me donnerai plus
    à la laideur des temps.
    Je garderai l’impassible
    fixité des pupilles
    sur le désir des mondes.

    Aimez-moi !

  11. Elles surgissent les voix
    Dis leur ton secret
    L’évidence des eaux-troubles

    Le miracle est trop lent
    Que faire de ce moment
    Inutile…

    Puissent le chemin de pluie
    Accroché aux fougères
    Disparaître à jamais
    Dans cet été mouillé où dorment les lézards

    S’il faut encore apprendre
    La sagesse et le doute
    Cette douleur qui trahit
    L’enfant de ta mémoire
    L’écharde de ta peau
    Il faut l’imaginer
    Sur le fil de lune, au gré de l’horizon
    Il roule des pomme d’or

    Sur son fil d’ariane
    Parfois te fait des signes
    C’est une larme de silence…

  12. Traits de lumière
    une part de toi même
    Claire vérité

    Trait de lumière
    une part de moi même
    Claire a souri

  13. Je veux suivre le chemin de pluie et de lumière,
    Accroché aux fougères ;
    Chaque goutte sera comme une délivrance
    Et le parfum lourd des sous-bois
    Montera jusqu’au cœur.
    Là,
    Le secret,
    Dans cette pupille de chêne,
    Je n’écouterai plus que le murmure
    Des forêts, au crépuscule des monts,
    Et j’embrasserai le vent
    A pleine bouche.

    Bonne journée à tous et Alix, you khow what… (Citation de Droopy au meilleur de ses jours :))

  14. VISITEURS DE L’OEIL OUVERT
    mes ami(e)s

    …L’automne en été, une ombre assombrit le regard… des portes qui se s’ouvrent ou se ferment,
    des ponts à franchir, toujours…
    des passerelles au-dessus de la mer,
    le vent qui souffle sur des pétales de roses, et au loin dans la poussière d’or, des rires étincelants, des mots doux, des cailloux de pluie, de vibrants souvenirs…
    et sur notre chemin encore,
    l’ironie, la tristesse, l’espérance, la tendresse…
    des mains qui se tendent pour soutenir ou accueillir,
    des mots pour le dire et nos idées qui fleurissent…
    le Voyage commence…

    Alors,
    parce qu’il ne faut pas perdre les habitudes,
    j’aimerais vous lire,
    et je sais que vous entendrez ma voix,
    un petit poème, (pas si petit que ça !)
    simplement pour mettre en formes l’état d’esprit dans lequel nous souhaitons faire cette traversée sur Interlignes.

    « ENTRE LES LIGNES… »

    Très lourds ou bien légers,
    les doigts courent sur le clavier
    les notes en bouquet éclatent
    les mots font feu
    sur l’écran bleu
    s’inscrivent dans une ronde
    où chacun joue son rôle
    où chacun joue le jeu
    un parfum délicat
    émane de l’auditoire
    s’élève dans le noir
    jardin odorant
    au milieu des étoiles…

    Réflexions personnelles
    profond ressenti
    texte rapporté
    musique citadine
    sereine ou déjantée
    émouvante poésie…

    Les acteurs ont tous des accents
    aux reflets de leur racine
    toutes les couleurs
    de l’espace et du temps
    la peur et la tendresse
    l’amour, la tristesse,
    la morosité, le stress,
    toutes les forces
    toutes les faiblesses
    tous les sentiments
    et tous les talents…

    Transes éphémères
    éternels tourments
    rythmes envoûtants
    fragiles résonances
    des airs inédits
    s’égènent en silence
    un peu de toi
    un peu de moi
    un peu de nous
    des images oniriques
    un peu inquiétantes
    un peu fantastiques
    un peu comme au cinéma
    un peu comme au cirque
    comme dans la vie aussi…

    Chacun ici imprime
    son chant, sa musique,
    et rentre dans la danse
    en fraternel concert
    dans la couleur de ses accents
    d’un pays sans frontière
    dans la prose ou la rime
    et au-delà du symbole
    d ‘ « INTERLIGNES »
    des regards qui se croisent
    nos coeurs comme un livre ouvert
    et la différence
    comme un présent offert.

    Je remercie Ossiane pour sa confiance et vous tous pour votre écoute attentive,
    amicalement,
    sven…

  15. VERITE ET MAQUILLAGE

    ——————-

    Perlimpinpin
    Un peu de poudre dans le nez…
    Invitation au Voyage…

    La muse malade
    Cormoran, corps mourant
    Le poison
    L’ennemi.

    La vie antérieure…
    Hymne à la Beauté
    La chevelure…
    Parfum exotique
    Bénédiction !

    Le masque…
    Un fantôme
    L’horloge…
    L’irréparable !

    SPLEEN…

    —————————————–

    D’un clic, aujourd’hui,
    La photo se retouche.
    Et le fil de notre Vie,
    Déjà si ténu,
    Devient anorexique.

    Dans l’eau Claire, je sombre.

    ————————————

    Merci à Charles (BAUDELAIRE) qui m’a, librement, inspirée !!!

    ——————————-

  16. De m’avoir tant désirée
    Nue dans ta vie
    Dépouillée dans ton lit…

    De glace, m’a trouvée !

  17. Très bel échange entre Sven et Bruno.
    Ne serais-ce pas là prémisses, avant l’heure, des projets d’Ossiane? Un galop d’essai?
    Un temps d’émotions partagé.
    Salut à vous, amis.

  18. Avant de partir, Ossiane a « badigeonné la femme du puits »: là où se cache la vérité (Je fais confiance à Démocrite)!

  19. Merci Sven pour ce poème vertical.
    Il dit bien ce que nous offre cette rencontre à la carte, à travers des images et des mots, dont chacun de nous pèse le sens et imagine l’écho, par simple désir de partage.
    Cordialement, Bernard

  20. Vérité
    On te tient quand on est petit
    On pense saisir le monde
    Dans le creux de ses mains
    Et puis
    Vérité grandit
    On la regarde différemment
    On s’interroge sur ses facettes
    Dans les replis de sa vie
    Et puis
    Vérité meurt
    On la regarde fort étonné
    On la perd pour la gagner
    Dans chaque jour qui passe
    Vérité nait

  21. Bonjour Annick

    très touché par ton dernier poème dont je partage étroitement le point de vue, en particulier l’idée que :

    la Vérité est quelque chose de vivant :
    aucun chemin nous y conduit
    chacun de nous en porte les germes
    elle ne se réfugie dans aucun lieu
    ni dans un temps passé ni avenir
    aucune église, aucune philosophie,
    elle n’a aucun maître,
    elle est dans toutes nos réalisations
    et dans tous nos échecs
    elle est dans tous nos espoirs
    et dans nos désespoirs
    dans l’allégresse et la douleur
    dans la sérénité et la détresse…

  22. Annick : c’est beau, c’est fort, c’est vrai ce que tu as écrit.
    J’aime.

    (Oh, ça alors ! … ma grammaire s’est enrichie… )

  23. Merci Ossiane et Sven d’éclaircir ces futurs interlignes. Quoique l’espace que l’on devinait entre les mots était déjà tout emplis de votre lumière. A chacun de déposer la sienne, ombrée ou éclatante.
    Merci à vous tous pour ce lieu passé, présent et futur 🙂

  24. J ai envie de vous dire,
    pour vous dire comme je suis,
    et comment mes doigts sont,
    mes petits doigts de moi,
    pour vous ….

    **J’attends Jean Sébastien pour partir en orthophonie à 5 minutes de la maison, et le jeune homme descend souvent en se faisant appeler Arthur bien souvent, ce soir c’est le cas, alors je me mets en bureau, je vous lis, je suis à mesure tous vos mots, en général,
    et puis des mots m arrivent de je ne sais où, et puis je les interromps, il faut l appeler, je me dis j envoie? j efface?, allez j envoie,
    alors cela me touche de me lire, pêchée in extrémis.. bises.*** j ai si souvent écrit jeté rien gardé, c’est un régal de te confier mes mots, Ossiane. BIses!

    merci sven pour tes mots, je les aime beaucoup…
    merci johal et bourrache..
    merci à tous,
    pour le passé le présent l avenir, car, et déjà j imagine Noisette,
    car je vous aime beaucoup! bises!

