◊ Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Terre de l’enfance
Elle s’envolera bientôt
De la cage dorée
◊ Photo prise au Parc Monceau.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
◊ Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Terre de l’enfance
Elle s’envolera bientôt
De la cage dorée
◊ Photo prise au Parc Monceau.
Lenfance n’est pas qu’un instant …
L’enfance n’est qu’un instant …
Feu vert, Ossiane!
Très beau contrejour, terre d’enFrance, bien loin des images de la banlieue française et de ses ZUS et coutumes. Ces petit z’enfants innocents en chemise blanche soquette et jupettes bleu marine me font sourire…
D’un écrin de verdure
Un pépiement d’oiseaux
D’innocence première
Jalousement gardée
Ossiane ….douce
Ossiane……douce enfance !!!!!
1, 2, 3… soleil !!
ô vous mes chéris
saurez vous voir le monde
loin du doux cocon
Le Cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
jacques Prevert
Il est superbe ton post , et ton calligramme est de toute beauté. Ce poéme resume toute mon enfance ;-))
Je t’embrasse
L’enfance est un état et non pas un instant !
magnifique travail de lumière dorée à travers la verticalité des grilles et au delà, l’ouverture du portail…encore, encore, continue de donner du plaisir à nos yeux.
S
Sablier de vie
Sage comme une image
Scène des années
lumière dorée
souvenir adoré
présent doré
Nous recherchons l’or
De l’enfance derrière nous
Il brille en nos rêves
Sensation familière, Ossiane, en regardant cette belle image : ce pays d’enfance, on y était, au Parc Monceau ou ailleurs… On le reconnaît. Il est là, parfois, si facilement accessible, quand on y croit.
Et devant ses grands yeux ouverts, il croisait ses menottes. La grille de ses doigts, entrelacs de soleils, de fissures dorées et de rougeurs sanguines, lui faisait un empire. Il y voyage encore, , s’envole vers des cimes ou de sombres abysses.
Il apprit des oiseaux leur liberté ravie. C’est pour bientôt dit-il, la tête émerveillée, quand il ouvre la cage.
Atterrir… enfance de l’art!
L’enfance s’ envole
Toujours trop vite,
Gardons alors
Dans notre esprit
L’innocence de cet instant.
Laissons faire notre mémoire
Laissons-nous guider
Par nos rêves d’enfants!
C’est beau d’aller au parc
Et regarder les enfants jouer!
>Neyde :
L’enfance n’est qu’un instant sur le long parcours de la vie et en toute innocence, l’enfant n’en est pas conscient. C’est bien de cela dont tu veux parler. J’ai bien vu le feu vert mais je n’ai rien à corriger à moins que tu veuilles parler du grand départ dans la vie 😉 Bises à toi.
>François :
Il est vrai qu’on est dans les beaux quartiers 😉 En revanche, je ne confirme pas pour la couleur des jupettes et des socquettes car je n’ai pas vérifié;-) Mais ce n’est pas de cela dont j’ai voulu parler. J’ai voulu parler de l’enfance qui s’envole comme cette petite fille insouciante ou cette feuille presque décrochée de l’arbre. La lumière rasante m’a une nouvelle fois fait déclencher ainsi que cette ambiance un peu magique et idyllique des années 60. Un moment bien particulier à l’image de celui que j’ai ressenti sur Après-midi sur l’herbe.
PS : Tu n’as pas répondu à la question que je te posais sur la note précédente. J’ai besoin de tes infos pour que je puisse t’aider.
>Pierre (2) /Jeandler pour ceux qui n’auraient pas fait la liaison 🙂
Un joli poème, Pierre. C’est vrai que ces grilles protègent précieusement cette innocence. Pour moi, sans vouloir parler des beaux quartiers, elles représentent le monde l’enfance d’un côté et et de l’autre le passage vers monde des adultes avec cette trouée dans le ciel. Bises d’après-midi.
