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Voûte de l'Ombre, les Arbres S'entrelacent dans l'Intimité.

Voûte de l'Ombre, les Arbres S'entrelacent dans l'Intimité.

Voûte de l'Ombre, les Arbres S'entrelacent dans l'Intimité.

Voûte de l'Ombre, les Arbres S'entrelacent dans l'Intimité.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Voûte de l’Ombre
Les Arbres S’entrelacent
Dans l’Intimité.

* Photos du Canal du Midi.

78 réflexions sur « pOnt »

  1. platanes hâlés de tous âges
    le chemin de halage
    hèle le silence de ces lieux

    l’accord synallagmatique
    d’entre l’eau et l’air
    pénètre l’arche sainte

    la caresse des berges basses
    complice en accompagnement
    du serpentinage du canal

    aller en quiétude
    en la demi-lèvre supérieure de l’arche de pierre
    cherchant sa demi-lèvre inférieure dans le reflet de l’onde

    parfaire le sourire
    pour un baiser advenu
    aussi tendre qu’une liane
    écarquiller la frondaison
    d’un savoir gré

  2. Voici une allée d’arbres bien en-voût-ante. On envie de s’y réfugier comme dans un cocon et de se laisser entraîner par le cours tranquille du canal. Pourquoi pas fermer les yeux ? Se laisser bercer par le doux bruit du clapotis et envahir par des odeurs d’eau, de feuilles. Bref, profiter d’un moment exceptionnel dans un cadre magnifique. Il y a des petits coins sympas comme ça dans le Val de Marne, mais en ce moment, il nous manque le soleil pour réchauffer l’atmosphère ! Bisous

  3. Ce qui est curieux, c’est l’harmonie de couleurs entre l’écorce des platanes, la teinte de l’eau et la couleur de la pierre ou du sol. Nous sommes au printemps avec un feuillage jeune au vert tendre, cela renforce l’effet apaisant de la scène.

  4. Il y a le pont, les bras tendus vers l’uni des fines branches et plus discrets mais fidèles, deux rubans-allées qui tout au long du chemin veillent sur ces amours d’eau et d’arbres…
    A certaines heures du jour, les arbres viennent d’ailleurs se baigner dans le miroir aquatique…
    Passer de longs moments à leurs côtés et mille et un tableaux se donnent à lire…
    Que la nature est donc généreuse….
    Autre impression d’eau, d’arbres et de sentier sur http://amiraute.dyndns.org/cont/index.php?2006/05/30/27-l-aube-nouvelle,plus ténébreuse mais une facette de nature aussi….
    Bonne journée à toi, Ossiane….

  5. Bonjour,
    Dans ces images , je ressens une atmosphère de tranquilité de nonchalance .Cette impression est certainement donné par le ton vert très doux du feuillage des arbres et de l’eau ainsi que par les courbes légères des bords du canal, par la lumière tamisée par le feuillage entrelacé des arbres .Moment de flanerie très agréable.
    Eric

  6. je trouve le résultat particulièrement réussi !
    chaleur et harmonie des couleurs, lecture du haïku ( généralement je le lis dans le désordre .. là .. pile poil !).. moment de rêve et de grâce !

  7. J’ai tout de suite reconnu mon Canal du midi et ses petits ponts !
    Oui , Ossiane , les arbres s’y enlacent dans l’intimité !!!
    grosses bises !

  8. Un pont d’arbres.
    Nous avancions en silence . Plus exactement, nous glissions. Les grands platanes des berges ombrageaient notre parcours et tricotaient une voilure au dessus de nos têtes. Une grande fraîcheur imprégnait la scène: la surface calme du canal, l’absence de courant, tout y contribuait. Sur la droite, le lé ne nous quittait pas. Les reflets, de jaune et de vert mêlés, donnaient une lumière très douce. A un coude, le lé se mit soudain à grimper et, dans la perspective, l’O parfait d’un pont se dessina comme une porte à franchir. le pont franchi, le lé était passé à gauche. Aujourd’hui, il n’y a plus d’ânes pour emprunter le chemin et tirer les péniches.

  9. >Annie-Claude :
    Après tes derniers déboires, c’est tout à fait ce qu’il te faut 😉

    >regard :
    C’est un beau poème partagé entre l’air et l’eau ! Il n’y a qu’un seul mot que je ne connaissais pas et dont je donne la définition plus bas 😉 J’aime bien cette entrée tranquille sous l’arche sainte, dans les douces courbes du canal. De même que cette bouche à la recherche de sa moitié dans le reflet de l’eau pour retrouver le sourire et recevoir un baiser. Beaux jeux de sonorités et de sens sur hâlé/halage/hèle/aller. Merci beaucoup pour ce serpentinage poétique bilatéral. Je te souhaite une belle journée.

    Synallagmatique : qui comporte obligation réciproque entre les parties.

    >jjd :
    ;-)) Et moi je dis « Que d’O, que d’O » Merci pour ton poème. Bonne journée.

