Torpeur

Jardins de la Villa Olmo à Côme

Les bancs somnolent, un pigeon impassible, c'est l'heure des rêveurs

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, haut.

Les bancs somnolent
Un pigeon impassible
C’est l’heure des rêveurs

Ce jour-là, une chaleur écrasante, un silence et un soleil de plomb. Les poèmes d’Annie-Claude, Fugitive et Pierre (2) se font l’écho de mes sensations.

Pigeon aux aguets
Invitation chuchotée
Sieste programmée.

Annie-Claude

Silence calciné
Dans la noire touffeur des ailes
Le désir suffoque

Fugitive

C’est l’heure grise
Qui me grise

Au loin la brume agonise
Pas même un brin de brise
Le lac avec le vent pactise

C’est l’heure grise
Qui me grise

Seule la rêverie est permise
Immobile sans balise
Sur le banc poétise

C’est l’heure grise
Qui m’enlise

Pierre (2)

Photos prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

49 réflexions sur « Torpeur »

  1. Au bord du lac
    Les bancs sont seuls
    Personne pour leur cacher le paysage
    Si ce n’est un pigeon voyageur
    Sans bagages
    Qui blasé se repose
    C’est l’heure
    Où les rêves passent
    A pas de colombe
    Promeneurs invisibles
    Cueillant les images paisibles
    Qu’ils livreront ce soir
    Aux corps enlacés
    Dans des chambres secrètes

    Au bord du lac
    Les bancs sont seuls
    Lle soleil pleut sur eux
    Et le monde est à eux
    Le silence leur parle
    Se souvenant
    Des jours heureux
    Où les amants riaient ensemble
    Tout près d’eux

  2. C’est l’heure grise
    Qui me grise

    Au loin la brume agonise
    Pas même un brin de brise
    Le lac avec le vent pactise

    C’est l’heure grise
    Qui me grise

    Seule la rêverie est permise
    Immobile sans balise
    Sur le banc poétise

    C’est l’heure grise
    Qui m’enlise

  3. Ossiane, je suis admiratif devant cette photo ! je sais, je ne te la demande pas…
    « A m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
    Et regarder les gens tant qu’y en a
    Te parler du bon temps qu’est mort ou qui r’viendra
    En serrant dans ma main tes p’tits doigts
    Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
    Leur filer des coups d’ pieds pour de faux… »
    De Renaud « Mistral gagnant »

    Apaisé sur ce

    Bouts de planches accordées,
    Admirable cette vue un peu brumeuse,
    Nourrie de montagnes et d’eau vertueuses,
    Calme, volupté, quelle virtuosité !

    Je ne passe pas souvent mais je ne t’oublie pas chère Ossiane !
    Ni les grands poètes et Amis qui viennent écrire tous leurs talents chez Ossiane !
    Je vous embrasse même toi cher Michel !
    OLIVIER 😉

  4. A l’heure chaude de la sieste
    Les bancs rêvassent
    Dans leur îlot de doux gestes
    Les amants se prélassent

    Le rideau du lac est levé
    La chaleur est écrasante
    Leur voile doux posé
    Les mélodies charmantes

    Plus tard le soleil baissera
    La douceur sera maîtresse
    Leur corps s’endormira
    Si tendrement rempli d’ivresse

  5. je regarde à nouveau le calligramme fort beau,
    et puis le haiku…
    j ai fort apprécié aussi ton haiku, Ossiane, chez Pierre hier..

    tes haikus sont vraiment très beaux.

    je te souhaite une bonne journée.