>alain de la communauté :
😉 Que cherches-tu à me dire, Alain ? Que je retombe en enfance ;-))
>Bén :
Hello Bén ;-)) Commentaire bref qui semble dire que tout va bien dans ton nord 😉 1, 2, 3 soleil de mon côté aussi. Bises du sud.
>brigetoun :
La petite fille que tu as été dans ces beaux quartiers a visiblement su quitter le cocon 😉 Les petits chéris se sont envolés 😉 Bien à toi Brigitte.
>Bruno :
Merci pour ce beau poème de Prévert qui permet de saisir un peu mieux ta personnalité 😉 Le petit cancre rebelle a trouvé sa voie hors des sentiers battus; il est devenu photographe et poète. C’est pas mal tout de même 😉 Bien à toi. Bises ensoleillées.
>Cadeau / Philippe :
Bonjour et bienvenue ici 😉 Petite différence de jugement avec Neyde sur le sens de l’enfance 😉 Pour ma part, je crois qu’il y un peu de vos deux avis dans cette définition. Au plaisir de te lire à nouveau. Amitié.
>vietdom :
Bonjour Dom 😉 Je n’ai plus besoin de parler puisque tu as fort bien décrit ce qui m’a séduit dans ce plan 😉 J’aime aussi l’effet de profondeur et d’ouverture dûs à la perspective. Je t’écoute et continue 😉 Merci d’être là. Bonne journée.
>jane :
Apparition poétique bien de bonne heure, jane pour le haïku en S;-) La photo t’évoque la sagesse des ces enfants favorisés. Merci. Faites comme les enfants de la photo. N’hésitez pas à renvoyer la balle à jane 😉 Pour ma part, je l’attrappe au bond même si je ne respecte pas les règles de base.
Saute-mouton
Sable des jeunes années
Saisir l’instant
>Sounya :
Bonjour Sounya, contente de te revoir 😉 Pardonne-moi, je me fais rare en ce moment mais je ne t’oublie pas. Merci pour ce joli poème enluminé qui dit beacuoup de choses profondes. Si l’enfance est lumineuse, le présent sera irradié de cette lumière. C’est ce que je crois comprendre à travers tes mots. Mon amitié, je t’embrasse.
>Fugitive :
Tu fais toujours preuve de beaucoup de sensibilité pour exprimer l’essence d’une image. Je comprends ce que tu veux dire et je le ressens aussi. Peu importe le lieu dans ce cas. Bises vers ton nord.
>Bernard :
Bonjour Bernard 😉 Je suppose que tu parles d’un petit garçon quand tu dis « il ». Tu donnes une autre belle approche de la photo. Tu as raison, ces grilles présentes sont symboliques ; elles évoquent le rêve et l’envie de basculer de l’autre côté pour s’envoler libre comme les oiseaux. Reste évidemment les conditions de l’atterrissage et c’est bien sûr là le point plus difficile. Enfance de l’art pour certains, moins pour d’autres. Merci pour ta belle plume. Bon après-midi.
>Cristina M :
Un poème à la fois plein de bon sens et de fantaisie. Donner libre cours à son imaginaire et aux rêves de sa mémoire d’enfant pour découvrir la vie avec appétit. Laisser parler ses envies.
Je te rejoins sur ces propos. Merci pour tes mots et ta joie de vivre. Je t’embrasse.
Je m’ai rappelé de Douce France.
Y Charles Trenet parle de son enfance.
Douce France
Cher pays de mon enfance
Moi, aussi, je me rappele de mon enfance qui a éte très gaie, très heureuse, pleine d’amour et d’attention.
J’habitais ici à la Ville de São Paulo, mais au temps de mon enfance, la ville était moins grande qu’aujourd’hui et notre maison était loin du centreville.
Les maisons avaient des jardins avec fleurs, des grandes cours avec des arbres fructifères.
Devant chez moi il y avait une petite église et les enfants (moi parmi eux) jouaient à côté d’elle.