    >Zebu32 :
    Bien ce jeu de mots à 5h du matin ! Tu tiens une sacrée forme !
    Une belle image ce cocon de verdure. C’est vrai qu’on s’y sent très protégé, bien à l’écart du monde, du bruit et de la foule. Ce que tu dis sur la Vallée de la Marne ne m’étonne pas. On peut également la remonter de cette façon-là. Bises ensoleillées.

    >François :
    Très juste ta réflexion. C’est le vert mousse qui domine. C’est très rafraîchissant et reposant. Une allée aquatique protégée très souvent par ces platanes majestueux d’où ma «Voûte de l’ombre ». Très agréable l’été. Bises languedociennes.

    >Kaïkan :
    Une belle description que tu fais là ! Sur ces photos, il n’y a pas de reflet mais il faut dire que le temps était gris à ce moment-là. Ces reflets font partie du charme de ces décors. Je vous en proposerai bien sûr. Merci pour ce regard croisé avec ton blog. La nature offre des facettes plus sombres aussi. Ca fait partie de la vie. Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Eric :
    Tu as tout bien vu 😉 Dans ce genre d’endroit, il faut se laisser bercer par l’onde et se laisser aller à la rêverie. Merci Eric pour tes mots apaisants.

    >Martine :
    C’est amusant; vous vous suivez tous les deux ;-))
    Martine, si tu le dis, c’est que ça doit être vrai 😉 Je te taquine… Je suis contente que tu te sois immergée à ce point dans la note. Merci beaucoup.

    >Bouldegom :
    Un petite note désabusée dans le premier poème. Un peu de tristesse aussi…
    J’aime beaucoup le deuxième sur l’intimité.
    Bises chaleureuses.

    >Jean :
    Ravie de te voir réagir car je sais que cette région fait partie de ton quotidien. N’hésite pas à intervenir pour corriger ou amender 😉 Bises.

    >Pierre :
    Tu es tout à fait dans l‘idée que je me faisais de ces photos avec ce pont de pierre et de verdure. Tu as bien tricoté cette voilure 😉 Bien l’idée du lé qui se déroule et du O d’un pont.
    Je croyais que c’étaient des chevaux qui tiraient les péniches. Le long du canal, il n’y a qu’un seul chemin de halage. Sais-tu s’il en existait un sur chaque rive au départ ?
    Merci pour ce beau texte. Je t’embrasse.

  10. Si si, il y a un reflet, mais imperceptible, timide, noyé, « opacé » mais à y bien regarder il est suggéré par des  » ombres-reflet »
    🙂 😉

  11. Aménagement du territoire
    ***********************************************

    Eaux canalisées
    Sentiers balisés
    Forces soigneusement bridées

    Je me bats intérieurement
    Pour que la mainmise de ma raison
    N’empêche pas ma nature de s’êpanouir

  12. l’eau grise, les arbres du même verre,le pont au passage si petit..
    alors..
    je déploie mes ailes..
    et je m’envole..
    un papillon a besoin de couleurs..
    je me glisse entre les arbres, reprend ma respiration sur une feuille qui barbotte le fleuve, baisse ma tête sous le pont.
    et youpssssssss….
    prend mon élan et vole, haut, haut, vers mon ciel..
    mes ailes transparentes se multicolorent…
    Ô..Ô..ÔOOoooooooo……

  13. l’eau grise, les arbres du même verre,le pont au passage si petit..
    alors..
    je déploie mes ailes..
    et je m’envole..
    un papillon a besoin de couleurs..
    je me glisse entre les arbres, reprend ma respiration sur une feuille qui barbotte le fleuve, baisse ma tête sous le pont.
    et youpssssssss….
    prend mon élan et vole, haut, haut, vers la lumière..
    mes ailes transparentes multicolorent mon titêtre…
    Ô..Ô..ÔOOoooooooo……

  14. désolée, mon premier brouillon en lecture m’ a déçue,
    j’ai déposé un second brouillon,
    et les deux se sont déposés,

    un papillon a bien deux ailes..
    (sourire)

  15. >Brigetoun:
    Ton joli poème est tout à fait dans l’esprit d’un haïku. Il se teinte de vert. Merci pour la mousse de tes mots. Bonne après-midi.

    >Kaïkan:
    Tu as l’oeil;-) Ce que tu dis se vérifie davantage sur la troisième photo:-)

    >Patricio:
    Merci pour cet autre angle de vision moins lisse et moqueur sur la nature qui s’est laissée domestiquée. Toi le bouillant Patricio préfère la nature indocile qui laisse place à son extravagance et fantaisie. Je te reconnais bien là;-))

    >Annick:
    Je n’ose toucher à rien. Je peux supprimer ton premier brouillon si tu le souhaites. Sinon, il ne me dérange pas.
    Tu t’es donc transformée en papillon de couleurs au lieu de tout ce vert qui t’étouffe peut-être. Envie de grand air. On suit ta silhouette sous le pont puis vers la voûte céleste qui t’apportera la lumière.
    Tu t’envoles, Annick! Merci pour tes mots pleins de légèreté et de sensibilité. Belle après-midi au soleil si tu réussis à en trouver;-)

