* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.
Un Seul Coup de Bec,
Le Cygne Trace sur l’Eau
Sa Silhouette.
* Photo de Cygne tuberculé. Pour en savoir plus …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.
Un Seul Coup de Bec,
Le Cygne Trace sur l’Eau
Sa Silhouette.
* Photo de Cygne tuberculé. Pour en savoir plus …
flou artistique
fulgurance d’un jour
irradiation soudaine
trouée dans l’univers
coup d’épée dans l’eau
le cygne blanc de leda
a percé la pénombre
dans cette incandescence
se fondent tous nos signes
sous les ailes ouvertes
de quel autre oiseau
vont-ils réapparaître
dans quel chant sonore
dans quels reflets noirs
dans quels mots éternels
des poètes d’un soir
un col banc pensif
laisse tomber des gouttes
sur le vert sombre
pour ne pas démentir ma tendance coloriste
Artiste née °°°//°°° calligraphie °°°–°°°ses perles d’eau
bruit °°°°¨¨¨¨¨°°°°°¨¨¨¨°°°°¨¨¨¨doux
des plic plocs°°°}}}°°°chantantes°°°{{{°°°rebondissantes
hellOooOOooo ——-______—— OoooOOOooo
et se mire dans sa toile d’eau….
oh ! un cygne,c ‘est bon signe c ‘est pourquoi je persiste et signe ^¨^ Bon week-end
Swan swam over the sea
Swim, swan, swim !
Swan swam back again,
Well swum, swan !
Un ‘tongue-twister’ d’outre-manche.
Bisous
Judith
Prince des neiges
Tu courbes la tête
Signe de paix
Eternelle pureté
Cygne blanc, éclat de lumière…
Une graphie déposée sur l’ eau nous invite à aller voir au-delà, quelles ondes majestueuses se sont ainsi propagées aux fonds marins?
Superbe tableau qui accompagne la photo et réjouit mon oeil…
Si pensif
Quand je te vois
Si pensif,
Bien je voulais
T’embrasser
Pour casser
La chaîne
De tes pensées.
Mais, mon amour,
Je n’ose pas
Te perturber
Ni demander
Pourquoi?
Quand je te vois
Si pensif,
Le doute me prend
Et j’attends
Le retour de ton âme.
Elle revient,
Doucement,
Et je vois
Rayonner
Dans tes yeux
La venue
D’un sourire.
>Bouldegom :
Si je crois bien te suivre, ce cygne artiste a incité ta plume à se promener dans les allées de la création artistique 😉 Comment et pourquoi nait une œuvre. Eclair de génie dans la pénombre. Instant incandescent aux signes multiples. Sous quelle forme cette création va-t-elle apparaître ? Sous la forme de sons, de touches de peinture, de mots. En tout cas, « cette irradiation soudaine » a bel et bien atteint ton esprit, grande poétesse 😉 J’aime beaucoup tes réflexions poétiques et je te remercie de nous les faire partager.
>brigetoun :
hé hé, brigetoun, poète de la couleur 😉 C’est bien non ? Tu as donc suivi cette tendance qui tombe à point ici avec cette grande surface vert émeraude ponctuée de ce vif éclat blanc. Je suis d’accord sur le cygne pensif. J’ai failli emprunter cette voie. Merci pour ce joli petit haïku qui ouvre l’imaginaire. A quoi pense-t-il donc ?
>lilly :
Lilly, je suis à la fois touchée mais embarrasée par ce que tu dis dans ce superbe poème à troix voix car tu imagines trop de choses autour de moi, tu sais 😉 En attendant, tu innoves en poésie, vois-tu. Te rends-tu compte que tu as écrit un poème-peinture sonore ? J’entends ces plic plocs rebondir sur mon clavier alors que j’essuie en ce moment un gros orage.
