N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Oiseaux de l’aube
Ils griffent les nuages
De leur passage
* Photo prise au bord du lac de Côme par un soir d’orage.
* Je vous invite à aller lire la note de UU à propos d’une publicité douteuse que le Monde a insérée dans son journal. D’après les premières recherches effectuées, cette publicité a toutes les chances de provenir d’une secte et n’a donc pas sa place sur un journal de référence comme le Monde. C’est pourquoi je m’associe à l’action de UU qui souhaite obtenir des explications de la part du médiateur du Monde sur l’origine de cette publicité inacceptable. Sur son blog, vous trouverez toutes les explications si vous avez envie de vous associer à cette action.
je me recueille
en silence
devant
ce magnifique
vol d’oiseaux
feu aux nues blanches
pesant sur les montagnes
croulant sur la mer
désolée me faut me soigner, là où vous voyez des envols, je me sens petit bateau oppressé par tout ce qui le surplombe
Juste avant la nuit
S’enivrer de la vie,
Rompre le licol
Prendre son envol,
Jouer quelques instants
Dans les flammes du vent
Un ciel de feu, qui renverse nos habitudes.
Et l’on se met à rêver d’herbes bleues, d’océans rouges et de fleuves roses.
Parfois, la nature dépasse notre imaginaire. Parfois la photographe surpasse nos divagations.
Bonne nuit à toi.
Nuages en flammes
sur les nuages en vagues
et tout se confond.
Voile de soie où vibre le soleil
sur le foulard de coton où s’engouffre le froid
et rien n’est pareil.
Le jour a baissé sa lumière
en rideau rouge sur le ciel
bordé de la scène des vapeurs blanches
où la lune enfantera les rêves.
Les rêves cachés dans les ailes des oiseaux
mais qui se nicheront sous les paupières des hommes
dès que la nuit allumera le noir.
Alors l’invisible deviendra perception d’un songe
et tout sera possible
le voile de soie vibrant de soleil
se mélangera au coton épais à fondre le froid
les nuages en feu
dissiperont les nuages en vagues
rien ne sera pareil
pourtant tout se confondra.
C’est le pouvoir des rêves
de vaincre l’impossible…
Le temps d’un nuage…
Catherine
HaïkUU mondain
Que dira Le Monde ?
Oiseaux de mauvaise augure
Ou aube radieux
Merci d’avoir fait ce relais chère Ossiane.
La bizz noctUUrne…
Réveil
——-
Les oiseaux de l’aube
Rires dans le ciel
Annoncent l’éveil
D’un jour de soleil
Ils cousent la robe
De soie ourlée d’or
De taffetas rose
Et de velours noir
Et la belle aurore
Se mire et s’admire
Dans le lac miroir
Les oiseaux de l’aube
Ailes du matin
Qui chassent les ombres
Dansent la renaissance
De la lumière endormie
Les draps de la nuit
S’ouvrent et tombent
Glissent leur soie d’or
Et leur duvet rose
Au pied des montagnes
Dans le lac profond
Les oiseaux de l’aube
Ont quitté leur nid
Caché dans la lune
Et bâti de songes
Les rêves s’envolent
Oiseaux de couleurs
Soies d’or et de rose mauve
des illuminations
AUBE
J’ai embrassé l’aube d’été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombre ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq. A la grand’ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi.
ARTHUR RIMBAUD
Très haut, boréale,
Une pluie de feu et de cendres.
A tes pieds le lac frissonne.
Sur ton cou une écharpe de soie blanche nouée
Tu suis le vol des oiseaux
– Seront-ce de bons augures? –
Qui déchirent la nuit.
La lumière descendra-t-elle de la montagne
Pour de la journée
Irriguer ton coeur?
» Dis l’oiseau, ô dis, emmène- moi
Retournons au pays d’autrefois
Comme avant,dans mes rêves d’enfants
Pour cueuillir, en tremblant
Des étoiles, des étoiles, des étoiles… »
Barbara.