  16. bonjour Ossiane,
    ne touche donc à rien, mon aile écrit en direct, et sême ses pâtés,
    à les relire,
    le premier ne mérite pas ma gomme,
    et puis, j’aime mes jetttts…

    bien vu, j’étouffe de tout ce vert, plafond vert, sol vert, mur verts,
    de l’air, de l’air..
    ‘sourire’glacial, mouillé en Nord, mais oui j’ai trouvé de la lumière, déjà ici, merci pour tout ce bel album…

  17. Heureux canaux et chemins de halage, merveilleux liens de communication qui ont survécu à la marée noire, contrairement aux petites lignes de chemins de fer qui maillaient notre beau pays et dont on ne voit plus que des gares orphelines plantées au milieu de n’importe où….le jour où nous n’aurons plus de pétrole, peut être que ces romantiques voies d’eau injustement délaissées pourront elles revivre ?

  18. les photos sont magnifiques ! en se croirait dans un rêve..ou dan le monde d’alice au pays des merveillles …
    Gérard

  19. avec un pont si beau
    au dessus le feuillage avec un pont si beau qu’ un chemin de halage
    doucement nous appelle
    à suivre l’eau secrète
    ou se mirent les arbres
    avec infiniment de tendres entrelacs
    avec intimmité
    écoutez le chanter
    ce beau canal qui est le sien .
    ( sur l air de J Brel le plat pays en guise d’hommage ) merci Alain

  20. Canaux de France où les O des ponts font des ronds sur l’eau, des rondes dans l’eau ; où les charmes laissent s’écouler des vagues à l’âme du poète. Ô canaux où nous porte Ossiane au flot des rêves…

  21. Le bateau vivre
    ——————

    Comme je glissais sur le canal paisible
    Je regardais la rive et les vergers en fleurs
    Les platanes formaient une garde impassible
    Que passait en revue la péniche à moteur

    Les bœufs ont déserté les chemins de halage
    Etroits et silencieux que le soleil inonde
    Peu à peu envahis par une herbe sauvage
    Où les cœurs solitaires en rêvant vagabondent

    Dans les clapotements légers de l’eau courante
    Revit le souvenir des chalands des gabarres
    Reliant les deux mers dans une course lente
    Tandis que je somnole appuyé sur la barre

    Marinier d’aujourd’hui l’eau verte du canal
    A l’ombre des grands arbres à la voûte apaisante
    M’emporte doucement loin du bruit infernal
    Passant près de villages à la paix reposante

    En suivant la Garonne au long cours sinueux
    En passant sous les ponts de vieilles pierres blondes
    La vie soudain retrouve un trésor précieux
    Les écluses du temps s’ouvrant au fil de l’onde

  22. >l’oeil vagabond:
    Tu commences à bien me connaître;-) Merci pour cette petite ritournelle.

    >Annick:
    Message bien reçu. Ca peut être intéressant de mettre ses brouillons et de les relire un peu plus tard.
    J’ai bien compris que le vert mousse n’est pas ta couleur préférée. Mais je n’en ai pas fini avec;-) J’espère que tu ne vas pas m’abandonner pour ça;-)

    >Eric Low:
    Bonsoir Eric et bienvenue sur le blog avec cette joyeuse entrée en matière 😉 Merci. Au plaisir de te revoir. Bien amicalement.

    >Michel (2):
    C’est bien cette idée de cathédrale. Ca me plait. Un endroit paisible où se poser et rêver. Je te laisse à tes pensées sous la voûte de verdure. Merci pour tes mots de sérénité.

    >Judith:
    Tiens! Les poèmes en anglais refont surface;-) Tu as raison de parler de la hauteur de ces ponts dans ton poème car ils sont généralement assez bas. Parfois, il faut se coucher pour ne pas se cogner. Merci pour tes mots. Regarde bien où tu mets les pieds;-) Bonne soirée!

    Alain de la communauté:
    Je savais que tu écrivais de la poésie. Je suis touchée que tu en laisses quelques traces sur ce blog avec ce joli poème hommage à la chanson de Brel. Merci.
    J’ai deux épisodes de retard avec Henriette. je compte passer te voir. D’ailleurs, si d’autres sont intéressés, allez à cette adresse:
    http://rabelais.blog.lemonde.fr/rabelais/

    >JPB:
    Toi aussi, tu commences à bien me connaître ;-)) Il est vrai que ce canal est traversé par une multitude de ponts adorables et très différents. C’est presque un jeu de passer dessous. Merci Jean-Pierre d’être venu apporter ta petite pierre;-) Bonne soirée.

    >MTO:
    Ce canal ne transporte plus de marchandises depuis longtemps. C’est l’arrivée du chemin de fer qui a signé son arrêt de mort. Il ne sert plus que pour le tourisme et les gens qui vivent sur les péniches. Mais il est toujours là, beau et bien vivant contrairement aux petites gares désaffectées auxquelles tu fais allusion. Merci pour tes réflexions.

