38 réflexions sur « Regard »

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    >>> Aux visiteurs sans blog et sans site :

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    Depuis que les blogs du Monde sont passés sur la plateforme WordPress, les noms des visiteurs sans site ne sont plus cliquables. Vous ne pouvez plus les contacter par email en cliquant sur leur nom en dessous de leur commentaire.

    Il n’y a pas de raison pour que les visiteurs sans blog soient pénalisés. Je tiens à rétablir ce petit lien qui a servi à tisser des relations d’amitié entre vous.

    C’est pourquoi vous avez maintenant à votre disposition une petite procédure: il vous suffit d’indiquer une seule fois au début d’un de vos commentaires que vous souhaitez une adresse email cliquable ou de m’envoyer directement un email.

    Merci à amichel de me l’avoir signalé et d’avoir bien voulu tester le système.

    Bien à vous tous.

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    Ossiane
    (cliquez sur la signature ci-dessous pour voir un exemple)
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  2. Le balcon
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    Au balcon de Roxane où Christian est monté
    Le pauvre Cyrano ne pourra accéder
    Et son baiser jamais n’atteindra la beauté
    De celle que son cœur rêve de posséder

    Quand les amants heureux ont fermé les fenêtres
    Une larme a coulé sur la joue du poète
    Dans la nuit sans lune tremblant de tout son être
    Malheureux en amour ivre des mots qu’il prête

    Dans le parc à pas lents il s’eloigne dans l’ombre
    Pour s’en aller écrire une lettre enflammée
    Qui le consolera de son humeur si sombre
    En rimant en secret des vers pour son aimée

    Il ne dévoilera le secret de son âme
    Qu’au tout dernier soir chancelant et bravache
    Où seul il livrera à la camarde infâme
    Un ultime assaut fidèle à son panache

  3. L’Aquarelliste de Saint-Jacques

    Pierre taillée, pierre sculptée
    Pierre blonde et rosée
    Incrustée de dessins maritimes!
    Sculpteur de pureté, Apôtre du mariage des courbes et des traits,
    A Toi qui dans l’histoire imprime
    les Rêves et les Idées,
    Nous rendons grâce, infiniment.

    Eclats de ciel et chatoiements,
    Un kaléidoscope de ramures ombrées,
    Inspirent l’oeil ouvert au gré de ses éveils.
    De sa géométrie, entre deux frises,
    Le peintre qui sommeille
    A tôt fait de saisir
    L’élégante matière.
    Sa fenêtre entrouverte invite à l’ Inspir,
    Et sa touche instinctive, chaleur première,
    Nous dit ce que de ce feu l’ Inconnue s’est éprise.

  4. Derrière la fenêtre

    derrière la fenêtre
    il y avait bien tout cela
    tout ce que j’avais retenu
    tout ce que j’avais volé
    à la nuit, au froid, au destin…

    sous les paupières entre-ouvertes
    dans l’oeil, le verre, la lumière,
    dans l’éclat paillette de la bouche offerte
    il y avait bien quelque chose qui me portait
    de léger, de doux, de rassurant,
    de frais, de neuf, de palpitant
    tout ce que j’avais retenu
    tout ce que j’avais volé
    au désespoir, à la peur, à la fatalité…

    derrière la fragile cloison
    il y avait bien tout cela
    comme un doux frisson
    une lumière qui se lève
    qu’on avait plus espérée
    un peu du jour qui se reflète
    sur les carreaux ternis
    d’un vitrail du quotidien
    ce sourire que la vie nous offre
    quand on croit au lendemain
    dans la caresse veloutée
    de nos certitudes
    dans l’éclat irisé,
    de l’espérance …

    il y avait bien toute cette confiance,
    cet appel que rien ne peut détourner,
    cette envie irrésistible de tout lui donner,
    il y avait tout cela et la fenêtre… j’ai fermée.

  5. Frise coquillière mille fois répétée
    Jalons sur l’or du chemin mythique
    Porte entrouverte nos Compostelle

    Hélas Ossiane, mon problème spam n’est pas résolu….je mail sur le site de ma fille….à mon retour, je crains que tu ne sois sobligée de me sortir de l’ oubliette à spam….
    Merci et je t’embrasse.