Tant de beauté, de joie, d’energie, mais nous ne savions pas!
On imaginait la vie toujours la même!
Comme François, j’aime voir les enfants avec ses umiformes.
Je souris et je pense à mon enfance quand l’école etait la notre plus grande responsabilité.
Souvenirs
Plus mon âge avance
Plus mon coeur se souvient
De ma douce enfance
Bonsoir. Heureusement qu’il y a les enfants qui nous donnent encore une joie de vivre et nous responsabilisent beaucoup. Malgré tout je pense que nous sommes encore des enfants adultes. Quand je pense et bien je me regarde c’est vrai mon corps a changer de petite fille je passe à l’adolescence et ensuite a l’âge adulte que j’ai eu du mal a m’habituer. Losque l’on me disait madame pour la première fois cela me paraissait bizarre je n’avais pas l’habitude. Car dans ma tête je suis encore une enfant avec ma fragilité d’antan mais avec l’expérience de la vie on assume mieux les petits et grands soucis car dans l’enfance naîve on ne comprend rien. Mais à la quarantaine on dit l’âge de la sagesse je pense que cela est vrai. C’est l’âge où l’on aprécie le mieux la vie parce que l’on a un peu plus de cléfs pour résoudre nos problèmes. Qui dans l’enfance et l’adolescence âges où il existe des soucis et conflits intérieurs que l’on arrivent pas à résoudre tout seule. Mais avec l’âge et l’expérience de la vie, les épreuves subies, ont encaissent et ont avancent et on résoud les cas difficiles. Alors l’enfance naïveté l’adolescence le doute l’âge adulte la ruse. A l’âge de la sagesse nous devenons rusés avec les périples de la vie.Pas la peine de bouzillé le blog, je me suis très bien calmée, pas de panique à bord!!!! Bonsoir.
Le regard de l’ enfance, il ne m’ a jamais quitté … Chaque petite chose m’ émerveille, le moindre souffle de vent me transporte, une plume d’ oiseau sur mon chemin, je me baisse … Des instants inédits à chaque fois … La cage dorée … les structures mises en place par les adultes … De cette cage là, je veux abolir les grilles alors, je chante et je souffle à perdre haleine … l’ enfant se met alors à rire en mon coeur … 😉
>Neyde:
Très juste ce souvenir de Trénet. Tu connais bien tes classiques français;-)
Souvenirs émouvants de ton enfance à Sao Paulo que tu veux bien nous faire partager. Cette ville est vraiment ton berceau. Une enfance heureuse est un cadeau pour la vie mais ce n’est pas donné à tout le monde malheureusement.
En France, les écoliers n’ont pas d’uniforme. François fait allusion aux vêtements très formatés d’un certain milieu bourgeois parisien. Merci pour la douceur de ton poème. Je t’embrasse bien fort!
Feu vert!
80% de réussite: C’est très bien quand même;-)
– Je (me suis) rappelé de Douce France
– quand l’école était notre plus grande responsabilité
>une hippy:
Bonsoir, sois la bienvenue sur le blog;-) Merci de venir partager ton expérience de la vie avec nous. En principe, plus on avance dans la vie, plus on a connu d’expériences de toutes sortes, plus on est fort. Mais est-ce toujours le cas… Tu sembles quelqu’un de posé donc je n’ai aucune crainte pour mon blog;-) Il en a vu d’autres, tu sais et moi aussi 😉 Reviens quand il te plaira. Amitié.
>Kaïkan:
Coucou Kaïkan, la grande poétesse rêveuse;-) J »aime la façon dont tu décris ton approche des choses et ça se sent dans ton travail graphique et poétique. Je te rejoins dans cette vision. Garder la capacité à s’émerveiller sur des choses toutes simples, être curieux et ouvert, c’est conserver cette part d’enfance au fond de soi. mais il peut y avoir d’autres avis;-) Bien à toi, chère Kaïkan, je t’embrasse.
Voler à son secours….