L’automne en ocre
est à nos portes,
sourire
vie éclat de lumière Uuienne
à l’ombre des doutes…
à peine quinze ans
encore enfant
bientôt quarante
et sans enfant
avec ces longues années
nous étions préparés
l’idée épouvantable
devenue incontournable
obsession…
durant ces longues années
tout c’était arrêté
la vie si effroyable
à peine respirable
dépression…
la nouvelle lunaire
du haut de l’échafaud
explosion nucléaire
au coeur de mon cerveau
implosion…
décalage temporel
et ce vide absolu
déchirure éternelle
aux douleurs inconnues
distorsion…
absurde doute
empreint d’émoi
et moi qui doute
tu n’es plus là
ta présence invisible
violence irréversible
ton absence tangible
la vie imprévisible
éclosion…
les battements de mon coeur
contre ma volonté
égrainent heure après heure
les souvenirs veloutés
la pluie sur le parvis
mon âme à fleur de peau
efface dans l’oubli
l’essence de nos maux
au fond de moi
plus aucun doute
la vie est là
…fragile
Sur le ciel
Une belle onde
Et devant un spectacle
Si majestueux
Si respectueux
Juste les oiseaux
Peuvent faire du bruit.
Une photo magique
Tout ce blanc
Me fit penser à une onde
Et puis quand
On clique
La surprise est grande:
Un trés beau spectacle
Heureusement Ossiane
Que tu étais lá
Pour l’éteniser!
« Toute couleur, toute vie naît
d’où le regard s’arrête
Ce monde n’est que la crête
d’un invisible incendie »
Philippe Jaccottet
Et j’entends murmurer
Son aile dans le vent
Le jour va se lever
Dans un doux bruissement
quitter le sol noir
traverser les nuages blancs
pour arriver au choeur tout rose
>Catherine :
Superbe ce poème qui joue sur les matières du tissu, !e froid, le chaud, les nuages, les vagues, la lumière, le noir, la douceur des songes cachés sous les paupières. Tout un univers invisible d’une grande richesse que tu parviens à nous faire saisir avec subtilité et délicatesse. Un grand merci pour ce soyeux nuage de poésie. Bon week-end !
>UU :
Merci pour ce haïku de circonstance. Que ta démarche courageuse aboutisse et éclaire nos lanternes sans ambiguité.
Un gros nuage
Un grand coup de tonnerre
Le Monde caché…
>Daniel :
Merci beaucoup Daniel pour ce bel envol de liberté rempli du désir de vivre avant la tombée de la nuit. J’aime beaucoup ces « flammes du vent ». Bon week-end !
>James :
Merci pour cette belle évasion poétique. On se croirait sur la planète Mars 😉 La photographie ouvre bel et bien les champs de l’imaginaire. Tu en sais quelque chose toi aussi. Je crois me souvenir que tu aimes beaucoup ces ciels de braise. Belle après-midi de chasse photographique.
>amichel :
Magnifique poème que tu as construit à partir des quelques mots du haïku. Tout comme pour Catherine, c’est le tissu, les matières délicates et douces qui prédominent dans l’évocation de ce réveil. Ces oiseaux de l’aube mènent la danse et chasse les ombres. De très belles images autour de ces draps qui s’ouvrent pour dévoiler ce ciel de rose.
Un grand merci pour ta belle plume ailée et pour ce très beau poème de Rimbaud qui tombe à point sur cette note. Je t’embrasse.
>Annick :
Je t’en prie Anncik, prends ton temps 😉
>brigetoun :
C’est sans doute le panorama complet qui ajoute à cette sensation d’oppression 😉 Je comprends fort bien. La montagne domine et enserre l’espace. Le haïku qui s’ensuit est vraiment excellent 😉 Merci brigetoun, tu peux respirer un grand coup maintenant 😉
>Pierre (2) :
Superbe ce poème dans lequel tu inventes une femme drapée d’une écharpe qui fait frissonner le lac! Belle imagination et troublantes images. On croit voir le paysage s’animer. Un grand merci pour la beauté de cette évocation. Je t’embrasse.
