* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
L’Allée des Nuages
Les Pins Ouvrent leurs Ailes
Dans le Matin Bleu.
* Photos du Canal du Midi prises entre Le Somail (Aude) et Colombiers (Hérault).
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Dérive
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Sous le grand ciel bleu
Les pins se balancent dans l’air
Saluant les bateaux qui passent
Où des couples s’embrassent
Dans la lumière et le temps clair
L’onde verte berce les amoureux
Au loin la tourterelle appelle
Roucoulement plein d’impatience
Auquel répond un même écho
Qui fait rougir les coquelicots
Qui écoutent dans le silence
Troublés par leurs battements d’ailes
Le vent prend l’accent du Midi
Pour murmurer des gentillesses
Aux voyageurs qui rêvassent
Dans la chaleur qui les enlacent
Et leur est une douce ivresse
Dans le courant qui les conduit
Le canal qu’ils suivent ravis
Passe sous les voûtes de pierre
De ponts qui ouvrent leur œil rond
Etonnés quand les dépasseront
Les péniches aux lignes familières
Dans un sillage- adieu de nostalgie
… cet amichel…
ja t’ai lue avec plaisir Ossiane, vraiment.
Touchée, émue et te dire combien j’aime
tes associations d’images et ces petits sillons de mots
impressions posées
au contour des formes
…
parasol
parapluie
quand il pleut
sur mon coeur
et qui sait
parafoudre
quand l’orage
fait rage
le Canal du Midi au matin…
& pourquoi pas
Midi à quatorze heures ?
bonne journée
Eric
l’allée verte
veillée par les arbres parfaits
barrière percée
je vois beaucoup de noir
là…tout en bas…
pas vous?
y a des matins comme ça…
………………………
café noir
je n’ai plus de café
tous allez me chercher
mon café quotidien
il me faut mon breuvage
et je le veux bien noir
tourbillonnant dans ma tasse
brûlant à mes lèvres
fort comme mille et une nuits
avec le parfum qui inonde
avant pendant après
lorsque je suis sans lui
mon sang bat à mes tempes
je bouillonne en silence
je déborde à petit feu
tous allez me chercher
mon café quotidien
j’ai besoin de ma dose
café in je suis accro
noir c’est noir…..
………………………..
nuages noirs
pas d’oiseau dans le ciel
gargouilles tendant leurs cous
panthères et margouillats
ont l’oeil sur les eaux
pyramide animale
obsevatoire de hyènes
riant de mes épreuves
pour tenter le passage
du vert,du bleu et de l ‘eau,que demander de plus…,j ‘aime cette sérénité qui se dégage de ces images au demeurant très » techniques » également
Beaucoup de monde sur ce blog et c’est entiérement mérité. Les photos sont trés belles, on voit une grande maitrise. L’approche qui mélange images et textes est assez original mais le résultat est trés agréable Je vois que tes photos sont protégés, tu est professionel? Au passage n’hésitez pas à venir sur mon blog consacré à la photo.
… une belle découverte, une élégance, de la poésie jusque dans les commentaires…
ce n’est pas la Moldau de Smetana, que j’aime écouter en rêvant,
mais cette eau qui coule entraîne le même mouvement de laisser aller, moins tumultueux et bien plus apaisant!
instant calme, profitons-en!
une eau qui brille
des pins odorants
un ciel bleu
je suis le courant
je me laisse flotter
en apesanteur
Vogue tranquille
Sur le fil
Dérive
Vive
Trois notes
Pianotent
C’est la fête !
Attention à la tête.
>Amichel :
Une belle dérive poétique Michel à l’ombre des pins et sous ce grand ciel bleu que tu connais si bien. Langueur de l’été qui coule, des amoureux qui s’embrassent et des tourterelles qui roucoulent. Des images amusantes avec ces coquelicots qui rougissent ou ce vent à l’accent du midi. C’est une vision idyllique de la vie, Michel 😉
Cette chaleur et torpeur ne va sûrement pas donner des ailes à ceux qui vont travailler aujourd’hui 😉 Une petite sieste leur est conseillée. Merci beaucoup pour cette évasion poétique qui fait rêver. Et un petit clin d’œil au rond de tes ponts. Je t’embrasse.
