Après-midi sur l’herbe

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique.
Parc Monceau

Le jardin public diffuse ses arômes, les gens se baignent.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Le jardin public
Diffuse ses arômes
Les gens se baignent

* Photo prise au Parc Monceau.

* Prochaine publication dimanche soir au mieux. Attendez-vous à des problèmes d’accès à L’Oeil Ouvert dans la journée de dimanche et peut-être plus longtemps.
Les blogs du Monde vont être transférés sur une une autre plateforme d’édition.

63 réflexions sur « Après-midi sur l’herbe »

  1. Panoramique magnifique pour un pic-nique.
    Un parc qui m’évoque plein de souvenir, toute une période de ma vie était assez liée à ce quartier.
    Bonne nuit Ossiane.

  2. Renoir s’arracherait les cheveux
    Tandis que nous déjeunerions
    Les Blogs du Monde
    En circonvolutions
    Se tordraient de douleur…
    Tendre photo, Ossiane
    Cependant, comme toi je redoute le pire pour la semaine prochaine

  3. Comment ne pas penser à cette chanson de Yves Duteil ?

    AU PARC MONCEAU
    Yves Duteil

    Au Parc Monceau
    Entre les grilles et les arceaux
    Les enfants sages ont des cerceaux
    Au fil de l’eau
    Dissimulés dans les roseaux
    On entend piailler les oiseaux

    Le Parc Monceau
    Petit morceau de mon histoire
    Le vieux monsieur des balançoires
    Les cygnes noirs
    La ville
    Était à l’autre bout du monde
    Entre le lac et la Rotonde…

    Au Parc Monceau
    Entre les grilles et les arceaux
    Les cours d’histoire avaient bon dos
    Près du métro
    Elle m’attendait sans dire un mot
    J’ai pris sa main comme un cadeau

    Le Parc Monceau
    Premier baiser de mon histoire
    Sur un des bancs d’une allée noire
    Un peu d’espoir
    La peur
    La folle envie d’oublier l’heure
    Ma main posée contre son cœur…

    Au Parc Monceau
    Entre les grilles et les arceaux
    Le bonheur a fait son berceau
    Pour nos seize ans
    La pyramide et ses mille ans
    Nous avait cachée des passants

    Un parc en France
    Petit morceau de mon enfance
    Où j’ai trouvé l’adolescence
    Un jour de chance
    Un square
    Bien à l’abri dans ma mémoire
    Quand j’y retourne par hasard…

    Au Parc Monceau
    Entre les grilles et les arceaux
    Entre les gardes et les landaus
    Au Parc Monceau
    Entre les fleurs et les moineaux
    Les cours d’histoire avaient bon dos…

  4. Bonjour Ossiane, là je suis très étonné car il y a rarement de monde sur tes photos… parfois une âme solitaire, parfois une statue de pierre… et là tous ces petites personnages, posés là,sur les pelouses,comme tombés des arbres, comme des graines, des pommes de pin , des fruits d’un invincible été… « on dirait le SUD, le temps dure longtemps, et la vie sûrement plusieurs millions d’années, et toujours en été »…………………………… je t’embrasse, bonne journée

  5. une forêt d’Humains
    posée
    dans une forêt d’arbres!
    les premiers sont bruyants
    les autres silencieux!
    les humains se déplacent
    les autres restent figés!
    et si l’arbre les regarde
    j’espère que l’Humain
    tente aussi l’accolade!
    car l’arbre et l Humain
    c’est une jolie respiration
    qui donne souffle
    au rendez vous galant
    qui se trouve un gazon vide
    un espace intime
    loin des yeux, loin du bruit!
    presque déjà l’arbre est bien trop témoin
    d’un instant arrêté!
    assise le dos contre un arbre
    ta tête sur mes genoux
    nos yeux fermés
    une seule présence
    dans la profondeur
    d’un bel échange
    qui se passe d’être à vue
    mais apprécie le doux secret
    de nous!