  6. triptyque

    torpeur
    torpeur
    torpeur

    trop peur
    trop peur
    trop peur

    trop de rêveurs
    heure de torpeur
    trop de peur

    trop de torpeur
    peur des rêveurs
    tords la peur

    trop peur
    trop peur
    trop peur

    torpeur
    torpeur
    torpeur

  7. Réveil

    C’est le matin….Un rayon rose L’enfant entrouvre une paupière
    Glisse de la persienne close Puis il laisse entrer la lumière
    jusqu’au lit blanc, Dans ses yeux bleus
    Un rayon rose qui se joue Il regarde et se met à rire
    Dans les cheveux et sur la joue Car le rayon semble lui dire:
    Du petit Jean Soyons… joyeux!
    Poésie faite par un brésilien,dédié aux amies françaises…

  8. Tu as le don de voyance, Ossiane! Dans la première version, j’avais, dans cette torpeur, répété tout simplement les deux premières lignes trois fois puis me ravisant, in extremis, substitué au dernier « me grise » une petite variation pour l’envoi avec « m’enlise »! Ce n’est pas grave!
    Je te remercie de cet honneur. Tu me gâtes. A mon ciel uni et bleu du jour répond ton ciel lourd de brume d’orage. Autre vide bientôt rempli par la nuée: le pigeon s’en inquiète et en est tout morose. Il s’enlise dans ses pensées!

  9. >Annie-Claude, Fugitive et Pierre:

    Merci à tous les trois. Vous avez vraiment retranscrit en mots toute les impressions que j’avais ressenties sur place. Je n’ai pas réussi à partir sur une autre piste tant cette chaleur était intense. De quoi se trouver mal. Souvenir quand tu nous tiens…

    >Pierre b :
    Désolée pour ma coquille; j’ai rectifié. Cette version est bien meilleure of course 😉 L’orage a en effet surgi le lendemain et le ciel ne m’est pas tombé sur la tête 😉 Bises.

    >amichel :
    Comme je te le laissais entendre l’autre jour, tu réussis toujours à créer un univers poétique plein de beauté et de richesse même quand le défi est difficile à relever. Ce fut mon cas avec cette photo. Bien que séduite par l’aspect graphique de la photo tout en horizontalité, j’ai eu du mal à trouver une approche poétique. Merci pour ta constance. Bises du soir.

    >bouldegom :
    Tu as essayé d’emprunter d’autres chemins avec bonheur. J’aime bien ton premier haïlku qui met en avant cette disposition horizontale. La torpeur a envahi ta tête sans trop nous faire peur 😉 Merci !

    >brigetoun :
    Oui brigetoun, je suis d’accord avec toi. Je ne sais pas ce qu’il aurait fallu faire pour vous donner plus d’ouverture. Peut-être faut-il simplement se taire, regarder et ne pas chercher à écrire sur certaines photos… Peut-être est-ce dû à ce calme plat… Merci pour ton ruban bien vu.

    >Olivier :
    Merci Olivier pour ce texte de Renaud ainsi que pour ta belle vision poétique. Je ne t’oublie pas non plus Olivier même si je ne passe pas beaucoup te voir car je n’en ai plus vraiment le temps. Bonne continuation !

    >teka :
    Bonjour Teka, je te souhaite la bienvenue ! Bon vent à ton blog.

    >Annick :
    J’ai eu du mal avec cet haïku Annick; je n’en suis pas vraiment satisfaite. Ton poème s’est laissé gagné par la douce et fraîche torpeur du soir beaucoup plus agréable. Merci pour tes mots. Je t’embrasse.

    > Tony Pirard :
    Bonsoir et bienvenue, Tony 😉 Si tu es fidèle à ce blog, tu as dû remarquer la présence de Neyde, une de tes compatriotes de Sao Paulo. Merci beaucoup pour ces deux beaux poèmes sur l’enfance que tu as présentés de façon fort originale. N’hésite pas à nous rejoindre en poésie. Bien amicalement.

  10. Torpeur

    Les bancs impassibles
    Un pigeon somnole
    Où sont les rêveurs?

    Les rêveurs somnolent
    Les bancs sont vides
    Seul un pigeon fait la mi-garde

    Il attend les miettes
    Qui tombent des rêves
    Miettes d’amour.