>MTO :
Un bel extrait de chanson bien choisi. Décidément, cette photo fait appel au rêve et aux songes d’enfants. Merci à toi.; passe un bon week-end sur tes deux jambes maintenant 😉
>lilly :
Bonjour lilly ! Merci de nous envoyer ces petits mots depuis l’Italie 😉 Un éclat de sourire dans ton poème. Je me dis que tu te sens bien là-bas. Belle invention ce mot de «Uuienne» 😉
A très bientôt et bonne fin de séjour. Je t’embrasse fort.
>Fred de Toulouse :
Un superbe poème bouleversant dans lequel tu décomposes par phase ces doutes et angoisses sur l’échelle du temps. Cette photo éveille en toi des souvenirs douloureux mais aussi des souvenirs qui se veloutent au fil du poème et deviennent peu à peu le fil fragile de l’espoir. Le temps qui passe, un rêve inabouti, l’absence accompagnent des pensées mouvantes qui se déforment et se transforment. De la douleur, du désespoir et des battements du cœur renait le sentiment d’être en vie qu’il faut continuer à construire malgré tout car c’est un des plus beaux cadeaux qu’on peut recevoir. Merci beaucoup, Fred, prends bien soin de toi. Mes meilleures pensées t’accompagnent. Je t’embrasse bien fort.
>Cristina M :
Oui Cristina, il y avait une ambiance très particulière après un très gros orage et de très fortes pluies. Ce gros nuage blanc gonflé d’eau est encore prêt à éclater. En montagne, c’est souvent impressionnnant. Tu as raison d’évoquer ce silence. C’est comme si la nature avait pris un grand coup sur la tête. J’étais là mais bien à l’abri 😉 Merci à toi d’avoir senti tout cela dans ton poème. Je t’embrasse.
>Isabelle :
Bonjour Isabelle 😉 Comme cette citation de Philippe Jacottet est juste. Dès l’instant où l’on pose les yeux sur quelqu’un ou quelque chose, la vie et tout le sens qu’on lui donne en découlent. Cet invisible incendie qui n’a pas encote été révélé par le regard m’évoque l’indifférence et l’égoisme. J’espère ne pas avoir déformé ses propos. Merci pour ton « regard » qui aime décrypter le sens des choses. Mon amitié.
>L’œil vagabond :
Tout doux tes mots, brise légère de ta plume sur cette pasge, un apaisement. Merci beaucoup Chris, je t’embrasse. Bon week-end dans ta belle Dordogne.
>Annick :
Bien sûr Annick, on peut le voir aussi comme ça. Un mouvement ascensionnel de l’ombre vers la lumière musicale. Très beau. Merci; bises du samedi.
bises du samedi en retour, chère Ossiane, je te souhaite un excellent week apaisé et si bon…bien à toi..
En aube de passage, je désarticule mon imagination pour recomposer des vers d’ailes dans l’orange couleur sang d’encre en eau forte de la psychanalyse du feu les nuages de mes songes en admiration devant tes couleurs d’or d’ argent.
Je t’embrasse
>Bruno:
Cher Bruno, un grand merci pour cette aube de passage débridée en nuages de mots aquarellés furtifs qui jonchent en constellations or et argent le ciel blanc de cette page imaginaire;-) J’ai essayé de faire comme toi mais ne t’arrive pas à la cheville;-) Continuons de jouer et jongler avec les mots pour nous faire plaisir et nous amuser. Bonne soirée. Je t’embrasse en désarticulé;-)
Aube
un peu de brume s’étend au loin
s’étire comme un rêve sur le matin
une fenêtre ouverte sur l’horizon
pour que s’échappent de nos mains
les oiseaux de nos rêves endormis
vers l’absolu, la lumière , l’infini…
Cette fois, Ossiane, on croirait une estampe japonaise…
Compagne lointaine
Elle naît aux sources du rêve
Blanche aile du vent
Le brouillard étouffait la vie;
Les réverbères s’en,gluaient.
