* Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.
Sous la toile bleue
Des rencontres à l’infini
Le temps d’un instant
* Par curiosité et pour mettre un peu de piment, je tente une petite expérience à partir d’une suggestion de Michel (2). Dans un premier temps, je ne vous propose que le haïku calligramme. Demain soir à minuit, je vous montrerai la photo de départ sur laquelle vous pourrez exercer également votre imagination. Merci de vous prêter au jeu et de me donner votre avis.
Quel heureux hasard… ;o)
Cela faisait longtemps que je n’avais pas foulé une note vierge chez toi, chère Ossiane.
« Pour un instant, pour un instant seulement » Brel.
Nuit bonne à toutes et à tous.
[bonne idée, l’expérience sur ton blog ;o)]
Bleu dominateur
Vagues perlées de couleurs
Bleu impressionné.
Ravie de démarrer avec UU, en ce début d’après-midi ;o)
Bonne fin de semaine à toi, et bises très ensoleillées.
Doute
Finit la mer,
Débute le ciel.
Mais,
Où est l’horizont?
Les bleus se confondent
Au hasard d’un instant.
Ossiane,
Toute expérience est valable.
Le nouveau est un défis.
Bises printanières du Brésil
Ossiane,
Correction :
Les bleus se confondent.
J’ai tapé un « e » de trop.
Sur la plage assoupie
l’oéan caressant
sous le soleil tremblant
lentement se blottit
je veux tirer les rideaux bleus
inviter tous mes rêves
et jouer encore avec eux
avant que le désir s’achève.
les envelopper dans la toile bleue
les protéger encore un peu
avant que le jour se lève…
Attendons la suite toute expérience vaut d’être tentée.
La mer au loin
S’ourle d’un rien d’écume
Doucement s’alanguit
Exhale un long soupir
Et sur le sable
Le dépose à nos pieds.
Et tu t’avances, O mer
A pas de loup
Recouvrant la trace de nos vies
Effaçant tout
Jusqu’à nos souvenirs.
La mer devient couleur bleue
Comme en toile d’un Kandinsky
En flux et reflux d’une écume éphémère
Je vagabonde mon imagination
Dans un flot étamines
J’agonise le surmoi de mon passé
Pour jouer de l’abstraction de ton visage
Reflète par la vague de ton image
Ossiane,
Si le «hasard»
Pouvait avoir des couleurs
Tu lui a trouvé
Les tons qui lui vont trés bien!
Le bleu comme horizon,
Juste un peu de mousse
Au bout des ondes
Sur ta toile
Si bleue
Couleur de mes rêves
Mon regard y reste fixé
Sur des petites perles
Harmonieusement peintes.
Cette expérience est belle
Et la suite
Se léve…
À l’horizon!
Nuit sans sommeil,
lune éclatante,
est-ce un appel au loin ?
Au ciel vide,
je réponds
« Viens ! »
On entre ainsi plus directement dans ton rêve, Ossiane, dans le négatif du monde que tu photographies, dans son sous-texte… Oui, j’ai l’impression d’entrer par la porte du jardin, celle que seule connaissent les familiers de la maison, porte secrète au bout d’un chemin détourné…
Bonjour Ossiane
Pour moi, c’est plus diffile de rentrer directement dans le rêve de quelqu’un … les rêves, c’est tellement personnelet chacun à sa clé… je veux trop le respecter chez l’autre pour surimposer le mien… comme trop de lumière surexpose la photo, on ne voit plus très bien… il me faut retrouver la nature, la sensation primitive, le sentiment premier, intact, pur et en partant de là faire jaillir les mots,mais là, je n’arrive plus à faire le cheminement inverse… la vision de l’autre s’interpose implicitement dans la lecture, me comprends-tu ? je cherche depuis toujours justement et même, utopiquement, à lire et transcrire au plus près, ce qui ce passe entre la réalité concrète et palpable, le visible, et l’alchimie invisible qui en découle. Mais les dès sont jetés, alors jouons le jeu.
la mer frissonne,
se gauffre et se brise
blanc sur les mattes.
attendons la photo qui devrait être belle
Le temps d’un instant
Je respire ce beau bleu
Si bien acceuilli que je fus, me voici à nouveau de passage !
Je découvre tant de choses depuis ma dernière visite !
