Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, haut.
Les bancs somnolent
Un pigeon impassible
C’est l’heure des rêveurs
◊ Ce jour-là, une chaleur écrasante, un silence et un soleil de plomb. Les poèmes d’Annie-Claude, Fugitive et Pierre (2) se font l’écho de mes sensations.
Pigeon aux aguets
Invitation chuchotée
Sieste programmée.
Silence calciné
Dans la noire touffeur des ailes
Le désir suffoque
C’est l’heure grise
Qui me grise
Au loin la brume agonise
Pas même un brin de brise
Le lac avec le vent pactise
C’est l’heure grise
Qui me grise
Seule la rêverie est permise
Immobile sans balise
Sur le banc poétise
C’est l’heure grise
Qui m’enlise
◊ Photos prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.
Un Deux Trois Soleil
Dans la torpeur de l’été
Les bancs fatigués
Pigeon aux aguets
Invitation chuchotée
Sieste programmée.
Au bord du lac
Les bancs sont seuls
Personne pour leur cacher le paysage
Si ce n’est un pigeon voyageur
Sans bagages
Qui blasé se repose
C’est l’heure
Où les rêves passent
A pas de colombe
Promeneurs invisibles
Cueillant les images paisibles
Qu’ils livreront ce soir
Aux corps enlacés
Dans des chambres secrètes
Au bord du lac
Les bancs sont seuls
Lle soleil pleut sur eux
Et le monde est à eux
Le silence leur parle
Se souvenant
Des jours heureux
Où les amants riaient ensemble
Tout près d’eux
debout les assis
pas de rêve entre les lignes
la vie comme un poing
torpeur des esprits
la tête est pleine d’eau de mer
remous à venir
ton caligramme est trop beau, il m’a bloquée, n’est resté que :
un large ruban,
pour souligner et porter
l’immense beauté
c’est beau amichel..bonjour à tous.
Je me pose sur le banc.
C’est l’heure grise
Qui me grise
Au loin la brume agonise
Pas même un brin de brise
Le lac avec le vent pactise
C’est l’heure grise
Qui me grise
Seule la rêverie est permise
Immobile sans balise
Sur le banc poétise
C’est l’heure grise
Qui m’enlise
Silence calciné
Dans la noire touffeur des ailes
Le désir suffoque
Ossiane, je suis admiratif devant cette photo ! je sais, je ne te la demande pas…
« A m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu’y en a
Te parler du bon temps qu’est mort ou qui r’viendra
En serrant dans ma main tes p’tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d’ pieds pour de faux… »
De Renaud « Mistral gagnant »
Apaisé sur ce
Bouts de planches accordées,
Admirable cette vue un peu brumeuse,
Nourrie de montagnes et d’eau vertueuses,
Calme, volupté, quelle virtuosité !
Je ne passe pas souvent mais je ne t’oublie pas chère Ossiane !
Ni les grands poètes et Amis qui viennent écrire tous leurs talents chez Ossiane !
Je vous embrasse même toi cher Michel !
OLIVIER 😉
Très sympa.
Pour de nouvelles aventures :
Please visit http://teka.over-blog.org/
Cordialement.
A l’heure chaude de la sieste
Les bancs rêvassent
Dans leur îlot de doux gestes
Les amants se prélassent
Le rideau du lac est levé
La chaleur est écrasante
Leur voile doux posé
Les mélodies charmantes
Plus tard le soleil baissera
La douceur sera maîtresse
Leur corps s’endormira
Si tendrement rempli d’ivresse
je regarde à nouveau le calligramme fort beau,
et puis le haiku…
j ai fort apprécié aussi ton haiku, Ossiane, chez Pierre hier..
tes haikus sont vraiment très beaux.
je te souhaite une bonne journée.
triptyque
torpeur
torpeur
torpeur
trop peur
trop peur
trop peur
trop de rêveurs
heure de torpeur
trop de peur
trop de torpeur
peur des rêveurs
tords la peur
trop peur
trop peur
trop peur
torpeur
torpeur
torpeur
Réveil
C’est le matin….Un rayon rose L’enfant entrouvre une paupière
Glisse de la persienne close Puis il laisse entrer la lumière
jusqu’au lit blanc, Dans ses yeux bleus
Un rayon rose qui se joue Il regarde et se met à rire
Dans les cheveux et sur la joue Car le rayon semble lui dire:
Du petit Jean Soyons… joyeux!