Lilly — [[[[[[ ————– artiste magicienne ———— ]]]]] — aux fils d’or
Peinture oo………..oo Aquarelles de rëve ooo………….ooo son eau
Poétesse :::::::: …… Mmmm OOOO TTTTT SSS ……….doux :::::::
Aime ***************** ton Parfum d’étoiles *******************
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSSYOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
>Vi :
J’aurais pu ajouter cela 😉 J’aime bien cette image de « toile d’eau ». Bon week-end sans pluie si possible.
>francis :
Le cygne blanc n’est pas un oiseau de mauvaise augure comparé au cygne noir 😉 Merci à toi et bon week-end aussi.
>Judith :
Merci pour ce tongue-twister qui tombe à point 😉 Je me suis tordue le cou en essayant de le prononcer sans trébucher 😉 Il est de toi ? Bises mouillées.
>L’œil vagabond :
Voilà en effet les symboles auxquels font penser le cygne. Belle image le prince des neiges. Merci pour ce haïku très élégant, Chris. Bon week-end !
>Kaïkan :
J’ai préféré choisir une onde calme et plate pour mieux mettre en avant la blancheur et les arabesques du cygne. Libre cours à notre imagination comme tu le fais pour entrevoir les fonds aquatiques. Merci de parler de ces photos aussi bien, princesse des mers.
>Neyde :
Aquoi pense donc ce cygne? Neyde nous le dit. C’est incroyable l’émotion que tu arrives à faire passer à travers ces mots de français qui n’est pas ta langue natale. J’ose à peine imaginer ce que ça peut donner en portuguais. Tu devrais nous en envoyer un avec la traduction à côté, non ?
Beaucoup de douceur et d’amour dans tes mots. J’aime beaucoup ce que tu as fait autour de ce cygne pensif avec ce retour de l’âme et ce sourire esquissé. Merci de nous faire vibrer ainsi 😉 Bises vers Sao Paulo !
Etre immaculé
Tu laisses tomber
Trois gouttes de blancheur
Pour vaincre ta noirceur…
Splendide haïku, Daniel! Belle idée d’avoir opposé la blancheur du plumage à la noirceur de l’âme qui agite les êtres. J’aime beaucoup. Je te souhaite un bon week-end et te remercie de ton passage, moissonneur d’instants.
Depuis l’Australie,
Oú le Printemps
Se réveille doucement
Il y a un lac
Prés de chez moi
Qui habitent
Une famille
Assez nombreuse
De cygnes
Mais ceux-lá
Ils sont habillés
Tout en noir
Ils sont trés chics
Autant que ses cousins
Tout habillés en blanc
Quoique qu’ils sont
Moins gracieux,
Ceux d’ici,
Ils ne sont pas timides,
Dés que qu’elqu’un
S’approche du bord
Ils viennent tous ensemble
À la quête
D’un petit pic-nic!
>Cristina:
Merci Cristina pour tes mots envoyés depuis ton Australie. Début de printemps pour toi, fin d’été pour nous. Un petit air de fête anime tes cygnes noirs pour l’occasion;-) Dans quelle région habites-tu donc pour pouvoir profiter de ces lacs des cygnes? Je te souhaite un bon week-end déjà bien amorcé pout toi;-)
Ossiane,
Tes commentaires me font rougir.
Je te remercie les mots d’éloge,
d’encouragement.
Je me sens très honorée de participer à ton blog, parmi tous ces merveilleux poètes et charmantes poétesses.
Quel romantisme on respire ici!
Bises de mon coeur vers la France.
>Neyde:
Tu sais, Neyde, quand je fais mes commentaires, je ne me force nullement;-) Ca vient vraiment du fond du coeur. Je trouve réellement que tu es de plus en plus à l’aise en poésie et en prose;-) Tu es honorée par cette participation et nous aussi;-) Quand je t’ai invité à rester, je ne m’attendais pas à ce tu t’impliques aussi fort dans la vie du blog. Honorés de voir que tu aimes tant notre culture et notre langue. C’est un bel échange et partage. Je suis très heureuse que tu te sentes si bien ici. Continue à nous faire rêver. Je t’embrasse bien fort.