  6. étude

    comme un héros des airs
    tu es là bras en croix
    dans l’herbe yeux fermés
    je capture mes images
    j’ose prendre ta main
    au creux de mon regard
    les canons du dessin
    découvrent ta libre nature
    la naissance de tes doigts
    se cache au coeur de la paume
    la naissance de ta paume
    est large comme une terre
    je ne me lasse pas de lire
    les lignes de ta main

  7. où sont nos cerceaux
    nos boucles et nos ennuis,
    mes robes à smocks.

    mon enfance et ma jeunesse me pèsent toujurs dans ce jardin et ce quartier

  8. La lumiére qui passe
    Àtravers le feuillage des arbres
    Est déjà pâle
    La fin de l’été est annoncé,
    Alors pendant qu’il est encores temps
    Profitons de la promenade au parc Monceau
    Et espérons que les «blogs monde»»
    Nous reviennent dimanche sans problèmes,
    Sinon quelle tristesse
    De ne pas pouvoir ouvrir
    La «fenêtre» sur le monde!

  9. Voilà une photo que l’on dirait sortie d' » UN DIMANCHE A LA CAMPAGNE  » de Bertrand Tavernier….

    Ossiane, as tu remarqué que ce parc, pour être trés beau et en plein Paris, n’en est pas moins trés bruyant ?
    Remarque d’une vieille élève du Lycée Racine, tout proche de ce merveilleux îlot de verdure…..

  10. Nous partirons bientôt,
    Amusons-nous
    Comme des p’tits fous,
    Tant qu’il fait beau;

    Nous partirons bientôt,
    Journée superbe
    A jouer sur l’herbe,
    Tant qu’il fait chaud;

    Nous partirons bientôt,
    Quand le Soleil
    Quittera le ciel
    Puisqu’il le faut…

  11. la pose de tes personnages me rappelle le « Dimanche après midi sur l’Ile de la Grande Jatte » de George Seurat. Il manque juste les dames avec leur ombrelle.
    C’était dit-on la « Belle Epoque »…
    Il me semble que les arbres du premeir plan sont des ailanthes de Chine arbre à la mode à l’éopque de l’aménagement de ce parc.

  12. >james :
    Bons souvenirs, j’espère. Un air champêtre au cœur de Paris par une belle après-midi d’automne. J’ai beaucoup aimé les effets de lumière rasante. Bises où que tu sois.

    >l’œil vagabond :
    Amusant poème entre peinture et transfert 😉 Je n’ai pas l’esprit tranquille mais j’espère que ce sera bien fait. Bon week-end !

    >Catherine :
    C’est la première fois que je mettais les pieds dans ce parc bon chic bon genre. Un petit détour en attendant un train du retour. Une nuée d’enfants, de femmes et de nounous et de très beaux arbres. J’avoue que j’ai été surprise. Ambiance à la Truffaut par moments. Merci pour cette chanson qui reflète bien l’atmosphère du lieu.

    >bobonze :
    Tu es un petit plaisantin 😉 Ne sois pas désolé car c’est exactement ça 😉 C’est un parc fait pour les enfants.

    >Sven :
    Comme tu sais bien lire mes photos 😉 Il est vrai que la plupart de mes photos sont vides de personnages. J’ai toujours une gêne à photographier les gens; je crains aussi les problèmes de droit à l’image. D’autre part, mon environnement n’est pas très peuplé et je ne cours pas vraiment après la foule 😉 Mais pendant cette balade, ce fourmillement humain qui fait la pause m’a réellement fascinée; c’est tellement différent de mon univers quotidien. Il y avait grâce à la douceur de la température et à cette belle lumière, une espèce de magie dans l’air dûe à cette communion face au soleil. Un moment presque hors du temps pendant lequel le quotidien s’était arrêté. Je crois que tu es un peu déçu, non ?