Poésie faite par un brésilien,dédié aux amies françaises…
Tu as le don de voyance, Ossiane! Dans la première version, j’avais, dans cette torpeur, répété tout simplement les deux premières lignes trois fois puis me ravisant, in extremis, substitué au dernier « me grise » une petite variation pour l’envoi avec « m’enlise »! Ce n’est pas grave!
Je te remercie de cet honneur. Tu me gâtes. A mon ciel uni et bleu du jour répond ton ciel lourd de brume d’orage. Autre vide bientôt rempli par la nuée: le pigeon s’en inquiète et en est tout morose. Il s’enlise dans ses pensées!
Quel honneur tu me fais là, chère Ossiane !
Amitiés à tous.
>Annie-Claude, Fugitive et Pierre:
Merci à tous les trois. Vous avez vraiment retranscrit en mots toute les impressions que j’avais ressenties sur place. Je n’ai pas réussi à partir sur une autre piste tant cette chaleur était intense. De quoi se trouver mal. Souvenir quand tu nous tiens…
>Pierre b :
Désolée pour ma coquille; j’ai rectifié. Cette version est bien meilleure of course 😉 L’orage a en effet surgi le lendemain et le ciel ne m’est pas tombé sur la tête 😉 Bises.
>amichel :
Comme je te le laissais entendre l’autre jour, tu réussis toujours à créer un univers poétique plein de beauté et de richesse même quand le défi est difficile à relever. Ce fut mon cas avec cette photo. Bien que séduite par l’aspect graphique de la photo tout en horizontalité, j’ai eu du mal à trouver une approche poétique. Merci pour ta constance. Bises du soir.
>bouldegom :
Tu as essayé d’emprunter d’autres chemins avec bonheur. J’aime bien ton premier haïlku qui met en avant cette disposition horizontale. La torpeur a envahi ta tête sans trop nous faire peur 😉 Merci !
>brigetoun :
Oui brigetoun, je suis d’accord avec toi. Je ne sais pas ce qu’il aurait fallu faire pour vous donner plus d’ouverture. Peut-être faut-il simplement se taire, regarder et ne pas chercher à écrire sur certaines photos… Peut-être est-ce dû à ce calme plat… Merci pour ton ruban bien vu.
>Olivier :
Merci Olivier pour ce texte de Renaud ainsi que pour ta belle vision poétique. Je ne t’oublie pas non plus Olivier même si je ne passe pas beaucoup te voir car je n’en ai plus vraiment le temps. Bonne continuation !
>teka :
Bonjour Teka, je te souhaite la bienvenue ! Bon vent à ton blog.
>Annick :
J’ai eu du mal avec cet haïku Annick; je n’en suis pas vraiment satisfaite. Ton poème s’est laissé gagné par la douce et fraîche torpeur du soir beaucoup plus agréable. Merci pour tes mots. Je t’embrasse.
> Tony Pirard :
Bonsoir et bienvenue, Tony 😉 Si tu es fidèle à ce blog, tu as dû remarquer la présence de Neyde, une de tes compatriotes de Sao Paulo. Merci beaucoup pour ces deux beaux poèmes sur l’enfance que tu as présentés de façon fort originale. N’hésite pas à nous rejoindre en poésie. Bien amicalement.
Torpeur
Les bancs impassibles
Un pigeon somnole
Où sont les rêveurs?
Les rêveurs somnolent
Les bancs sont vides
Seul un pigeon fait la mi-garde
Il attend les miettes
Qui tombent des rêves
Miettes d’amour.