L’image sur l’eau,
que moi, il n’y a plus beau!
L’âme de Narcisse …
et oui Narcisse tourne en rond
se congratule
et coule
>Neyde:
Il y a un peu de ça dans la photo;-) Les cygnes se savent beaux. Merci pour le joli haïku, Neyde.
>Guido:
Bonsoir et bienvenue Guido:-) Merci pour ton poème. Pas de chance, Narcisse. Au plaisir de te lire à nouveau. Bonne nuit.
Je nage à la surface de mon écriture
De l’image qu’elle me renvoie je suis digne
Je me penche pour effacer toutes mes ratures
Alors vous pourrez lire entre mes signes.
>p’tit papillon:
Tu as bien su t’inspirer de la photo pour t’évader vers autre chose de plus intime. J’aime beaucoup ce petit morceau d’écriture dans lequel tu mets sans doute un peu de toi, non? Merci et bon dimanche!
ossiane,
Merci pour tes commentaires qui pour moi sont encourageants.
En effet j’ai commencé à écrire il y a quelques mois, c’est une thérapie, une façon de d’extérioriser mon intérieur.
Une personne m’a recommandé ton blog car elle aimait bien ce que j’écrivais. je t’avoue franchement qu’au début je me demandais si j’allais y arriver, mais au final j’ai envie de progresser donc j’avance.
Donc merci pour ces belles photos.
>p’tit papillon:
Tu es le ou la bienvenue ici;-)J’aime bien ces petits morceaux de vie ou de soi qui sont exprimés sur cette page. Je crois en effet que pour écrire de la poésie, il faut qu’il y ait des sensations qui viennent de l’intérieur de soi mais il faut aussi être capable de s’émouvoir sur les choses qui nous entourent. Mais n’en est-il pas de même dans toute démarche artistique et créatrice? Surtout n’hésite pas à t’exprimer. Il y a quelques personnes sur ce blog qui ont commencé en tâtonnant au début et qui maintenant ont trouvé leur propre expression poétique après une pratique régulière. Se nourrir de l’écriture des autres sans plagier bien évidemment est très enrichissant également. Bonne journée!
C’est encore très jolie ossiane.
Bravo… Sincèrement
Signe des temps…
Tant en assignent
De ces signes à quatre temps
Tant à décrier
Si peu à dire
Que je me retire
Pour un temps atemporel
Et pour signes
Les lignes et les cygnes
Dans le temps de mon lac de solitude.
Perché au bout tant
Dénigré de neiges qui pourtant
Ravivent mon âme
Je signe et persiste
°°°°°°°°
Dédié à Sergio Larrain, l’un des plus grands photographes de l’histoire de la photographie, retiré du monde depuis plus de 20 ans.
Merci Ossiane!!!
>Fabien:
Merci pour ton enthousiasme Fabien. Pourquoi ne t’essaierais-tu pas à écrire quelques vers? Tu en as les capacités. Je te souhaite une bonne après-midi.
>Alain du Mexique:
Hé ami du Mexique, tu as pris ton stylo de poète;-) C’est décidément un signe des temps;-) Ce cygne semble bien solitaire et peu confiant en la vie alors qu’il fait resplendir de sa blancheur la surface du lac et ravit la vue de ses admirateurs. Tu fais sans doute allusion à la vie retirée de ce grand photographe dont j’ai trouvé des oeuvres sur le net. Publie-t-il toujours et continue-t-il à faire des expositions? Merci beaucoup pour ta première poésie ici, Alain et pour ton regard et ouverture photgraphiques qui m’enrichissent. Bon dimanche à toi et Nora.
Tu sais, les lacs
De cette ville sont artificiels,
Mais pas les cygnes!