    >Gérard (2):
    Merci d’êre revenu aujourd’hui:-) C’est un peu ce que je voulais faire passer en choisissant ces photos. Vous êtes passé de l’autre côté du miroir;-) Bonne soirée. Amitié.

    >amichel:
    Quel beau titre! En lisant ton poème, j’ai l’impression que tu as déjà fait ce voyage paisible. Tu évoques l’atmosphère de ce canal au passé et au présent. Les boeufs ont disparu mais les promeneurs, cyclistes et cavaliers les ont remplacés. Beaucoup de vie joyeuse et tranquille le long des berges, loin du rythme effréné des villes. La vraie vie dans ce bateau vivre dans laquelle il fait si bon prendre son temps. Merci beaucoup Michel pour ce beau poème en alexandrins. Je t’embrasse.

  23. Chemin d’o
    Chemin d’o revoir, d’o silence, d’o ssiane,
    Des protecteurs se penchent vers toi, tels des liannes,
    Chemins intimes, lumineux, chlorophiles,
    Les arbres te bordent, te guident hors des villes,
    Comme dans la vie arrive le passage,
    Le chemin d’O passe, glisse et prend courage,
    Chemin d’o, d’o sage, d’o ssiane,
    Grâce à toi je rêve, je voyage, je flâne….

    J’ai lu les images dans l’ordre inverse…pour arriver vers ce pont comme à une porte de passage. C’est merveilleux de voyager en images. Bises Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  24. Non, non, je regarde ausi d’autres images…
    je me suis régalée ce matin avec une magnifique image sur de l’eau.. mince, je n’ai pas relevé le titre..
    et puis aussi tant, tant, tant de beaux mots qui suivent des doux tracés et tes belles images..
    JE SUIS BIEN ICI..
    je suis fascinée par tous les textes que je lis, et il y beaucoup de belles plumes que j’aime chez toi…
    ton salon est reposant, voluptueux, évidemment, je reste.. tout ce que j’aime..de jolis tableaux, des conversations qui partent dans tous les sens.. c’est riche..

    m’aime si.. . heu.. le vert, j’en soupe bien trop actuellemnt dans mon jardin du Nord, gorgé d’Ô, pleins de feuilles vertes qui poussent et envahissent, vivement plus de fleurs…

  25. et puis mes brouillons sont mes moi au plus proches, croqués dans l’intant de ton tableau et posés sur écran..c’est tellemnt dur de retenir des ressentis devant tant tant qui craquotte…merci de m’inviter à les déposer chez toi..

  26. C’est vrai que y a du monde ici… Mais bon, généralement, la maîtresse de blog-maison reçoit très bien ;o)

    Euh sinon
    Petit pont
    Patapon.

    Oui, c’est tout. Humeur espiègle. ;o)

    Le canal du Midi, c’est un peu chez moi. J’y suis allé tout plein de fois avant de « monter à la capitale, cong' ». A 10 min en vélo de chez mes parents, près de Toulouse. Il est infiniment bucolique ce canal. C’est reposant. Comme tous mes séjours dans le Sud-Ouest.

    La dernière photo est magnifique. Elle rappelle la première avec son pont en pierres, sauf qu’on a l’impression de passer sous un pont végétal.

    Tiens, ça me fait penser à notre coordination de blogs sur les arbres… ;o)

    Bizz Ossiane.

  27. >yo-cox:
    Contente de te revoir 🙂 Merci beaucoup pour ce joli chemin d’o. Tu joues avec ma corde sensible;-) De tels chemins protégés ne peuvent que rendre la vie plus lumineuse. Les passages se font beaucoup plus en douceur. Ô sage yo-cox, je te remercie pour ces mots de voyage.
    C’est vrai qu’on aurait pu prendre le chemin dans l’autre sens mais je voulais une ouverture sur le canal juste après le fameux passage 😉 Bonne fin de soirée!

    >Annick:
    Je t’en prie, fais comme chez toi. Je t’offre cette petite place bien au chaud parmi tous ces mots qui réconfortent et font rêver;-) C’est dommage que je ne puisse pas t’installer un canapé confortable et t’offrir un petit café sur cette page;-) Oui, de belles plumes amies et fidèles de L’Oeil Ouvert depuis de nombreux mois maintenant. amichel est là content et bien au chaud depuis l’été dernier;-) Je crois que des liens forts se sont tissés entre nous.
    Fais comme tu le sens au sujet de tes brouillons. L’essentiel est que tu arrives à écrire.
    Bois un bon verre de vin rouge pour oublier cette vague verte qui te submerge! Bonne soirée.

