N’oubliez pas de cliquer sur la photo.
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* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
La Sève Coule
Sur le Parchemin Doré
Ton Coeur Saigne à Blanc.
* Ecorces de deux arbres différents.
Vous pouvez m’aider à les identifier en cliquant sur les photos.
peau de ..chagrin ?
*************
Taches sur mes mains
Bois d’écorces tavelées
Les marques du temps
**************
Les marques du temps
Sur ces princes des forêts
Les font presqu’humains.
XY
Avant de partir, j ai clické sur tes photos et j ai vu..
» passer la main sur son écorce, sentir cette rugosité, ses creux, ses pics, ses rêches, ses tendres mousses, et se dire qu’il a vécu celui là, qu’il en vu au pied de son tronc, autour, il en vu dans le bout de ses racines, et puis le long de son tronc et encore tout en haut de sa cime, il a vu, écouté, bu l’air du temps, l’espace autour de lui et plus loin, de l’envergure de sa taille, il a partagé avec les racines voisines, bu la même eau, mais a coulé sa sève unique, singulière de lui , qui en fait toute sa richesse. ..dessous l’écorce l’âme de l’arbre, et si on gratte un peu, mmmhh.. ses confidences nous chuchotent.. chut.. c’est un secret de son écorce qui a bu, lu, entendu, regardé, goûté, senti et tant vécu..mais l’écorce déplie son secret en déroulant ses parchemins..au fil du temps… un arbre, un book, un sol, un ciel, un chant, un cri, un soleil, une lune, un vivant..qui tend ses branches, lustre ses feuilels et embrasse bien fort la caresse de la bise de l’air du temps «
Etonné et chagrin
De ne pouvoir nommer,
Indigent que je suis,
Ces arbres devenus,
A coup sûr, Italiens.
Pour excuse, j’évoquerai
Ces riches étrangers
Amoureux de jardins,
Qui, sur les bords du Lac
Transplantèrent ces coins de Paradis.
……………………………….
Ossiane, quelques pistes cependant: le premier, un arbre ressemblant fort aux Ormes de Sibérie (genre Zelkova) et le second, peut-être quelque Eucalyptus… Sans garanties aucunes, n’ayant pas ici (en Savoie), mes bibles sous la main!
Tes écorces sont superbes, les photos admirables. Ces tons chamois! De la haute couture, on n’en voit pas les points tant ils sont fins.
Le haïku poignant: c’est l’écorce que l’on saigne pour en retirer (chez les pins) la résine ou, chez d’autres espèces, toute espèce de sève. J’aime beaucoup le dernier vers « Ton coeur saigne à blanc ». L’arbre se vide, se donne à nous par son écorce.
eh bien j’aime toujours autant les écorces, et la découverte de l’arbre derrière sa peau me plaît beaucoup : nous sommes très proches des arbres car ce sont eux qui nous ont permis de respirer…
>amichel:
Je n’avais pas du tout pensé à ça Michel. Je suis sûre que tu as de belles mains. Bises du présent.
>jolicoeur:
Merci pour ce haïku qui rend hommage aux arbres et à leur longévité. Je crois qu’on s’y attache vraiment comme on s’attache aux gens. Toujours dans l’ambiguité avec XY 😉 Belle jounée.
>Annick:
C’est gentil d’être venue sur la note avant ton départ. Ces photos t’ont inspiré un beau texte sensible sur les arbres que tu sembles bien connaître. Merci beaucoup. Bon voyage et très bonnes vacances. Je t’embrasse.
>Pierre (2):
Pierre, promis, je n’ai pas cherché à te coller;-) La richesse de texture et de couleur de ces écorces m’a attiré. Je les ai effectivement photographiées dans des jardins italiens dans lesquels on trouve des tas d’espèces exotiques mais j’ai oublié de noter le nom des arbres. Je retiens tes suggestions et je vais essayer de chercher de mon côté. Je suis contente que le haïku te plaise. J’ai un peu hésité avant de le mettre. Bonne journée. Je t’embrasse.
>Raphaëlle:
Je m’y connais mal en essences d’arbres mais il faut avouer que si l’on se penche d’un peu près sur les troncs de certaines variétés, on y découvre des paysages étonnants qui nous parlent et évoluent sans doute avec le temps. Belle journée sans Emma cette fois.
