Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.
L’ombre d’un géant
Tu peux rêver tranquille
Petit homme
◊ Les quatre poèmes inspirés de Feu Roméo, Pierre (2) et Chris autour de ce minuscule personnage assis sous l’arbre géant.
Pose, écoute
le murmure du cèdre
baisse la garde
Dis-moi gros arbre
Combien de temps d’années
Pour être un homme
Tu as grandi petit
A l’ombre du grand arbre
Mais lui plus haut
Plus large plus opulent
Il t’accueille
Dans son ombre odorante
Et pour rêver en paix
Te protège des vents
Violents de l’histoire
Elle
Assis, à l’ombre d’un géant
Je laisse passer le temps
Je rêve de ce monde d’antan
Images du passé noircissant mon présent !
Face à la nature, cette beauté, on se sent tout petit
L’Homme, se croyant fort ; et pourtant, c’est notre souci !
A quoi bon vouloir rivaliser ; sous l’orage, on sera vite foudroyé
Cette beauté, je dois la respecter ; pour vous, ce texte composé !
Ce cèdre, avec ses longs bras quelque peu acérés
Nous propose son ombre sans nous encercler !
Cette confiance qu’il nous laisse, cette Liberté
D’aller et de venir : où est donc notre devoir de réciprocité ?
◊ Photos de cèdre du Liban prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.
A
comme un toit
du jour où je suis né
comme les mains jointes
pour inviter les fées
comme les deux jambes
où je pose ma joue
comme le triangle
espace où je me cache
comme la lucarne
de tous mes greniers
comme les pilotis
d’une maison-radeau
comme la courte-échelle
pour grimper sur ton dos
comme les pattes frêles
des oiseaux qui me portent
comme le bec pointu
tendu comme une flèche
comme la fusée
construite de mes mains
Elle
Assis, à l’ombre d’un géant
Je laisse passer le temps
Je rêve de ce monde d’antan
Images du passé noircissant mon présent !
Face à la nature, cette beauté, on se sent tout petit
L’Homme, se croyant fort ; et pourtant, c’est notre souci !
A quoi bon vouloir rivaliser ; sous l’orage, on sera vite foudroyé
Cette beauté, je dois la respecter ; pour vous, ce texte composé !
Ce cèdre, avec ses longs bras quelque peu acérés
Nous propose son ombre sans nous encercler !
Cette confiance qu’il nous laisse, cette Liberté
D’aller et de venir : où est donc notre devoir de réciprocité ?
Chris
Tu as grandi petit
A l’ombre du grand arbre
Mais lui plus haut
Plus large plus opulent
Il t’accueille
Dans son ombre odorante
Et pour rêver en paix
Te protège des vents
Violents de l’histoire
L’aile tutélaire
D’un vénérable cèdre
Sur l’enfant s’étend
Fraîcheur et brise
L’enfant cherche le repos
A l’ombre de midi
Dis-moi gros arbre
Combien de temps d’années
Pour être un homme
A comme initiale
comme un toit
du jour où je suis né
comme les mains jointes
pour inviter les fées
comme les deux jambes
où je pose ma joue
comme le triangle
espace où je me cache
comme la lucarne
de tous mes greniers
comme les pilotis
d’une maison-radeau
comme la courte-échelle
pour grimper sur ton dos
comme les pattes frêles
des oiseaux qui me portent
comme le bec pointu
tendu comme une flèche
comme la fusée
construite de mes mains
comme le nouveau-né
cherchant son équilibre
comme les bâtons
appuis des longues marches
comme une girafe
quand elle cherche la source
comme les pieds dans l’eau
pour franchir les rivières
comme la toile de tente
abritant l’escapade
comme les brindilles
pour composer les mots
comme la charpente
qui ne craint pas le vent
comme début d’un prénom
inscrit dans la mémoire
comme le piedestal
des nouveaux arcs-en-ciel
comme la tour eiffel
quand elle est de la fête
comme l’icône phallique
pour atteindre les nues
comme un baklava
pour goûter à la vie
comme branche d’étoile
qui touche les nuages
comme chapeau de clown
histoire de faire rire
comme le compas
pour agrandir le cercle
comme les deux aiguilles
qui rythment l’air du temps
comme le métronome
niché dans notre coeur
comme le cri de joie
devant monts et merveilles
comme l’isocèle
prenant sa liberté
comme la première lettre
gravée sur le papier
Bonjour Ossiane
Wouah ! Beau calligramme
Que de beaux textes ce matin, il y a de l’inspiration
Belle journée à toi
Je t’embrasse
___
Ailes de géant
Elévation céleste
Fils de la Terre
Face à l’univers
********************************************************
Qui enleva l’épine
Au pied du Pachyderme ?