    J aime notre échange d’écritures, nos palpitations de coeurs qui se mélangent, nos corps chauds qui échangent, j aime profondément j aime!

    merci johal et bruno d être entre vous deux, serrée chaud!

    je râvais de complicité d’écritures, je suis archi gâtée! merci a lot!

    Ps: ils sont beaux, tes mots, sven, sur interlignes, et je l écris, et pourtant bien souvent je me tais qd je trouve superbe pour respecter la pureté de l écriture dans son état de diamant……..

  25. et bruno, zut de zut, comme tu as écrit juste avant moi, je n avais pas vu tes mots splendides… mince de si peu voir clair! bises!

  26. >Neyde :
    Merci pour ta pensée chaleureuse. Je ne m’absente que cinq jours et je pourrai vous lire à distance; ce n’est pas le bout du monde 😉 Je vais conjuguer l’utile (le travail) à l’agréable (… 😉 en Champagne. Bises vers ton lointain pays.

    >Sven :
    Je suis consciente que cette note a dû t’interpeller et que la mise en route de l’écriture n’est forcément facile. Cet Ange est finalement sorti tout habillé de lumière. C’est beau et émouvant. Merci à toi ainsi que pour ces interlignes que tu nous as laissé entrevoir. Je t’embrasse.

    >Brigetoun :
    Je n’avais pas pensé à cette ambiguité homme/femme. Bien vu Brigitte cette réflexion sur l’apparence. Merci pour tes mots. Bonne soirée.

    >Pierre (2) :
    J’aime beaucoup ton deuxième poème avec ce réveil par la musique. Belle Olympia ! Bises du soir.

    >bonbonze :
    C’est bien trouvé, bonbonze ; ce n’était pas facile sur une photo comme celle-ci 😉 Merci !

    >Maria-D :
    Tes deux premiers haîkus sont vraiment aux antipodes 😉 C’est gentil de ta part.

    >Alix :
    Te lire est un plaisir 😉 Ces fils si délicats que tu traces avec les mots ne peuvent que m’émouvoir. Merci beaucoup.

    >Bruno, Annick, johal :
    Un grand merci à vous trois. Je n’ai pas résisté à ces cris de vérité et d’amour bouleversants. Je vous embrasse.

    >Pam :
    Pam, tu es une sacrée gourmande 😉 Cette jolie femme n’est pas à croquer même avec de la bourrache et des noisettes;-) En revanche, je veux bien prendre un thé… au lait avec toi;-) Allons chez Pam, elle nous invite ! Bises chaleureuses.

    >feu roméo :
    Subtil poème ce passage vers l’identité avec Claire. J’aime beaucoup. Merci Roméo.

    >Bourrache :
    Tu sembles vraiment te plaire parmi nous vu tous les beaux poèmes que tu déposes. Impressionnant ce Spleen bourrachien teinté d’humour noir;-)

    J’en profite pour te demander si tu veux participer à la mise en lumière que je fais sur chaque note. Mais pour cela, il faudrait que j’ai ton accord pour choisir un poème de toi afin de le mettre sur la page principale. Bonne soirée et merci !

    >Bernard :
    Je lui ai redonné chair et vie, avec sa vérité à fleur de peau, Bernard 😉 Bises.

    >Johal :
    Dans son commentaire, Sven a évoqué avec toute sa sensibilité et sa chaleur ce que pouvait être Interlignes. J’espère que déjà, vous percevez un peu mieux l’esprit dans lequel ces petites conversations intimistes pourraient se passer entre nous. Sven va partir en vacances en juillet. Je pense qu’on lancera le premier Interlignes en août lorsque une note fédératrice se dégagera du voyage de L’Oeil Ouvert. C’est très gentil de t’être manifestée pour donner ton sentiment. Bonne soirée, je t’embrasse.

  27. f’âme
    soeur
    j’ai en moi une femme infinie
    el hombre
    de tu vida
    petit oiseau niché
    au creux de ta poitrine
    embrassé
    abreuvé de lumière
    de chants et de comptines
    femme aux cheveux d’argent
    à la broche camée
    amour d’enfant
    fillette aux yeux malice
    à la robe volante
    aux secrets polissons
    jouvencelle
    amie des jours épices
    et de la découverte
    aux pudiques audaces
    désir fou
    et les rêves s’emplissent
    de flammes incendiaires
    de caresses exquises
    visage
    beau sourire
    corps à corps

    dis-moi qu’elle heure est-il?

    le temps félicité
    au coeur d’un océan
    le mystère de l’être
    sainte
    nativité
    boire au sein d’une mère
    l’offrande vérité
    inventer les instants
    les couleurs
    les baisers
    entendre les musiques
    du monde qui s’agite
    pas à pas
    il faut que l’on se quitte
    je pars pour revenir
    ne pleure pas
    sans moi
    à deux l’on est moins triste
    sous ton regard confiant
    je trouverai la piste
    la montagne de neige
    où l’amour pur habite
    une goutte de sang
    perle au bout de mon doigt
    qui me parle de toi

    et je t’entends crier, appeler des rivages aux sables émouvants
    en graines de souffrance emportées par les vagues
    colères d’injustice et de sourdes violences
    seule la main t’apaise
    elle qui ose dire
    si doucement
    je t’aime

  28. Vous savez quoi ? On est bien au chaud chez vous.
    Un clin d’oeil appuyé à Ossiane, Sven, Annick et Bruno
    😉

  29. c’est tellement beau, Bernard, que j’en perds mon Annick…

    je suis contente de vous avoir retrouvés sans vous avoir perdus,
    mais samedi en voyage et dimanche si hard, si désespérant de douleurs, et lundi à me récupérer,
    je suis apaisée encore, bien, et je suis au chaud avec vous, comme le dit si bien johal…
    merci sven, c’est bizare de te lire, je ne me vois pas, et j ai comme l impression que tu parles de quelqu une d autre, je suis contente de partager mon tit moi qui peut plaire…bises!

  30. Merci Annick (nous ne t’avons pas perdue…)
    c’est tellement bon d’apprendre au coeur d’une mère, sans apprendre autrement que vivre, les joies et les peines, avec l’inestimable assurance d’être accepté, gardé, écouté, même dans ses silences. C’est ce que l’on espère de l’amour vrai!
    Hier , le poème était pour toi, l’as-tu vu?
    Bonne nuit, Bernard

  31. >Bernard :
    Superbe poème que tu as écrit pour Annick et qui lui ressemble tant ! Beaucoup d’émotion à te lire. Quelle gentille attention !

    >Johal :
    Ta remarque me fait chaud au cœur, Johal 😉

    >Catherine :
    La femme certes mais une femme émouvante et émue. J’ai l’imporession qu’elle vient de pleurer. Merci de ton passage.

  32. Ossiane Ton haïku et ta photo
    M’évoque ces vers de
    Paul Eluard

    **
    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J’écris ton nom
    **

  33. brève apparition

    la vérité sans fard
    se dessine sur toi

    tes joues roulent
    sur les grains de la vie
    sable collé de sueur
    cendres des origines

    ton regard apprivoise
    les éclats du soleil
    ton ouïe de sirène
    transperce le silence

    déjà trois-quarts de lune
    et te voilà joconde
    mi-figue mi-raisin
    la vérité sans fard

    dans les profondeurs
    de tes lèvres fermées

  34. Johal,
    Je viens de relire ton poème si émouvant en écho à « La solitude du mannequin ». Des fils invisibles se tissent entre nous, sur cet écran de glace où nos âmes se cotoient, et se traversent, en silence…
    Bonne journée,
    reçois tout l’amour que tu mérites, sven

  35. Annick

    Non, Annick, je ne parle pas de quelqu’un d’autre.
    Comme toi, parfois je me tais quand l’émotion est trop forte et quand la douleur est trop profonde, je fais le pitre ! et puis quand je suis joyeux faut que je casse l’ambiance ! allez comprendre la psychologie des hommes !!!
    Mais toi, ce n’est pas pareil…
    Depuis que je te connais, tu as ,pour nous, toutes les attentions et même si je ne te le dis pas toujours et pas toujours comme je le voudrais (car c’est dur de faire des compliments, oui, c’est plus dur que de se lâcher sous la colère) tu es quelqu’un de merveilleusement naturel, spontané, humble et généreux et que tu entendes au-delà de cet écran notre joie de t’avoir avec nous, je t’embrasse sven

  36. Sven,
    tes mots me touchent et je sens l’oiseau qui frémit.
    Belle journée à toi aussi.

    PS : l’amour se mérite-t-il ? Et si mérite il y a, est-il dans le don ou dans le recevoir ?
    🙂

  37. L’Amour est une plénitude, il est en chacun(e) de nous et il se partage dans le DONNER / RECEVOIR

    Belle journée à vous tous

  38. Bonjour Maria,

    L’Amour est plénitude sans doute.. mais c’est une dynamique ça c’est certain …
    Merci pour tous ces moments de beaux et très enrichissants partages avec toi, bonne journée également.