Et puis avec le décallage horaire
Soit je suis en avance,
(C’est presque lundi!),
Ou bien je suis en retard
Quand je viens te lire!
C’est comme les saisons…
Et la mer n’est pas si loin…
Mais c’est différent
De l’Océan Atlantique
Oú il n’y a pas de requins
Pour nous éffrayer
Lorsqu’on joue avec les ondes!
>Pierre b:
Le miroir de notre terre
Un éclat de verre…
…sous le vent ses plumes légères
Glisse la blancheur du temps
>Cristina:
Si je comprends bien tu habites dans une grande ville pas loin de la mer avec les requins et pas en plein désert;-)
Tu n’es pas la seule à me visiter en décalage horaire. Il y a Alain du Mexique, Annie-Claude de Tahiti, Neyde du Brésil et quelques autres dont les noms ne me viennent pas à l’esprit sur le coup. Ce n’est pas toujours facile pour toi de venir et de commenter au bon moment. En tout cas, tes petites incursions poétiques me font très plaisir. A bientôt. Bonne journée de travail alors.
>Pierre b:
Bonjour et bienvenue sur le blog Pierre b. Vous avez écrit un poème plein de délicatesse. Merci d’avoir évoqué ce miroir du lac qui réfléchit tant de choses à nos yeux d’humains. Au plaisir de vous lire et vous revoir ici. Bien amicalement.
C’est un « s » majuscule qui guette
L’eau trouble,
Plonge sa tête
Puis un claque son bec ;
Terrible épuisette
Qui se ferme sur un bruit sec !
Effroyable et résolu
Il ne semble jamais perdu
On le voit déterminé
Calme, serein, posé ;
Jamais hésitant
Impatient,
Ou affolé.
Il est nos être assurés,
Confiants,
Hautains parfois,
Valeureux dans l’adversité,
Solitaires mais puissants…
Bien loins des doux rêveurs passionnés !
Si je pouvais être ainsi parfois…
Ossiane
Depuis que j’ai vu votre série sur les écorces des platanes,
Je me suis rendu compte, que je ne vois plus ces arbres de la même manière dorénavant !
Je vous invite à venir faire un tour sur MIRADAS, pour découvrir le regard d’une valeur montante de la photographie Chilienne, en la personne de Tomas Munita Philippi.
Salutations.
ROLAND
Goutte à goutte, croire en son reflet et savoir lui résister.
ces perles nacrées ,avaient elle besoin d’un cygne pour que je les contemple , oui !
>Guillaume:
Bonsoir Guillaume;-) Voilà un poème qui tangue entre l’ onduleuse arabesque du « S » et la sécheresse du claquement de bec. Il ne faut pas se fier aux apparences de l’animal;-) Je crois entendre ce bruit sec grâce aux mots que tu as soigneusement choisis. Quelle assurance et détermination chez ce cygne courageux mais solitaire! Comportement à envier ou à rejeter. C’est à méditer… Merci beaucoup pour ce poème original qui à partir d’un simple claquement de bec t’a fait évoquer certains pans de la nature humaine. Je t’embrasse doux rêveur passionné.
>Roland:
Bonsoir Roland:-) Merci pour ta réflexion sur ces écorces de platane. Tu as de la chance d’en avoir à disposition près de chez toi. J’ai vu cette nouvelle publication de ta part. Comme d’habitude, je me ferai un plaisir de la parcourir dès que j’aurai dégagé un espace de temps suffisant et tranquille car ces portraits sont assez longs à lire. Tu as remarqué que tu me vouvoies maintenant;-) Bonne soirée Roland.
>Fugitive:
Ca y est, les vacances sont finies. Tu es rentrée de Bretagne;-) Merci de venir déjà retrouver tes comapagnes de blog:-) J’aime bien ton haïku. Je trouve qu’il est plein de vérité. Il faut être soi d’abord. Je t’embrasse et te souhaite bon courage pour demain.
>alain:
Déjà rentré de Bazoches?