Dans un halo de soleil,
Tel un rosier qui n’a pas fleuri,
Le jour s’estompait.
Les arbres pliaient sous le sommeil
De l’ennui.
Chaque seconde, telle un flocon,
Se déposait sur les champs.
Au bord de l’inconnu,
La moiteur dans un frisson
Orangeait l’air.
Partout le vent
Et la nuit de méthyle
Etaient revenus.
>Sven:
Un très joli poème, Sven. J’aime beaucoup la façon dont tu as utilisé cette brèche dans le ciel. De belles images avec cette fenêtre ouverte et les oiseaux de nos rêves. Une belle quête d’absolu. Bonne soirée et merci. Je t’embrasse.
>Fugitive:
Bonsoir Fugitive, je m’apprêtais justement à aller te rendre visite. Ton compliment me plait car j’aime les estampes japonaises:-) Merci beaucoup pour ce haïku très aérien. A tout de suite;-)
>Red Shift alias Salade:
Tu fais donc ton coming out;-) Je n’avais pas fait la relation. Comment faut-il donc t’appeler à partir de maintenant;-)
Cette photo semble t’avoir particulièrement inspiré;-) Etouffement et ennui tout en bas mais éclosion lumineuse tout en haut. J’aime beaucoup ta cinquième strophe avec ce « bord de l’inconnu » qui invite à passer de l’autre côté tandis que la nuit reprend ses droits. Merci beaucoup pour ce beau poème, je t’embrasse.
Multiples splendeurs
——————–
Aube rose
Cœur se grise
Aube grise
Cœur morose
Aube d’or
Elan essor
Aube de pluie
Tristesse ennui
Aube désir
Caresses émois
Aube de soie
Amour plaisirs
Aube d’oiseaux
Le libre espace
Aube coraux
Tendresse grâce
L’aube baiser
Rouge des lèvres
L’aube sanglots
Larmes et fièvres
L’aube merveille
C’est le lac bleu
De tes grands yeux
Quand tu t’éveilles
Pas de poème, ce matin, mais ce texte qui m’a hanté toute cette nuit, ou plutôt, cette image qui me hante…
« Cette image présente un classique « lever du jour sur un lac » – le temps de prime – cet instant suspendu, un temps hors du temps.
Cependant, cette aube sur le lac est une image particulièrement vivante, mouvante, je dirais au dynanisme subtil presque volontairement occulté par l’auteur.
Dynanisme de la verticalité, de l’étagement des plans successifs.
Dynanisme des coloris, surpris à mesure que le regard s’élève: toute une gradation de teintes, indécises vers le bas (l’eau), blanchâtres pour la rive opposée, sombres, presque noires pour la montagne encore dans l’ombre, puis le blanc de la nébulosité qui anime la scène avant de resplendir dans le ciel rougeoyant qui s’enflamme, qui éclate, volcanique, sismique.
Dynanisme des lignes, l’horizontale obligée du lac et de son bord lointain brisée par les obliques des reliefs qui plongent dans le lac, de la masse nuageuse qui déborde des crêtes, des traces multiples et légères des cirrus matinaux, presque verticales, comme des hachures graphitées .
Dynanisme de la courbe du rivage, invisible aux pieds de la photographe, apparaissant soudainement à gauche en une sorte de presqu’île marquée d’un arbre, puis disparaissant le temps d’approfondir un golfe deviné et revenant, s’épanouissant devant nous, au loin, soulignée par les villas faiblement éclairées.