  6. Juste encore un petit mot, un doux baiser, sur les cils de l’oeil fermé pour quelques jours, je pars à Paris… mais je ne vous oublie pas. sven

  7. Par delà les sommets des montagnes,
    du printemps de l’hiver,
    ardemment j’attendais
    des nouvelles des miens.
    Maintenant je reviens.
    En approchant de mon village
    je n’ose rien demander
    aux gens qui passent.

  8. T

    Triomphe de l’âme
    Tendresse et joie partagés
    Timide baiser

    toujours ce même dynamisme qui rejaillit de l’écran, quand je viens de voir Ossiane !
    et tous ceux qui contribuent a cette page hors du quotidien, hors des hordes parfois sauvages ( et mêmes suaves) des infos…
    que va-t-il donc se passer ce 16 novembre!!!???
    que du bien j’espère!

    bises a toi OSSIANE

    JANE

    ET MERCI DE TON RICOCHET!

  9. J’aime beaucoup Ossianne la forme de coupole au dessus du balcon mais surtout les coquilles Saint Jacques qui étaient l’emblême de Jacques coeur grand argentier de France sous Louis VII. Y a T il un rapport parce que les colonnes sont de style médiéval?
    Pour ce que tu sais j’ai tout repris de A à Z jette un coup d’oeil si tu as le temps et grand merci à toi plein de baisers

  10. >amichel :
    J’ai failli donné ce titre à la note. C’est en tout cas un balcon qui se prête bien à cette histoire. Merci pour ce beau poème tout en alexandrins; ça faisait longtemps que tu n’en avais pas écrit. Il est plein d’émotion et de tristesse. Tristesse de ne pouvoir aimer, le poète se réfugie dans l’écriture dans laquelle il épanche ses secrets qu’il gardera jusqu’à la mort. Bien à toi Michel. Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Quel œil et quelle plume ! Comme tu as bien analysé ce balcon de pierre blonde, sa frise de St-Jacques, ses arcs, ses ombres végétales, les reflets dans les vitres. C’est bien tout cela qui m’a plu. Je dois dire que tu m’inpressionnes dans la façon dont tu exprimes tout cela. Petites touches de mots un peu comme les coups de pinceau de l’Aquarelliste. Merci beaucoup pour ces mots biens inspirés. Je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Jolis aussi tous ces mots qui sinuent en parallèle avec la caresse du soleil ! Tu as choisi volontairement les sons en « s » pour simuler ce cheminement par la fenêtre ouverte. Un grand merci, je t’embrasse.

    >Sven :
    A nouveau un magnifique poème plein de sensibilité. Cette fois, les mots se font plus légers et moins douloureux comme si cet œil miroir dégageait des lueurs d’espoir. La douceur et la joie de vivre seraient-elle à l’horizon… La fenêtre ouverte est le réceptacle de la lumière du dehors et de la vie. Elle est entrée et tu as refermé la fenêtre. Est-ce pour mieux la garder et ne pas la laisser s’échapper … Un grand merci pour la beauté de tes mots. A ton tour de nous quitter pour quelques jours. Tu as fini par ouvrir la fenêtre et par t’envoler. Je te souhaite de vivre de belles choses pendant cette pause et de garder ces pépites au fond de tes yeux. Je t’embrasse bien fort.

    >MTO :
    Cette fenêtre poétique nous emmène bien loin sur ce chemin mythique 😉 Joli petit poème tout en dentelle et galon doré 😉
    Je n’ai repêché aucun de tes commentaires ces derniers jours. Il s’avère qu’il y a sans doute un problème que je ne peux pas contrôler. J’ai eu un souci avec une adresse orange.fr mais wanadoo n’est pas affecté. En attendant, profite de ta fille pour poster. Je vais réfléchir à la question… Merci pour tes mots et ta présence. Bises marines.

    >bonbonze :
    Toujours le mot pour arracher le sourire 😉 N’empêche que ce balcon est un bel ouvrage de pierronerie 😉 Bonne après-midi !

    >yo-cox :
    Oui beaucoup d’arcs de cercle qui m’ont accroché l’œil moi aussi. Et le ciel qui laisse ses empreintes sur les vitres avec cette chaude lumière. Merci pour ce joli petit haïku tout rond. Bises et courage à toi, yo-cox.