« Cependant, animé d’une curiosité bien légitime, il se pencha pour regarder alternativement la peau sous toutes les faces, et découvrit bientôt une cause naturelle à cette singulière lucidité. Les grains noirs du chagrin étaient si soigneusement polis et si bien brunis, les rayures capricieuses en étaient si propres et si nettes, que, pareilles à des facettes de grenat, les aspérités de ce cuir oriental formaient autant de petits foyers qui réfléchissaient vivement la lumière. » – Balzac, La Peau de chagrin.
La photo n°3, après cliquage, est-elle volontairement à l’envers? Cela ne nuit en rien à l’appréhension que l’on a de la photo mais les arbres de l’arrière-plan forment comme un « reflet » qui me gêne.
Je n’ai jamais pensé que tu cherchais à me coller. L’important, ici, c’est le coup de coeur que l’on a et que tu nous transmets si merveilleusement. Ces écorces sont tellement belles!
Comme Lyre, on pense à l’énoncé de ton titre, immédiatement à Balzac. Je pense qu’il y a de ta part quelque volonté cachée à cela. Merci à Lyre d’avoir ouvert le livre pour nous et de nous le rappeler.
>Lyre:
Bonjour Lyre, quelle belle idée que d’avoir déposé cet extrait du roman de Balzac qui s’adapte vraiment bien aux photos! C’est admirablement bien écrit. Merci beaucoup.
>Pierre (2):
Tu as raison, Pierre, la photo 3 est à l’envers;-) Quel oeil! J’avoue que la forme de ces deux branches qui me font penser à deux jambes l’a emporté sur la raison;-) Comme il y avait des bassins, j’ai pensé que ces arbres étaient un reflet dans l’eau. Tant pis, je laisse la photo dans ce sens;-)
Je n’ai pas vraiment pensé au titre de Balzac car j’étais sur la piste d’un arbre qui pleure. Mais peut-être était-ce inconscient… En tout cas, cet extrait tombe à point. Merci pour ta sagacité;-)
… admirablement bien écrit oui mais très mal recopié, avec, entre autres coquilles, le « r » d’aspérités qui s’est changé en « t » au cours de l’opération… sourire.
>Lyre:
Coquilles corrigées, enfin j’espère;-)
… si seulement j’étais tombé sur une correctrice aussi chouette au bac…
pourquoi donc le blanc
sous jacent me semble-t-il
régner, s’étaler ?
bien trop prudente pour me risquer à nommer un arbre
quand ton coeur sera exsangue
quand tes larmes seront de sel
quand ta salive sera tarie
quand les fluides de ton corps
seront ruisseaux asséchés
où puiseras-tu l’encre noire
pour encore écrire tes mots
En lisant les vers de amichel,
j’ai, rapidement, caché les mains.
Mais, aprés j’ai pensé
Les taches du temps
On peut les cacher.
Je vais acheter
Une gant, deux gants.
Écorce facile à trouver,
Écorce facile à porter,
Écorce facile à changer.
Les larmes coulent
Sur la joue d’un enfant.
C’est notre chagrin.
noces de bois
les veines de marbre cherchent leur chemin
teintées de nacre ou de sombres grisailles
elles sillonnent la douce chaleur de ma peau
noces d’acajou les veinules de roches dures
s’infiltrent diluant quelques perles perdues
noces de basane quelques filets à la roulette
rappellent le végétal qui fait le parchemin
noces de cèdre l’or l’argent rivalisent en silence
chaque nouvelle peau est de courte durée
quand il ne restera que peau de chagrin
n’oublie pas de m’emballer de papier marbré
le marouflage final ne sera pas superflu
Je découvre ton blog et là je suis scotchée…..Bravo des photos sublimes des textes non moins sublimes……je reviendrai souvent.
En ce qui concerne les écorces cela me fait penser à celles de platanes que j’ai photographier….mais bon je ne suis pas une experte en la matière.
Bon week end.
>Brigetoun :
Ce blanc m’intrigue tout autant que toi 😉 Je n’ai toujours pas de réponse. Bon dimanche.
>Bouldegom :
C’est beau ce poème autour des fluides dans lequel tu opposes l’encre noire à la salive blanche. Quand t’arrêteras-tu d’écrire aussi bien, bouldegom 😉 Merci.