Dynanisme enfin que ces vols d’oiseaux qui vont, viennent, en un ballet matinal et ininterrompu et qui donnent toute sa profondeur, tout son volume à ce cliché qui, sans eux, serait plat, se déroulant, s’étageant verticalement devant nous. Ne les entendez-vous pas crier comme la photographe les as très certainement entendus? Les cris renvoyés par l’écho, se répercutant, s’intensifiant, s’étouffant, tantôt proches, tantôt lointains. N’est-ce pas l’élément déclencheur qui a joué chez elle et qui nous permet aujourd’hui d’admirer religieusement cette scène d’un premier jour captée par une promeneuse qui s’est levée tôt pour notre plus grand plaisir?
qu est ce qu c’est joli amichel…
quand les rayons d amour
se déposent sur soi
c’est la précieuse étoffe
délicat papier de soie
qui caresse et emmène
vers l infini en soi
vers des voyages doux
vaporisés de soie
Ossiane , tu es trop modeste!! Lâcher prise de nos pensées, tu laisses glisser le crayon sans réfléchir, et de là surgit la matière d’une méditation;-) Tu y arrives très bien avec tes posts
Bon dimanche
soie
si délicate étoffe
sue je serre contre moi….
ahh, Ossiane, ce petit mot m inspire, mais le week est fort là,
des mots des mots dérivents délicats et tous doux, ce petit de soie, j aime infiniment sa grace et sa voltige..
je t embrasse … BON WEEK..
lire que je serre contre moi…
excuse mais le week est là.. à bientôt!
L’écharpe
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce souvenir de soie
Qui se souvient de nous
Ce n’est pas qu’il fasse froid
Le fond de l’air est doux
C’est qu’encore une fois
J’ai voulu comme un fou
Me souvenir de toi
De tes doigts sur mon cou
Me souvenir de nous
Quand on se disait vous
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce sourire de soie
Qui sourit comme nous
Sourions autrefois
Quand on se disait vous
En regardant le soir
Tomber sur nos genoux
C’est qu’encore une fois
J’ai voulu revoir
Comment tombe le soir
Quand on s’aime à genoux
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce souvenir de soie
Qui soupire après nous
C’n’est pas pour que tu voies
Comme je m’ennuie sans toi
c’est qu’il y a toujours
L’empreinte sur mon cou
L’empreinte de tes doigts
De tes doigts qui se nouent
L’empreinte de ce jour
Où les doigts se dénouent
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Cette écharpe de soie
Que tu portais chez nous
Ce n’est pas qu’il fasse froid
Le fond de l’air est doux
Ce n’est pas qu’il fasse froid
Le fond de l’air est doux
Paroles et musique de Maurice Fanon
Eblouissant….je suis sous le charme…j’étais venu te complimenter pour la justesse de ton com chez Camille….je lui sait gré d’avoir des visiteurs de ta qualité…je reviendrai sous peu te découvrir en détail…
c est joli bouldegom, coucou à toi.. bisous tous doux..
soi
soie
soiE
>amichel :
Ce mot « aube » résonne particulièrement fort en toi puisque les premiers poèmes que tu as déposés sur cette note tournaient autour de ce thème. Ton poème est magnifique. Il resplendit aussi de toutes les splendeurs de tes mots, images et pensées. Que l’aube soit rose ou grise, de désir ou de plaisir, de joie ou de larmes, elle se retrouve dans ces yeux bleus que tu compares à ce lac qui s’étend au pied de la montagne. Merci beaucoup pour cette très belle évocation. Je t’embrasse bien après l’aube. Bon dimanche!
>Pierre (2):
Quelle surprise de lire ta belle et longue analyse! C’est incroyable que cette photo t’ait hanté à ce point;-) Pas de cauchemar, j’espère 😉 Beaucoup de minutie et de dynamisme aussi dans tes mots pour décrire les couleurs, les formes, les masses, les subtilités de matière. J’en reste pantoise;-) Cette photo a été prise après un gros orage. La lumière était très mouvante et changeait rapidement l’atmosphère du lieu. C’est cet étagement vertical et bien sûr, ces couleurs orangées et ces oiseaux qui m’ont fait déclencher. On ne réfléchit pas trop; il faut faire vite. Le petit arbre que tu vois en bas se trouve tout au bout de la seule île du lac de Côme qui s’appelle Isola Comacina. Un hasard heureux en effet avec ces oiseaux qui se trouvaient là pile poil au bon moment. Tu parles tellement bien du reste que je laisse tes mots reprendre le dessus. Merci beaucoup, j’aime bien ce genre d’analyse graphique qui permet de comprendre tout ce qui se passe dans la tête du spectateur 😉 Je peux te dire que ça bouillonne chez toi 😉 Je t’embrasse.