Le banc brûle
Il prend feu
Il fait si chaud
A attendre
Torpeur
Incapables de créer
Mes doigts restent sans voix
Gorge serrée, cordes vocales tétanisées
Sans gravité mon esprit voyage
Pourtant le désir est là
D’une puissance étourdissante
Tant de choses à te dire
Tant de choses à t’entendre
Tenir….
Subir…
Souffrir…
Save mode !
Le temps fera son œuvre …
Et puis…
Sourire…
Ever !
solo
l’absence s’éternise
notes en perdition
portée en pointillés
jour de drapeau noir
chant d’oiseau étouffé
les signes du silence
Comme c’est beau ! Envie là, d’être le pigeon …
Bises
>Neyde:
Il fait toujours aussi chaud, Neyde;-) Heureusement que le pigeon est là pour faire rêver. J’aime bien ces miettes d’amour. Merci à toi.
>Annick:
De plus en plus chaud avec ton poème, Annick;-) Plus qu’un jour à attendre;-)
>Nigra:
Belle idée d’être partie de cet état de torpeur et d’en décrire les implications. Contraste total avec ce désir présent qui invite à s’ouvrir. Le mélange de ces mots forts et courts avec ces expressions anglaises ets vraiment réussi. Quel talent et imagination! Bravo!
>Bouldegom:
Tu décryptes la forme de ces bancs avec un oeil aiguisé. Tu y décèles des signes, des notes, de la ponctuation. J’aime beaucoup ce silence que tu mêles à cette ambiance suspendue. Merci!
>Nath:
Tu parles d’un poème en particulier ?
Magnifique Nigra.
yaouhhhhhhhhh, qué chaleur!
merci à tous pour vos beaux textes.
Attente muette
Un jour de plein midi,
Le lac s’est engourdi.
Trio de bancs lunettes.
Tout est brume,
La chaleur vous enfume.
En bleu de rêverie,
Ici, en Lombardie,
Le temps descend la pente.
Dans ce regard lointain,
Il nous suffit de rien:
La mort est ravissante.
A Torno? Oui peut-être,
Sinon à Rovenna.
Côme, l’histoire est faite!
Je lis entre les grilles,
Que tu ne viendras pas…
Mon dieu que le ciel brille!
La lumière crépite,
Le corps encore hésite,
La vue est immobile.
Oiseau du voyageur,
Ecoute mon malheur,
L’attendre est impossible!
Bravo!
Très bien
Annie-Claude,
Fugitive et
Pierre (2)
J’aime vos poèmes.
Sur ces trois portées
Un accord en ré mineur
Distille ses notes
>Bernard:
Quelle richesse dans ton poème, les formes, l’atmosphère, l’Italie, les sensations et la confidence à l’oiseau ! Tout un univers. Bravo et merci à toi!
>Anne-Marie:
Belle idée cette portée et cette musique sans doute portée par le chant du pigeon. Comment vois-tu que c’est en ré mineur ? Bises et bonne nuit.
A Ossiane…
Merci de me faire exister même quand je ne n’interviens pas…sourire..Mais ta réponse était destinée à Pierre (2)…Pensées…
« C’est l’heure des rêveurs »….vraiment Ossiane ? sourire….Crois tu que les rêves suivent le mouvement du temps…crois tu que les rêveurs s’installent sur les plis d’un banc….crois tu que l’on puisse s’évader sous la torpeur….sans horizon devant ?….Imagine…..Gomme les montagnes…ajoute une pincée de ciel….un peu de fraîcheur …un banc …un seul..noyé dans le bleu des hortensias…baisse un peu la lumière…Pour compagnes les vagues…pas de bruit…la saveur d’un soir d’été…d’un bord de mer…On respire…doucement…on dérive…on pose ses mots…les uns contre les autres…ils frissonnent…échangent leurs confidences…se racontent des histoires…rient de leurs bêtises…Ils voyagent…d’une lisière à l’autre….Les mains ou les lèvres se rejoignent…les mots restent captifs…ils palpitent….Le temps s’est effacé…
Bonjour,
Non, Ossiane, je ne parlais pas d’un poème, mais d’une envie d’être à cet instant, dans le présent, maintenant, simplement, là, devant … regardant là cette puissance du moment …
Bises et bonne journée
Ps : J’ai commencé un poème sur ces images que tu nous fais savourer…
j’aime beaucoup Pierreb, cet écrit de fraicheur, de douceur, de tendre rêverie et de biens beaux partages amoureux…dans la douceur du temps..