    >Annick :
    Bonne idée que d’évoquer ces deux forêts l’une bruyante et l’autre silencieuse. Tu as bien saisi l’atmosphère du lieu quand tu parles de cet instant arrêté au pied des arbres qui deviennent le réceptacle de nos pensées. Un beau poème plein de tendresse et de chaleur humaine. Merci aussi pour ton avis sur le calligramme. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Tes poèmes sont souvent bouleversants car ils partent d’un petit détail et s’ouvrent vers l’humain. Cette rêverie dans l’herbe part à la recherche de l’autre à partir de la main que tu explores. Cette main est tout un symbole avec cette paume ouverte prête à recevoir et à donner. Belle fin que ces lignes de la main dont on ne se lasse pas. Merci beaucoup pour la beauté de tes mots et de tes émotions. Bises d’après-midi.

    >brigetoun :
    Décidément, ce parc évoque bien des souvenirs, bons ou malheureux. Je n’aurai peut-être pas dû dire où c’était pour voir voir si vous l’auriez reconnu. Cet univers un peu compassé et codifié semble t’avoir marqué. Bises vers toi.

    >MioModus :
    Encore un ! Décidément, je n’ai affaire qu’à des visiteurs de Paris 😉 Enfin, voilà un heureux 😉 Merci pour tes impressions.

    >Cristina M :
    Tu sens bien les choses Cristina. C’est effectivement par une belle journée d’octobre que j’ai pris ces photos. L’état de la lumière est un bon indice.
    Pour ce qui est de mon transfert vers un autre ailleurs, j’ouvrirai ma fenêtre dès que possible, rien que pour toi 😉 Merci pour ta fidélité et amitié. Bises outremonde.

    >Fugitive :
    Le sixième sens a encore frappé fort 😉 C’est tout à fait ça sauf que c’était un lundi 😉 C’est ce qui m’a le plus étonné car les gens travaillent en principe. Merci et bon week-end.

    >MTO :
    Et une de plus ! Il va falloir créer une amicale des anciens du Parc Monceau 😉 Oui MTO, j’ai effectivement pensé à ces scènes bucoliques mises en peinture. Bien vu pour le film ! Beaucoup de monde et du bruit oui. Pas vraiment l’endroit idéal pour s’isoler mais beaucoup de choses amusantes à observer 😉 Mais existe-t-il un lieu dans Paris où l’on connaît le vrai silence ? Si oui, faites-moi le savoir 😉 Bon week-end au calme dans ta Bretagne. Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Que tu es calme et serein sur mes pages 😉 Je ne te reconnais plus 😉 Merci beaucoup pour tes mots dessinés. Sont-ce tes cours de dessin qui t’influencent. J’espère que ça marche au moins ? Bises du week-end. Amitié.

    >Daniel :
    Je te sens le cœur plein d’entrain avec ce petit poème plein de légèreté 😉 J’y retrouve aussi cette insouciance et cette envie de profiter au maximum des derniers rayons du soleil. Bon week-end à toi, peut-être vers des contrées lointaines. Je t’embrasse.

    >François:
    Remarque très juste François. Beaucoup de silhouettes aussi qui prennent le soleil. http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Seurat
    De très beaux et vieux arbres dans ce parc. J’en montrerai d’autres. Je compte sur toi pour nous dire leur nom. Je ne connais pas les « ailantes de Chine ». Première fois que j’entends ce nom;-) Merci pour tes lumières. Je t’embrasse et souhaite de bonnes vacances aussi.

    >Enriqueta :
    Bonjour et bienvenue ici. Coincidence amusante 😉 Merci de ton passage et sens-toi à l’aise pour t’exprimer sur ces pages. A bientôt.

  13. « Ils marchent tout doucement, l’air serein les transporte, il fait doux, il fait bon.
    Leurs mains se touchent juste un peu, dans le mouvement des épaules, et puis… un arbre leur donne rendez vous sous ses branches, ils ne le savaient pas et découvrent son gazon court épais, un matelas si tendre, le rendez vous précieux du fruit de leur silence, la main qui se fait douce, qui se donne s’époumonne, ils sont asssis si bien, tour à tour se regardent ou se détournent un peu, l’air frais devient plus chaud, les poumons se ventilent….il fait bon, il fait doux, l’arbre avait bien raison de leur confier un jour leur petit coin d’horizon….le soir tombe très doucement, le parc a déjà fermé ses portes mais qu’importe, le temps est hors du temps, posé là, bien plus loin, ils sont dans leur espace, leur intime pour eux et……l’arbre tendrement a refermé ses branches pour les abriter doucement sous son toit verdissant…..
    Le gardien le lendemain semble bien étonné de trouver sous cet arbre de l’herbe chiffonnée, des milliers de baisers, des feuilles de l’arbre enveloppées prêtes à s’envoler pour faire le tour du monde…car le plus bel message c’est celui de l’Amour..
    Et eux, s’interroge le doux arbre, et eux ils sont en eux dans le secret pour eux. »