    >UU:
    D’humeur badine ce soir:-)Mais tu as oublié et ron et ron… Contente de te retrouver plus souvent sur les blogs en ce moment. Ta période de déblogalisation est en panne.
    Stupeur que d’apprendre que tu as vécu dans cette belle région! Tu es donc en terrain connu. Tu pourras apporter tes lumières.
    J’espère que mes propositions sur les arbres te plaisent. Si tu veux d’autres suggestions, j’invite les visiteurs à passer chez toi.
    http://huuan.blog.lemonde.fr

  28. Que c’est joli ce pont en pierre
    Bien entouré par ces arbres tout verts
    Allez! Je t’emmène sur ma barque fidèle
    Y faire un tour et prendre un grand bol d’air !

    C’est comme un aimant … on a du mal à y résister… c’est tellement beau

    Bisous
    Judith

  29. >Judith:
    Tu es complètement tombée sous le charme de ce pont et de ces arbres pour continuer à écrire;-) Je veux bien te suivre dans ta barque, tu sais;-) Merci pour ton poème. Bonne nuit!

  30. lUUmière ?
    ah ben non, tes choix d’exposition sont bien meilleurs que les miens. Y a pas photo ;o) [oui oui, je continue avec mon hUUmeur badine. héhé ;o)]

    merci à Pierre(2) d’être déjà passé. et merci Ossiane pour ton panneau de signalisation de blog vers chez moi ;o)

  31. >UU:
    Je ne pensais pas à cette lUUmière-là;-) Malicieux le UU ce soir! J’aurai peut-être dû mettre un sens unique pour aller chez toi mais j’ai vu que tu commences à caler devant l’afflux de suggestions. Je pensais au ginko aussi. J’espère que tu nous donneras votre choix définitif.

  32. Joli clin d’oeil Michel. Amoureux de l’oeil ouvert et de Rimbaud, quel joli trait d’union et hommage au talent d’Ossiane !
    ————————-
    Ossiane, ton haïku calligramme m’emporte ! J’aime beaucoup !
    ————————-
    Glisser en canoë
    Sur la douceur du canal
    Au son des clapotis.

    Perdre ses yeux
    dans la caresse des arbres rejoints
    en ciel de lit vert
    où s’épanouiront nos rêves.

    Se rapprocher
    tout doucement
    du pont
    où nos mains se chercheront
    tremblantes
    à faire traverser nos frissons

    Catherine

  33. >Catherine:
    Tu n’as pas pu résister à venir;-) Michel a fait très fort!
    Merci pour cette douce glissade intime sur l’eau où les mains et les yeux cherchent à travers la frondaison alanguie les rêves et les frissons. C’est très beau. Bonne nuit en douceur. Je t’embrasse bien fort.

  34. Ma chére Ossiane,

    Et bien moi, je suis l´imbécile qui dit « que d´eau, que d´eau »… Mais passer pour un imbécile ne me géne pas car je n´ai pas de dessin publique ni politique (contrairement á Mac Mahon qui aurait mieux fait de se la fermer ce jour-lá, pour lui en tout cas, car plus d´un siécle plus tard, on continue de reprendre la formule qui tue… La parfaite formule á utiliser face á des sinistrés d´innondations, n´est-ce pas?). Passons sur la parenthése…

    Que d´eau! Oui… Et je me rends compte ici du désert, que cet élément naturel et qui paraít si naturel á beaucoup, en plus de permettre… tout simplement de vivre, propose le réve, l´apaisement, la douce épopée du songe, la circulation des idées, le lien entre les veines d´humeur:). Oui, c´est génial l´eau.

    Et c´est génial que notre petite Ossiane armée de son arme, la douceur du regard, nous propose d´y regarder de plus prés et avec ce respect de l´élément qui n´est plus objet ou sujet principal, mais prolongement d´un doigté velouté…

    Bises sincéres,

  35. très appaisant,c ‘est dans un décors presque similaire que je pratique mon footing hebdomadaire,si l ‘amitié était un paysage ce serait sans doute un de ceux -là

  36. se poser devant une toile
    l’approcher doucement
    se regarder, s’étonner, se trouver
    et puis
    sauter dedans
    dans cette bulle d’eau qui suit le courant
    dans cette feuille qui murmure
    dans ce pont pierres de ciment amoureux tant de baisers volés
    dans cet air en boyau de vie verte aspiré vers plus loin
    dans cette goutte d’air lent

  37. suivre la rivière
    sous la douce voûte qui filtre l’ardeur du soleil
    marcher
    se laisser pénêtrer du calme de ce lieu
    glisser dans l’onde et apaisée vivre le courant de l’eau qui coule de sa souce à la mer
    dans l’inconnu de chaque instant

  38. oouuuhhh

    pleines de bulles dans ta rivière pour te saluer !
    tu pêches très délicatement ,avec le joli filet de papillon ,chaque bulle visiteuse pour déposer ton souffle tiède et tu la lâches pour qu’elle passe sous le pont signe de porte bonheur de l’Oosssiany et la rivière continue à chanter d’un son d’OOooooo c’est ainsi naquit la légende du pont d’Ossiane !