Chemise blanche et tennis à lacets…
Abandonner les cours….
Délivrer ce jardin emprisonné..
Gommer d’un trait de plume …
Facades et langue de bitume..
Dans un sac d’écolier..
Glisser les barreaux effacés..
Terre de l’enfance et champs de blé..
Coquelicots dans notre coeur égarés..
L’odeur de la terre mouillée..
Une barrière d’épis dorés..
On ne sait qui s’est envolé..
Peut être un peu de clarté..
Ou un rêve tout juste esquissé..
La cloche s’est mise à sonner..
C’est cela l’innocence, la liberté de se promener dans un parc avec insouciance. Heureux le temps de notre enfance……..
Bonsoir Ossiane.
derrière les grilles
loin s’ouvre le cimetière
l’enfant fait l’oiseau
L’innocence se cachait aux creux des mains de l’enfance
te souviens-tu de vos jeux innocents ?
Ah qu’il vous tardait de grandir
Et de quitter la cage de ces adultes qui veulent rester enfants
Catherine
Une photo
A la Doisneau.
Les noirs, les blancs,
Déclinés tendrement ;
Le pâle soleil d’un ciel parisien,
Des balcons, des grilles, trois fois rien…
Mais, vas savoir pourquoi?
La nature reprend ses droits
Sur cet instantané
D’un Paris un peu suranné.
Les arbres, ici aussi, sont verts,
Affirme la lumière
Qui, dans la foulée,
Transforme le gravier
Du parc en un sable changeant,
Tantôt or, tantôt argent…
>Pierre b :
Superbe poème, Pierre ! Bonne idée de faire démonter, effacer le décor de la ville et les grilles par un écolier. Le rêve est en marche. Un nouveau paysage s’esquisse. En route donc vers la vraie terre de la campagne et de la liberté. Odeurs, couleurs, douceur des épis de blé
Retour à la réalité. Il faut maintenant rendre la clé des champs. Ce poème me fait penser à ta démarche. Finalement, il y a beaucoup de toi dans ce poème. Je suis sûre que tu ne me démentiras pas ;-). Merci beaucoup de nous faire partager tes promenades intérieures. Je te souhaite une bonne nuit.
>Maurice :
Oui, c’est le désir de profiter de l’instant présent sans se poser de questions. Un moment extraordinaire de grâce et de légèreté. Si on s’en donne les moyens, on peut encore l’éprouver,-) Bises vers la Belgique.
>Yves Tissot :
Un bel haïku qui voit loin. De l’envol de la vie vers le chemin de la mort. Merci pour ta belle plume. J’espère que tu vas bien. Amitié.
>Catherine :
Ton poème est amusant car il retourne ce qu’on disait tout à l’heure 😉 C’est le monde à l’envers. Et il y a une part de vérité dans tout cela parfois ça va même un peu trop loin. Bien à toi Catherine. Très bonne nuit à toi.
>Anne-Marie :
Ton poème flatte mon ego si tu évoques Doisneau 😉 J’aime aussi ce Paris un peu cliché que tu décris car il parle un peu de bonheur. La nature n’a pas complètement disparu sous l’asphalte et permet encore de faire rêver les lutéciens. Merci beaucoup pour ton poème lumineux qui fait chaud au cœur. Je t’embrasse.
Jeunes années
Dites moi où s’en sont allés
Le vert paradis des amours enfantines
Les vertes prairies et les vertes vallées
Les rires frais au parfum d’églantines
Si vous savez dites le moi…
Dites moi où s’en sont allés
Les jeux naïfs et les bouches vermeilles
Les roses tendres et tant aimées
Les cerises en pendants d’oreilles
Si vous savez dites le moi….
Dites moi où s’en sont allés
Les lectures sur l’arbre perché
Les matins aux moustaches de lait
Et le loup dans le bois caché
Si vous savez dites le moi….