    >Cristina M :
    Un joli poème. Douce lumière pour réchauffer ses ailes une dernière fois. Une certaine nostalgie dans tes mots bien que tu vives dans une autre saison. Tu as raison, la fin approche ; les arbres se déplument sérieusement ici. Bises vers l’Australie.

    >MioModus :
    Tu as l’imagination fertile et l’art de dériver vers une tout autre histoire;-) Il en sort un poème émouvant avec cette attente de nouvelles déçue et ce retour au pays que l’on ne reconnait plus. Merci pour tes mots. Je t’embrasse.

    >jane :
    Merci pour ce bel haîku tout en intériorité et affection. Je suis contente de te savoir là, jane. Je crois voir à quoi tu fais allusion avec cette date 😉 J’avoue que je suis de plus en plus dubitative et déçue devant le spectacle qu’on nous offre; j’ai donc tendance à décrocher vers d’autres sphères mais je serai là le jour J 😉 Bises chaleureuses.

    Tristesse de l’œil
    Tintamarre de la rue
    Trouble intérieur

    >l’œil vagabond :
    Comme tes mots sont bien sentis. Entre fantaisie, tension, fragilité, soif d’aller plus loin. Ton regard est beau et limpide;-) Merci Chris, je t’embrasse.

    >Claude :
    Merci pour ton regard d’historienne. J’avoue que je suis bien en peine pour répondre à ta question sur la relation entre les coquilles et les colonnes. Si quelqu’un a une réponse, on est toute ouïe. Sinon, je vois que tu ne te laisses pas abattre. J’irai faire un tour et te tiendrai au courant. Bises à toi. Bon courage.

  11. Les ombres des arbres sur la fenêtre étaient comme une paupière qui se baisse sur l’oeil.
    Le soleil décidait alors pour moi ce moment où je devais partir et garder en souvenir la silhouette qui causait mon trouble.
    Catherine

    lirelo20@hotmail.com

  12. combien de fois comme un refuge
    mon cerveau de rêveur
    m’a transporté ailleurs

    au tout début comme un mirage
    juste par défi contre l’ennui
    faire et défaire les nuages

    à chaque fois comme un jeu
    contempler le ciel bleu
    pour m’évader encore un peu

    combien de fois hors d’atteinte
    à regarder par la fenêtre
    en quête de bien-être

    le vent glacé sur les passants
    sur les pavés les gouttières pleurent
    mes joues rosies par la chaleur

    passagers de mes rêves
    les feuilles s’envolent
    se carambolent en farandoles

    dans mon imaginaire
    pour mon plus grand bonheur
    et m’emporter vers d’autres ailleurs

  13. Ce regard se cachait-t-il derriére ce balcon ?
    Comment savoir s’il était là ! Mystère
    Mais l’ombre y était , j’en suis sûr, je l’ai vu.
    Mais cette ombre et ce regard se sont perdus, fugitifs……..

    Bonsoir Ossiane

  14. >Catherine:
    Belle idée cette paupière qui se baisse à cause du soleil. Apparition fugace. Instant furtif et intense que l’on garde en mémoire à jamais. Merci pour la beauté de ton évocation. Je t’embrasse fort.

    >Fred (de Toulouse):
    Voilà une photo qui t’inspire le rêve mais aussi une certaine sérénité. La fenêtre est aussi une grande source d’évasion vue de l’intérieur d’une pièce. Puiser la force de rêver en haut et en bas. L’oeil joue avec les nuages pour composer un tableau mouvant; il accroche les feuilles volantes et les passants furtifs. Bien à l’abri des regards et au chaud, on se sent protégé et enveloppé d’une douce quiétude. Merci pour cette contemplation pleine de légèreté et de poésie. Tes mots s’envolent au vent eux aussi. Bien à toi Fred, j’espère que tu vas bien. Je t’embrasse!

    >Maurice:
    Pour faire contrepoids au poème de Fred, tu réagis de l’extérieur face à la fenêtre. De quel regard s’agit-il… Dans mon cas, je parlais des multiples éclats du monde qui se reflètent dans le cristallin. Mais on peut bien entendu parler des mystérieux habitants de ce lieu comme tu le laisses supposer . A partir de là, on peut effectivement imaginer toute une histoire autour de cette ombre fugitive surtout dans un tel endroit. Merci pour ce retour poétique;-) Bonne soirée!