  14. non je ne suis pas déçu Ossiane, mais j’ai ressenti quelque chose d’inhabituel dans cette photo et du coup je n’ai pas ressenti le besoin d’écrire un poème… mais de rester dans cette vie, juste un peu me reposer sous un arbre,en communion avec la nature. Elle ne me demande rien, meme pas d’ être moi-même surtout pas de me justifier… juste un peu de légèreté, un peu de recueillement,plus de dualité, plus de questionnement, juste une fusion avec elle… un besoin vital après le commentaire précédent… inutile de parler si fort.

  15. >Bruno:
    Pas de raison pour ue la révolte se réveille maintenant, lundi peut-être;-)) Je plaisante; reste zen et embrasse la vie comme elle se présente. Lis le commentaire d’Annick ci-dessous pour te mettre dans le bain de sérénité. Bises au grand sensible.

    >Annick:
    Annick, il se passe de belles choses dans ce parc. Un lieu de rendez vous aussi pour faire la pause et s’aimer sous les arbres. Merci pour ce joli morceau d’écriture aux airs de printemps.

    >Sven:
    Je crois comprendre pourquoi tu n’as pas eu le besoin d’écrire de poème. Ce cadre est sans doute trop familier de ton environnement quotidien duquel tu as envie de t’échapper en poésie sur des plages plus désertes;-) Sinon cette note fait le lien avec celle d’Aurélie puisque j’ai choisi de rester à Paris et de montrer ces gens en communion avec la lumière au même moment. Bises.

  16. Les jardins du silence…oui cela existe Ossiane…celui du Musée de la vie romantique dans le 9e…celui du musée Zadkine dans le 14e…celui…
    Pas celui du Parc Monceau ou, tu as raison il y a mille choses amusantes à observer mais ou…il est impossible de s’isoler…
    Dans ce jardin…il y avait en septembre…des jeunes femmes à la peau dorée….des coureurs physiquement épuisés…des personnes dans leurs lectures absorbées..des enfants jouant dans les allées…et…moi ..je cherchais un endroit calme pour téléphoner…!!! J’ai alors quitté le jardin « public »…et dans ses pensées je me suis noyé…

  17. Viens
    Je t’emmène Ailleurs
    Viens
    Il y a trop de monde
    Viens
    Près d’un petit cours d’eau
    Viens
    Une crique solitaire
    Viens
    Mais, dis, tu ne dis rien
    Viens

    Je te souhaite un beau week, Ossiane, je t’embrasse, j’espère de jolis rayons pour donner vie à ton bel album que je serre fort! il est si beau!

  18. >Pierre b:
    Merci de répondre à mon appel à propos des jardins du silence. Je pensais que le vrai silence ne pouvait se trouver à Paris. Je réserve ces jardins pour une autre fois. J’ai remarqué aussi que ça court beaucoup;-) Le public est effectivement très divers. Pas mal pour prendre des photos mais pas pour se ressourcer. Finalement, tu vas faire comme Sven;-) Je regrette quand même de vous avoir donné le lieu de la photo car ça vous perturbe bigrement;-) Bonne soirée; je t’embrasse.

    >Annick:
    Toi aussi tu m’abandonnes pour des endroits plus isolés;-) Bon week-end aussi bien ensoleillé. Bises à toi.