Dites moi où s’en sont allés
Sur le tableau la craie qui crisse
Livres et cahiers au feu jetés
Quand devoirs et leçons finissent
Si vous savez dites le moi….
Dites moi où s’en sont allés
Les courses folles dans les prés
Premiers émois baisers volés
Et le cœur qui bat en secret
Si vous savez dites le moi….
Dites moi où s’en sont allés
Notre innocence souveraine
Le chant des alouettes à plumer
Le rossignol à la claire fontaine
Si vous savez dites le moi….
Le temps passé ne revient pas
Bonjour Ossiane, j’attendais un message en privé qui a peut-être été classé spam, je vais vérifier…
Entre temps le Monde m’a répondu, j’ai réussi à recaler ma présentation et ça semble se régulariser petit à petit.
Il n’empêche je vais être obligé maintenant de faire (comme toi et tant d’autres) différemment, à savoir préparer mes photos à l’avance en les réduisant, les renommant…
Jadis, du temps de Type pad, je ne me prenais pas la tête je piochais dans ma photothèque au gré des inspirations et tandis que je rédigeais mon texte, les photos se chargeaint directement sans avoir à les recalibrer. Si j’ai d’autre soucis je t’en parle en privé je ne veux pas encombrer tes commentaires avec ça, je te laisse à tes poêtes inspirées par la lumière du soir, à leur nostalgie de la « douce France »!-))
bises et merci.
ps je maintiens : ta photo est superbe, je te titille pour la forme, c’est le jeu.
SG
Bonjour. On est un jour enfant et une nuit on devient adulte et nous mettons au monde des enfants qui avec le temps qui passe si vite. Ces petits nous dépassent et parfois nous épatent comme nous les avions épaté pendant l’âge où tous est découvertes. Aujourd’hui je me fais dépassé par les événements par mon fils aîné qui me donne des fois des leçons de sagesse que parfois je n’ai pas tout à fait. Je suis en concurrence pour l’ordinateur surtout le week-end, impossible de le déconnecter surtout la nuit. Je pense que l’on peut rester jeune dans sa tête si on a une part de rêve qui sommeille en nous. Et c’est drôle mais de plus en plus je commence a recroire aux comtes de fées. Pour moi qui suis muslmane j’ai un livre magique le Coran et un autre petit livre « invocations exhausées » avec pleins de souhaits que mon magicien Allah exhausse mes voeux un par un. Ce livre est plein d’invocations qu’il faut dire avec une formule spéciale et à la fin de chaque invocation tu dis Amine et tes voeux sont exhaussés. N’est-ce pas magique l’Islam ? Cela me transporte au septième ciel là où personne n’a pu survoler à part le prophète paix sur lui, lors de l’assencion. C’est vrai que les astronautes ont atteint l’espace et en pensant a cela mon père m’avait raconté qu’il a entendu que le premier cosmonaute dans l’espace a entendu un chant et en redescendant sur terre cet astraunote visite un pays musulman et entend l’aden l’appel à la prière. Ce cosmonaute se rappel le chant entendu dans l’espace. Il avait entendu Shahada. Cela m’a été raconté par mon père et je ne sais pas si cela est vrai. Mais il m’a dit que cet homme c’est converti a l’Islam. J’aimerai bien savoir si ce que mon défunt père m’a raconté étant enfant est une vrai histoire ou bien un petit comte de mon père chéri qu’Allah est son âme. Au revoire.
Quelque chose comme le chuchotement du sable crissant sous les pieds
L’œil inondé d’une lumière au soleil presque froid
De cris d’enfants approximatifs qui laisse un goût de feuilles humides
Quelque chose que l’on imagine fuguasse et pourtant
Quelque chose que l’on a de cesse de vouloir revivre en l’état dès que possible
En émotions intactes.
Comme elle-même l’a avoué et depuis un certain voyage autour des Lacs italiens, Ossiane prend grand plaisir dans les jardins. La preuve, ici, au Parc Monceau!