Ce cygne était indispensable tout au moins pour moi sans quoi je n’aurais peut-être pas fait de note;-) Repose-toi bien après toutes ces agapes, angel.
A cette recherche
Du dit amant vers qui Elle
Confiera ses larmes,
Le Cygne Narcisse
Vient sacrifier goutte à goutte
Son portrait sur l’eau.
Vis comme une fleur
Buvant l’écho qui frissonne
Sur la peau de l’eau.
Mû dans son fourreau,
Le sabre boit philosophe
Sa torpeur bestiale.
Moi, aussi aime les toiles d’eau cygnée …..douce soirée à toi.
La grâce s’artiste
En meringue volatile
Sous mes yeux gourmands.
>Les Larmes du Phoenix:
Merci beaucoup pour tous ces beaux haïkus. Bonne nuit.
>Vi:
Merci vi;-)
Je viens un peu tard mais voilà ce que m’inspire tes photos :
Le Haïku calligramme ressemble à une comète qui s’approche du soleil, éclatante de lumière, et bien décidée à en faire le tour quitte à y laisser quelques plumes de vapeur d’eau (pour revenir un peu au sujet da ta photo !).
He he, ma parole, tu me fais de la concurrence dans le genre « Photo animalière » ! Et avec du succès en plus !
>Michel (2):
Il n’est jamais trop tard, Michel 😉
Je reconnais bien là ton intérêt pour l’astronomie;-) Pas de problème pour que tu t’éloignes du sujet de départ, au contraire. Je me suis en effet concentrée sur l’éclat blanc des plumes et sur sa capacité à créer. Merci pour ta spontanéité, Michel. Je t’embrasse.
>Guess Who:
Je n’ai pas chérché à te copier, promis:-) Mais j’avais quelques beaux volatiles à portée de main, alors je n’ai pas hésité. Tu peux remarquer que je ne brave pas de grands dangers comme toi quand je fais de la photographie animalière;-) Pas facile à prendre les animaux. Ca bouge tout le temps. Bises de l’ouest.
Comme l’eau glissant sur la robe d’un cygne…
Se réveiller un matin
démaquillé
un froid clinique dans le corps
rester immobile
sur le gravier glissant
d’un immense aéroport
aux sonorités cruelles
aux images corrosives
surgies d’un futur proche
se débarrasser
de sa propre légende
fictive et pesante
comme l’eau glissant
sur la robe d’un cygne
suivre
a travers de sombres corridors
cette conscience pure et confiante
jusqu’au coeur dématérialisé
où tout doit prendre naissance
d’un pas sûr et grave
s’avancer lentement
rien qu’un instant
suspendre le temps
toucher la pluie et comprendre l’air
combler le vide et oublier l’abscence
apercevoir enfin purifiante l’éclair
qui transperce la nuit du silence.
SVEN
>Sven:
C’est fou ce que tu parviens à extirper des profondeurs en partant de la robe d’un cygne. Un bel instant poétique suspendu. Merci beaucoup.
Le point d’interrogation
De son cou
Pense trouver réponse
Dans le cristal de l’Ô
>Annick:
Très bon aussi ce point d’interrogation.
Vraiment BRAVO pour la photo elle est magnifique !
La mandarine
Les hommes me dévisagent ils me prennent pour une gourde
Aux regards qu’il me jettent je vois bien que je plais
Lorsque la vie me jette aux mains d’un inconnu
Très vite je succombe et me retrouve nue
Pour faire bonne figure je ne porte pas de masque
Je suis ronde et replète comme m’a fait la nature
Aucun tatouage aucune peinture aucun bijoux
Quand il pleut aucun fard ne descend sur ma joue
Un rayon me décore une feuille me fait de l’ombre
Parfois de petites pattes me courent sur la peau
L’art est mensonge la vie est brève et le temps fuit
Ceux qui veulent me connaître me prennent comme je suis
Alain