  39. P’tit message: Comme UU et Annick, comme Pierre, comme Michel et l’oeil vagabon, comme tant d’autres…. JE SUIS BIEN CHEZ TOI !…Quel lieu de création, d’échanges de trouvailles, d’humour et de réflexion! Tu as su créer quelque chose de spécial! La chaine d’amitié des bloggers se renforce, s’allonge, et les visites et les liens se font, des ponts vers les autres se construisent! Chacun apporte un peu de lui pour les autres grace à toi, chacun ose! Moi qui n’avais jamais écrit de poèsie de ma vie je t’ai offert mes premiers pas! Alors j’ai mis un message sur mon blog, tel une balise, pour signaler ce merveilleux site de partage! Je t’embrasse aussi que tout ceux qui te lisent et qui ralongent chaque jour les mailles de cette belle chaine de bloggers….Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  40. Douce matrice
    protège et cocoone
    Au-delà des ponts
    la naissance
    vers des eaux tumultueuses

  41. >Alain du Mexique :
    Tu m’as l’air bien forme avec ce démarrage en fanfare sur l’eau et la phrase de Mac Mahon;-)) C’est le manque d’eau dans le désert où tu vis à 45° qui t’incite à en réclamer. Ca se comprend. Voir ces photos depuis le Mexique doit être un réel choc visuel ! Tu es sans doute plus habitué aux cactus, aux pierres sèches et aux terres arides.
    L’eau est est la vie. Tu résumes parfaitement bien ce qu’elle peut représenter aux yeux des humains. Mais malheureusement, si l’on n’y prend garde, on ne va bientôt plus en trouver.
    Merci Alain pour ces mots de révolte et de douceur. Je t’envoie ces bulles de fraîcheur (un peu trop toutefois, 5°C cette nuit) pour calmer la chaleur étouffante dans laquelle où tu vis. Bises de France !

    >franc6 :
    Ah oui ! Je suis allée sur ton blog. J’y ai vu des photos d’une jolie ville entourée d’eau mais je n’ai pas réussi à l’identifier. Courir dans ces décors doit être un réel plaisir. La bise au sportif que tu es !

    >Juliette :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue, Juliette (un bien joli prénom). Merci pour tes mots qui me font plaisir. Au plaisir de te revoir sur le blog.

    >Annick :
    Finalement, j’ai effacé un brouillon qui n’en était pas un 😉
    J’aime beaucoup la façon dont tu écris. Tout n’est que délicatesse et murmures. Que de belles idées dans la bulle, la feuille, le pont amoureux. Quant à l’image de la goutte d’air lent, il fallait la trouver ! Tu as la poésie à fleur de pO, Annick. Merci beaucoup.

    >Candide :
    Coucou Candide, contente de te revoir 😉
    Je sais que tu aimes les chemins, les flux, la vie qui coule. Je te retrouve avec plaisir dans ce joli poème où tu vis en osmose avec la nature. Tu te laisses emporter par le courant sans avoir ce que sera demain et c’est bien comme ça. Bises aquatiques.

    >Lilly :
    Douce lilly, c’est avec le sourire aux lèvres que je lis tes phrases pleine de bulles de poésie. Ce n’est pas souvent que tu laisses de longues phrases comme celles-ci. D’habitude, tu préfères les plic ploc, les bl bl bl, les ohohoh, les oouuuhhh ;-))

    Et bien sûr, je pêche dans ton onde poétque ta bouffée d’oxygène et tes petits mots perlés. Je vais te lâcher en toute confiance sous ce pont de l’amitié et te laisser vivre ta vie dans le pays merveilleux d’Aurélie. Je peux te prêter un bout de ce pont si tu veux 😉 On fera un signe aux autres voyageurs de ce blog.

    >Bouldegom :
    Que de messages étonnants ce matin ! On passe des plus profondes rélexions sur la vie à des recettes de cuisine 😉 Je te reconnais bien là à vouloir nous désarçonner ;-)) Et voilà que tu nous proposes une crème citronnée à l’anis étoilé pour illustrer ces photos ;-))) C’est la couleur de ce dessert qui te fait penser à ce paysage. J’ai comme le pressentiment que tu ne te sens pas à l’aise dedans. Alors dans ce cas, on s’offre de petites gâteries 😉 Merci pour ton humour citronné, Bouldegom. Je t’embrasse avec de l’anis.

    >Yo-Cox et Léah, petite pause déjeuner. Je reviens un peu plus tard pour vous répondre.

  42. pas d’inquiètude, ossiane…

    tes photos ne sont pas en question…ni tes thèmes…

    c’est plutôt la nature qui me poserait des problèmes en ce moment…

    le titre « étoile » a eu quelque résonance en moi…je me suis empressée d’enfourcher le papillon d’annick pour aller picorer le dessert qui me manquait…

    du coup on te fait papillonner…

    quel beau voyage sur ton blog…

  43. …alors sans avoir rien
    rien que la force d’aimer
    nous aurons dans les mains
    amis,le monde entier.