  11. Torpeur

    Incapables de créer
    Mes doigts restent sans voix

    Gorge serrée, cordes vocales tétanisées
    Sans gravité mon esprit voyage

    Pourtant le désir est là
    D’une puissance étourdissante

    Tant de choses à te dire
    Tant de choses à t’entendre

    Tenir….
    Subir…
    Souffrir…
    Save mode !

    Le temps fera son œuvre …

    Et puis…
    Sourire…
    Ever !

  12. solo

    l’absence s’éternise
    notes en perdition
    portée en pointillés

    jour de drapeau noir
    chant d’oiseau étouffé
    les signes du silence

  13. >Neyde:
    Il fait toujours aussi chaud, Neyde;-) Heureusement que le pigeon est là pour faire rêver. J’aime bien ces miettes d’amour. Merci à toi.

    >Annick:
    De plus en plus chaud avec ton poème, Annick;-) Plus qu’un jour à attendre;-)

    >Nigra:
    Belle idée d’être partie de cet état de torpeur et d’en décrire les implications. Contraste total avec ce désir présent qui invite à s’ouvrir. Le mélange de ces mots forts et courts avec ces expressions anglaises ets vraiment réussi. Quel talent et imagination! Bravo!

    >Bouldegom:
    Tu décryptes la forme de ces bancs avec un oeil aiguisé. Tu y décèles des signes, des notes, de la ponctuation. J’aime beaucoup ce silence que tu mêles à cette ambiance suspendue. Merci!

    >Nath:
    Tu parles d’un poème en particulier ?

  14. Attente muette
    Un jour de plein midi,
    Le lac s’est engourdi.

    Trio de bancs lunettes.
    Tout est brume,
    La chaleur vous enfume.

    En bleu de rêverie,
    Ici, en Lombardie,
    Le temps descend la pente.

    Dans ce regard lointain,
    Il nous suffit de rien:
    La mort est ravissante.

    A Torno? Oui peut-être,
    Sinon à Rovenna.
    Côme, l’histoire est faite!
    Je lis entre les grilles,
    Que tu ne viendras pas…

    Mon dieu que le ciel brille!
    La lumière crépite,
    Le corps encore hésite,
    La vue est immobile.

    Oiseau du voyageur,
    Ecoute mon malheur,
    L’attendre est impossible!

  15. >Bernard:
    Quelle richesse dans ton poème, les formes, l’atmosphère, l’Italie, les sensations et la confidence à l’oiseau ! Tout un univers. Bravo et merci à toi!

    >Anne-Marie:
    Belle idée cette portée et cette musique sans doute portée par le chant du pigeon. Comment vois-tu que c’est en ré mineur ? Bises et bonne nuit.

  16. A Ossiane…
    Merci de me faire exister même quand je ne n’interviens pas…sourire..Mais ta réponse était destinée à Pierre (2)…Pensées…

  17. « C’est l’heure des rêveurs »….vraiment Ossiane ? sourire….Crois tu que les rêves suivent le mouvement du temps…crois tu que les rêveurs s’installent sur les plis d’un banc….crois tu que l’on puisse s’évader sous la torpeur….sans horizon devant ?….Imagine…..Gomme les montagnes…ajoute une pincée de ciel….un peu de fraîcheur …un banc …un seul..noyé dans le bleu des hortensias…baisse un peu la lumière…Pour compagnes les vagues…pas de bruit…la saveur d’un soir d’été…d’un bord de mer…On respire…doucement…on dérive…on pose ses mots…les uns contre les autres…ils frissonnent…échangent leurs confidences…se racontent des histoires…rient de leurs bêtises…Ils voyagent…d’une lisière à l’autre….Les mains ou les lèvres se rejoignent…les mots restent captifs…ils palpitent….Le temps s’est effacé…