  19. je t’abandonne pas, je respecte ce lieu fort qui m’émeut beaucoup..
    car certains dans une grosse ville, sans jardin à eux, n’ont que ce trou de vallon, ce vert de verdure pour sentir encore l’odeur de la rosée, le tendre du brin d herbe,le chant d un oiseau, être amoureux même en promiscuité….
    *ta photo m’émeut beaucoup, elle produit de belles réactions.. merci…

  20. La plupart du temps on écrit pour exprimer un mal-être pour chercher à combler un vide ou pour comprendre ce qui nous divise à l’intérieur … mais si la relation à l’invisible se fait , si ON EST DANS la lumière qui nous enveloppe, nous protège, si on vit ce désir d’unité avec elle, on n’a pas besoin d’extérieur… on vit dans le silence qui permet le rien et ce rien nous ouvre toutes les portes, nous donne accès à tous les possibles. Douce nuit à toi, sven

  21. C’ est donc au lit de l’ herbe, chez toi aussi que se sont assis les déserteurs des chaises de James …
    Modèles d’ un instant, ils se sont plus à poser pour ton oeil ouvert … Cette rencontre d’ un bel après-midi d’ été immortalisé aux côtés des belles de Manet et Seurat …

  22. >Annick:
    Je ne faisais que te taquiner;-)

    >Sven:
    Comme tu parles bien de ces choses qui sont difficiles à expliquer et à exprimer. Sans doute que beaucoup se reconnaîtront dans tes paroles. Il faut du temps pour comprendre et ressentir cet état de l’intérieur. Merci de nous donner les clés de ce silence heureux. Douce nuit à toi aussi.

    >Kaïkan:
    Peut-être que ces visiteurs ont migré quand leur hôte a filé;-) L’herbe a remplacé les chaises. Ta vision me semble très paisible mais peut-être n’es-tu jamais allé au parc Monceau;-) C’est ce que j’ai ressenti aussi quand j’ai pris la photo mais je ne suis pas une habituée des lieux. Pardonne-moi Kaïkan, je ne te visite pas beaucoup en ce moment tout comme les autres blogs. Pas beaucoup de temps. J’essaierai de faire un saut ce week-end. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.

  23. Ce qu’il y a d’étonnant à Paris
    ce sont ces grandes cages remplies de verdure…
    ça m’a paru très bizarre la première fois.
    Je voyais les gens sourire en franchissant les grandes grilles noires de ce qu’ils appelaient le parc Monceau.
    Quels drôles d’oiseaux me disais-je !
    Ils n’avaient pas de plumes, ni d’ailes d’ailleurs, c’est sûrement pour cela qu’il cherchaient les cages…
    Je les avais déjà repéré à la campagne ces oiseaux là
    on les appelaient les gens de la ville
    même enfants, ils ne savaient pas grimper aux arbres
    Les filles avaient de belles robes à smocks qu’elles ne devaient pas salir…
    Et ça nous inquiétait bien plus que ça nous faisait rire… Nous les enfants des champs.

    Je m’en suis souvenue lorsque j’ai découvert les cages vertes de Paris
    et là je me suis dit « mais bien sûr ces enfants sans ailes… Je comprends maintenant : ils ont des cerceaux à faire rouler, nous nous avions tout à inventer ! »
    Et plus rien ne me fut étonnant à Paris…

    Catherine

  24. Ton évocation pleine d’humour sent bon les souvenirs d’enfance;-) Tu as sans doute vécu cela. Oiseaux des champs et oiseaux des villes. Oiseaux avec des ailes ou pas. Oiseaux en liberté ou en cage. C’est vrai qu’il y a ces grandes grilles noires et les enfants sont de bonne famille. Les différences que tu as éprouvées existent toujours de nos jours, je crois. Mais les enfants d’aujourd’hui savent-ils les percevoir? Merci beaucoup; je t’embrasse et te souhaite un week-end réparateur.