  44. Le lent flot du temps
    En pulsations suspendues
    Sourd en verdoyant

    * * * * * * * * * * * * * *

    Rives mousseuses
    Courbe épousant voûte et pont
    Nid de verdure

    * * * * * * * * * * * * * *

    Branches en nervures
    Miroir d’absinthe liquide
    Duvet de feuilles

  45. Ossiane, se plonger dans ta note « pOnt » en écoutant Georges Moustaki…

    Le temps de vivre

    Nous prendrons le temps de vivre
    D’être libres, mon amour
    Sans projets et sans habitudes
    Nous pourrons rêver notre vie

    Viens, je suis là, je n’attends que toi
    Tout est possible, tout est permis

    Viens, écoute ces mots qui vibrent
    Sur les murs du mois de mai
    Ils nous disent la certitude
    Que tout peut changer un jour

    Viens, je suis là, je n’attends que toi
    Tout est possible, tout est permis

    Nous prendrons le temps de vivre
    D’être libres, mon amour
    Sans projets et sans habitudes
    Nous pourrons rêver notre vie

    Georges Moustaki

  46. >> pour compléter le com de Roméo…
    « Quand on a que l’amour » de Jacques Brel
    Catherine

  47. >yo-cox :
    Merci pour toutes ces belles impressions. Ca me fait plaisir de voir tous ces gens se réunir ici pour lire, écouter, discuter, écrire, partager, créer. Des liens se tissent entre nous et c’est une des grandes forces des blogs.
    Je suis touchée que tu aies fait tes premiers pas en poésie sur l’œil Ouvert. Ce fut aussi le cas de Bouldegom qui a osé. Toutes sortes de formes de pensées et d’écriture cohabitent ici. Cette diversité d’expressions fait la richesse de vos écrits.
    J’aimerais que dans la « vraie vie », des gens très différents puissent vivre ensemble mais c’est beaucoup plus difficile à réaliser. On s’en rend compte tous les jours mais on peut toujours rêver.
    Je faisais ce petit aparté juste pour dire que tout le monde peut s’exprimer à sa façon sur le blog sans craindre d’être mal jugé.
    Je suis heureuse de t’accueillir. Pas de problème, il reste de la place. Tiens, juste à côté de la cheminée à poésie, il y a de bons compagnons d’écriture. Merci beaucoup pour la gentille note que tu as faite sur moi et bon vent à ton blog. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Me voilà rassurée et je papillonne à la recherche d’un vrai papillon à photographier 😉 Pas si facile à trouver. Sympa ces interférences de pensées et d’inspiration entre vos poèmes respectifs ! J’espère que le dessert fut bon.

    >Roméo :
    Bonjour et bienvenue sur le blog ! Tu as un prénom prédestiné qui te donne des ailes pour ce premier commentaire 😉 De bien jolies et généreuses pensées que je partage. Merci ! Reviens quand il te plaira. Bien amicalement.

    >Bén :
    Tout le monde est de retour après des voyages de par le monde, Bén ! Merci pour ces trois signes depuis ta nouvelle destination inconnue 😉 Tu me gâtes ;-)) Superbes ces trois haïkus moussus, moussants et douillets comme ce nid de verdure ! Je reste suspendue à tes mots. Bravo ! A quel étage résides-tu cette fois-ci ? Je suis sûre que ta chambre touche le ciel.

    >Catherine :
    Décidément, ce pont se prête à toutes sortes de déclinaisons, activités et pensées 😉
    Je suis contente que ça vous rende heureux de cette façon.
    Merci pour ces belles paroles. Elle me fait aussi penser au bateau vivre de amichel.
    Ci-dessous les paroles de la chanson de Brel que tu mentionnes.

    Quand on n’a que l’amour
    De Jacques Brel

    Quand on n’a que l’amour
    A s’offrir en partage
    Au jour du grand voyage
    Qu’est notre grand amour

    Quand on n’a que l’amour
    Mon amour toi et moi
    Pour qu’éclatent de joie
    Chaque heure et chaque jour

    Quand on n’a que l’amour
    Pour vivre nos promesses
    Sans nulle autre richesse
    Que d’y croire toujours

    Quand on n’a que l’amour
    Pour meubler de merveilles
    Et couvrir de soleil
    La laideur des faubourgs

    Quand on n’a que l’amour
    Pour unique raison
    Pour unique chanson
    Et unique secours

    Quand on n’a que l’amour
    Pour habiller matin
    Pauvres et malandrins
    De manteaux de velours

    Quand on n’a que l’amour
    A offrir en prière
    Pour les maux de la terre
    En simple troubadour

    Quand on n’a que l’amour
    A offrir à ceux-là
    Dont l’unique combat
    Est de chercher le jour

    Quand on n’a que l’amour
    Pour tracer un chemin
    Et forcer le destin
    A chaque carrefour

    Quand on n’a que l’amour
    Pour parler aux canons
    Et rien qu’une chanson
    Pour convaincre un tambour

    Alors sans avoir rien
    Que la force d’aimer
    Nous aurons dans nos mains,
    Amis le monde entier

  48. >Léah:
    Je rebondis à nouveau car dans le flot des commentaires, ton message s’était égaré.
    Dans l’ensemble, ces photos vous suggèrent des choses positives. J’entends parler d’arche, de cocon, de matrice. Instants paisibles sur cette eau lisse à grandir tranquillement avant le grand saut vers le large. Merci pour cette tranche douillette de poésie. Bonne après-midi à cocooner.