    >Fugitive:
    Un beau poème à trois temps. il part des ombres pour aboutir progressivement à l’ouverture de la fenêtre. On a l’impression de voir la scène se produire. Merci Fugitive pour ce ballet lumineux. Bonne nuit!

  15. La pierre de taille
    Est une duègne
    Arrogante, partisane,
    Dont l’ogive dédaigne
    Toute intrusion frivole
    Des amis ou amants.
    La fenêtre, un peu folle,
    S’est entr’ouverte au vent
    Fripon, au soleil sensuel,
    Aux ombres malicieuses
    Des arbres, au bleu du ciel
    Dont elle est amoureuse.
    Elle rosit, elle s’irise,
    Elle est belle, elle le sait,
    Caressée par la brise
    D’un crépuscule de mai…
    Mais la pierre sévère
    Fronce le sourcil
    Et la porte fenêtre
    Se referme sans bruit.
    Adieu, soleil, nuages,
    Adieu tous mes béguins,
    Il me faut rester sage
    Mais revenez demain !

  16. j’aime la façon dont tu photographies les paysages, les pierres, les arbres, les feuilles, la mer, le ciel, les nuages; et puis j’aime ensuite le travail sur la forme, la lumière, les courbes, les trajectoires,les couleurs, l’architecture secrète des choses. En fait, cela me fait à chaque fois deux raisons (aumoins deux)d’aimer ce que tu fais: pas mal, non?

  17. >Anne-Marie:
    Beaucoup d’originalité dans ton poème avec ce choix de mettre en avant la noble pierre de taille qui ne supporte pas les jeux sensuels du soleil et de la fenêtre. Un joli jeu de regards entre ces deux éléments avec en arrière-plan une pierre revêche qui fait les gros yeux. Finie la frivolité de l’amour, la sagesse est de retour. Il se passe vraiment de drôles de choses sur ce balcon grâce à vous et votre imagination débordante;-) Merci beaucoup Anne-Marie pour la légèreté de ta poésie. Je t’embrasse. Bonne nuit.

    >vietdom:
    Tu continues à préférer les balades blogophiles au tube cathodique et tu as bien raison;-) Tout ce que tu me dis au sujet de mes photos et calligrammes me fait immensément plaisir bien sûr. C’est formidable de d’arriver à faire passer ces quelques émotions. Il est vrai que je suis imprégnée de nature et que j’aime en montrer la beauté et le sens cachés. Je m’en empare de façon assez simple finalement.Je tente ensuite d’en extraire une lecture qui m’est propre tant sur le plan des mots que sur le plan graphique, l’essentiel étant que ces éléments s’harmonisent entre eux. Je pars toujours de l’image; les mots viennent ensuite. J’ai une approche plus graphique que poétique au départ alors que les vrais poètes vont faire l’inverse. L’image m’est indispensable. Voilà, tu en sais un peu plus sur ce que tu vois depuis quelques jours. Bien à toi. Tes propos sont bien sympathiques à mon endroit; j’apprécie;-) Bonne nuit!

  18. On étouffe dans cette pièce
    Prendre un verre d’eau
    Ouvrir la fenêtre
    Respirer…..
    J’aime bien ce moment
    Moitié à l’extérieur, moitié à l’intérieur
    Regarder les gens passer
    Sous l’ombre des arbres me laisser porter…
    Tiens..une jeune femme..
    Je me demande ce qu’elle fait
    On dirait qu’elle prend des photos
    Trop loin pour lui demander…
    La facade n’a pourtant rien d’extraordinaire
    Cela doit être une amoureuse des vieilles pierres
    Ou, attirée par la lumière
    Peut être tout simplement une étrangère…
    Son ballet est tout de même étrange
    La prise de vues se fait en douceur
    On dirait un échange, un jeu de séduction
    Je te prends…tu me dis…je te contemple..tu m’offres…
    Peut être un jour je les rencontrerai
    Ce balcon, cette fenêtre posés sur une page
    Je me demande ce que l’on peut écrire
    Quelle inspiration pour ce type de paysage…