Enorme responsabilité
Devant la nature.
les offrandes de l’arbre
une entaille à son écorce
sève renouvelée
La balançoire du temps
A accroché ses lianes
Tout doucement
Sous l’aile du géant
Qui protège en douceur
Le petit d’Homme
Qui se balance
Au gré du vent caresse
Ossiane, ton calligramme est fort fort beau, je le regarde juste à l’instant,
j ai d abord déposé quelques mots en regardant ta photo et ton haiku,
puis comme le plaisir est grand, à chaque fois, de lire tous ces beaux textes de forte profondeur, qui méritent d’y revenir doucement, de s’asseoir le dos contre l’arbre pour apprécier…je ne comprenais pas les textes avec le A, en regardant ton callligramme juste en ce moment, je comprends..
Douce bise à chacun, il fait une merveilleuse journée de printemps si douce et si paisible. Je vous embrasse.
modification:
dans le haïku que j’ai tenté d’écrire
le mot « récoltée » a une connotation
comptable qui ne correspond pas
à ce que je voulais exprimer
je préfère écrire:
les offrandes de l’arbre
une entaille à son écorce
sève renouvelée
Ton Aile
GéAnte
MA VIE
c’est joli Bouldegom. Je te souhaite un bon après midi de calme.
Arbre de vie
ensorcelle le monde
et laisse jaillir
Pose,écoute
le murmure du cèdre
baisse la garde
Gouttes éphémères
joies,peines entremêlées
source de vies
Les quatre poèmes que j’ai choisis ont bout à bout la forme d’un grand cèdre de poésie. Sur ce thème, je ne pouvais pas faire minuscule. Bon après-midi à tous.
face aux pierres
un monde, plein, déployé,
capte mon regard
Tit’homme
Tit’bon’femme
Doucement
Assis
Tu regardes
Le temps
Dans ses branches
Qui racontent
Les ans
Depuis si longtemps
Une petite fontaine ravissante qui coule dessous la photo, et serpentent en beaux mots, avec tant d’élégance desus la profondeur dessous…ils sont beaux, ce quatre précieux filets de vos mots..
Cèdre qui s’enracine dans le ciel
Et dont les tentacules sont dans l’air
Avec leurs cheveux d’algues toujours verts
Dont l’ombre est un abri providentiel
Cèdre dont le tronc est trône de roi
Arbre tutélaire antique sagesse
Source où l’on boit sans nul souci d’ivresse
La paix de ta cathédrale de bois
Cèdre où le vent devient griot contant
Et chantant les légendes ou les histoires
Que le temps a caché dans sa mémoire
Quand bouge son feuillage en tremblant
Cèdre géant ami des doux rêveurs
Des enfants des amants et des poètes
Dont les rires les jeux les cœurs en fêtes
N’ont pas complice et plus sur protecteur
Un si bel arbre, la force de nos jours!
Et le vent l’enchante
Et l’enfant le contemple
Et Ossiane admire l’un et l’autre.
Comment rester indifférent
Devant cette écriture dans le ciel
Et ne pas l’avoir dit?
> Ossiane, quelle belle approche de ce monument vivant. Merci pour tout. Je t’embrasse.
Belle première page
Très riche en mots
Bravo à vous trois
_____
Il me semble que le personnage sous l’arbre est une femme, mais je m’associe à Pierre et aime à penser que c’est enfant.
____
L’enfant écoute
Le murmure des feuilles
Un embrasement
___
L’ombre d’un enfant
Sous l’arbre de sagesse
Un enseignement
Il existe un superbe documentaire que l’on trouve facilement en dvd, d’une grande poésie, et dont les textes sont récités par Michel Bouquet. Il s’agit d’ « Arbres », de Sophie Bruneau et Jean-François Roudil. Je te le conseille vivement !