>Neyde :
C’est amusant que tu aies repris la suite du poème de Michel en ajoutant cette seconde peau sous forme de gants. Pourquoi cacher ses mains qui sont le reflet de tout la vie…
Tout doux et tendre ton petit haïku, Neyde. J’aime beaucoup.
Enfin, je n’oublie pas de te répondre; trop bousculée hier pour le faire.
Passe un bon dimanche. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Quelle belle idée ces noces de bois alliées à la pierre et comme c’est bien écrit ! Ta dernière strophe est pleine d’humour. Merci beaucoup pour ce beau cadeau marbré de mots. Tu n’as pas fini d’épuiser tes ressources.
>Sophie :
Bonjour Sophie, je te souhaite la bienvenue. Merci pour tes impressions qui me touchent et pour ta suggestion. Malheureusement, ce ne sont pas des écorces de platanes. Tu verras celles-ci sur la note précédente. Sur ces photos, le bois est jaune presque doré.
Au plaisir de te revoir. Passe un bon dimanche.
Ce matin, un très beau matin d’hiver, soleil, chaleur, le ciel bleu, je suis allée au parc du Piqueri, où je marche tous les jours .
Au parc, je me suis arretée et, avec politesse, j’ai demandé aux arbres:
-Bonjour, Messieurs. Connaissez-vous les arbres d’Ossiane?
Un vieil arbre, écorces casées, peau de chagrin, m’a répondu gentiment:
-Oui, Madame. Un, le plus beau, bien sur, je le connais, c’est mon cousin.
Il a balancé les branches, fièr de sa figure.
-Dites-moi, leur nom, s’il vous plaît, Monsieur.
Il a pensé un petit peu et alors, avec honte, m’a dit, presque inaudible:
-Je ne me rappelle plus, la mémoire s’est en allée. Et, par d’ailleurs, je ne l’ai vu que quand il était une petite semence.
Et, le viel arbre, se tu, en ballotant ses branches, ses rameaux, pour montrer sa force et un tas de feuilles sont tombées sur mois.
Le mystère continue.
Bonne correctrice, aidez-moi –
Et, le viel arbre, s’est tu, en ballotant ses branches …
Correct?
Pardonnez-moi
Peau de chagrin pas si chagrin,
Quelle splendeur Ossiane, lorsque l’on détache l’image de son contexte !
change de point de vue si tu veux que ton monde change ,Ossianah tu sais tout cela
Ecorce
Parchemin
Où s’écrit
La vie
De l’Arbre.
>Neyde:
Merci beaucoup Neyde pour ce gentil clin d’oeil 😉 Quel texte touchant et plein de poésie autour de ce vieil arbre dans ce parc que tu connais sans doute bien. Le vieil arbre continue-t-il de balancer ses branches effeuillées? Transmets-mui mes pensées de ma part en touchant son tronc.Tu en apprendras peut-être davantage;-)
Pour ce qui est de ton appel à l’aide, voici ton texte corrigé ci-dessous (vraiment peu de fautes; tu es douée pour les langues):
Ce matin, un très beau matin d’hiver, soleil, chaleur, le ciel bleu, je suis allée au parc du Piqueri, où je marche tous les jours .
Au parc, je me suis arr(ê)tée et, avec politesse, j’ai demandé aux arbres:
-Bonjour, Messieurs. Connaissez-vous les arbres d’Ossiane?
Un vieil arbre, écorces ca(s)sées, peau de chagrin, m’a répondu gentiment:
-Oui, Madame. Un, le plus beau, bien sû)r, je le connais, c’est mon cousin.
Il a balancé les branches, fi(e)r de sa figure.
-Dites-moi, leur nom, s’il vous plaît, Monsieur.
Il a pensé un petit peu et alors, avec honte, m’a dit, presque inaudible:
-Je ne me rappelle plus, la mémoire s’est en allée. Et, d’ailleurs, je ne l’ai vu que quand il était une petite semence.
Et, le viel arbre, se tu(t), en ballotant ses branches, ses rameaux, pour montrer sa force et un tas de feuilles sont tombées sur moi.
Le mystère continue.
>L’oeil vagabond:
Tu as raison; il faut savoir aussi regarder les photos détachées de ce contexte. Merci pour le conseil.