  25. 26/10/06
    Après-midi sur l’herbe

    Rencontre du 3ième type

    Ils semblent attendre
    Immobiles
    Dans la lumière blonde
    Assis sur la pelouse verte
    Tournant le dos
    Au chemin de graviers et de sable
    Attendre ou voir
    Quelque chose ou quelqu’un qui passe
    Et les inonde d’irradiante clarté
    Un moment pour soi intime
    Une révélation intense
    Dans le soleil complice
    Le bonheur en majesté passe
    Une seconde d’éternité
    Puis soudain tout s’anime
    Les rires et les cris des enfants
    Les aboiements joyeux des chiens
    Les pigeons qui roucoulent
    Et le pépiement des moineaux
    La voix de la vieille dame
    Qui les appelle et leur lance
    Du grain ou des miettes de pain
    Les ballons qu’on frappe
    Et le souffle de ceux qui courent
    Le vent qui agace les feuilles
    Et les baisers furtifs
    Les battements des cœurs
    Et les soupirs d’amour
    Les pages des livres qu’on tourne
    Et le chant des fontaines
    Quel bel après midi sur l’herbe

  26. côté jardin

    que ce soit à monceau ou ailleurs
    mon coeur est un jardin secret
    où nous nous cotoyons en silence

    nous tenant par la main nous marchons
    rassurés par les cris esquivant
    les bousculades imprévues de la vie

  27. >A tous:
    Ca y est, c’est confirmé. Il y aura des perturbations sur les blogs du Monde jusque dans la journée de lundi. Je publierai donc une nouvelle note lundi soir seulement;-(( D’ici là bon week-end à tous et à toutes!

    >Amichel:
    C’est tout à fait ça Michel. Un air de SF au Parc Monceau;-) Il y a de quoi effrayer toutes les nounous du jardin! Tu parviens avec tes mots à retranscrire cette communion aux airs d’éternité face au soleil. Ce moment évoque en effet des scènes du film de Truffaut avec ces gens prostrés face à la lumière. Bonne idée de redonner vie au tableau en évoquant par le son la vie des hôtes de ce parc. Ca va du des cris les plus forts jusqu’au bruit les plus doux comme les battements de coeur ou les pages d’un livre qu’on feuillette. Merci beaucoup pour ton poème paisible qui raconte la vie d’un jardin public. Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse bien fort.

    >bouldegom:
    J’admire ta faculté à t’évader de la réalité de la photo pour emprunter des sentiers de poésie détournés. C’est une jolie façon de vagabonder. En attendant, j’aime beaucoup ce parallèle entre la jardin secret et le coeur ainsi que cette promenade dans la vie. Merci beaucoup pour ta belle plume. Je t’embrasse.

  28. Îlot de verdure dans la ville,

    une sorte de cellule chlorophyllienne,

    un lieu de soleil, d’ombre, de bien être,

    de repos, de jeu, de promenade et de rencontres,

    Un petit paradis urbain bien nécessaire.

  29. >Michel (2):
    Tu as raison de souligner cet aspect îlot de verdure dans la ville. Si ce n’est pas la panacée, c’est mieux que rien. En tout cas, je vois que tu t’y sens bien, toi le promeneur de la campagne;-) Merci d’être passé. Je t’embrasse.

  30. Je ne connais pas le lieu de cette photo…
    C’est un juste un jardin de poche…qui s’installe sur nos coeurs et…conserve nos secrets…
    Allées à l’élégance régulière…
    Un écrin de verdure…
    Chemin de velours ou tapis vert..
    Beauté des enluminures..
    Sur l’herbe tendre et menue..
    Regards et épaules nus..
    Choisir une contre allée…
    Voir les ombres s’évader…
    Croiser son parfum…
    Un souvenir vous étreint…
    Je ne connais pas ce jardin…je l’ai juste rêvé…

  31. Je suis là, spectatrice de cette vie de jardin

    Le soleil sur ma peau joue ses notes sucrées

    Je suis là, la vie, je l’observe depuis ce matin

    Je vois la chaleur paisible, la langueur ensoleillée

    Comme sur un manège les silhouettes bougent,

    Les jeux d’enfants, les mères qui se retrouvent,

    Les familles ou les solitaires sur l’herbe s’allongent,

    Et dans une douce torpeur sereinement plongent…

    Je suis encore là, l’ombre de l’arbre a tourné, l’heure avance ;

    Le soleil emmène et repousse les hommes comme dans une danse,

    Qui s’arrêtera ce soir…quand la nuit arrivera !