Bise
Ils sont nés de la terre
Atomes concentrés
Êtres complémentaires
Ils se cherchent et s’attirent
Se cachent des mystères
De leurs secrets désirs
N’osent pas se parler
Ils se sentent rougir
De sèves d’andrinople
Ils partagent leurs vies
Immobile et mobile
En racines profondes en pensées infinies
Enlacements agiles
De mutuels apôtres
Ils sont faits l’un pour l’autre
Sous l’écorce l’aubier
La chair des ans nouveaux
Sous la peau
Le coeur tendre
Battement, sablier
Calligramme biblique
Enfants d’anges et de femmes
Image allégorique,
Voyage épithalame
comment ne pas être ébahie devant tant de majesté ! j’ai ressenti de nombreuses fois ce sentiment ces dernières semaines à l’Ime Maurice où de somptueux arbres se pavanaient dans la verte et chaude humidité ambiante.
Feu Roméo
Pierre (2)
Chris
Bravo
Vos mots sont un trésor.
Vos vers nous enrichessent.
>Maria-D et Patricio:
Une vision un peu commune tous les deux avec ce pachyderme. Merci à vous.
>bouldegom :
Tu ne m’as pas prise au mot mais à la lettre 😉 Magnifique évocation en deux temps de ce toit protecteur et ludique. C’est une très belle lettre. Merci beaucoup.
>Pierre (2), Feu roméo, Chris :
Bravo à tous les trois et merci pour tous vos jolis ballons d’essai qui m’ont touchée.
>Pierre (2) :
Cette approche se fait sur un fil et sur l’instant. Je suis contente de voir que vous me suivez toujours sans tomber;-) Je t’embrasse et te remercie pour toutes tes contributions.
>Maria-D :
On s’élève avec toi. Merci pour tes beaux haïkus sur cet enfant attentif. Bises.
>Annick :
Merci Annick pour ton enthousiasme. Ton premier poème me fait penser à ma note Enlacement avec cette balançoire. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Etonnant ce que cette photo t’a suggéré 😉 Plénitude dans ton haïku. Merci Brigitte.
>amichel :
Ton poème est très beau. On se croirait dans un conte fantastique rempli de créatures ou de monuments majestueux. Belle image cette cathédrale de bois. Tu as donné vie à ce cèdre grâce à la beauté de tes mots. Merci Michel, je t’embrasse.
>Fugitive :
Merci pour cette référence que je ne connais pas. Je suis sûre que ça me plairait et à Pierre (2) aussi. Je t’embrasse.
>Bernard :
Tu m’impressionnes ! Très honorée Bernard que tu décèles tant de belles choses dans ce calligramme. Le rouge t’évoque la timidité et tu pars en poésie illico presto. Tes mots sont pleins de sensualité et d’originalité pour décrire ce partage. Merci beaucoup pour ta très belle écriture et ton imagination fertile. Bises du soir.
>Trottoir bleu :
Bonsoir Emma, c’est une bonne chose que tu t’exprimes car tu as répondu à une question que je me posais quand je suis allée sur ton blog et que je n’avais pas osé te demander;-) J’imagine que là-bas la végétation est luxuriante et imposante. Je suppose que tu vas nous en faire profiter. Je serai la première à te visiter. Je t’embrasse.
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Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2006/12/30/amour/#comments
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Gent géante
Allure étonnante
Ombre rafraîchissante
Chevelure odorante
Ramure reposante
Aile accueillante
Mon âme confiante
Te cherche souriante
Oubliant ton âge,
Tu nous donnes, en partage,
Leçon de force, de courage.
Propre de ton lignage.
En tristesse, pas de rage,
Tu nous montres le paysage
Endurcissant le visage
– Cessez l’abattage!
A l’ombre de l’arbre
La nature sommeille
rêve l’enfant
J’aime beaucoup tout ces posts sur la nature , chez toi , chez Pierre …c’est vraiment relaxant Merci
Je t’embrasse
> Fugitive, Ossiane a deviné juste. J’ai bien noté le DVD de Sophie Bruneau et JF Rondil. Merci à toi.