  49. Ossiane,
    je suis au 2e étage, côté Mont-Blanc…
    le bureau a vu sur un velours de feuillages de tous les verts imaginables… et cependant insoupçonnés !!
    Cette luxuriance et les cieux gris et nuageux me rattachent à mon récent séjour au Kenya… je te l’accorde, la température n’est pas tout à fait la même !!
    Mais à l’abri dans mon bureau, en laissant mon regard s’évader vers l’horizon feuillu et nuageux, les images de mon périple surgissent…
    Belle fin de journée à toi
    Je t’embrasse

  50. >Bén:
    Merci de t’être localisée:-) C’est moins haut que la dernière fois et cette terre ne t’est pas étrangère. La vue doit être magnifique. Beaux rêves de voyages lointains et bon travail en même temps. Bises d’ici bas.

  51. Coucou!!! eh oui, après 2 mois d’absence, je reviens faire un ptit tour sur ton site pour découvrir à nouveau de superbes photos. Mon stage s’est très bien passé et je suis reprise en tant que saisonnière cet été pour un mois. Je reviendrai voir les photos que j’ai loupé pendant mon absence plus tard. Bisous à toi et bonne soirée.

  52. Bonsoir Ossiane!
    merci pour ces photos intemporelles. Je me vois déjà au moyen âge non loin d’un monastère et de sa quiétude…

  53. >Joanna:
    Tiens une revenante;-)) C’est une bonne chose que ce stage t’ait plu. Je vois que tu vas vite reprendre tes petites habitudes;-) Merci d’être passée. Je t’embrasse.

    >Marcello…le chat:
    Pas banal ton nouveau pseudo, Jean-Louis 😉 Je t’ai reconnu;-) Merci pour ton commentaire.

    >Goumy:
    Bonsoir:-) Quel retour dans le temps! Tu sembles avoir besoin de silence et de solitude, bien loin du brouhaha habituel. Bonne méditation.

  54. >Joli coeur:
    Tout dépend de quel tumulte tu veux parler. Ces eaux paisibles peuvent t’apaiser si tu l’entends de façon négative. Courage.

  55. hum hum
    de bien belles bien belles
    photos
    félicitations
    et quelle réussite dans le montage de tout cet univers
    bravo

  56. >Marco:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue sur ce blog. Merci pour ces compliments qui me font palsir. Au plaisir de te revoir ici. Bien amicalement.

  57. Bon euh….c’est un monde sophistiquitude et moi j’arrive avec mes gros sabots…ben c’est merveilleux ce que tu fais! j’adore les sensations ressenties pendant le visionnage de tees photos. On se sent calme, serein, et gai en plus! vraiment gravo!!

  58. >Maya:
    Bonsoir Maya, je te souhaite la bienvenue mais il me semble que tu es déjà venue. En tout cas, je te remercie pour ce visionnage serein. J’ai envie que vous repartiez de ce blog dans cet état-là. Ne t’occupe pas des sabots. Tout le monde peut s’exprimer selon sa sensibilité. Au plaisir de te revoir.

  59. Les ponts

    Pour parcourir le monde (l’homme est un vagabond)
    Ils ont construit des ponts inspirés de la marche
    Plus le fleuve était large plus il y avait d’arches
    les ponts récents franchissent les fleuves en quelques bonds

    En traversant les ponts ils regardent l’eau du fleuve
    Ils songent à la vie qui est faite d’épreuves
    A tout ce qui s’enfuit. Devant l’eau toujours neuve
    Les images du passé bien souvent les émeuvent

    Ils leur prêtent un beau nom celui d’une victoire
    Ou tirent leur patronyme de leur utilité
    Comme le pont au change ou le pont du commerce

    ou en mémoire des hommes qui ne font que passer
    Qui ont acquis un nom dans les arts ou les armes
    L’histoire est un long fleuve qui charrie bien des larmes

    Alain

  60. J’ai parcouru les feuilles
    D’un regard que temps vide
    les mots y résonnent creux
    Enfantés par la peine
    Je n’ai pas cueilli l’aube
    Car mes yeux ne voient pas
    J’ai pourtant bien rêvé
    Que j’ avais dans les doigts
    Une  goutte de soleil
    Elle a  seché sans doute
    Ou glissé sur le pont

     

     

  61. chemin de l’eau
    de l’au-revoir
    le pont nous lie
    dessus son lit
    chemin de l’eau
    de l’horizon
    le pont relie
    les vagabonds

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