  39. Merci Bernard, fais tu allusion à ta pincée du temps que j avais lue avec émotion, sans savoir que c’était pour moi. Merci.

    Je suis très émue sven, et j’ai compris cette psychologie de l homme, ou un peu tout au moins,
    et puis la psychologie de la femme, n’a pas à donner d’exemples,
    la psychologie de l être c’est quelquechose de surprenant qui apprend tant à se donner à vivre… mais déjà écrire, dire, exprimer ses défauts, ses qualités qui mouvementent au fil du temps, c’est apprendre à se reconnaitre à se donner à voir à se partager de son vivant…

    Pour moi c’est plus complexe et je ne sais pas d avance comment un ressenti peut m atteindre, parfois la douleur immense me fait me taire, ou m’éclate d humour, ou m assomme ou me fait rebondir,
    parfois une grande joie me serre et me bloque, ou me fait sauter au plafond ou me fait pleurer…
    Le mystère des émotions pures!

    tes mots, je les prends sven, car je les aime!

    johal, il faut pas chercher à savoir si l amour se mérite, qd il est là, faut le prendre sans chercher non plus à savoir si il est dans le don ou le recevoir, c’est bien plus complexe l amour, et qd il est là, moi je le vois comme une offrande, le bel amour c’est……………tellement!

    bises à chacun,
    quelle jolie page encore Ossiane! même si je dois aussi parfois prendre un peu de distance ensuite, tout est si fort, très fort, au plus profond!

  40. et je vous lis sven et maria, merci pour vos échanges!

    et je vous cite:  » l amour n obéit pas, l amour est une plénitude, l amour est une dynamique  » ,

    et si on le perd on se perd, alors c’est bon d aimer avec tout ce que cela comporte…

    je dois impérativement partir, je vous souhaite une bonne matinée.

  41. Oui, Johal, Maria, Annick, allez disons que l’amour est une fleur sauvage qu’on ne trouve surtout quand on ne la cherche pas !
    voilà on ne cherche plus rien, on n’attend plus rien, et … l’Amour est là.

  42. Oui, surtout ne pas chercher… il est là… ne reste qu’à le trouver… et c’est tellement bon de sentir qu’il est là…
    Je vous embrasse
    Ma journée en sera pleine d’amour… aujourd’hui encore

  43. La dynamique est de savoir qu’il est en nous c’est tout, l’amour est en nous, dans notre énergie, dans notre façon d’être, c’est force et un levier extraordinaire.

  44. je pense aussi que l amour cela débarque sans crier gare au moment où on ne s’y attend pas…et c’est bon, même si incroyable, à se frotter les yeux, mais cela m’arrive à moi de recevoir donner autant??!! sourire!

    et c’est une force de vie incommensurable.

    j ai repris un peu vos mots à vous, sven et maria, je vous embrasse fort dans la beauté d’aimer.

    allez je me sauve, je devrais déjà être partie! sourire!

  45. « Si tu attends d’un autre qu’il te donne du plaisir ou de la joie, l’aimes-tu?
    Non. Tu n’aimes que toi-même. Tu lui demandes de se mettre au service de ton amour de toi-même.
    L’amour vrai, c’est le plaisir que nous donne le plaisir de l’autre, la joie qui naît en moi du spectacle de sa joie, le bonheur que j’éprouve à le savoir heureux.
    Plaisir du plaisir, joie de la joie, bonheur du bonheur, c’est cela l’amour, rien de plus. »

    (Gaspard, Melchior et Balthazar – Michel TOURNIER)

    A la lecture du livre, ce passage m’avait interpellé…

    Bonne journée à tous.

  46. C’est une très haute et très belle définition de l’Amour. Et c’est vrai que si l’amour est absent c’est parce qu’il laisse place au plaisir et au désir et qu’il se confond trop souvent avec, elle ne peut être ni dans la possession ni dans la domination. L’amour naît aussi dans une forme d’abandon de soi. C’est un perpétuel mouvement libre et neuf.

  47. Je n’ai plus de fièvre ce matin. Ma tête est de nouveau claire et vacante posée comme un rocher sur un verger à ton image. Le vent qui soufflait de Nord hier, fait tressaillir par endroits les flans meurtri des arbres.

    je sens que ce pays te doit une émotion moins défiante et des yeux autres que ceux à travers lesquels il considérait toutes choses auparavant.
    Tu es partie mais tu demeures dans l’inflexion des circonstances puisque lui et moi avons mal.
    Pour te rassurer dans ma pensée, j’ai rompu avec les visiteurs éternels, avec les besognes et la contradiction.
    Je me repose comme tu assures que je doid le faire.
    Je vais souvent à la montagne dormir. C’est alors en vérité, qu’avec l’aide d’une nature à présent favorable, je m’évade des échardes enfoncées dans la chair, vieux accidents, âpres tournois..

    Pourras-tu accepter contre toi un homme si haletant ?

    René Char et un extrait de sa Lettera amorosa…pour continuer ce fil où l’on parle d’amour..
    Bonne journée à vous tous..:)

  48. Même dans l’absence on peut aimer et l’amour naît même de l’absence…
    dans le souvenir on peut aimer, et même rien qu’imaginer… même quand tous les fils sont coupés, même avec des échardes enfoncées…
    même refloué par la vie, on peut aimer… l’amour n’a pas de repli où se cacher.

  49. L ‘amour n’ obéit pas .

    Donner /recevoir.

    Bonne journée a tous et un Merci pour tout ce que j’ ai lu ce matin.

    Qu’ elle chance de faire des rencontres pareilles .Noisette.

  50. Et peut-être, Noisette, qu’il me faudra toute une vie pour apprendre peut-être plus encore…
    mais c’est certain, je luis obéirais toujours.
    sven

  51. Je ne sais pas où ce cache « LA VERITE » mais de cette vérité là je suis sûr, l’amour n’obéit pas mais je lui obéirai toujours.

  52. Merci bourrache, j’aime beaucoup cet extrait que je trouve fort vrai.
    Merci sven, c’est fort beau.
    Merci alix, c’est tellemnt fort.
    Merci re, sven, magnifique de vrai.
    Merci Noisette.
    Merci rere, sven.

    Et je ris et souris en écrivant ceci,
    vous voyez si je me laissais faire comme la page d’Ossiane serait écrite.
    J’apprécie oh combien vos partages si riches, et ne souhaitant pas envahir, bien souvent je me tais, car tant à dire toujours, j aime parler de la vie, c’est mon plus beau sujet car la vie c’est fort beau, et plus encore quand elle donne l amour, le bel, le vrai, le pur, celui qui ne se perd jamais car c ‘est impossible de le perdre, car tout y est…

    je reprends cette notion donner recevoir, c’est tellement impalpable, tellement inquantifiable, je pense qu il faut laisser place qu au naturel en amour, et pas chercher un équilibre, déjà car parfois celui qui donne pense donner peu qd il donne tellement, ou celui qui reçoit pense accepter de recevoir bp, qd il reçoit peu… aucun dosage, aucune formule, un équilibre qui se trouve comme ça, c’est merveilleux! d’ailleurs cela me donne la larme à l oeil à l’écrire car c’est fort de vie! bises.

    et oui aimer à faire plaisir à l autre, c’est vraiment l amour! sinon c’est prendre l amour de l autre pour s aimer soi, et c’est laisser l autre malheureux et en amour, les deux doivent être heureux, par l alchimie mystérieuse et magique du donner recevoir pur!