Le « Panoramique à 360° » ainsi que les différents Calligrammes…
Je ne suis ni écrivain ni poête, mais il est fort possible qu’à force de revenir ici (ce qui est certain), je me laisse surprendre à me perdre dans quelques rêveries et retrouver mon chemin en posant quelques vers ici et là…
Bonne continuation 😉
Lames de vagues
Et vagues à l’âme
Hasards de la mer lamée
Hasard
Un mot bleu aux contours blancs
comme la mer qui offre son écume
comme le ciel qui offre ses nuages.
Hasard
Un instant saisi
et tout peut changer
Hasard
qu’on accepte ou qu’on refuse
selon la reconnaissance du bleu et la supposition du blanc…
Catherine
Ossiane,
J’ouvre le journal (Folha de São Paulo) et je vois un reportage sur Yves Klein et son bleu.
Je pense à toi, à ton Hasard, et à la coïncidence, le bleu.
Le reportage dit qu’au Centre Georges Pompidou, il y a une Exposition sur Yves Klein
Je transcris ce que Yves Klein parle sur le bleu (extrait du site de Centre Georges Pompidou)
« Le bleu n’a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs, elles, en ont. Ce sont des espaces pré-psychologiques (…). Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes (…) tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu’il y a après tout de plus abstrait dans la nature tangible et visible ».
Yves Klein
>UU :
Est-ce réellement un hasard, toi seul le sais 😉 Merci de ton avis. Une idée à peaufiner toutefois… La bise du vendredi.
>Annie-Claude :
Tu as donc retrouvé ton futur hôte 😉 Comme ce bleu te va bien puisqu’il t’accompagne chaque jour, Annie-Claude 😉 Je suis allée sur ton blog. Que de belles phtotos et d’escapades merveilleuses ! Tu vas connaître la région comme ta poche. Merci pour le partage. Je t’embrasse.
>Neyde :
Coucou, te revoilà 😉 Doute, cette façon de procéder te déstabiliserait-elle un peu ? Tu es sur une toile bleue dans laquelle tout se mélange. Tu le fais très bien sentir dans ton poème. Bises vers ton Brésil.
Taux de réussite en français : 90%
(Au) hasard d’un instant.
>Sven :
Deux fins différentes et tout aussi belles. Un poème plein de douceur caressante avec cette plage endormie et cette sieste de rêves bleus. J’aime beaucoup la liaison entre les deux lieux. Bises océanes.
>François :
Merci pour ton ouverture d’esprit 🙂
>Pierre (2) :
Deux superbes poèmes, Pierre qui traduisent bien l’état de langueur de cette toile bleue 😉 Belles images du soupir expiré et de l’avancée à pas de loup. Bravo à toi, c’est très bien vu. Je t’embrasse.
>Bruno :
Magnifico Bruno ! Tu aimes jouer avec les mots, les pinceaux, les touches de peinture étamine. La toile bleue te fait voguer en mer d’imagination et en reflets d’esquisse qui me ravissent.. Merci pour ce beau vagabondage en abstraction. Pensées bleues vers ton home.
>Cristina M :
J’avoue que je suis en pleine période bleue 😉 Je trouve que tu décolles bien en poésie sur cette toile un peu abstraite. On est obligé de partir de l’intérieur de soi avec les premières sensations qu’on ressent ce qui est moins le cas en partant d’une photo plus réaliste. La suite arrive ce soir 😉 Bises vers l’Australie.
>MioModus :
Voilà une tout autre approche que la tienne MioModus 😉 Face au vide bleu, la nuit fait écho à la lune dans cet appel inattendu.. C’est bien trouvé ! Merci beaucoup.
>Fugitive :
Voilà une réaction très argumentée, Fugitive. En fait, je n’ai pas d’idée arrêtée et je suis ouverte à tout. Je veux simplement donner de la vie et de la varitété. Je me demande si je ne peux pas de temps en temps varier l’angle d’attaque d’une note. Il est sûr que si je propose dans un premier temps le calligramme avec mes mots, j’impose davantage ma vision. Je ne connais pas vraiment les motivations de chacun ni la manière dont vous procédez quand vous écrivez sur le blog. J’aurais pu tout aussi bien mettre la peinture sans haïku pour ouvrir davantage le champ de l’imaginaire. Tout est possible du moment que c’est intéressant et que tout le monde y trouve son compte;-) Merci pour ton avis, Fugitive.