PS : tu as écrit ce vers « Et leur est une douce ivresse ».
J’ai l’impression qu’il y a un problème avec leur, non ?
>Sylvie :
Merci pour ces mots. Mes visites ne sont pas régulières par manque de temps mais il m’arrive de faire des sauts de puce de blog en blog quand j’ai une éclaircie.
>Bouldegom :
Je te sens plus à l’aise aujourd’hui avec ces photos vu la quantité de poèmes que tu as déposés en peu de temps 😉 C’est peut-être ce ciel bleu qui t’inspire davantage.
– En tout cas, tu démarres bien avec ce parasol/parfoudre. Deux belles images mises en parallèle. Il n’existe pas de parajoie mais il reste le parachute 😉
– Comme d’habitude tu aimes partir d’un mot et tu as choisi le noir de la dernière image. Association inattendue avec un café bien noir qui exhale ses saveurs. Un compagnon très cher sans lequel tu ne peux pas vivre. Ton cerveau est en ébullition ce matin 🙂 C’est bien écrit.
– Les nuages dont je parlais se transforment en créatures impressionnantes sous ta plume ! C’est une bonne idée. Je les vois se former comme les taches d’encre d’un lavis. Elles surveillent d’un oeil amusé les déboires des hommes du haut de leur perchoir. Merci beaucoup pour cette poésie originale. C’est bien fait.
>Eric Low :
En pleine forme pour démarrer la journée, Eric ! Merci.
>Brigetoun :
Merci pour ce joli petit haïku. J’aime bien ton idée de barrière percée face cette ligne touffue de pins. Cela signifie qu’il y a une ouverture. Bonne journée.
>Franc6 :
Je te sens heureux avec ces séries sur le canal. Tu aimes l’eau et vis entouré d’eau. Photos simplement prises au fil de l’eau sans prise de tête. Juste se laisser porter par le regard. Merci; je t’embrasse.
>Jull :
Bonjour et bienvenue Jull 😉 Je suis contente que tu aies apprécié la visite et je te remercie pour tes compliments. Je ne suis que simple amateur. Je mets cette mention sur mes photos en vertu du code de la propriété intellectuelle qui fait que chacun d’entre nous peut revendiquer d’être l’auteur d’une photo ou d’une autre création. Bon vent à ton tout nouveau blog. Au plaisir de te revoir.
>Candide :
Zen Candide aujourd’hui, pas de questions soulevées 😉 Tu te laisses simplement emporter par le flux du canal. La journée va être belle. Merci; je t’embrasse.
>Lyre :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci d’avoir pris la peine de déposer ces quelques mots qui nous font plaisir. Les visiteurs poètes sont cités également 😉 Reviens quand il te plaira. Bien amicalement.
>Annick :
Tu t’envoles comme Candide avec l’odeur des pins en plus 😉 Merci.
>L’œil vagabond :
Et voilà Chris qui vient rejoindre le trio avec amichel. Mais cette fois-ci avec des notes de musique en plus 😉 C’est très gai et léger. Le printemps est bien là. Merci à toi.
j’ai beaucoup aimé ta transcription graphique très « encrée »; et par curiosité j’aimerais bien savoir où se trouve cette portion du Canal du Midi (c’est bien çà ?).
>Emma:
Merci pour ton regard de peintre. Je vais essayer de retrouver plus précisément où se trouvent cette portion avec les pins parasol. Je te redis cela un peu plus tard…
ossiane,
je ne crois pas tout ce que disent les poètes…
il ne faut pas croire tout ce que dit la pseudo poétesse que je suis…
la chercheuse en poésie aime vraiment
-le café bien noir
-ne met pas d’eau dans son vin
-et ne met pas toujours de l’eau dans son encre…
😉
quant aux photos du canal du midi que je regarde avec toujours autant d’intérêt, pour moi qui suis pourtant une spécialiste du sur-place, elles ont du mal à frayer à mon rythme interieur…tiré à la diable par mes électrons libres…j’en conviens…
mais tu sais qu’elles finissent toujours par faire leur chemin en moi…
je ne suis pas perdue pour ta cause…
Blog-notes
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Pour « Et leur est » on peut le comprendre comme : est à eux
Mais à la reflexion écrire « Et l’heure.. » aurait été mieux !!