    En belle vérité
    Je t’ai aimé
    Chaque jour
    Sans jamais t’oublier
    C’est vraiment impossible
    On ne peut oublier
    L’amour
    Car sans cesse
    Il se glisse caresse
    Et tournicote
    Picote la tête
    Frissonne l’être
    Un bel amour
    C’est fort
    De pure véité
    Belle grande et magique
    Qui donne telle force de vie
    Et tant parait inutile
    L’essentiel en amour

  53. j ajoute ceci qui est vérité,

    quand je lis un poème, parfois il me parle tant que je me dis, il est écrit pour moi,
    et puis, très vite, je me dis, mais pour qui je me prends, un poème c’est pour chacun, et il ne peut m être adressé,
    et parfois à en devenir folle de tête,
    mais oui ils me parlent tant ces mots,
    mais oui ils parlent à chacun.. où est la vérité?.
    parfois c’est torturant de lire un poème…
    surtout qd on est dans un moment douloureux ou speed de vie, fort éprouvant!

    alors c’est bon cet « interlignes »!!! merci!

    quelle belle page en belle vérité de vie!

  54. Dans mon job précédent, on m’avait appris à me déplacer, à aller à l’encontre des gens. Surtout pas d’émiles, pas de simples coups de fil. Aller les voir, et les regarder. Car le regard ne ment pas.

  55. C’est comme cela, Annick et UU,
    plus on avance son regard vers l’infini Petit à l’intérieur de soi et plus on s’approche de l’immensément Grand…

  56. Face à cette page blanche
    Je vois naître une autre qui me regarde
    Qui est-elle ?
    Qui suis-je moi-même ?
    Où est la vérité ?
    Elle est au fond du puit
    Elle est au fond de moi
    Au fond de mes émois
    Face à cette page blanche
    Je vois naître une autre qui me voit
    Une autre qui est moi
    Ce moi et cette autre
    J’aimerais les réunir sur la même page
    Dans la même vague
    L’habiller des cheveux de l’ange
    L’entourer de rayons de pluie
    L’envelopper d’écume des jours
    Et lui dire lui chanter
    Je t’ai trouvée là éclatante et lumineuse
    Tu dormais au fond de moi
    Au fond de mes émois
    Tu es et tu n’es pas
    Tu es ce que je suis de moi
    Tu es ma vie
    Tu es la flamme offerte du jour de ma naissance
    Tu es vêtue de parfums d’ambre
    Tu es le miel qui coule dans mes veines
    Tu es l’encens qui encense mon âme
    Tu éclaires cette page blanche
    Qui reflète mon moi
    Cette page blanche
    Qui recueille mes émois
    Tu es le diamant né de ces deux amants là qui s’aimèrent longtemps
    Jusqu’à la fin des temps
    Tu es ce que j’ai le plus cher en moi
    Tu es la perle de mes doux émois
    Tu es cette lumière qui ruisselle
    Entre toi et moi
    Cette lumière
    Cette vérité qui est ce que j’en fais
    Cette vérité… cachée…trouvée
    D’Amour en moi…

  57. Je n’ai que peu de temps de disponible aujourd’hui. Alors juste ces quelques mots pour remercier Michel pour le texte d’Eluard, Bouldegom et maria-D pour leurs superbes poèmes et Alix pour son beau texte en prose. Un petit coucou amical également à Annick, Johal, Noisette, Sven, UU pour leurs jolis ressentis sur l’amour ainsi qu’à tous les autres passagers de L’Oeil Ouvert que je remercie vivement pour leur attachement. Vous pouvez continuer à déposer vos poèmes ou à échanger; je vous lirai avec plaisir. A très bientôt, je file vers d’autres horizons…

  58. Quand on vous lis ,
    Rien de spécial on oublie ce monde marchand, ce moonde ou je ne me reconnais pas .Ou tout est faussé a ce point que je n’ osais avouer mes semtiments à une amie,et pourtant là il n’ y a rien a payer.Enfin réveillée je comprend la beauté de l ‘ échange .Cette peur qui jamais ne me quittais est bcp moins forte j’ ose parler a l’ autre mon semblable.Vous amis de L ‘ Oeil je vous remercie de m’ avoir permis de comprendre l’ essentiel.Noisette.

  59. Vérité,
    je t’ai trouvée un soir au fond du coquillage,
    Tu bruissais des rumeurs d’un lointain océan…
    Et j’ai, depuis, cherché ton idéal rivage
    Collé, sans le savoir, au ciel de l’au-dedans.

    Bonne soirée 🙂

  60. Au ciel d’un soir d’orage
    J’ai attendu en vain
    Des pliures dans le ciel
    Des étoiles pleins les mains
    Mais l’heure s’est enroulée
    Et elle cherche le silence..

    Bonne soiré itou:)

  61. Caresse

    Il avait mis une petite annonce
     » sculpteur cherche modèle homme ou femme
    pour étude  »
    un coup de fil
    et ils s’étaient rencontrés :

     » tenez vous prés de cette lumière matinale
    … plus loin
    … la tête…légèrement plus droite
    voilà
    c’est parfait  »

    et puis les heures ont pris
    le volume du regard
    la douceur de la bouche était palpable
    le front bien droit regardait vers l’avenir.

    Le temps avait posé son pas
    les souffles n’étaient plus de cet univers
    l’Art de retrouver la vie était presque atteint
    Bloquer ce temps qui passe par
    le sablier du néant avait stoppé net !!!!!
    Elle était a présent pour toujour dans l’éternité

  62. juste un petit coucou pour te dire merci de m’avoir mis à l’honneur. et en prose de souffle de mon coeur je t’envoie plein de bonnes choses sur fond de vérité. Bises

    Maria !!!! c’est splendide ce que tu as écrit là !

  63. coucou Noisette, moi aussi j ai aimé les mots de Bourrache, eyt zut de zut, je ne lui ai pas dit… j ai répondu en moi, nonnon, elle lui en voudras pas!
    bises pour chacun!

  64. Il n’y a que quelques mois
    Que j’approche l’ordinateur
    Et trois jours
    Que dans un blog
    Pour la première fois
    Je marque mes pas.

    De jalousie
    Je pâlis :
    Tout vos beaux mots
    Vos maux
    J’aurais aimé
    Les avoir écrits

    … j’aime votre poésie !

    L’est à siroter
    A petites doses
    Et, pour comprendre certains,
    Faudra que je révise mes classiques…

    … j’aime :

    L’identité-vérité
    Les pétales de roses
    Et le temps incertain
    A qui nous faisons la nique.

    Merci à vous d’être là
    Merci d’être vous

    Merci d’être…

  65. VEux tu regarder avec moi
    SouRIre le ballet du vent qui
    ChanTE les feuilles des bouleaux??

    Doucement la feuille se soulèVE
    Et apaise notre regard attendRI
    Qui lentement apprécie de la têTE

  66. Désolée, A-nnick,
    Pour le moment,
    J’peux pas :
    ______________________

    MéTéO-Belgique :

    « Le vent fou
    Souffle et siffle
    Et de leur « oui »
    Et de leur « non »
    Les arbres
    Balancent
    La tempête »
    ______________________

    VErs d’autres cieux
    Emmenée par le vent
    S’en va RIre
    La feuille du bouleau
    EmporTE avec elle…

    Mes plumes roses…

    (Dit : « Cest miné ???)

  67. ton humour est mignon, Bourrache.
    bonne fin d après midi à chacun.