>Annick :
Pour amichel, c’est le mot « aube » qui a fait cling et pour toi, c’est le mot « soie ». Et de là à imaginer tout ce que ce tissu soyeux peut évoquer; amour, douceur, tendresse. Merci pour ton joli poème. Que ta journée soit toute douce auprès des tiens. Je t’embrasse.
>Bruno :
J’aime bien ce principe de l’écriture automatique qui laisse passer ce qui vient de l’intérieur. Ca donne des choses intéressantes et très spontanées. J’ai essayé de faire un peu la même chose en peinture lorsque j’en faisais un peu. C’est une sensation très agréable de laisser aller le pinceau sur la toile. Bises du dimanche.
>Bouldegom :
Merci Bouldegom de nous faire découvrir ce texte plein de nostalgie et de souvenirs heureux à propos de cette écharpe de soie qui symbolise les amours d’autrefois. Un beau sourire de soie autour du cou même quand l’air est doux. Bon dimanche !
>Bottle :
Bonjour et bienvenue sur ce blog 😉 Pour ce qui est de ma visite chez Camille, elle était un peu tardive mais j’ai tenu à lui faire part de mon soutien. On se pose tous des questions quant à l’utilité de faire un blog. Pour ma part, je trouve formidable la possibilité d’échanger avec des gens de tous horizons sur des sujets qui nous passionnent. Ce n’est pas si facile de faire ces rencontres au coin de sa rue ou même dans son entourage. Merci pour tes compliments. Au plaisir de te lire à nouveau.
Soit un doux rêve
Où l’aube et le soir
Illuminent la nuit
Et s’endorment les peurs
( Q u e l l e b e l l e r i v i è r e q u e c e t t e s o i e q u i a l i m e n t e l e s r ê v e s )
>KWHc_:
Je te rattrape au vol sur cette note maintenant;-) Un grand merci pour ce joli déroulé de mots et de soie dans lequel aube et soir sont mêlés. De ce côté là, tu n’as pas tort;-) Quand on regarde vers le haut, toutes les angoisses s’estompent pour ouvrir les portes du rêve.
Tu t’intéresses à la photo? Merci pour ta visite. Amitié.
J’étais certain que cette photo relevait d’un après l’orage, un orage nocturne (pas d’un cauchemar!), et après la terre imbibée qui transpire et l’eau qui monte en nuages. J’ai bien observé le phénomène en Savoie, en juillet dernier.
Comment, dès lors, ne pas penser à la Pastorale de Beethoven.
Je m’y intéresse autant par celle des autres que par la mienne, et je trouve ce blog décidément intéressant à regarder. Même dans les moments un peudurs que j’vis.
trouble
est-ce à l’aube
ou au crépuscule
que mon ciel d’orage
ouvrit le passage
à la voie lactée
la pluie des étoiles
inscrit ses graffitis
fulgurantes griffures
mon corps tatoué
à son sillage
est-ce à l’aube
ou au crépuscule
dans l’espoir du jour
ou teinté des pénombres
que mon ciel d’orage
offrit le passage
à la voie lactée
est-ce à l’aube
ou au crépuscule
que ton ciel d’orage
ouvrit le passage
à la voie lactée
la pluie des étoiles
inscrit ses arcs-en-ciel
fulgurantes caresses
ton corps emporté
a son sillage
est-ce à l’aube
ou au crépuscule
dans la lumière du jour
ou le flou des pénombres
que ton ciel d’orage
reconnut le passage
de la voie lactée
est ce à l’aube
ou au crépuscule
que mon ciel d’orage
ouvrit le passage
à la voie lactée
la pluie des étoiles
abreuve la rivière
douceur de soie
mon corps baigné
à son sillage
est ce à l’aube
ou au crépuscule
dans l’ardeur du jour
ou le feu des pénombres
que mon ciel d’orage
aima le passage
de la voie lactée
Je m’y intéresse autant par celle des autres que par la mienne, et je trouve ce blog décidément intéressant à regarder. Même dans les moments un peudurs que j’vis.