>Alain de la Communauté:
Que cherches-tu à me dire Alain? Ta phrase est à double sens;-) Je suis d’accord avec ce que tu dis. J’aime tester différents angles de vue quand je fais de la photo. A chaque fois, c’est un nouveau paysage qui s’offre aux yeux. Bonne soirée.
>Pierre (2):
Merci Pierre pour ce poème très juste. Cette peau de bois est le miroir de l’arbre et de son âme. Bonne soirée.
Et l’ arbre craque de son enfance…
A chaque an, une mue…
A chaque mue, un anneau inscrit sous la peau…
>Kaïkan:
Une superbe image cette peau qui craque chaque année au fur et à mesure que l’arbre grandit. Merci pour tes beaux textes.
ecorse, trace d une vie
sans aucun doute
mais loin d etre le miroir de son ame
on ne juge pas un arbre a son ecorce
comme on peut l entendre dire
c est lorsque l arbre saigne qu il se devoile
un peu comme les humains, les arbres
chacun ses manieres
ses excentricites
ses luttes d espace
son amour du soleil ou de la pluie
j ai vraiment du mal a identifier tes copains
mais comme on dit
tes amis sont mes amis
>cocuhn:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Je m’en remets à toi pour parler des arbres car tu sembles bien les connaître. Je suis peut-être allée un peu loin;-) Merci en tout cas pour cette déclinaison poétique autour de l’écorce.
Explique-moi mieux ton problème pour identifier les visiteurs? Je ne vois pas très bien ce qui pose problème. Si je peux faire quelque chose… A bientôt.
bonjour,
il y a confusion sur les visiteurs…
les copains ce sont les arbres
chacun est unique
et ton poeme m inspire cette intimite
ton regard les a choisi
… a moins que ça soit eux qui t aient choisi
ta mis en scene fait vivre ces arbres,
de rechercher ou rajouter leur espece
enleve un peu de cette vie…
de cette magie…poesie
je ne sais si tu en apprendras plus sur eux en les identifiant
l arbre n est que le pont
pour ton emotion vers nous
mais il n en reste pas moins unique
ce que tu as a apprendre des arbres
ce sont les arbres qui te l apprendront
et la meilleur façon de rester a l ecoute de la nature, c est d accepter qu on ne connaisse rien d elle, a chaque fois,
alors on est ouvert a tout
et l on voit comme toi
des messages qui deviennent universels
je ne peux juger ta demarche
et personne a part toi
mais voila la ou elle m a interpelle
bonne promenade
>cokhun:
Pardonne-moi, je n’avais pas l’esprit très clair mais tout est redevenu normal 😉 Mon désir de reconnaître ces arbres étaient un clin d’oeil à Pierre (2) qui parle beaucoup d’ arbres sur son blog. Tu devrais aller le voir; c’est très intéressant. Sinon, je suis d’accord sur tout ce que tu dis. Je ne cherche pas à faire une encyclopédie sur les arbres. Ce n’est pas le but premier de ce blog qui est plutôt tourné vers la rêverie et la poésie. Je cherche davantage à exprimer des sensations et émotions visuelles au hasard de mes promenades. J’espère garder cet oeil ouvert. Merci pour tes interventions constructives. Bonne nuit.
email cliquable souhaité
A la vue de ces superbes photos, j’ai repensé aussi à ma fascination pour les écorces des arbres, et également à ce poème écrit en juillet dernier.
Merci encore pour nous donner à partager, à rêver, prendre du plaisir ….découvrir et se sentir grandi par tant de beauté ….
Ocre rouge
Et je te sens couler dans ma chair assoiffée.
Ocre rouge
Et je suis transportée dans le village du Roussillon.
Ocre rouge
Et mes pieds sont enracinés sur la terre brûlée.
Ocre rouge
Tu me fais voyager en Afrique, en Australie.
Ocre rouge
Une tonne de nuances
Tu résonnes, tu rugis
Ta fièvre m’enivre et me délivre
Délice suave d’infinis inexplorés.
Rouge marron jaune
Je ne sais …
Infinité de gammes et de tonalités
Traversant le soleil, la terre
Et m’oblige à me taire
Nuances de l’espoir
Dans l’écorce des arbres.
Ocre rouge
Et on s’aime des grains de sable doré
Dans le désert des corps
Comme un accord volé.
Ocre rouge
Et je te sens sur mes lèvres glisser
Et ton visage ourlé de collines et de rocs
Estompe la discorde.