    En toute vérité
    J’ai un gros mal de tête
    Pesant lourd nauséeux
    Alors elle se repose
    Ma tête cette croquette
    Qui trop souvent se court
    Vagabonde tricote
    Des ouvrages de mots
    A en tourner ma tête

    sourire!

  68. C’est miné
    dit minet
    j’ai pas peur
    dit minette
    pas midinette
    midi sonne
    à Madison
    square garden

  69. Ossiane en goguette
    Bottes de sept lieues
    Besace en bandoulière
    L’oeil aux aguets toujours
    Promesse d’un retour
    Emaillé de trésors

    (Bonne escapade, je t’embrasse)

  70. Noisette,
    c’est déjà tellement beau, tellement grand, tellement fort, que nos âmes se soient rencontrées, renconnues et traversées… à très bientôt, sur les ailes du temps, sven

  71. Pour Annick

    Les mots

    Approchez, approchez Mesdames et Messieurs
    Car aujourd’hui grande vente aux enchères
    Dans quelques instants mes deux jeunes apprentis saltimbanques
    Vont vous présentationner des … mots

    {Refrain:}
    Un mot pour tous, tous pour un mot
    Un mot pour tous, tous pour un mot

    Des gros mots pour les grossistes
    Des maux de tête pour les charlatans
    Des jeux de mots pour les artistes
    Des mots d’amour pour les amants
    Des mots à mots pour les copieurs
    Des mots pour mots pour les cafteurs
    Des mots savants pour les emmerdeurs
    Des mobylettes pour les voleurs

    Aujourd’hui grande vente aux enchères
    On achète des mots d’occasion
    Des mots à la page et pas chers
    Et puis des mots de collection

    {au Refrain}

    Des morues pour les poissonniers
    Et des mochetés pour les pas bien beaux
    Des mots perdus pour les paumés
    Des mots en l’air pour les oiseaux
    Des mots de passe pour les méfiants
    Et des mots clés pour les prisonniers
    Des mots pour rire pour les enfants
    Des mots tabous pour l’taboulé

    {au Refrain}

    Des mots croisés pour les retraités
    Et des petits mots pour les béguins
    Des mots d’ordre pour les ordonnés
    Des mots fléchés pour les Indiens
    Des momies pour les pyramides
    Des demi-mots pour les demi-portions
    Des mots courants pour les rapides
    Et le mot de la fin pour la chanson

    La Rue Kétanou

    Paroles et Musique: Florent Vintrigner 2000 « En attendant les caravanes »

    Je t’envoie le son, il n’est pas de très bonne qualité, je te l’enverrai par d’autres biais de meilleure qualité

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/les+mots+la+rue+k%C3%A9tanou/video/x1gn9r_la-rue-ketanou-les-mots

    Bises à tous

  72. A dire VRAI, j en sais rien, je me méfie toujours de cette tension qui un jour monta…
    j’ai déposé la tempe sur l oreiller fort longtemps cet aprem, et c’est déjà mieux, je pense que c’est le roulis roulas de vie, me revoici dans le nord après un mois d ouest, et six mois à vivre dans le nord encore, cela remue beaucoup de choses encore, car j apprécie ici quand j y suis, et là bas quand j y suis…et puis une telle fatigue de cette pression de mai juin…je me récupère.
    vous êtes gentils, rassurez vous. Je prends soin de moi. Je me repose maximum.

  73. bonjour ,
    Je rentre d’un reportage et repars dans les causses pour une semaine, mais en passant, je me suis noyée dans cet océan…ne d’amour.
    J’ai bu vos mots, comme une boisson réconfortante ;
    Comme c’est bon de revenir au salon ! les amis sont toujours là, vous êtes des magiciens qui transforment une journée sombre en un instant de lumière.
    Lorsque je vous lis, je me sens une âme de combattante, vous me donnez le goût de recharger la batterie (voir appareil photo !)
    Et lorsque je referme ma porte, avec mon appareil photo sur l’épaule en guise d’arme, je suis regonflée à bloc, pour mener à bien mon combat d’artiste envers la nature.
    Alors, avant de mettre la clef dans la serrure, je vous adresse toute ma sympathie et un signe des plus affectueux à « notre « touchante Annick, et chef d’orchestre Ossiane.
    moi aussi, je vous aime, même le silence….

  74. bonjour fanou, ma sympathie vers toi aussi, mais on parle bien trop de moi, j’aime passer inaperçue, c’est juste ma vie qui vibre tant qui me met bien trop à l avant…

    Le silence
    La jolie vérité du silence
    Qui est si bon de beau
    Que le ciel accueille bien fort
    Et puis parfois les mots
    Du trop plein qui se verse
    Et déverse des passages de vie
    La belle vérité de la vie
    Dans tous ses états vrais de vie
    Car des tas de passages se succèdent
    Beaucoup de portes, des tunnels
    Des puits, des montagnes
    Le cristal de l’eau, le rayon de miel
    Et cette lumière qui jaillit
    La vérité silencieuse

  75. La bride sur le cou
    De vérité en vérité
    Chacun l’un après l’autre
    Surfe sur les mots
    Entre les lignes
    Chacun s’aligne
    Et rebondit
    La vérité est silencieuse
    Mais pas figée
    Comme une mer
    Une grande houle
    Au loin et monte
    Et laisse la plage
    Nue de vérité

  76. Magnifique visage et merveilleux mot que celui de VERITE.
    Et si VERITE se conjuguait plutôt au pluriel ?
    Bises

    Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.
    [ Auguste Rodin ] Extrait de Propos recueillis par Paul Gsell

    Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l’autre. [Jean-Paul Sartre]

    il y a de la vérité, même s’il n’y a pas de vraisemblance, dans tout ce qu’un homme rêve.
    [ José Eduardo Agualusa ] Extrait de Le Marchand de passés

    « Là où se pose ton regard la vérité se montre dans toute sa beauté. Peux-tu imaginer quelque-chose de plus beau que la vérité » Augustin Gomez Arcos

    « Mais la beauté de l’amour, c’est l’interpénétration de la vérité de l’autre en soi, de celle de soi en l’autre, c’est de trouver sa vérité à travers l’altérité. » Edgar Morin

    « Aimer, c’est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne. C’est créer une complicité passionnée. »
    Jacques de Bourbon Busset.

  77. Bonsoir Ossiane et à vous tous,

    Vos mots
    Sont comme des pensées
    Qui fleurissent
    Dans le jardin,
    On s’émerveille toujours
    De leur beauté.

  78. Merci Nath pour ces citations.

    La belle vérité
    Elle ne s’attrape pas
    Entre deux bouts de doigts
    Ou quand on la capture
    Comme un lézard saisi
    Elle laisse une trace d’elle
    Et puis s’enfuit
    Avec son bout s’en dessine une autre
    Qui trace sur parchemin
    Les sillons de la vie
    Qui s’explorent et découvrent
    Des vérités in soupçonnées
    Car chacun a les siennes
    En dedans de son être
    Qui parfois en dévoile
    Un peu de sa vérité

  79. Quand la brume sur ses yeux arbore un voile
    Goulûment elle attend que l’étreigne l’étoile
    L‘avidité la bouscule basculant la quiétude
    Renversant l’aube de certitudes

    Une émotion griffe la toile
    Esquissant un vestige
    Entraînant le vertige

    La sécheresse étanche ses frissons
    Exhale sa déraison

    Et elle s’acharne à extraire
    Des larmes de vérité
    S’infiltrant dans les pores de sa sensualité

    Et dans un souffle une perle de pluie transpire
    Engloutissant les affres
    Elle s’abandonne alors à l’infini des astres
    Et doucement chavire dans un soupir.

  80. Mes mains sont blanche
    Le sol pale de poussières
    et d’éclats de pierre
    Et devant moi une flèche
    une flamme, une femme
    scintille une ame

  81. Changement de ton :
    Parfois, dans des moments simples de convivialité …

    Entre amis un bon VErre de vin
    Il RIt
    De ce rire profond plein d’intensiTE

  82. Vérité belle
    Vérité crue
    Vérité nue
    A pas menus
    Dessert son jour
    Jour après jour
    Et tout s’éclaire
    Pour s’obcurcir
    Puis s’éclairer
    Encore encore
    Chaque jour qui passe
    Vers la lumière

  83. Marie m’a voulu tranquiliser avec Pablo Neruda.
    Il dit qu’il n’a pas de verité.
    Mais, cet affirmation sera-t-elle une veritè?