  18. Bonjour,

    Non, Ossiane, je ne parlais pas d’un poème, mais d’une envie d’être à cet instant, dans le présent, maintenant, simplement, là, devant … regardant là cette puissance du moment …
    Bises et bonne journée

    Ps : J’ai commencé un poème sur ces images que tu nous fais savourer…

  19. j’aime beaucoup Pierreb, cet écrit de fraicheur, de douceur, de tendre rêverie et de biens beaux partages amoureux…dans la douceur du temps..
    en ce qui me concerne, je fuis un banc au soleil, et le cherche à l ombre d’un arbre, d’une ombre fraiche et apaisante, trop de chaleur me suffoque, ma peau aime la tendresse de la bise caressante…

    Il fait fort chaud
    Le soleil au plus haut
    Je suis dans uncoin d’ombre
    Et regarde les bancs souffrir
    Brûlés par le soleil
    Il fait si chaud
    L’air est irrespirable
    Tout est figé
    Assoiffé, capturé
    Par la torpeur ambiante
    Qui donne un goût de vide
    Et vivement la caresse de la bise
    La tendre goutte de pluie d’été
    L’air qui se lave enfin
    D’un soleil bien trop chaud

  20. « quand les hommes vivront d’amour
    il n’y aura plus de frontières »
    « un jour,tu verras
    on se rencontrera »
    « je te dirai les mots bleus
    les mots qu’on dit avec les yeux »

    « ça plane pour moi »
    « la vie c’est fait de ça »

  21. > Pierreb: b, deuxième lettre de l’alphabet. Entre pierre 2 et b, il y a au moins ce rapport chiffré. Quand la torpeur nous tient, l’esprit reste en veille!

    Poubelle désertée
    Les bancs abandonnés
    Un pigeon oublié

  22. Promesses

    Je vais …. patati patata
    Un jour …. blablabla….
    Tu verras….etc….

    Même si le coeur y est, une promesse n’est qu’une possibilité ayant une probabilité aléatoire…
    Promesse et résolution, même combat !

    C’est quand les rêves se réalisent en live qu’ils sont magiques ..

    ************************************************************
    O. : ta question d’hier (rivière) aura une réponse
    ************************************************************

  23. c’est fort beau ce que tu écris nigra.
    et je te recite, car je partage tes mots.

     » c’est quand les rêves se réalisent en live qu’ils sont magiques..  »

    sinon, les rêves peuvent devenir douloureux..

  24. « est ce que ça vaut la peine
    de quitter ceux qu’on aime
    pour aller faire tourner
    un ballon sur son nez ? « 

  25. VOULOIR

    Vouloir
    Etre ce pigeon
    Pour s’envoler de mille façons
    Vers de multiples horizons

    Vouloir
    S’asseoir sur l’un des bancs
    Savourer ces instants de printemps
    De quiétude, d’isolement

    Vouloir
    Se fondre de réjouit-sens
    Accueillir le silence
    Ne pas souffrir de l’absence

    Vouloir
    Se gorger de ce ciel si pur
    Se souvenir de son regard azur
    Dépasser ses blessures

    Vouloir
    Se laisser dériver là assise
    Emmener vers les cimes indécises
    Entraîner vers les pentes dociles

    Vouloir
    Simplement s’aime-mouvoir
    En attendant le soir
    Et s’abandonner dans le noir

    Vouloir
    Espoir.

  26. Ossiane,

    Peux-tu enlever les deux derniers ‘se laisser’ qui sont inutiles ?
    Merci
    BOnne soirée

  27. Rares et précieuses

    Rencontre avec un ange au cœur dur
    Rencontre avec un démon au cœur tendre
    Qu’importe

    Après des petits bouts de presque rien
    Peu à peu un lien se tisse
    Nourrit
    Des clash de la Vie
    Des pépites de Vie

    Echanges passionnés
    Petits pas vers l’Harmonie

    Soucieuse de ne pas porter
    Atteinte à Sa liberté
    Elle Le veut libre comme le vent

    Elle refuse de se frayer
    Une place dans Son monde
    Abnégation

    Elle se retire pas à pas
    laissant son esprit vagabonder en vrille

    Alors elle écrit
    Parfois aux Etoiles
    Parfois au Monde

    Certaines rencontres sont si rares et si précieuses
    Qu’elle accepte de les perdre

    Non sens…

    Il y a des liens indestructibles…
    Sans aucun doute !