Pour la conforter dans ce partage, je lui avais , en privé, envoyé un petit texte… qu’elle me demande de faire partager; Voici:
C’est dans les années 70 du 18ème siècle, qu’un certain Duc d’Orléans (le futur Philippe-Egalité!) se rend acquéreur d’un petit hectare dans la plaine Mousseaux (devenue depuis Monceau) où il se fait construire une Folie: la « Folie de Chartres »! Comme à la même époque, dans les environs de Montpellier .
Le jardin est d’abord « à la française », façon Le Notre. Puis se ravisant, le Duc ayant agrandi son domaine, confie au peintre Marmontelle les plans du parc. ce Duc (père de Louis-Philippe) est grand Maître de l’orient de France. Rien d’étonnant d’y retrouver quelques symboles maçonniques dont il subsiste, entre autre, la pyramide.
Avec Carmontelle, un autre de style. 3Changeons – écrit-il – les scènes du jardin comme le décor de l’Opéra: faisons-y voir en réalité ce que les plus habiles peintres pourraient offrir en décoration, tous les temps et tous les lieux » (C
(après une fausse manoeuvre, je poursuis!)
(Carmontelle, le jardin de Monceau près de Paris, 1779)! Le jardin couvre alors une douzaine d’hectares.
Au 19ème siècle, Hausmann vînt! Et lotit une grande partie du parc (voir les beaux immeubles qui le longent encore, à l’ouest) et restaure le jardin vers 1860 en même temps que sont crées les Buttes-Chaumont: déjà l’on pensait à donner de l’air aux parisiens.
C’est un jardin (de 8 ha) dans un style qui fait fureur à l’époque, le style anglais. Le tout est ceint de magnifiques grilles, dues à Davioud et qui rendent hommage à celles de la place Stanislas de Nancy. Elles jouxtaient l’enceinte des Fermiers Généraux dont une rotonde (qui était l’octroi) de Ledoux subsiste (entrée principale, au Nord).
Le platane photographié par Ossiane date de cette époque (il a presque 200 ans!) ainsi que des érables et plusieurs essences exotiques.
Les jardins, en plus du plaisir qu’ils nous offrent, ont également une histoire.
(avec toutes mes excuses pour, ici et là, les fautes de frappe que je n’ai pu corriger)
En cet écrin d’or
Les enfants jouent
A tire-d’ aile
Comme les hirondelles
innocence cruelle aux regards percutants
riche d’imaginaire,de rêves fulgurants
de feintes soumissions en coeurs trop palpitants
escale effrontée,feu sacré,résistant
le monde tourne,danse,lancé de mains d’enfants
>amichel :
Dis-moi Michel, comment tu fais pour écrire comme ça… dis-le moi 😉 Je crois que chacun de nous peut retrouver un peu de soi dans cette belle évocation de l’enfance. Couleurs de l’insouciance, jeux et rires innocents, sons familiers et odeurs des cahiers neufs, bouches gourmandes et baisers volés, les années ont passé mais la mémoire est toujours là gardant précieusement ces zestes d’innocence. De belles images comme ces moustaches de lait mais aussi les références aux lectures et chansons enfantines. C’est toujours un grand plaisir de te lire. Bien à toi Michel, je t’embrasse.
>François :
Je ne t’ai pas envoyé de message en privé car je n’ai pas eu le temps. Bonne chose que tu aies eu gain de cause. C’est une autre façon de traiter les images, plus laborieuse et plus longue mais c’est vraiment la meilleure façon d’optimiser la qualité des ses photos. Pour ma part, j’ai toujours préparé mes images à l’avance même sous Typepad car je préfère maîtriser la qualité graphique plutôt que de me les faire resizer en automatique en qualité médocre. Cependant, je reconnais, qu’il faut posséder une certaine expérience informatique pour pouvoir le faire. WordPress est moins accessible sur ce plan là. N’hésite pas à me contacter en privé si tu as d’autres problèmes.