L’enfant assis à terre
Au pied du cèdre-candélabre
Oiseau aptère
Se replie et songe
Dans l’ombre de sa lumière
Senteurs agréables en ce jour aposées
Ces cloches rythment mon esprit de composer
A tous, je vous apporte mon brin de muguet
Sur une pluie de mots et l’orage gronde : Joyeux 1er Mai !
Chris
Assis
Debout
l’Homme
l’Arbre
Se parlent
Silence
En beautés
Du moment
Qui clochette
L’instant
Précieux
De la vibration
De l’Être
Tu as planté l’arbre de mai
Devant ta porte, allons danser
Tous, au bal du muguet!
A l’Oeil-Ouvert
Porte-bonheur
Des plumes douces et des bons coeurs
Toujours espère!
Est-ce le mois
Du renouveau et de la joie?
De mots magiques en défilé
Ecrivons-nous mille beautés
Sur tes images égrenées
Et pour nous plaire
La la la lère
En mai,
Fais ce qu’il te plaît
lala lalalère
en mai fais ce qu’il te plait.
migon tout plein, Bernard,
j’apprécie la fraicheur de tes mots.
de biens jolis écrits sous cette page encore, pleine de vie. merci!
Petit brin de muguet
Clochette
Bonheur
Merci
Amour
De ses blancs en mai
Sous l’arbre sacré
Mille poèmes fleurissent
L’enfant les cueille
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Les rêves d’enfant
Sur les chemins de l’arbre
S’en vont grandissant
___
Des mots de l’arbre
On entend les consonnes
Faire écho au vent
___
Sur cette page
L’écriture des branches
Ouvre son aile
___
Cèdre s’exile
Sans briser ses racines
Du Liban il est
>Neyde :
Tu m’épates de jour en jour avec ces rimes que tu manies aussi bien que nous,
ces messages de paix et de force qui circulent dans les branches du cèdre. Tu as un grand cœur qui déborde de tendresse pour autrui et le bien de l’humanité. Contente de t’avoir parmi nous. Je t’embrasse.
>Bruno :
Joli haïku, Bruno ! Il me semble que c’est le premier que tu écris ici 😉 Tu as raison, mon blog n’est pas très rebelle; je le vois comme une parenthèse apaisante et nécessaire. Ca n’empêche pas les idées et les révoltes de gronder au creux de mon âme surtout en ce moment 😉 Je suis très inquiète. Bises.
>Pierre (2) :
Magnifique poème aux images fortes qui montre à la fois les limites de l’hunain puisque « aptère » signifie privé d’ailes mais aussi sa précieuse liberté de pensée. Bon 1er mai !
>Chris :
Merci pour la chaleur de tes mots et le timbre odorant de ces clochettes. Je suis contente que tu te plaises ici. Je t’embrasse.
>Annick :
Joli face à face entre l’homme et l’arbre qui fait qu’on se sent exister pleinement. Un peu de parfum de muguet pour toi. Belle journée à toi.
>Bernard :
Touchée Bernard par ton poème plein de gaieté, en hommage au premier mai et à L’Oeil Ouvert. Il a encore plus de prix que si je vous avais montrée un brin de muguet. C’est une belle façon de rebondir avec cet arbre. Sachons profiter de ces mille beautés ensemencées sur ces pages grâce à vous. La la lalère….
>Maria-D :
Superbes haïkus Maria ! L’arbre sacré est devenu l’arbre des poèmes, l’arbre des mots, l’arbre des rêves, l’arbre des pensées qui murmurent dans le vent de vos plumes. C’est doux et plein d’espoir. Un petit brin de muguet pour mettre dans tes cheveux. Je t’embrasse.
Magnifique arbre
Magnifique haiku
Bonne continuation à toi et à tes rêves, enchante-nous encore de ton oeil expert sur le monde.
Alexandra.
À l’ombre de ce géant,
Il y a des bouquets parsemés
De ces petites fleurs:
Des petites cloches blanches
Qui ont un parfun si frais
Et bien agréable:
Vive le Muguet
Et le 1 Mai.
Et dit le poète le bonheur soufflé par le vent entre dans ton coeur serain de bien être …
Petit phrase en blog partage pour apaiser ton inquiétude que j’espère pas trop grave .