« Et l’heure est une douce ivresse »
Sieste
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J’ai vu l’Eldora DO
Au beau ciel azu RE
Dans l’eau d’un canal endor MI
Quand le vent décoif FA
Un grand pin para SOL
Dans la lumière de ga LA
Le sommeil m’a sai SI
Et je me vois despéra DO
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>Emma:
J’ai fait quelques recherches. Cette portion du canal avec les pins parasol se trouve du côté d’Argeliers pas loin de Colombiers juste avant Béziers. Tu connais cette région?
>Bouldegom:
Message poétique bien reçu;-) Mais que veux-tu, je tente d’esquisser les contours de la personne qui écrit ces messages. C’est vrai que tu ne mets pas d’eau dans ton vin et c’est bien comme ça;-) Pour ce qui est de l’encre, je ne sais pas. Il faut peut-être la rendre plus légère avec de l’eau de source …
Casanière, Bouldegom;-) Je touche à ta tranquilité et te bouscule un peu. Mais je crois deviner qu’au fond de toi, tu aimes qu’on vienne te chercher pour ces beaux voyages intérieurs. Ta place est toujours là quoique tu fasses;-)
>amichel:
Hé hé! superbe répartie ami Michel avec cette amusante sieste réparative avec la gamme de Do! Tu n’es donc jamais à cours d’idées? A l’heure qu’il est, je t’imagine en train de lire un bon bouquin dans ton hamac, à l’ombre d’un pommier . Je suis sûre que tu sais profiter de la vie;-)
Au fait, dois-je corriger ta faute? Je me pose la question car les gens risquent de ne pas comprendre ton dernier commentaire.
Quiétude sous la protection des grands pins…
Je me pose, me repose et laisse mes songes emprunter le fil de l’eau…
>Kaïkan:
Alors Kaïkan, c’est le farniente aujourd’hui après ta rude journée d’hier. Ces photos vous invitent tous au repos.
J’imagine des cigales chantant dans ces pins pour ajouter à la beauté et la magie du site.
>Michel (2):
Tiens Michel, je te les envoie:-) Bonne soirée.
http://www.randonneur.net/sons/animaux/cigales.mp3
Balade sur le canal.
Les pins ouvraient leurs branches en parasol
et leur ombre faisait des ronds dans l’eau
des ronds comme des bulles de fraîcheur
des ronds comme des promesses à éclore
des ronds où nous glissions
paisibles, traçant une ligne
pour que les vagues mélangent
notre reflet à celui du ciel,
pour que les vagues inscrivent
notre présence
même après avoir passé le virage
qui nous ferait disparaître.
Et puis nous avons aperçu le pont
le pont sous lequel
nous nous sommes arrêtés
pour déchirer le silence
de nos mains rejointes
le pont sous lequel
nous avons osé murmurer
ces mots qui depuis se renvoient l’écho
ces mots de notre secret.
Ces mots de notre secret
où je m’éveille chaque matin
comme sous un parasol
pour ne pas qu’ils brûlent,
ces mots de notre secret
où je m’éveille chaque matin
comme si le canal du midi
les berçait encore
les conduisant vers le fleuve du bonheur.
Catherine
Admirables photos
qui ravivent mes souvenirs,
Quand,assis sur une « plate »,
Papa poussant la « pigouille »,
Nous parcourions « le marais »,
Notre venise verte
du marais poitevin
Ah merci, je ne savais pas que ce type de son était disponible sur le net !!!!
C’est amusant.