en ce qui me concerne, je fuis un banc au soleil, et le cherche à l ombre d’un arbre, d’une ombre fraiche et apaisante, trop de chaleur me suffoque, ma peau aime la tendresse de la bise caressante…
Il fait fort chaud
Le soleil au plus haut
Je suis dans uncoin d’ombre
Et regarde les bancs souffrir
Brûlés par le soleil
Il fait si chaud
L’air est irrespirable
Tout est figé
Assoiffé, capturé
Par la torpeur ambiante
Qui donne un goût de vide
Et vivement la caresse de la bise
La tendre goutte de pluie d’été
L’air qui se lave enfin
D’un soleil bien trop chaud
« quand les hommes vivront d’amour
il n’y aura plus de frontières »
« un jour,tu verras
on se rencontrera »
« je te dirai les mots bleus
les mots qu’on dit avec les yeux »
« ça plane pour moi »
« la vie c’est fait de ça »
> Pierreb: b, deuxième lettre de l’alphabet. Entre pierre 2 et b, il y a au moins ce rapport chiffré. Quand la torpeur nous tient, l’esprit reste en veille!
Poubelle désertée
Les bancs abandonnés
Un pigeon oublié
Lumière de midi
En rang d’oignons
Rectilignes et figés
Les bancs accablés
Un pigeon impassible
Tient la garde.
Promesses
Je vais …. patati patata
Un jour …. blablabla….
Tu verras….etc….
Même si le coeur y est, une promesse n’est qu’une possibilité ayant une probabilité aléatoire…
Promesse et résolution, même combat !
C’est quand les rêves se réalisent en live qu’ils sont magiques ..
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O. : ta question d’hier (rivière) aura une réponse
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c’est fort beau ce que tu écris nigra.
et je te recite, car je partage tes mots.
» c’est quand les rêves se réalisent en live qu’ils sont magiques.. »
sinon, les rêves peuvent devenir douloureux..
Pas ensemble
Sans aucun doute
Ensemble
Sans aucun doute
« est ce que ça vaut la peine
de quitter ceux qu’on aime
pour aller faire tourner
un ballon sur son nez ? «
VOULOIR
Vouloir
Etre ce pigeon
Pour s’envoler de mille façons
Vers de multiples horizons
Vouloir
S’asseoir sur l’un des bancs
Savourer ces instants de printemps
De quiétude, d’isolement
Vouloir
Se fondre de réjouit-sens
Accueillir le silence
Ne pas souffrir de l’absence
Vouloir
Se gorger de ce ciel si pur
Se souvenir de son regard azur
Dépasser ses blessures
Vouloir
Se laisser dériver là assise
Emmener vers les cimes indécises
Entraîner vers les pentes dociles
Vouloir
Simplement s’aime-mouvoir
En attendant le soir
Et s’abandonner dans le noir
Vouloir
Espoir.
Ossiane,
Peux-tu enlever les deux derniers ‘se laisser’ qui sont inutiles ?