    C’est vrai, feu romeo,
    elle fait si mal parfois la vérité…
    On doit dire toujours la verité
    mais, dire toute la verité
    peut blesser quelqu’um
    Et souvent la verité n’est pas
    la même pour moi,
    pour toi, pour vous
    Même nous, quand on pense
    à toute la verité endormie en nous
    on peut souffrir.
    La notre verité d’aujourd’hui
    est-elle la même d’hier?
    Et la verité de demain
    sera-t-elle la même
    d’aujourd’hui, d’hier?
    Moi, je ne sais pas,
    et toi Sven,
    notre cher philosophe,
    qu’est-ce que tu dis?

  84. Chère Ossiane,
    Je n’ai eu que maintenant le temps de lire les commentaires
    Tant de beaux mots ont été écrits sur ce blog, sur ce page.
    Ils se s’ont defilés ici des sentiments, des tristesses, des joies, des doutes.
    De la Vérité à l’Amour a été un pas.
    Ah! Les mots de Sven, de Maria-D, de Bruno, de Pam,
    de la douce Annick, de Johal, de a.Michel, et tant, tant des autres ami(e)s du Blog.
    Comme le dit notre chère Noisette “quelle chance de faire des rencontres pareilles!”
    L’Amour c’est
    Donner/Recevoir
    Et moi, j’ajoute
    Donner … sans atendre le recevoir …

  85. Sven,
    Je ne veux pas être seulemente dans l’auditoire
    mais aussi parmi les acteurs avec ma couleur et mon accent brésilien.
    Je veux être inter … lignes.
    O.K. Sven?

  86. Annick
    Comme toi, souvent je pense “ce poème a éte ecrit pour moi!”
    Sont les interlignes de la vie.
    Parfois, j’aime tant un poème ou un vers d’un poème que je pense :
    Je voulais avoir écrit cela!

  87. UU
    Les plus belles phrases d’amour sont écrites par un silencieux regard.
    (J’ai lu ça sur le mur d’une maison de comerce.)
    La bouche peut mentir, le regard jamais.

  88. Maria-D
    Bravo!
    Tu as écrit un très beau hymne
    à l’Amour e à la Verité.
    La Vérite de l’Amour!
    J’aime beaucoup ton poème.

  89. Bonjour Neyde
    Tu me demandes ce que je pense de la vérité et bien sincèrement il faut être humble à ce sujet parce que vois-tu ce qui est vrai pour toi,ne l’est pas forcément pour l’autre… ce qui est vrai à une certaine époque,ne n’est plus à une autre… on peut être convaincu de quelque chose et puis changer d’avis avec l’expérience de la vie on réajuste son jugement… la vérité est quelque chose de vivant, en évolution, aucun chemin ne nous y conduit… alors parfois, je reste dans l’auditoire et j’écoute ,dans la sincérité de l’instant, dans le frisson qui l’accompagne,
    à travers les battements saccadés du coeur, j’écoute, Neyde, la vérité qui me fait vibrer, la VERITE EN MARCHE, au fond de mon être et qui me fait me lever et agir….

    J’espère que j’ai répondu à ta question,
    et rassure toi, je ne suis pas philosophe juste observateur … je te souhaite une bonne journée, Neyde, à tous à bientôt, je pars quelque temps…vos pensées m’accommpagnent, chaleureusement, sven.

  90. … juste quelques mots avant de partir…

    LA PART DE L’OMBRE

    Poudré d’or
    lamé d’or
    émaillé d’or
    l’éclat de ton corps
    a couvert l’ombre de mon corps

    Dans cet »univers feu »
    tous nos rêves s’emmêlent
    que l’ombre de nos yeux
    n’a pas encore éteints.

  91. La vague, entre deux rochers, montre ses tumultes,
    Son incessant tourbillon.
    Il a fallu,
    Nous,
    Pauvres âmes,
    Que nous naissions de ce tourment.
    Et depuis, sans repos,
    Nageant vers l’autre rive
    Nous la cherchons,
    Ecume blanche accrochés à nos fronts
    Et à nos espoirs.
    Faut-il donc se noyer pour apprendre à vivre ?

    Bonne journée à tous et un salut amical à Neyde 🙂

  92. je partage tes mots neyde,
    aimer c’est donner sans attendre de recevoir, et la magie de l amour c’est quand youps, donner recevoir va de paire, sans le chercher, sans rien faire pour..

    oui, quelle chance de vie de faire des rencontres pareilles, pleines de vraie vie!

    je trouve aussi que si la bouche peut mentir, le regard ne ment pas..alors l échange en vrai de vrai semble plus simple, car on se regarde…
    mais quand en poèmes et en mots, on dépasse le stade des mots et que l âme s’exprime, c’est du pur regard au plus profond…

    sont beaux tes mots, sven…

    et puis johal, il me semble qu il faut accepter de se noyer parfois, pour apprendre à vivre..et l essentiel c’est de se sortir vivant, plus vivant encore…

    bises à chacun, j ai une profonde estime pour chacun! BISES!

  93. Pour Neyde ma douce ma tendre amie

    Merci pour ton beau passage
    Les mots de Neruda disent peut-être que rien n’est jamais acquis… et que comme le dit Sven ce qui est vrai aujourd’hui… ne le sera plus demain… « la vérité est quelque chose de vivant en évolution »…
    et dans ce sens j’aime la pensée de Neruda …

    Oui, il est important de donner sans attendre de recevoir, mais il me semble qu’il est aussi nécessaire de recevoir pour pouvoir donner, car ne sommes nous pas capables de donner justement parce que nous avons reçu… dans le doner/ recevoir il n’y a pas d’attente de recevoir, il vient naturellement, c’est un va et vient, comme les vases communiquants ….
    Il me semble… c’est comme cela que je ressens et vis la chose…
    Je t’embrasse ma chérie, belle amie brésilienne.
    Maria

    Belle jounée à vous tous

  94. je partage tes mots Maria,

    et puis je pense aussi que comment quantifier ce qui est donné et reçu, c’est fort impossible, qui détient la loi du quantifiable, chaque besoin d amour différent pr chacun..
    alors ce qu il est bon de ressentir c’est juste aimer et être aimé,

    et peu importe les ingrédients en quantités apportées par chacun, certains ont l impression de donner si peu, qd ils se donnent tant, que de leur donner bp, sera toujours en dessous, et pourtant déjà les gêne car ils aiment donner gratuitement pratiquement pr le plaisir d’aimer…mais comme rien ne se mesure en amour, si l amour est bel ainsi, c’est fort beau..

    je n aime aucun intérêt, aucun code planifié, aucune mesure, aucune projection, en amour, juste le coeur qui aime, et parfois même sans avoir à se poser la question du pourquoi dans le mystère de l amour pur…

    bonne journée pour chacun..

  95. La seule chose qui compte pour tos c’ est d’ aimer et étre aimer,amons nous comme nous sommes et apres tout viendra.

    C’ est ce qui nous manque a tous c’ est bien d’ être aimer et que l’ on se le dise.je vous embrasse tous et toutes et je vous aime Noisette.

  96. En vain, j’ai battu la champagne…
    J’ai cherché par les vignes la biche aux cheveux d’or et de cuivre et de feu
    J’ai couru comme un fou, une meute canine,
    Allant sauvagement de vallons en collines;
    Imprimant dans ma chair les sillons de cent lieues.

    J’avais le souvenir, d’une image de pierre
    Patinée de lumière,
    Un masque de granite
    Taillé d’ombres aiguës
    En lignes de graphite;
    Mystérieuse, ambiguë,
    J’explorai son regard
    Plein de larmes secrètes
    Et ses lèvres muettes,
    Noircies d’encres de sang.