    J’aurais du lui demander..dommage…elle est partie……

  19. en garde,pensées d’airain
    nous croiserons le fer
    pour autant incertains
    d’infléchir le destin
    d’etre encore assez fiers
    si l’aube doit se faire
    sur de nouveaux desseins
    gardons du caractère
    la fougue et l’entrain
    qui nous seyaient naguère
    en garde,pensées d’airain
    vous irez front à terre

    feu romeo

  20. Bonjour. Mon frère tu es un poète hors pairs, je ne me lasse pas de lire et relire et d’être pesuadée que tu es un des plus grand poètes que je connaisse. Tu dois avoir en toi un génie qui sommeillait en toi . Ce génie était en manque d’amour et le jour où il a découvert les vertiges de l’amour. Ce génie a commencé ces délires dans la poésie. Tout ces mots de douceurs sont telllement alléchant que la seule envie qu’il me vient et de m’allonger et d’attendre ce poète pour lui montrer combien je l’aime. Alors je m’allonge et je t’attends jusqu’à la nuit obscure où je disparraitrais.

  21. Email cliquable souhaité.

    Viens au balcon

    Je t’ai promis un palais
    Il est là.
    Viens au balcon, ma belle,
    Le soleil t’attend,
    Les fleurs aussi,
    Les roses, les jonquilles,
    Le parfun s’envole.
    Viens te promener
    Avec moi.

    Je t’ai promis l’ocean
    Il est là.
    Viens au balcon, ma belle,
    Les coquilles t’attendent
    Profilées sur la fenêtre
    Cachant des perles.
    Tu seras une nouvelle Venus
    La re-naissance
    Pour moi.

    Je t’ai promis mon coeur.
    Où est il?
    Viens au balcon, ma belle.
    Moi, je t’attends
    Amant passionné.
    Je t’ai donné mon coeur
    Il y a longtemps.
    Où est-il?
    Dis-moi.

  22. Pff suis fatigué moi , c’est ici que le com devait être, d’ou je me répete ;-))

    Ossiane , la cata je suis en panne d’inspiration ;-)) … pfff cela va revenir , ton calligramme est tellement beau ! ! !
    Il pleut des larmes en miroir reflété par le ciel obscur de mon âme en fuite au pays des lutins ou souffle les elfes vers le pays enchanteur qui pourra me faire retrouver le goût de l’inspiration de l’imagination sublimée par une étrange machine fantasmagorique qui s’emballe dans les tréfonds des méandres du temps …

    Je t’embrasse Ossiane

  23. Je ne résiste pas. Après la poésie, un coup d’oeil analytique bien que subjectif, me pique:

    Bel équilibre entre ombre et lumière qui joue sur la pierre; entre les lignes droites et les courbes:
    La frise coquillière en rappel de l’arc qui chapeaute la fenêtre;
    La disymétrie, colonne à gauche, rien à droite;
    La balustrade comme un biscuit cuit à point;
    Le vitrage et ses reflets;
    La baie entrouverte comme un signe discret sur la rue donné – je suis là; monte! –
    Tout concourt à attirer l’Oeil Ouvert.
    Quelle assise! quelle solidité élégante.
    Une atmosphère « Chartreuse de Parme »

  24. >pierre b :
    Amusant ton poème ;-)) Tu n’es pas tant en panne d’inspiration que ça avec cette histoire de photographe 😉 C’est bien trouvé et assez vrai ce jeu de séduction à propos la prise de vues. Je t’avais un peu tendu la perche sans le vouloir 😉 Le paysage s’offre, on le contemple et on en choisit une facette qui nous correspond. Si tu veux rencontrer ce balcon et cette fenêtre, je peux te donner l’adresse si tu veux. Je n’ai pas osé la mettre de peur de vous bloquer 😉 Il suffit de me le demander 😉 Merci Pierre de t’être prêté ainsi à ce jeu du regard. Bonne fin de journée, je t’embrasse.

    >Feu roméo :
    Voilà un poème un peu guerrier, roméo 😉 Est-ce cette ballustrade ouvragée et ce fronton sculpté qui suscite ces mots ? Je crains de déformer ta pensée; peux-tu préciser si je suis sur la bonne voie? Bises.