>Sven :
Voilà une réaction tout à fait opposée à celle de Fugitive. Je la comprends aussi car depuis le début de ce blog, je ne cherche pas à m’imposer, juste à donner un point de vue parmi tant d’autres. En proposant déjà de l’invisible, je freine ta créativité et le plaisir de transformer la réalité. Finalement, ce n’est pas si facile 😉 Ce soir, je mettrai la photo. Et si je recommence l’expérience une autre fois car ce n’est pas possible de faire cela graphiquement à partir de toutes les photos (toutes ne s’y prêtent pas…), je mettrai simplement la peinture sans haïku. En tout cas, merci de te prêter au jeu. N’hésitez pas à continuer à réagir à ce que je dis.
>Brigetoun :
Attentive et ouverte Brigetoun 😉 J’aime bien ton haïku même si je ne vois pas ce que signifie « mattes » 🙂 A ce soir, j’espère que tu ne seras pas trop déçue.
>Annick :
Tu fais la pause bleue, Annick 😉 Peut-être un perturbée par la note, non ?
>Iciparis :
Je me souviens bien de ton passage et de ton amour des voyages 😉 C’est bien, tu as approfondi la visite 😉 Pas besoin d’être écrivain ou poète pour venir converser avec nous. Plusieurs visiteurs fidèles de ce blog étaient comme toi au début puis ils ont posé timidement quelques mots de poésie et enfin, ont ouvert les vannes de leur imaginaire. Il ne faut pas avoir de complexes à ce niveau là. Alors fonce et laisse libre cours à tes sensations et émotions. Voilà, j’espère que ces encouragements te verront sauter le pas 😉 Bien à toi et à bientôt.
>amichel :
Tu fais plus court que d’habitude 😉 Un peu désarçonné ? Il n’empêche que ton haïku joue subtilement avec les mots de l’âme 😉 Bises hasardeuses 😉 Tout ceci est à prendre avec le sourire, Michel 😉
>Catherine :
Catherine, tu as bel et bien plongé dans le bleu avec quelques crêtes d’écume 😉 Tu t’es emparé du mot « hasard » et tu as essayé de construire quelque chose autour de ce mot et de ses significations, d’un instant éphémère et des couleurs de la mer. Ton poème est très ouvert. J’aime beaucoup. Bises entre les nuages.
>Neyde:
Coincidence amusante que tu lises cet aricle depuis le Brésil. Il y a en effet une exposition mais que je n’ai pas vue. Un extrait qui tombe à point! Inévitable cette référence à la mer et au ciel puisque ce sont des éléments qu’on embrasse chaque jour, tout au moins pour le ciel. Il est sûr que cette couleur déconnecte du réel et fait place à l’abstraction. Merci d’amender ainsi l’humus de ce blog. Je t’embrasse en bleu.
c’est surtout tes photos que j ‘aime contempler. mais c’est toi qui décides , la photo laisse beaucoup plus de place à mon émotion bises Ossiane
> Alain, je pense que le trio photo-calli-haïku forme un tout, ici. Mais, le sachant, pourquoi ne pas inventer (comme Ossiane le tente aujourd’hui) une approche syllabique de la lecture plutôt que globale (on y revient!)? On corse l’affaire, on distille: à nous d’en découvrir le nectar caché (mais non tu, seulement différé, si j’ai bien suivi).
Surtout ne pas lever trop rapidement la toile Ossiane…
on parle bien de ..rencontres ..à l’infini..?
Ce lieu ou le réel se transforme en imaginaire..ou l’amour fusionne avec l’éternité..ou l’horizon devient notre ligne d’écriture..
Et puis …peut on prendre le hasard en photo..? Le voudrait il d’ailleurs..?
Attendons donc…le temps d’une pensée…
nonnon, Ossiane pas perturbée par ta note que je trouve jolie…sur les blogs ont fait ces rencontres infinies le temps d’un instant qui reste éternel des heures et des heures, et j’apprécie tant…
et puis j ai tant apprécié ton image ce matin… bien plus des trucs d’ordre personnel qu il a fallu trier, classer, ranger, cela va..
et je revenais pour te faire rire……
« Ossiane,
ce matin j’ai ploufé
dans tes eaux bleues
et me voilà toute bleue
depuis,
c’est normal, docteur?!! »
ton image bien belle a rempli fort ma journée, merci!
je t ’embrasse très fort et te souhaite une belle soirée!
désir infini
rose bleue quête éternelle
toucher du bout des doigts
pigment doux de ta peau
tièdeur des bans de sable
marcheur du désert
noctambule des nuits
duvet du ciel de cobalt
va-et-vient de l’amour
caresses des horizons
allées-retours des mots
eaux salées de ton corps
désir échoué jusqu’à moi
Le hasard bleu
Ce merveilleux moment bleu
Qui permet l’étreinte infinie bleue
Et remplit des traces uniques de bleu si bleu
Qui éternellement depuis des ans s’embrassent tendre bleu
je t’embrasse très fort, bouldegom, tes mots sont encore une fois si beaux et si bleus, comme la vie bleue que j’aime serrée par le hasard de vie qui dure l’infini désir éternel…
>Alain de la communauté:
Pas question pour moi d’enlever les photos; dans cette note elle est juste différée. Et puis, ce petit exercice ne serait qu’épisodique. Je réfléchis mais je ne veux pas non plus détruire quelque chose qui fonctionne bien depuis le début. Merci pour ton avis dont je tiens compte.