    J’ai cru voir vers Tarlant,
    Quand le pampre vermeil
    S’enflamme de soleil,
    L’Ange de la colère!
    Son oeil ouvert me fixe:
    Ah! C’est Vindemiatrix,
    La vierge de la vigne.
    Elle me tend la main, ou bien elle me fait signe.
    Mon âme vendangeuse
    Aime cette alchimie,
    Ce voyage divin
    Qui rend la vie heureuse,
    Egaye le chemin
    Et donne à la cire,
    Un souffle d’ambroisie!
    Triomphe de la chasse,
    D’elle en pensée j’ai bu
    Jusque à l’hallali
    In vino veritas!

  97. La véritée nous n’ en finiront pas .

    Pirandello a écrit a ce sujet = A chacun sa vérité !

    Bonne soirée et a demain Je vous embrasse.Noisette

  98. (ALERTE VIRUS

    N’ ouvrez aucun message appelé : INVITATION
    c’est un virus
    qui ouvre une torche olympique qui brûle les informations vitales du disque dur.
    ce message est envoyé par une personne dans la liste des contacts, donc encore plus attention.
    ce virus est classifié par Microsoft comme le plus destructeur jamais répertorié jusqu’à présent.
    plus on fait passer le message et plus le virus aura des difficultés à passer.)

  99. Bonsoir,

    Je me suis un peu amusée avec le mot VERITE. J’ai trouvé les mots suivants avec toujours le mot REVE (comme le mot émerveiller qui entraine à bien d’autres déclinaisons de mots !) :
    Trêve ère vie rive vire (é)tire vite vert(e) REVE vitre éviter ETRE vit rit rite ivre.
    Alors j’ai écrit cela avec ces mots :

    Le temps passe. Tout est semblable et si différent. Les couleurs changent. Le VERT se dissout dans l’ERE du froid qui s’installe. Sur la VITRE s’ETIRE alors une dentelle de glace. Le feu prend VIE, grandit, VIRE vers de multiples couleurs, formes, murmure d’incessants crépitements. VITE se délecter de sa chaleur, ETRE disponible aux voyages qu’il procure, nous entraînant d’une RIVE à l’autre, RITE journalier pour s’abandonner au REVE …une TREVE dans un monde parfois un peu trop artificiel … Vite voir à en devenir presque IVRE …
    Le feu VIT. Le feu RIT. Vite se rapprocher. Simplement EVITER de trop s’y frotter …

  100. On a papoté doucement
    Sur le sujet des vérités
    Sans oublier que ce sujet
    Incommensurable laisse muets
    A chacun de trouver la sienne
    Nécessaire pour lui et l’Humanité
    En osant chaque vérité pour sauver l’ humain

  101. tomber le masque

    peu à peu les masques
    offrent le limbe de leur peau
    la mèche est en bataille
    l’oeil révèle sa noirceur

    des traits lissés à la spatule
    naissent les grains de poussière
    le nez aux arêtes aigûes
    doit prendre la courbure busquée

    il te faudra l’eau de pluie
    pour mouiller ton argile
    l’empreinte de l’éponge
    pour pétrir ta chair

    laisse moi te regarder
    au centre de ma tourette
    je chercherai le bon angle
    pour éclairer ton regard

    peu à peu les masques
    offrent la vérité de leur peau
    palpés à pleines mains
    comme celles des aveugles

    bouldegom
    09.07.07

  102. ==============================================================
    .
    >>>>>> Bonjour à vous tous,
    .
    J’ai bien sûr grand plaisir à vous retrouver. Pendant mon absence, Le salon a bruissé de vie. Les échanges ont été très abondants et chaleureux en poésie ou en jolis petits ressentis. Je crois que cette note aura battu tous les records de commentaires 😉

    Merci à Fugitive, Noisette, Johal, Alix, Jane, Michel, Maria, amichel, Bourrache, Annick, Feu Roméo, L’œil vagabond, Bruno, UU, Pam, Fanou, Pierre (2), Sven, Bouldegom, Cristina M. Une mention spéciale à Nath pour son retour et sa grande forme poétique, un sourire à Bernard qui lit dans mes pensées champenoises, un clin d’œil heureux à Noisette qui déborde d’amour, une pensée affectueuse à Neyde pour sa générosité.

    Bienvenue aussi à Un truc à dire et Pascal qui sont arrivés sur le blog en poésie ainsi qu’à Bessot et que j’invite à revenir s’exprimer.

    Je pense pouvoir dégager suffisamment de temps pour la publication de ce soir. Bonne jounée. Bises à vous tous.
    .
    Ossiane
    .
    ==============================================================
    .

  103. Ossiane ça fait plaisir de vous revoir !Vous m’ avez conseillée de franchir le pas cela a été fait Mais quel renouveau réalisée que la vie se niche partout et que rien ne peut la contenir.On assume et ma foi cela est tout a fait agréable mais la rencontre est de qualitée .On se laisse porter .
    Je souhaite a tous le même plaisir de vivre .Je sais que ce n’ est pas évident ,je refuse de laisser passer ce qui se presente au quotidien.A
    bientot sur la route de CENTANS.Noisette.

  104. Bon retour Ossiane,

    Pendant mes congés, j’ai eu le plaisir de visiter la bambouseraie d’Anduze. En fait, ça m’a émue ! Le fait d’être un peu sur tes ‘traces’ , d’avoir vu tes publications, de m’être imprégnée de certains écrits, d’avoir écrit aussi par rapport à certaines photos …
    Merci d’avoir impulsé toutes ces envies, découvertes …
    Bises à tous

    PS : pour INTERLIGNES, pourquoi pas, mais je ne sais pas trop dans quelle mesure j’aurai le temps de m’ y consacrer.

  105. >Noisette:
    Bonsoir Noisette, le plaisir est partagé de mon côté. Vous avez trouvé la bonne solution; vous laisser porter et en profiter. Goûter les moments présents le plus intensément possible est une philosophie de vie pleine de beauté et de simplicité. Bonne soirée à vous, je vous embrasse.

    >Hello Nath:
    Ca me fait plaisir de savoir que le blog t’a encouragée à aller visiter ces jardins. Emotion partagée aussi de te savoir si émue par cette promenade qui avait duré un certain temps sur le blog et suscité de beaux écrits;-) Le regard des autres enrichit et ouvre d’autres approches de découverte. J’espère que ces vacances dans les Cévennes ont rempli leurs promesses et que tu as eu un peu de soleil.
    J’entends ton avis sur Interlignes. Pour l’instant, on laisse reposer. Pas de souci à te faire de ce côté-là. On en reparlera fin juillet. Bonne soirée, Nath, je t’embrasse.

    >Maria-D:
    Bisous Maria, quelle sérénité dans ton haïku! Il me fait penser au film avec Simone Signoret. Bonne soirée.

  106. Bonsoir,

    De forme poétique, non pas vraiment !

    Entre beauté et vérité :
    Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. [Auguste Rodin] Extrait de Propos recueillis par Paul Gsell

    Bises

  107. Plastique impeccable
    Visage ingénu
    Poudré et satiné
    Yeux de biche
    Femme plume
    Je dessine tes contours
    Affolement de la plume
    Rêve et réalité se conjuguent
    Mannequin ou poupée de cire
    Tes yeux sont de braise
    De feu, ils inondent le coeur
    Soleil de la vie, illumination
    La magie opère,
    La beauté se dévoile
    Dans sa nudité impériale
    Ruissellent alors, des milliers
    D’étoiles roses caressantes
    Réalité et rêve s’imprégnent
    Dans le regard de l’espoir

    Ces photos miroitent et l’imaginaire se délie avec la plume de l’esprit

    Ecrit tardif, plaisir plaisant, j’espère que ma plume vole dans le vent!

    Bisous, Ossiane
    Claudie

  108. >Claudie:
    Plaisir de te voir ici et qui redonne vie à ces anciennes notes. Ne t’inquiète pas à propos de ta plume; elle est agile, fébrile et fait naître des émotions à ceux qui te lisent;-) Merci pour cette belle calligraphie poétique qui prend forme petit à petit comme si tu dénudais ce mannequin de tes yeux. Que ces milliers d’étoiles accompagnent ta journée. Bises.