    >brigetoun :
    Il me faut lire entre les lignes dans ton haïku sur le temps et les ouvrages du 19ème sicècle 😉 La patine de la pierre leur donne du caractère et de l’élégance. Merci Brigitte, j’espère ne pas être à côté de la plaque dans ce que j’ai dit 😉 Bises à toi.

    >le désir :
    Bonjour, difficile de dire quelque chose car je me demande à qui tu parles. Je ne vois pas de relation entre ce que tu dis et le thème de la photo…

    >Neyde :
    Ok pour l’email cliquable; je m’en occupe et te contacte en privé un peu plus tard.

    Un superbe poème d’amour plein de légèreté, de tendresse mais aussi de richesse. J’aime tes mots simples et généreux ainsi que ces vers répétés (il est là, où est-il) qui posent des questions et jouent avec les mots (avec moi, pour moi, dis-moi) Ton poème est très construit. Il part du palais, puis de l’océan pour aboutir à la coquille de Vénus et enfin au cœur de l’amant. Bravo d’avoir réussi à intégrer les éléments de la photo de façon si harmonieuse. Taux de réussite 100% ! Un grand merci à toi . Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Les pannes d’inspiration, je connais aussi cet état en ce moment et quand on est fatigué, ça n’arrange rien. Ne te sens pas obligé de commenter quand tu ne te sens pas d’attaque. Vraiment, je comprends. Merci tout de même pour ces quelques belles lignes qui expliquent ton état d’âme du moment. Je serai bien incapable de faire ça 😉 Que puis-je faire pour te redonner un peu d’élan ? Quelques graines de vitamine D par les fibres du réseau? Bises chaleureuses vers la Belgique.

    >Pierre (2) :
    Pas de probème pour accueillir ton œil analytique; au contraire 😉 J’aime également me prêter à ce petit jeu sur les photos des autres; j’y apprends beaucoup 😉 Belle analyse dans laquelle je me retrouve. Tu te sens à ton aise sur ces photos de vieilles pierres. Ombre et lumière, c’est une nouvelle fois ce qui m’a attiré. Les arcs des coquilles et de la fenêtre m’ont entrainée vers l’œil. Dysymétrie effectivement recherchée. Amusant le biscuit de balustrade 😉 La fenêtre entrebaillée aussi car je continue ma série sur les fenêtres que j’ai commencée il y a quelques mois. Ouvertes, entrouvertes ou fermées, elles parlent 😉 Atmosphère un peu désuète d’un endroit que vous connaissez bien;-) Merci Pierre pour ton œil perspicace; rien n’échappe à ton regard. Je t’embrasse.

  25. >Prumtiersen:
    Bonsoir, Laurent;-) Cette fenêtre intrigue beaucoup ton regard;-) Tout comme cette lumière, on imagine bien des choses dans l’ombre de ces carreaux. Je ne pense pas qu’elle soit ministérielle. Mais elle se situe dans les beaux quartiers de Paris à la sortie du parc Monceau. Bien à toi. Bonne fin de soirée.

    >Muse:
    Les coquilles sculptées font trotter ton imagination sur ce chemin mythique. Il doit y avoir une raison pour qu’elles soient reproduites sur cette façade mais je ne la connais pas. Merci beaucoup pour ton poème qui parle de lui même. Amitié.

  26. Après une longue absence due à des vacances à ralonge puis à des problèmes de connection avec « lemonde  » , me voici de retout .
    J’adore cette fenetre (13 novembre ) .
    Les courbes , les jeux d’ombres et de lumière …tout respire la douceur et l’harmonie .

  27. >Jean:
    Quelle surprise de te voir sur ces pages;-)) Je me suis demandée plusiseurs fois ce qui t’était arrivé car je ne te voyais plus chez Pierre. Sois à nouveau le bienvenu et que ces problèmes d’informatique soient bien loin derrière toi. Tu as choisi de t’arrêter sur une fenêtre des beaux quartiers. Et comme tu es le photographe de la lumière, il est tout naturel que tu te trouves là;-) Il s’agit de la même lumière que celle des photos du Parc Monceau. Les arches rehaussent en effet la douceur de cet instant. J’imagine que tu dois te régaler en automne pour faire tes photos;-) Bien à toi, je t’embrasse.

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