>Pierre (2):
Je ne vais rien rajouter car tu l’expliques bien;-) Merci.
>Pierre b:
Texte écrit au retour du travail cette fois;-) Même pour donner ton avis, tu sais être poète et je t’en remercie;-) Ton opinion me permet de mieux comprendre comment tu appréhendes cet univers. En revanche, que cherches-tu réellement à me dire? Que tu préfére la formule précédente « photo-calli-haïku » ou « calli et photo en différé »? Je comprends quand même que tu veux continuer à rêver et à écrire;-) Bonne soirée, je t’embrasse.
>Annick:
Ah! Me voilà tout à fait rassurée avec ton grand plouf matinal et tout bleu;-) Tant que c’est bleu, ce n’est pas grave; c’est le docteur qui vient de me le confirmer;-) Alors, tu peux abuser tant que tu veux. Bonne soirée aussi!
Bleu roi électrique
marine outre mer
ciel canard
pétrole de Prusse
je n’y vois que du bleu
bleu à l’ame de travail
nouveau venu
révolutionnaire
Sur les plages du Nord se mêlent mille couleurs;
gris verts bruns jaunes… mais une seule servira de ligne d’horizon : le bleu d’azur.
PS : Influencée par le Exposition de Klein au Centre Pompidou ?
Ossiane, peux tu mettre , à la place de ? une virgule, j avais laissé la touche majuscule appuyée, merci à toi, belle soirée Ossiane..
Marais salés de bleu cristallisés comme si l’ âme des flammes concentrait en ces points les promesses de jaune et de doré … Un carmin léger point à l’ horizon de quelle sève est-il messager ?
>bouldegom:
Quel poème plein de sensualité et de désir, bouldegom! Le changement de présentation de la note ne semble pas t’avoir affectée;-) Une magnifique façon de parler de la mer en la comparant à des corps. Sont-ce les rencontres de mon haïku qui t’ont incité à aller dans cette voie-là, je ne sais pas… En tout cas, c’est très réussi. Bravo à toi, grande poétesse. Je t’embrasse en cobalt.
>Annick:
Ce n’est plus un plouf, Annick mais un grand splash;-) Une étreinte poétique dans laquelle tu te projettes complètement. Je ne sais pas si tout ce bleu va partir;-) Bises.
>feu roméo:
Toi aussi Roméo, le bleu a envahi ton âme jusqu’à n’en plus pouvoir;-) Un peu trop peut-être… J’aime beaucoup ces noms de couleur; ça me fait rêver. Je suppose que le nouveau venu dont tu parles est cette petite bande rouge en haut de l’image. Le rouge révolution va-t-il envahir la toile? Merci beaucoup, c’est très bien vu. je t’embrasse.
>Guess Who:
Ca se sent que tu rentres de voyage de l’ouest;-) Ta remarque sur ces multiples nuances est très juste. Je dirai la même chose pour les ciels. Ce n’est pas pour rien qu’Eugène Boudin a peint là-bas;-) Visiteurs de l’oeil Ouvert, rendez-vous chez Tiago à cette adresse pour découvrir ses ciels normands:
http://guesswho.blog.lemonde.fr/guesswho/
Non, non pas influencée par cette exposition que je n’ai malheureusement pas vue. Juste un état d’esprit du moment en relation avec mes photos. Remonte jusqu’à un des commentaires de Neyde pour relire une phrase d’Yves Klein. Ca devrait te plaire. Bon week-end, Tiago! Je t’embrasse.
>Kaïkan:
Voilà une version intéressante et différente de l’image. Tu t’es concentrée sur cette pixellisation qui suggère des parcelles de lumière ou de sel. Le travail de la mer évoquée sous un autre angle. Pour le carmin, c’est à toi de me le dire;-) Bises à toi et bon week-end!