    Le soleil déclinant, le manège cessera.

    Bonne journée ensoleillée! Yo-cox

  32. je ne sais pas si c’est provisoir, à cause du changement de plate-forme (!) , mais je ne vois plus tes photos! L’image du haïku est visible elle ! Bises Yo-cox

  33. Tout semble bien marcher pour moi ;

    Je vois bien les images et de nouveaux commentaires passent depuis peu.

    Des éléments : dates et liens sont en rouge !!! j’aime pas beaucoup.

  34. >Michel (2):
    C’est gentil de tester et d’être présent. Je reçois vos commentaires et ne comprends pas encore bien ce qui se passe de votre côté. Je suis anéantie:-(( Je ne vais pas pouvoir publier ce soir car je ne sais même pas me servir du nouveau logiciel. Où sont donc passées mes photos et la mise en page? Il va me falloir réparer les dégâts mais je ne sais pas encore comment.

  35. >pierre b:
    Très sympa à toi de te prendre au jeu de mes regrets;-) Je pense en effet que tu aurais écrit ce genre de poème d’emblée si tu n’avais pas su. Tu fais encore plus fort puisque tu parles d’un petit jardin secret et rêvé. Cette belle évocation est emprunte de mélancolie et de douceur. Elle part à la découverte des souvenirs et des moments de partage sur les chemins de rencontre. Tes mots font passer l’émotion de ces instants d’éternité. J’aime beaucoup; merci. Bon dimanche. Je t’embrasse.

  36. bonjour Ossiane,

    je viens de suite revoir ton blog,
    j ai été privée d’internet depuis hier soir, un modem bloqué…le technicien sort…

    mince, je comprends ta déception..
    pourquoi ont il changé des trucs…
    et je m’éclate en mots…
    je t’embrasse fort et espère de tout coeur que cela retrouve son chemin le meilleur pour toi…

    Pourquoi?
    Mais où est donc cet Homme qui sait apprécier toutjustesimple?
    Pourquoi cherche t il toujours la performance bien plus?
    Pourquoi ne peut il s arrêter?
    Pourquoi toujours tout compliquer?
    Pourquoi obliger les autres dans cette voie?
    Pourquoi perdre encore temps et sueur?
    Pourquoi ne pas se contenter de ce qui est déjà beau et bien?
    Pourquoi?
    Ce blog était si chouette!
    Ce blog je le trouvais sympa chomme ça!
    Ce blog j y voyais tant de travail déjà!
    Ce blog un lieu si beau où regarder et lire loin!
    Ce blog tel était si belle réussite!
    Ce blog qui fut touché de quel droit!
    Mais où est donc l’Homme qui sait respecter l’autre?
    Pourquoi?

    Pourquoi si souvent, toujours? le progrès apporte peu ou prend bien trop?!??!!
    Pourquoi? car bien trop souvent l’Homme trop bête se perd de plus en plus??!!??

  37. voila qui est redevenu normal
    heureuse pour toi Ossiane
    j’allais te proposer la photo du commentaire sur Aurélie que j’avais copié chez toi
    mais ce n’est plus la peine puisque tout semble être redevenu normal …
    tant mieux …

  38. >Sylvie:
    Merci Sylivie pour ces pensées. Ce retour des photos n’est qu’illusoire. Si tu cliques dessus, il n’y a plus de panoramique sauf pour les 360°. Je pense toujours à partir…


  39. en effet
    mais figure-toi que je ne cliquais pas sur tes photos
    elles me plaisent comme ça et je n’ai pas cherché plus loin
    j’en suis confuse

    effectivement, vu sous ce nouvel angle, si je puis dire, je trouve cette situation vraiment tès très décourageante … et dommageable

    … sourires à toi Ossiane
    que puis je faire de mieux …

  40. >yo-cox:
    Comme ton poème est bien composé. Je me suis sentie spectatrice comme toi de ce spectacle du bonheur tranquille. La vie qui coule, le temps qui passe et la nuit qui tombe. Merci beaucoup pour ce joli cadeau de mots.Quand je reprendrai les paratges de notes dès que je serai plus disponible, je t’inviterai. Bonne nuit!