    Certaines rencontres sont si rares et si précieuses…

  28. >pierre b :
    J’ai écrit trop vite 😉
    Et pourquoi on ne pourrait pas s’évader sous la torpeur 😉 Je suis bien d’accord, c’est plus facile dans la fraîcheur. Comme toujours tes évocations sont délicieuses et originales. Merci Pierre b 😉

    >Annick :
    Je suis désolée de vous avoir fait souffrir tant que ça 😉 Le supplice est bientôt fini. Merci pour tes mots.

    >feu roméo :
    On peut dire que tu as bien réussi à échapper à cette torpeur avec ces mots bleus ou ce ballon. Merci roméo pour tes textes qui me surprennent souvent.

    >Nath :
    Très beau poème plein d’émotion. Tes mots à doubles sens que tu aimes tant et qui correspondent à des choses profondes en toi. Ton texte échappe également à cette chaleur suffocante puisqu’il évoque un désir de profiter de tout ce qui s’offre sans résistance. Bel envol à toi et merci !

    >Nigra :
    Tu tiens une très bonne forme poétique sur cette note contrairement à moi qui me suis sentie accablée 😉 Tes textes sortent toujours de l’ordinaire et m’émeuvent toujours beaucoup. Merci pour ta belle écriture qui fait vibrer. OK pour ta réponse quand tu te sentiras prête 😉 Bonne fin de soirée.

    >Pierre 2 b :
    Je ne me suis pas trompée cette fois 😉
    Merci pour tes deux poèmes qui vont dans le même sens que moi 😉 Tristesse et accablement 😉 Je t’embrasse.

    >Marodge :
    Bonsoir et bienvenue 😉 J’ai un peu de mal à voir ce que tu veux faire passer. Tu peux m’expliquer ?

  29. Le ré mineur, Ossiane,c’était un coup de bluff!
    Je n’y connais rien en solfège, mais j’ai appris très très récemment que les mélodies en ré mineur avaient toutes une ambiance langoureuse, nostalgique, brumeuse… Alors j’y ai pensé en voyant sur ta photo et ton calligramme les lignes des bancs qui m’ont évoqué des portées.

  30. >Fanou:
    C’est vraiment ça! Ce sont les sentiments qui m’assailent en te lisant et en regardant la photo. Merci pour ta sensibilité.

  31. Coucou, Ossiane, une pause mâtinale de fraîcheur sur ton lac suffocant de chaleur.

    Sous un soleil de plomb
    Un lac d’abandon
    Trois bancs verts solitaires
    Attente de coeurs en jachère
    Un pigeon voyageur
    Une halte de douceur
    Le lac se fige dans sa torpeur
    Le peintre alors,
    Ajoute une touche au tableau
    La saveur du bonheur
    Il y grave trois coeurs
    Sur les bancs de candeur
    Et voilà, le temps d’un instant
    Une pause de fraîcheur
    Dans la pesanteur et la chaleur

  32. >Claudie:
    Coucou Claudie, à défaut de de réponse matinale de ma part, je te rejoins à la fraîche du soir;-) Je suis ravie que tu aies écrit sur cette note imbibée de torpeur car il n’était pas facile d’écrire dessus. Tu as l’art d’y mettre des pointes de vie et de fraîcheur avec tes trois petits coeurs. Bonne idée d’avoir fait intervenir ce peintre qui peint un tableau. Merci Claudie, que ta nuit soit douce et fraîche. Bises.

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