B el heureux hasard si
L umineux qui m’a conduite un jour sur cet
E ternel moment qui revient et revient sans cesse
U sé pas du tout par le temps
Merci encore pour ton bleu? Ossiane, c’est ma couleur préférée sans savoir pourquoi, juste comme ça, j’aime cette couleur……je t’envoie des bisous bleus, mais bleus bleus bleus, des plus jolis bleus..
« Salut
Rien cette écume, vierge vers
A ne désigner que » la nue…
J’étais à la mer, l’autre du Sud, où le lit des plages est vaste comme un confetti, lieu d’amours éphémères.
Retour à la mer
pieds nus et bouches amères
le blues de l’instant
Un coup de dés jamais n’abolira le hasard…
c’est une bien bonne idée de mettre calligramme et haïku en exergue
belle soirée à tous
de Saint-John Perse (encore)
« La Mer mouvante et qui chemine au glissement de ses grands muscles errants, la Mer gluante au glissement de plèvre, et toute à son afflux de mer, s’en vînt à nous sur ses anneaux de python noir.
« Très grande chose en marche vers le soir et vers la transgression divine… » (Amers)
je ne sais si on écrit mate ou matte – moi et l’orthographe ! et c’est de la culture orale de fille de marin – hauts fonds sur lesquels on s’échoue, sur lesquels aussi se forment les brisants
je viens du TLF ce sont bien des hauts fonds, ce sont aussi des bancs de poisson (féminin)
>Annick:
Et voilà une acrostiche autour du bleu;-) Tu vas faire une overdose;-) Merci d’avoir accroché ainsi et de souligner ce mouvement éternel. A tout de suite!
>Pierre (2):
Annick craque pour le bleu et toi pour Saint-John Perse;-) Il a écrit de bien belles phrases sur la mer et son mouvement. Audacieux de la comparer à un python noir. J’aime beaucoup. Ca rappelle un peu l’esprit dans lesquels tu as écrit tes poèmes de ce matin. J’imagine qu’il doit fugurer parmi tes poètes préférés. Bonne nuit, je t’embrasse.
>brigetoun:
Je te crée bien du souci avec ma question;-) Merci pour ta réponse qui me va bien. Tu as donc vécu près de la mer que tu connais bien. Ca se sent. Bises à toi et bonne nuit.
>Yves:
Contente de te revoir en poésie sur ma plage;-) Tu as donc quitté ta toile du sud pour rejoindre celle du nord ouest;-) Beaucoup de choses dans ton intervention. Un bel haïku qui invite à la liberté et à la mélancolie. Il y a un peu de cela lorsqu’on se promène sur ces plages et c’est plutôt agréable. Quant au hasard, c’est heureux qu’il existe et que tout ne soit pas programmé d’avance sinon on s’ennuirait. Bien à toi Yves et merci pour ta visite. A bientôt!
>Bén:
Pardon Bén, je viens de voir que tu as écrit alors que je n’ai pas reçu le mail pour m’alerter. Merci de me donner ton avis. Je pense tenter quelques petites expériences de temps à autre. On verra bien. je ne veux surtout rien figer ni détruire;-) Un exercice d’équilibriste que je suis prête à risquer pour s’amuser un peu. Mais si je vois que tout le monde part en courant, je fais marche arrière immédiatement;-) Bises de l’océan.
Bain de minuit
Lapis lazuli,
Perles d’infini,
Le ciel ce soir est magie.
Fines broderies
De fushia fortuit
La lune ce soir est rêverie.
L’écume psalmodie
Sa douce mélodie.
La mer ce soir est symphonie.
>Anne-Marie:
Cette peinture t’a inspiré un beau ciel étoilé incrusté de pierreries et de broderies pendant que la mer murmure sa mélodie. J’aime ton bain de minuit aux notes d’éternité qui nous emporte très loin de la réalité. Merci de nous faire partager à nouveau ta belle plume. Tes élèves ont bien de la chance de t’avoir pour leur révéler la beauté du monde. Je t’embrasse.
Une belle série, Ossiane, toute en douceur et légéreté, qui donne à rêver debout. Je t’embrasse
>l’oeil vagabond:
Merci et toi, c’est ton grand retour de terres lointaines inconnues;-) Bises.
cléent je nose pas te le dire mais je t’aime de tout mon coeur depuis le jour òu je t’es rencontrer !!! je te fais un gros bisous et je pense tro trop fort a toi!! je t’aime!!
De l’autre côté de la toile
J’ai traversé
Les songes de printemps.
>Nath:
Joli poème plein de rêverie. Continue ta route. BIses.