>Pierre (2):
Je t’avoue tout;-) Ce fut un orage de fin d’après-midi mais avec une étrange atmosphère qui rappelle le petit matin;-) Il est vrai que ces phénomènes s’observent surtout en montagne. Décidément, tu donnes une vision très complète de cette photo puisque tu y ajoutes même la musique de Beehoven. Merci pour tous ces beaux écrits.
>Bouldegom:
Ton poème me trouble aussi, tu sais;-) Je l’ai relu plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités puisque tu joues avec finesse sur des glissements de sens et de mots. Ce ciel d’orage entre aube et crépuscule est pourtant une réalité mais il offre plusieurs lectures. Ce sillage vers la voie lactée est superbe et on s’y laisse glisser doucement sans se retourner. J’aime aussi la façon dont tu pars des griffures qui deviennent caresses dans la douceur de la soie. Merci beaucoup pour ta belle plume sensible et personnelle. Je t’embrasse.
>KWHc_:
Merci à toi. Sache que tu es le bienvenu ici si ces partages d’écriture et de lecture peuvent un peu soulager ta peine. Je t’envoie mon amitié.
Ossiane comment te remercier d’être passée sur mon blog pour l’anniversaire de Xavier…Je suis touchée. Il était très content, nous regardons souvent ton travail avec Elaura 13ans qui a une nette préférence pour tes glycines.
Ton écharpe de soie irisée est splendide encore une fois, elle prolonge le rêve, émergence des préludes du lever de l’astre de lumière.
Bonne soirée
Oh rage! Oh désespoir!
mon téléphone a été coupé pendant tout une semaine, je vois présent ce que j’ai raté!
Une semaine d’absence de l’Oeil Ouvert et je découvre des photos, photos-montages et haikus à couper le souffle.
Félicitation Ossiane pour ces parcelles de rêve que tu nous offres, ces confettis d’inspiration!
J’aime beaucoup l’atmosphère de Soie, ça me fait penser à des départ en avion, quelques souvenirs d’aurores et d’yeux pétillants d’aventures!
Bonne fin de week end!
>Catherine:
réponse pas du tout en retard à la note sur Journal Intime à propos de la fameuse Eternité 😉
J’ai effectivement pris mon Pléiade et constaté cette réalité, les deux versions existent bel et bien!
Pardon à ce cher Arthur d’avoir attribué une variante de son Eternité à Amichel…
Bises à toi,
Guilaume
>Claude:
Quoi de plus naturel Claude que d’avoir souhaité l’anniversaire à ton fils alors que je passais par là lors d’une éclaircie;-) Je sais que les enfants de Catherine aiment s’attarder sur ces pages. Tes deux enfants s’ajoutent donc à la liste;-) J’aimerais être petite souris pour savoir ce qu’ils disent. Je suis sûre que c’est très spontané et qu’ils ont de très bonnes idées sans a priori. Envoie-leur mon amitié de ma part. Merci beaucoup pour cette belle écharpe de mots qui me fait rêver. Bonne soirée!
>Guillaume:
Hello Guillaume, contente de te revoir ici;-) Tu nous as manqué mais que je sais que tu es fidèle. C’est de plus en plus frustrant d’être privé d’internet à l’heure des blogs;-)
C’est la fête aujourd’hui;-) Merci pour tous ces confettis que tu me lances; je n’en mérite pas tant, tu sais. Préserve bien tous ces rêves d’aventure et de voyage dans ta tête pour entamer sereinement la semaine à venir;-) Bonne soirée à toi. Une pluie de confettis colorés vers ton home.
superbe photo, je m’en régale… fabuleuse, mystérieuse, sensuelle… j’apprécie beaucoup ce « nouveau genre » que j’appellerais « le paysage abstrait » si tu me permets :=). Encore !