>Catherine:
Une promenade paisible et pleine de promesses à venir. Une balade intime où le ciel et l’eau ne font plus qu’un tout comme ces mains qui se serrent sous le pont où se mumure un secret. Merci beaucoup pour cette douce rêverie poétique. Laisse-toi bercer. Je t’embrasse.
>Joli coeur:
Je vois que tu possèdes le vocabulaire spécifique des bateliers;-) Je suppose que la plate se réfère à la barque et que la pigouille est une sorte de godille, non? Le marais poitevin est une région que j’aimerais visiter. Merci pour ta visite. Bonne nuit.
>Michel (2):
Te connaissant un peu, je me doutais que ça t’intéresserait;-)
C’est trop beau!
Merci
des signes dans le noir
06.06.06
il devrait se passer quelque chose
les signes s’accumulent
reste à en chercher le sens
07.06.06
il ne s’est rien passé
les signes s’accumulent
le sens reste à chercher
Chère Ossiane,
d’abord merci de tout coeur de ton mot !!
Sache que tu m’énerves 🙂 tes photos sont magnifiques !!
J’embrasse très fort Catherine, Bouldegom et Michel !! eux aussi sont magnifiques !
Canal du Midi, tu me charmes,
Devant toi je rends les armes,
Je me vois admirer tes rives,
Admirer tes eaux vives,
Un léger vent caressant mon visage,
J’imagine tes divers paysages,
Comme Bouldegom un café à la main,
Je rêve à mon destin…
Bisous du Midi,
OLIVIER
Papillon déployant ses ailes
se fond dans l’encre des nuages
à l’ombre des allées parasoliennes
kiss to U
>Jean-Louis:
Merci Marcello.
>Bouldegom:
Toujours dans le noir ce matin mais avec quelques signes;-) Pas grand chose à dire si ce n’est que c’est déconcertant, décalé, troublant. Beaucoup de plaisir à découvrir tes poèmes, le sourire aux lèvres.
>Olivier:
Et voilà notre ami Olivier qui semble retrouver la forme;-) Ca me fait plaisir de savoir que je t’ai un peu réconforté. Les gens que tu cites sont généreux en pensées et t’aiment beaucoup également. Si tu as vraiment envie de créer des choses, fonce sans te préoccuper de ce que les autres vont penser. Parle avec ton coeur, ouvre les vannes et laisse filer les mots tout doucement comme tu le fais si bien avec ce canal qui te charme. On te sent détendu et apaisé dans ce poème. C’est une approche de la poésie par petites touches sensibles que j’aime bien. Allez Olivier, retrousse les manches et repars d’ci la tête pleine de projets d’écriture, tu en as la capacité et la sensibilité. Tous mes encouragements. Bises très affectueuses du nord.
>Lilly:
Très joli et imagé ton poème. C’est tout à fait cela que je voulais exprimer avec l’encre des nuages. Il ne reste plus qu’à faire une aquarelle ou un lavis maintenant avec des bulles d’O.
Douces pensées vers toi. Kiss U strong too.
J’ai peur,j’ai mal,et je suis bien;
le printemps me murmure:lève-toi
et voici que j’embrasse de nouveau
dévotement son invisible trame…
Oublie-le,ce monde terrible
déploie tes ailes,envole-toi… Bloch
Juste un passage très rapide cette fois-ci pour capter un peu d’ombre et de fraîcheur…
C’est bien joli tout ça… Bises sans ombrage,
Je viens souffler, me rafraîchir,
Je viens me promener, ressentir,
Prendre le large, le vert, ce que j’aime
Me ressourcer dans ces écrits, ces poèmes…
Je viens prendre l’air, profiter des mots et de la vue
Comme à une fenêtre ouverte vers l’inconnu,
Et toujours je trouve la tendresse, l’émotion, la beauté,
Et toujours je repars nourrie et reposée
Merci merci
Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
barque immobile
silence bleu frissonnant
reflets chatoyants
… quel plaisir de retrouver les mots des Contemplants de l’Oeil ouvert !
je me pose moins souvent mais, dès que j’en ai l’occasion, avec autant de délectation…
merci à chacun !