Je t’ embrasse
Elle
Elle a trouvé
Son arbre fort
De vérité
En pure essence
Elle le serre fort
De doux silences
Murmurés vers
Lui
Lui
Lui a embrassé
Ses lianes sans effort
D’amour ou d’amitié
Attraits de naissance
Il la serre fort
De ses mains cette danse
Soupirant en l’air
Nous
> Annick et Chris, en duo: deux voix tissant, conjuguant et croisant leurs mots autour d’un arbre , elle et lui, pour nous.
Nous
Nous les regardons
Elle et lui en Amour
Nous les contemplons
Et les poétisons
Lui fort comme un dieu
Elle belle comme une perle
Nous n’en finissons pas de les écrire
Eux
Une aile qui fera s’envoler la terre.
Sur fond d’épines vertes,
Et de branches brunes
Chante l’orangé de la pierre.
yaouh,
c’est tout beau Chis, Pierre, Maria,
cela fait me sourire heureuse, j ai pas trop le moral, mince de mince, un peu de découragement…alors venir me poser sur votre île me fait du bien.
Elle
Foetus embryon
Les mains
Serrent les genoux
Lui
Grand épanoui
Les branches
Montent vers le ciel
bises de soir, la lune est entière et fort belle, elle m’a fait face en revenant du cours de solfège donné pour remplacer un cours manquant…si grande et lumineuse…
je suis montée en haut du cèdre, et je l ai touchée la lune…
Bises à tous.
>annick
En fait, cela vient tout naturellement et peut-être le destin a fait naître ce soir une certaine émotion et je suis content d’avoir contribué à te redonner le sourire 🙂 Un grand merci à toi ainsi qu’à maria-d…
Parfois la lune ajoute des notes à une partition presque vide!
Chris
Eux
Amoureux
Ils font l’amour
Enroulés dans les lianes
De beaux rubans de soi
Ils s’admirent et ils se lisent
Caressés avec volupté
Ils font l’amour enfin deux
Lui en ailes
Elle en lui
Lui si près
Elle si loin
Etroit destin
Mélodie dorée
>Cristina M :
Merci pour ton poème plein de gaieté tintinabulante 😉 Je t’embrasse.
>Annick, Maria-D, Chris :
Jolis rebonds poétiques entre vous. Echanges pleins de doucuer avec les pronoms personnels Bien à vous trois.
>MTO :
Tu es la première à signer la présence de cette villa derrière le cèdre. Elle est effectivement dorée. Merci à toi.
>adjaya :
Bonjour, qui sait si ça ne se produira pas tout au moins dans notre imaginaire. Merci pour ta visite et à bientôt.
Et vie danse
Besoin de s’isoler
Pour mieux recueillir son silence
En attendant que revienne la danse
Besoin de se détacher
Pour mieux accueillir l’inquiétude
Déshériter les lassitudes
Besoin de se rencontrer
Pour mieux cueillir l’instant
Se sentir être éperdument
Et l’ombre des ailes
Nous délie, nous emmène
Dans un monde part à l’aile.
Et les ailes déroulent des vagues
De tendres mélodies
Et nous enlacent à l’infini
Elles nous embrasent
De sublimes rêveries
Et nous épargnent l’ennui.
>Nath:
A ta façon, tu remontes le temps en poésie et à ton rythme. Rien ne sert de courir. Ton poème est de toute beauté car il est émouvant, mélancolique, sur le fil, au bord de quelque chose de grand et de profond. Bonne nuit, belle poétesse.
Et terne aile
Aile de nuit
Aile de jour
Voici la pluie
Perle l’amour
Aile de velours
Ride éphémère
Aile d’amour
Bulle en col-air
Aile de pluie
Aile d’amour
Voici l’ennui
Fuyons ce jour
Aile d’amour
Brume de mystères
Germes de toujours
Pluies à l’envers
Elans VERS.
>Nath:
Voilà une autre note où tu aimes bien venir déposer tes jeux de mots, tes jeux de sens qui te révèlent dans toute ta densité. Un beau poème plein d’élan, le contraire de l’ennui. BIses vers toi, chère Nath.