>Nath:
Contente de te voir arriver sur le blog avec un aussi beau poème tout à l’honneur de l’ocre rouge. C’est une vértitable passion qu’on ressent à l’intérieur de tes mots. Bravo pour ta belle écriture et merci également pour ton enthousiasme qui me touche. Ne nous quitte pas 😉 Bonne nuit.
Secrets d’écorces
…………………………Ecorce ….
……………………………………..puzzle des enfants libres
……………qui lisent sur les troncs
…………………………………….des grands platanes forts
…..et leurs histoires grises et leurs amours blessées
…………….qui savent que demain
……………………………………..les espoirs souriront……
……….Leurs regards ébahis
……………………………………….leurs yeux étincelants
……………..qui cherchent les dessins
………………………………….d’une étrange gravure……
Leurs doigts touchent le bois
……………………………………les replis les jointures
…………………………leurs mains courent le long
….de ces chairs écorchées
…………………………et sentent dans leurs paumes
………………………………………….des grains d’aspérités
….S’il parcourent d’un doigt
……………les chemins contournés
…………………………………les plages de couleurs
…c’est pour imaginer
………que derrière cette écorce
…………………se cachent des années
…………………………………des siècles de géants
…….Ils mesurent ainsi
……………………………….la taille de leur vie
……………….se donnent des envies
……………………………………de devenir seigneur
.et d’étendre leurs bras
……………………………………..aussi loin que le ciel…..
….celui du long hiver
…………..qui traîne ses nuages
………………………………..au vent gris des lointains
.et murmure des jours
……………………creusés d’intempéries
……………………………………d’obscures espérances
.Est-ce pressentiment
………………………rumeurs sourdes
………………………………………….au coeur de l’être
……………………………germe
…un soupir insatiable
………….un parfum de bois tendre
……………………….de poudres ineffables
………………………………….et de feuilles froissées
Ainsi la joue posée
………………….épouse le mystère
…………………………………….des vies entrelacées
.et la sève nourrit
………………….fleuves imaginaires
…………………………………..des instants singuliers
…ancrés dans les mémoires
………………………………….en cercles incrustés
……………………………Demain pour cicatrice
……………..épreuve
……………………………………noire béance
…………………………………………..l’enfant s’en est allé
Et l’arbre encore y pense………………………………
http://www.ossiane.net/images/poesiefragile.jpg
>Bernard:
Quand j’ai vu tomber ton poème dans ma boîte aux lettres, cela m’a fait très plaisir;-) Tu viens écrire sur cette note au titre un peu chagrin. J’espère que tu vas bien et que cela ne traduit pas ton état d’esprit du moment. Tu nous manques Bernard; nous aimons ta poésie, ton humour, ta vivacité, ton intelligence. Ce poème signe-t-il un retour probable…
Ton poème est splendide car fort et émouvant. Ces écorces laissent sourdre la nostalgie mais invite aussi à l’imagnaire. Le toucher du bois fait émerger des paysages et laisse échapper les battements d’un coeur. Nouveauté aussi, tu joues avec la forme de ton poème. Ces séries de petits points décalés sont comme des attentes possibles suite aux confidences avec l’arbre. Je t’embrasse bien fort et t’envoie mes pensées les plus chaleureuses.
Bernard … touchée… merci…
….
Des forces secrètes
Envahiront les alcôves
Où reposent les hommes
Et réveilleront les songes
De massacres passés
Et visions de chimères
De licornes et serpents
Dragons et mandragores
Et d’enfance retrouvée
De chagrins en pelure
Et bonheur en doublure
àààààààààààààà
ossianeneydemariamoniqueannick…
Un souffle qui s’arrête
et la corde se tend.
Faut-il que je te manque?
un mot de trop serait plus que la flèche,
Plus que dire…
Ecrire,
Par touches de silence.
Et pour humble merci, épeler des visages aux beaux yeux inconnus.
A vous,
Musiques d’arc-en-ciel
En touches de Silence … merci
>Bernard:
Merci pour ce gentil signe pianoté;-)
En touches d’amitié, je t’embrasse et te dis à tès bientôt.
Merci Bernard
Jolie musique de fond, tout en douceur.
Bonsoir et bonne nuit, je m’éclipse sur la pointe des pieds