Et Ossiane… merci, toujours, de nous offrir tous tes clins d’oeil…
Merci encore à ce joli blog d’exister..
je parcours l’album quand j’ai envie de me reposer un peu..
je regarde en silence, pour ne pas encombrer ou obliger Ossiane à répondre, cela doit être si fatigant de répondre à chacun…reposez vous ossiane..un tel nombre de réponses..
ce blog me fait du bien, j’ y trouve le repos… qui va me permettre de reprendre les écrits chez quoisetur…j’avais tant besoin de me soleiller la tête d’un hiver froid.
« Feindre est le propre du poète
il feint si complètement
qu’il en arrive à feindre qu’est douleur
la douleur qu’il ressent vraiment
Et ceux qui lisent ses écrits
ressentent sous la douleur lue
non pas les deux qu’il a connues
mais bien la seule qu’ils n’ont pas »
Extrait de Autopsychographie de Fernando Pessoa
Ainsi,sur ses rails circulaires
tourne,accaparant la raison,
ce petit train à ressorts
qui s’appelle le coeur Pessoa
Pas très prompte à réagir à vos messages. Pardonnez-moi.
>Roméo:
C’est un très beau poème en petites touches sensibles avec cette osmose parfaite avec le printemps ! Il faut continuer dans ce sens. Qui est Bloch? Bravo! Bonne soirée.
>Alain du Mexique:
Mon pauvre Alain, la chaleur doit être terrible si tu es venu chercher de l’ombre jusque chez moi en passant par-dessus l’Atlantique. Pensées glacées faute de pouvoir mieux 😉 Courage!
>Yo-cox:
Merci beaucoup pour la sérénité que tu exprimes;-) Ces promenades poétiques et photographiques du soir ressourcent après une dure journée de travail. Les messages des uns et des autres ont été déposés et on peut en faire la synthèse tranquillement.Cette fenêtre t’est grand ouverte. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Bén:
Coucou Bén;-) J’ai l’impression que tu as-tu le lac devant tes yeux dans ton hôtel. C’est ce beau haïku dans lequel le temps s’est arrêté qui me le fait dire. Temps suspendu, seuls les frémissements de l’eau dans le silence. Un instant de paix. Merci pour tes clins d’oeil également; on ne t’oublie pas. Bon travail!
>Annick:
Merci beaucoup Annick pour toutes ces remarques qui me touchent. J’espère que tu vas bien. Je n’imaginais pas vraiment qu’on puisse venir se reposer en silence ici. C’est vraiment sympa. Depuis le début de ce blog, j’ai fait le choix de dialoguer avec les visiteurs. Ce n’est donc pas une corvée mais un plaisir de bavarder et de rencontrer des gens. Donc, si tu as envie d’écrire ou de faire part de tes réflexions, ne te gêne pas;-) Je répondrai en fonction de mon emploi du temps, c’est tout;-) Cet espace est fait pour s’exprimer, donc utilise-le comme bon te semble. Je m’aperçois que tu me vouvoies et que moi je te tutoie;-) Que dois-je faire vis à vis de toi? C’est comme tu préfères. J’avoue que je tutoie facilement. Bonne soirée Annick et bon vent à tes nouveaux écrits. Je tâcherai de faire un saut chez toi bientôt.
Ossiane,
excuse moi, bien sûr que je te tutoies..tutoies moi..c’était plus du respect une marque de respect..
ici, c’est le repos par les photos..
mais c’est vrai qu en ce qui concerne les textes, ils sont tellement forts et ils remuent fort…chaque personne me remue..des poêmes sont si forts dans leurs corps de poêmes en tripes..