>Emma:
Ton jugement me fait plaisir. Le terme que tu utilises pour la décrire me convient bien. J’aime aller dans cette direction quand c’est possible avec les paysages. Bonne nuit à toi.
encore une fois muette devant cette magnifique photo…
bonne nuit soyeuse Ossiane…
>Camille:
Merci Camille, je suis contente de te voir de retour sur l’onde des blogs. Douce nuit à toi.
Bonjour Ossiane,
Je n’ai retenu que ton titre « SOIE », bizarre, non ? 😉
EN SOIE
Nonchalante, elle joue à l’innocente,
Un regard en coin, envie transparente,
Il monte comme un vent de désirs,
Son corps ne m’évoque que du plaisir,
Elle le sait, me sourit, s’approche,
Toutes nos sens en éveil s’accrochent,
Tendus, essouflés, comme l’Amour est doux,
Elle l’a laissée glisser mais où ?
Catherine, je ne t’oublie pas !
Michel, tu es un pur talent !
Bouldegom, incorablement inspirée !
Je vous embrasse, vous me manquez !
Chère Ossiane je te souhaite une belle semaine avec de gros bisous !
OLIVIER
Ossiane, peux-tu corriger, STP !
Tendus, essouflés, comme l’Amour est doux,
merci,
OLIVIER
>Olivier:
Pas étonnée Olivier que tu aies préféré écrire sur cette note;-) Tu t’en sors très bien pour les poèmes d’amour;-) Beaucoup de sensualité et de désir dans tes mots. Cette montagne reçoit tous les honneurs;-) Merci beaucoup. J’espère que tu vas mieux maintenant. Tu sembles en grande forme. Je t’embrasse bien fort aussi. Bonne semaine!
Tryptique horizontal pour noces d’ eau, d’ air et de feu…
L’ intensité de la palette sourit aux lambeaux de nuit…
La vague se replie et sourit l’ aube à ton regard vigilant…
Une fois de plus des ciels comme je les aime….
>Jean-Michel:
Merci Jean-Michel mais ils ne sont pas quand même à la hauteur des tiens;-) Je sais que tu aimes les ciels tourmentés. Bien à toi.
Oreiller douillet
Couette de flanelle grise
Brume de sommeil.
Dans les bras de Morphée
Je rêve en nuages d’or
>Coucou Bén, ravie de te voir sue ces pages ainsi que de ce retour en arrière. Ca ne m’étonne pas que tu sois revenue vers cette note;-) Quel superbe tanka, (c’est bien ça?)! Je suis déjà dans les bras de Morphée;-) Une doudoune de mots rêvés pour la nuit à venir. C’est une belle idée d’être allée dans ce sens. Bien à toi, Bén, je t’embrasse bien fort.
Ossiane et tous les autres ayant lu ma note sur l’action collective>> Mise à jour de ma note:
http://huuan.blog.lemonde.fr/huuan/2006/10/le_monde_effron.html
Merci encore d’avoir fait ce relais.
C’était courageux vue que lemonde.fr fait payer celles et ceux qui ont fait le relais à ma note… [voir l’épilogue #1 à la fin de ma note ci-dessus]
>UU:
Une réponse assez choquante et pas très satisfaisante de la part du Monde. Malheureusement, je crois que ce manque de vigilance sur le contenu des publicités touche toute la presse. Elle a du mal à survivre financièrement face à Internet, aux gratuits etc… et est prête à outrepasser certains règles éthiques. Pour ma part, UU, je ne crois pas vraiment à cette suppression de blogs sur leur liste de sélection. Je pense plutôt que c’est le fruit du hasard. Bises à toi; je vais te mettre un petit mot sur ton blog.
Bonjour. J’ai l’impression en regardant toutes ces belle photos de voyager. Notre planète est magnifique et on imagine alors le paradis comment cela doit être ? C’est un vrai plaisir pour les yeux et le coeur merçi pour cette vie de rêve.