  109. Ossiane

    Je suis heureuse que mes vers te comblent, tes photos y sont pour beaucoup, elles m’ont particulièrement inspirée et l’écriture lbre permet de libérer son potentiel d’imagination.

    Je prendrais soin de lire les autres « poètes », qui ont également une plume bien empanachée!

    Merci encore pour ton accueil spontané

  110. >Claudie:
    Ca me fait plaisir de savoir que mes photos inspirent;-) J’ai de la chance d’être si bien entourée. Pars à la découverte des autres poètes, tu ne le regretteras pas. Bises.

  111. Quels intants de magie à la lecture de toutes ces poésies sur la Nature et d’autres thèmes qui nous sont si chers. Quels instants de félicités à la découverte de tous ces paysages colorés qui respirent la sérénité.
    Un blog vraiment magnifique, bravo !

    La nuit

    La nuit a perdu ses larmes sur les herbes froissées
    Où se sont endormis de pâles flocons d’éternité
    Elle a troqué sa robe mauve d’étoiles enlacées
    Contre une de soie vermeille fraîche et veloutée

    La nuit a réveillé les anges suspendus aux rêves
    Sur leurs ailes célestes ont emporté les âmes
    Avant que les rayons de l’aube conquérante se lèvent
    Pour réduire fatalement les cœurs en flammes

    La nuit a épousé le roi de la pénombre discrète
    Dont le souffle spolie le parfum des arbres séculaires
    Laissant s’évader l’infini de peines secrètes
    Pour donner la vie au sourire éclipse légendaire

    La nuit a enseigné aux elfes lumineux le solfège
    Des astres dansant sur les cœurs insulaires
    Aux plumes noctuelles a jeté un sortilège
    Le temps d’un voyage dans une effluve stellaire

    La nuit a joué un doux prélude mélodieux de sa lyre
    Aux mille fleurs de saison imitant sa couleur parme
    Pour exister dans l’ombre constellée de ses yeux saphirs
    La lune miroitante s’est noyée gelée dans ses larmes

  112. >Sophie:
    Bonsoir Sophie, ton enthousiame débordant me fait très plaisir. j ecrois comprendre que tu as fait une visite en profondeur. Merci d’avoir déposé ce très beau poème sur cette note sombre. Ton écriture est sensible, douce et imagée; elle fait rêver aussi. Si tu aimes la poésie, je t’invite à te joindre à nous pour partager tes émotions et tes mots; tu rencontreras bon nombre de poètes talentueux. Au plaisir de te lire à nouveau.

  113. Bonsoir Ossiane,

    Je te remercie beaucoup pour ton gentil commentaire. Cela fait un an que j’ai découvert ton blog et j’y vais toujours avec autant de plaisir lire toutes ces plumes magiques, y chercher de la quiétude dans tous ces paysages bleux, azurés et martimes. je serai trés heureuse de partager aussi les quelques poèmes que j’ai écrits mais je ne sais pas trop où poster, mon précédent message n’étant pas arrivé dans la rubrique que je souhaitais. Merci beaucoup à tous les poètes pour ces instants de bonheur.
    Sophie

  114. Que n’ai-je découvert ce blog plus tôt ! Une tit’merveille ! Et cerise sur le gâteau, écrit en français ! Serais-je tombé sur un blog de l’éducation nationale ? Horreur !

    Clichés remarquables, poésies déroutantes, je ne sais qui est Ossiane mais je lui envoie du soleil et de l’amour, rarissime ce genre de blog, vraiment!

    Un grand-père enchanté.

  115. >Jean-Pierre:
    Bonsoir et bienvenue sur le blog, Ossiane, c’est moi;-) Que votre bel enthousiasme fait chaud au coeur;-) Non non, ce n’est pas un blog de l’éducation nationale 😉 mais c’est tout simplement un espace où nous aimons jouer avec les mots de la langue française en beauté. Je vous invite à revenir partager nos émotions avec nous sur le blog. Bien amicalement et merci de votre visite.

  116. Un texte de débit d’année, dont il restait seulement la conclusion à écrire …

    CECITE

    Faut que je te dise, à toi …
    J’ai erré dans la cité. J’ai aimé certains murs délavés. Je voyais des formes qui me faisaient planer. Y avait aussi des fissures qui me faisaient rêver. Je veux dire souvent j’y voyais des silhouettes animées. Parfois je restais là pendant des heures à regarder….

    Jusqu’au jour où j’ai pris un crayon et du papier. Y en avait marre, j voulais créer. J’ai seulement laissé glisser ma main sur le papier à suivre des formes qui me faisaient rêver.

    Et je me suis sentie exister…

    Dans les cités, y a pas que de l’opacité…

    Alors là beaucoup de choses ont commencé à changer. Du rien, je me suis sentie émerger d’une espèce de cécité. Je crois que j’ai commencé à transformer la réalité. J’ai compris des mots comme sensualité. J’ai osé me promener près des murs, promener ma main, mon regard pas forcément au hasard… Je m’ suis dit « c’est ça la diversité. Et c’est par là où j’ veux aller.»

    Prendre en compte la diversité des divers cités, l’hiver comme l’été, ne pas voir que l’opacité.

    Et puis, j’ai eu envie de bouger, pour regarder d’autres murs, ailleurs. J’ai vu des lichens sur des murs. J’ai vu d’autres formes, d’autres couleurs. J’ai vu d’ la lumière sur les murs.

    Prendre en compte la diversité des divers cités, l’hiver comme l’été, ne pas voir que l’opacité.

    Et un jour j’ai osé partager. J’ai montré mes dessins. On m’a dit que c’était bien. Pas grand chose, mais c’était un p’ tit rien, qui fait quand-même un peu du bien.
    Alors j’ai continué à montrer un peu, encore. Et là, un pote m’a d’ mandé s’il pouvait tout photographier. Alors là, ça fait vraiment du bien ! Partager quelque-chose avec quelqu’un.

    Prendre en compte la diversité des divers cités, l’hiver comme l’été, ne pas voir que l’opacité.

    Et puis, j’ai souhaité continuer. J’ai eu quelques drôles d’idées. J’ai souhaité transformer des murs qui me faisaient gerber, là où y avait trop de publicités. Et là, je les ai déchirées.

    Je me suis alors mise à pleurer. Fallait bien expulser ses trop pleins de vides à combler, ce besoin de rêves et cette quête de beauté. Fallait bien le faire pour mieux cheminer. Alors, j’ai hurlé et je me suis senti plus léger. Et j’ai crié des mots vérité, des blessures étouffées. Marre de l’artificiel et de ce que cela génère … des gênes errent … Ca dégénère !

    Sur les murs il restait que des traces de colle et du papier. Et là, je me suis laissée aller. Je voyais plein de choses sur les murs. J’ai ébauché des croquis sur mes carnets, puis j’ai peint sur les murs. Mon carnet, mes crayons ne me quittaient plus. L’expression devenait mon armure. Alors que je croyais que l’Art n’était pas fait pour moi.

    Suffit d’être créatif et le regard change sur les choses …Etre cré-Hâtif …Cré-actif se hâter dans ce que je percevais alors, un cadeau de la vie : voir et ressentir un désordre de désirs, et les mettre en forme, dans une activité faite avec sincérité avec sa vérité…

    Prendre en compte la diversité des divers cités, l’hiver comme l’été, ne pas voir que l’opacité
    Trouver sa vérité.

    2008

  117. La sculpture

    Le ciseau du sculpteur
    Donne vie à la chair
    Il donne de la chaleur
    Au marbre et à la pierre

    Avec ses mains expertes
    Il sait mettre en valeur
    Le moindre sentiment
    A la matière inerte
    Il donne le mouvement

    De ses dix doigts agiles
    Il modèle l’argile
    Il met l’âme en lumière
    Dans le bronze et le verre

    Il défie la nature
    Et la vie périssable
    Quand tout se change en sable
    Il propose la sculpture

    Alain

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