Bonsoir Ossiane,
de vue sur le lac… non… hélas ! ni de vue sur le Mont-Blanc…
J’ai changé de bureau pour cette suite de conférence… direction rez-de-chaussée du bâtiment… le tout avec des horaires de nuit…
Mais par la grande baie vitrée, je profite de la lumière du soir, arasante, qui frôle les feuillages sur fond de ciel bleu…
belle soirée à tous
je respecte le comment précédent mais pour moi, mais c’est vrai que je ne suis pas une littéraire éclairée..
pour moi, me semble qu’un poête c’est celui écrit de ses tripes, et c’est juste le contraire de feindre, mais peut être je me trompe et dans ce cas là je serai déçue et car j’ai lu avec tellement de profondeur tous les textes que je lis ici…
mon tit blog de rien est que moi, dans tout le vrai, il me semble tellemnt impossible de broder des trucs hyper tripals de vie…une plume c’est uncri, un dire, un ressenti qui se pose en mots…enfin je le ressens ainsi, pour moi ce n’est que jet direct..
dans ce cas « de feindre » c’est plus du registre du roman me semble…
et moi qui voulait faire silence, mais cet échange me plait, j aime aussi l’échange vrai…
Merci Ossiane
Je passerai encore
Et encorps
Pas virtuelle
C’est ainsi
Que je passe ici
Fais en fonction
De tes possibilités
De répondre
Mais j’aime cet échange vrai
Comme mes comments et écrits
Je dégouline devant les comments en mots si beaux posés tripalement écrits
Ai froid pour d’autres
Ou ai fort chaud
Je vis les plumes
Et je les aime toutes ces plumes…
Car elles sont vivantes!
La vie Vivante, c’est Beau!
Et je rends hommage encore à Brel, Moustaki, Ferré, de Luca, Brassens.. qui transpirent leurs mots, c’est ainsi que j’aime la poséie, mais est ce encore de la poésie? puir moi ,oui, c’est pas le romantico mot posé comme cela sans être vécu en tripes.. boilà.. un bel échange Ossiane. merci..
Merci Ossiane pour ton blog que tu partages si élégamment avec tellement une belle plume aussi…tu es très généreuse…
et c’est vrai que quand un blog est riche, on est tenté d’aller vers les plumes.. les commentaires. juste à l intant chez yo- cox, et puis, tant tant tant que j’en perds un peu la tête, j’ai peur de passer à côté d’un essentiel, tant de beautés ici…j’aime tant ce que j’ai pu lire…allez je me tais.. mais c’est inévitable, et bien ainsi, je réagis vrai..j’écris en respire..
Magnifique balade Ossiane … je sais que cela ne va pas trop avec ta ligne éditoriale, mais j’aurai bien lu un petit reportage sur ta « croisière » dans le Canal du Midi …
>Night bird:
Quand tu déposes ici des poèmes d’auteur comme c’est le cas ici, la moindre des choses est de le citer. Tu as donc écrit un extrait de Autopsychographie de Fernando Pessoa.
>Romeo:
Merci d’avoir rajouté la troisième strophe du poème de Pessoa.
>Bén:
Zut, c’est raté et en plus tu vis quasi enterrée cette fois;-) Tu es donc repartie pour travailler la nuit. Grand courage à toi, Bén. Je n’ose pas te souhaiter bonne nuit;-) Alors je t’embrasse.
>Annick:
Tu as suivi mon conseil et n’as pas fait oeuvre de silence ce soir;-)) Tu vois, je te réponds comme je peux et quand je peux. Les échanges bien sûr ne sont pas en temps réel. Tes messages sortent de tes « tripes »;-) Tu expliques bien la façon dont tu vis ta poésie. Ce « jet direct » se ressent dans tes poèmes et même dans tes commentaires;-) Continue à te faire plaisir. Merci pour ta plume généreuse. Bonne nuit.
>Guess Who:
Tiens, te voilà de retour;-) Tu veux parler d’un reportage écrit? Pas si facile à faire dans la continuité… Je sais bien que tu es un pro des reportages sur les voyages. Je pensais vous faire partager ce voyage sous forme de petites séries aux thèmes différents en alternant avec d’autres choses car j’ai peur d’épuiser la plume des poètes si je reste trop longtemps sur le même sujet. Ca t’ennuie?
Pas du tout. Mais je te préviens, le jour où je me déciderai à faire aussi un tour par le canal du Midi, je te mettrai à contribution pour me donner des tuyaux !!!
Bravo pour ces photos.
test