Je sais bien que tu me taquinais; j’en ai un peu rajouté de mon côté 😉 Bon week-end, je t’embrasse SG.
> Magicienne :
Je lis votre réponse et découvre votre vision de la vie. Il est difficile pour moi d’ajouter quelque chose. A chacun de nous de trouver son chemin de vie et de pensée. Bien à vous.
>Virgile :
Grand plaisir à te retrouver et à lire les belles choses que tu as déposées;-) Pas facile de décrire en poésie les sensations fugaces et indicibles qui traversent l’esprit à la vue d’une telle scène. Il manque tout ce qui de l’ordre du toucher, de l’audition et du nez; il ne reste qu’à imaginer. Comme à ton habitude, tu ressens au plus profond les sons, les odeurs, le goût, le contact du soleil et tu sais faire marcher ton oeil. Ton texte très beau me fait revivre cette scène avec intensité. Merci beaucoup Virgile. Continue à nous faire rêver. Mes meilleures pensées vers ton île.
>Pierre (2) :
Merci beaucoup Pierre pour ce travail de remise en forme de ton texte ainsi que pour le beau poème aérien que tu as ajouté à la fin. C’est vraiment très réussi. L’Oeil Ouvert te demande beaucoup d’énergie 😉
C’eut été dommage de ne pas publier le texte car tu as passé du temps à faire ces recherches historiques. Cette série sur ce parc va se terminer en beauté. Autant en faire profiter tout le monde puisque tu es un amateur d’histoire et un fin connaisseur des jardins, des arbres, et de la nature. N’hésite pas à intervenir ou à nous faire part de tes connaissances en la matière car ça m’intéresse beaucoup.
>feu roméo:
Quelle souflle dans tes mots! Une belle écriture à la fois acérée et ciselée pour décrire cet état d’innocence. Innocence qui peut être cruelle à regarder car elle est chargée de fulgurances, d’espièglerie, d’imaginaire, d’inattendu. J’aime beaucoup ton dernier vers avec cette image dansante du monde lancé comme un ballon. Que deviendra-t-il entre les mains des adultes… Merci beaucoup d’être là, j’ai grand plaisir à te lire. Je t’embrasse.
Lumière d’enfance
Passera toujours
Le seuil de ce monde
Clarté d’innocence
Battra le tambour
D’une vie féconde
– reiane de Poesiemeuse
Ce blog est magnifique ! Bravo !
Grille dentelle
Lumière d’or
A cloche-pied
Danse l’enfance
> Reiane:
Bonjour, voilà un joli morceau de poésie pour tes premiers pas sur L’Oeil Ouvert;-) Ces deux strophes évoquent très bien les éléments de la photo avec ce passage vers la vie adulte et l’éclair d’innoncence qu’il faut savoir garder. Je n’ai pas réussi à aller sur ton site. L’adresse que tu as indiquée doit comporter une erreur. Au plaisir de te revoir, tu es la bienvenue. Bon dimanche!
>Perrine:
Merci pour ton enthousiasme, Perrine. Amicalement.
>l’oeil vagabond:
Superbes images, Chris! En plein dans la photo. C’est tout à fait ça! Quelle patte de poète tu as ! Bises.
l’innocence
quand le temps d’avant
reste enfoui dans la chair
quand le temps futur
ne peut se dessiner
quand seul le présent
fait battre le coeur
c’est le temps d’innocence
qui sera englouti
par le corps et l’esprit
>bouldegom:
Entre le passé qui a construit, le futur invisible et le présent vivant, cette innocence sera absorbée à l’intérieur de chacun de nous. Merci pour cette sensible conjugaison du temps. Toujours les mots qu’il faut pour décrire ce qui vibre à l’intérieur de nous. Bien à toi, je t’embrasse.
superbe cette terre d’enfance…
>laety:
Merci pour tes impressions;-) Sois la bienvenue ici. Bonne nuit.