Merci
BOnne soirée
Rares et précieuses
Rencontre avec un ange au cœur dur
Rencontre avec un démon au cœur tendre
Qu’importe
Après des petits bouts de presque rien
Peu à peu un lien se tisse
Nourrit
Des clash de la Vie
Des pépites de Vie
Echanges passionnés
Petits pas vers l’Harmonie
Soucieuse de ne pas porter
Atteinte à Sa liberté
Elle Le veut libre comme le vent
Elle refuse de se frayer
Une place dans Son monde
Abnégation
Elle se retire pas à pas
laissant son esprit vagabonder en vrille
Alors elle écrit
Parfois aux Etoiles
Parfois au Monde
Certaines rencontres sont si rares et si précieuses
Qu’elle accepte de les perdre
Non sens…
Il y a des liens indestructibles…
Sans aucun doute !
Certaines rencontres sont si rares et si précieuses…
>pierre b :
J’ai écrit trop vite 😉
Et pourquoi on ne pourrait pas s’évader sous la torpeur 😉 Je suis bien d’accord, c’est plus facile dans la fraîcheur. Comme toujours tes évocations sont délicieuses et originales. Merci Pierre b 😉
>Annick :
Je suis désolée de vous avoir fait souffrir tant que ça 😉 Le supplice est bientôt fini. Merci pour tes mots.
>feu roméo :
On peut dire que tu as bien réussi à échapper à cette torpeur avec ces mots bleus ou ce ballon. Merci roméo pour tes textes qui me surprennent souvent.
>Nath :
Très beau poème plein d’émotion. Tes mots à doubles sens que tu aimes tant et qui correspondent à des choses profondes en toi. Ton texte échappe également à cette chaleur suffocante puisqu’il évoque un désir de profiter de tout ce qui s’offre sans résistance. Bel envol à toi et merci !
>Nigra :
Tu tiens une très bonne forme poétique sur cette note contrairement à moi qui me suis sentie accablée 😉 Tes textes sortent toujours de l’ordinaire et m’émeuvent toujours beaucoup. Merci pour ta belle écriture qui fait vibrer. OK pour ta réponse quand tu te sentiras prête 😉 Bonne fin de soirée.
>Pierre 2 b :
Je ne me suis pas trompée cette fois 😉
Merci pour tes deux poèmes qui vont dans le même sens que moi 😉 Tristesse et accablement 😉 Je t’embrasse.
>Marodge :
Bonsoir et bienvenue 😉 J’ai un peu de mal à voir ce que tu veux faire passer. Tu peux m’expliquer ?
Le ré mineur, Ossiane,c’était un coup de bluff!
Je n’y connais rien en solfège, mais j’ai appris très très récemment que les mélodies en ré mineur avaient toutes une ambiance langoureuse, nostalgique, brumeuse… Alors j’y ai pensé en voyant sur ta photo et ton calligramme les lignes des bancs qui m’ont évoqué des portées.
La solitude nue
Dépouillée de mots
Silence étourdissant.
Magnifique. Merci pour la ballade.
Pour de nouvelles aventures,
Please visit http://teka.over-blog.org
Cordialement.
>Fanou:
C’est vraiment ça! Ce sont les sentiments qui m’assailent en te lisant et en regardant la photo. Merci pour ta sensibilité.
Coucou, Ossiane, une pause mâtinale de fraîcheur sur ton lac suffocant de chaleur.
Sous un soleil de plomb
Un lac d’abandon
Trois bancs verts solitaires
Attente de coeurs en jachère
Un pigeon voyageur
Une halte de douceur
Le lac se fige dans sa torpeur
Le peintre alors,
Ajoute une touche au tableau
La saveur du bonheur
Il y grave trois coeurs
Sur les bancs de candeur
Et voilà, le temps d’un instant
Une pause de fraîcheur
Dans la pesanteur et la chaleur
>Claudie:
Coucou Claudie, à défaut de de réponse matinale de ma part, je te rejoins à la fraîche du soir;-) Je suis ravie que tu aies écrit sur cette note imbibée de torpeur car il n’était pas facile d’écrire dessus. Tu as l’art d’y mettre des pointes de vie et de fraîcheur avec tes trois petits coeurs. Bonne idée d’avoir fait intervenir ce peintre qui peint un tableau. Merci Claudie, que ta nuit soit douce et fraîche. Bises.