  41. >Sylvie:
    Tu ne peux rien faire de mieux… Ton sourire, c’est déjà beaucoup… j’essaie de régler les problèmes. Merci de ta présence. Bises de nuit.

  42. Splendide haïku Ossiane!

    Je ne parle même pas de la combinaison avec la photo, très réussie comme toujours. Le poème en lui-même respecte parfaitement les canons du genre.

    Une très belle construction, on part de la nature en plan large, on change de sensations (visuel -> olfactif) et on finit sur l’activité humaine. Impeccable. Digne des haïkus de Shiki.

    Bravo!

    Amitiés,
    Richard

  43. >Richard:
    Si tu savais Richard comme ton message me fait plaisir. C’est une bouffée de rêve dans une tourmente technique dont je ne suis pas encore sortie. La façon dont tu analyses ce que j’ai écrit me laisse pantoise. J’avoue que je ne suis pas très consciente de tous ces éléments au moment où je compose. Je pars souvent d’un mot puis d’autres s’ajoutent au fur et à mesure que je m’imprègne de la photo. Ensuite, assez naturellement, se produit une épure pour ne retenir que l’essentiel de mes sensations. Je ne me dis pas vraiment qu’il faut mettre tel ou tel élément. Je reste collée à ce que j’éprouve et tente de le communiquer comme je peux. J’aimerais bien savoir comment tu procèdes intérieurement. Mias il est vrai que tu ne pars pas d’une image spécifique. Bonne après-midi. Je t’embrasse.

  44. >Richard:
    D’après mes infos, WordPress est bien en ndépendant car on peut ajouter des plugins et avoir le contrôle sur pas mal de choses. Dans notre cas, on dépend de la plateforme du Monde et de l’équipe technique. Merci de ton soutien. J’ai hâte de trouver une solution.

  45. En attendant
    En lisant
    En écrivant
    En patientant
    Le Monde changeant

    Dans la plaine Monceau
    J’ai fait un saut
    Rêvant d’un grand bâteau
    Qui nous emporterait
    Bien loin sur l’eau

  46. >Pierre (2):
    Je me souviens que tu es parti juste au moment où j’allais entamer cette série sur le Parc Monceau. A mon grand regret, elle n’a pas été bien loin… mais je compte la continuer quand tout reviendra à la normale. Tu es venu mettre quelques notes de poésie bienvenue dans ce Monde mutant;-) Après les galères, un grand bateau pour partir loin des rives instables et retrouver un peu de sérénité. J’ai hâte d’en finir au bout du troisième jour de doutes. Bonne nuit, Pierre; contente de te retrouver.

  47. merci pour toutes ces visions, j’ai viré sur l’aile au hasard de tes panoramiques, au ras des vagues, au ras de l’herbe puis en plein ciel et au faîte des cathédrales… je ne m’essaierai pas à cette technique, je ne crois pas, mais c’est vraiment magnifique… je reviendrai prendre un peu de courant d’air ascendant sur ton vlog de temps en temps, quand il fera trop gris ou trop maussade…à bientôt
    dom

  48. >vietdom:
    L’essentiel ait que tu aies pris plaisir à t’immerger dans ces univers. C’est le but du 360°. Peu importe la technique. Tu es la bienvenue à tout moment et seras bien reçue;-) Bon vent à ton blog, j’ai vu que nous appartenons à la même communauté;-) Amitiés.

  49. >Fred:
    Bonjour Fred, sois le bienvenu ici;-) Est-il nécessaire de faire un choix 😉 Je conçois les notes comme un tout à trois éléments qui sont censés être en harmonie les uns par rapport aux autres. Laisse ton esprit vagabonder. Bien à toi. Je vais sur l’autre note que tu as commentée.

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