Incertitude
J’ai peur du temps
du temps rongeur
qui prend et ne laisse
que la douleur
a chaque pas
quand derrière soi
s’efface un peu plus la route…
qui faut-il croire ?
il ne reste que le doute.
Au carrefour du commencement
et de l’infini
un jour viendra
où je serai seul face à ma vie
qui m’accompagnera
pour éclairer ma nuit ?
un jour viendra…
un jour sûrement
mais qui me donnera
encore le temps
de tout recommencer ?
comme avant …
>Sven:
Je reviens vers toi sur une note antérieure et sur laquelle, tu laisses échapper de plus en plus de choses venant de l’intérieur. Tu reprends le thème du temps que tu avais esquissé dans un de tes poèmes précédents. Le temps qui défile mais ouvre aussi la voie vers de nouveaux horizons. La route n’est pas écrite; le doute procure ce sentiment inconfortable qui étouffe. Quelque chose de douloureux s’est passé; il faut se donner le temps de l’inscrire dans le parcours de vie pour pouvoir continuer d’avancer de façon plus sereine. Marcher droit devant et garder espoir pour tout recommencer. Rien n’est impossible, Sven. Garde courage et aie confiance en la vie et en toi. Je t’embrasse.
Ossiane , la cata je suis en panne d’inspiration ;-)) … pfff cela va revenir , ton calligramme est tellement beau ! ! !
Il pleut des larmes en miroir reflété par le ciel obscur de mon âme en fuite au pays des lutins ou souffle les elfes vers le pays enchanteur qui pourra me faire retrouver le goût de l’inspiration de l’imagination sublimée par une étrange machine fantasmagorique qui s’emballe dans les tréfonds des méandres du temps …
Je t’embrasse
COUPABLE INNOCENCE
Dans un souffle d’argent calme, l’innocence revient toujours imprégner la vie de sa saveur céleste, quand l’électricité verte ramène le flux à sa source et que s’élèvent des fougères de velours au milieu des orties plates et des renoncules assassines des écrans atmosphériques. L’innocence agit comme un ballet de poignards aromatiques dont les éclairs chatoyants brise le temps des éphémères dans un feu sans artifice, instant de la présence sans fard qui éblouit toute histoire. D’un revers de la main, tel le bond éclectique d’un dauphin, elle exécute en danseuse émérite l’anticipation somptueuse, alimentant en données futuristes son admirateur affamé dans un déhanchement troublant d’intensité immobile, fusionnant les modes de l’incarnat dans l’instantané atemporel. L’innocent possédé est tueur d’intentions, meurtrier idéologique, condamné volontaire à l’injection de la beauté terminale, assassin voluptueux des fleurs de luxe de l’abondance.
Fruit d’un hasard heureux
l’enfant roi malheureux
porte son innocence
avec tant d’insouciance
que le temps d’un désir
son univers s’étire
jusqu’au point de rupture
qui forge son futur
Pourtant les vents contraires
le modellent en expert
et l’art de sublimer
en perles de rosée
les douloureux crachins
parsemant son destin
restera pour la vie
une belle alchimie
>feu roméo:
Voilà un poème oiginal sur l’enfant roi choyé mais malheureux. Le coeur trop léger, sa trajectoire de vie peut se briser. La rencontre avec d’autres univers lui redonnent l’envie de s’envoler. Tu parles de cette enfance comme si tu y avais été confronté. Merci beaucoup roméo pour ta belle plume. Je t’embrasse.
Que tout le monde soit capable de voler comme un enfant.
J’adore cette image!
C’est incroyable.
Ce poème match le image parfaitement.
La parc Monceau
En franchissant les grilles d’entrée du parc Monceau
Vous laissez de côté vos considérations
Vos poumons s’emplissent d’air c’est la décompression
Avant de découvrir de nouvelles sensations
C’est comme sortir de classe à la récréation
des notes de musique des couleurs et des sons
réjouissent les sens et font fortes impressions
Tant l’âme aspire, aux morceaux d’improvisation
Alain