* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Au bout de l’Allée
l’Eau Joue à cache-cache
Avec le Soleil.
* Photo de glycine dans les jardins aquatiques de la bambouseraie d’Anduze (Cévennes). Pour en savoir plus sur cette plante grimpante …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Au bout de l’Allée
l’Eau Joue à cache-cache
Avec le Soleil.
* Photo de glycine dans les jardins aquatiques de la bambouseraie d’Anduze (Cévennes). Pour en savoir plus sur cette plante grimpante …
Coup de bambou
—————–
De passereaux
En passerelle
De rondeaux
En hirondelles
D’étourneaux
En ritournelles
De sansonnets
En chansonnettes
De blanches mouettes
En amourettes
L’eau chantonne
L’été se déploie
Le cœur est en joie
La brise ronronne
Glycine festonne
Et soleil festoie
Le vent est en fête
A tourner les têtes
Qui point ne se lassent
Du printemps qui passe
Les merles se grisent
De rouges cerises
Dans le ciel s’élancent
Des bambous les lances
Dans l’âme des fleurs
Se met à l’abri
Le vif colibri
Rire de couleurs
Et puis après, l’eau s’évaporera, se condensera en petits nuages qui iront chatouiller le soleil, assyer de se frayer un chemin dans ce grand ciel. De temps en temps, le soleil leur laissera la place, et de petites gouttes rejoindront la terre. terre que viendra très vite réchauffer le soleil…
Sourire, je vois que cette Glycine t’a vraiment touchée !
de toi à moi
de moi à toi
la passerelle du temps
a suspendu son tant
arrêté noble et pur
dans ce ciel bleu azur
Belles glycines aperçues au bout de la passerelle…
Entre deux rives
La passerelle est jetée
Comme entre deux rêves.
J’ai cru te retrouver
Au bout de l’allée couverte
Odorante et mauve.
Seul ton reflet dans l’eau
Où pleuraient les glycines
Y flottait encore.
Invitation à la promenade, aux confidences. Un peu de soleil sous la fraicheur des eaux qui courent, des odeurs agréables, tout cela ressemble à un bout de paradis.
Bises fraiches.
Passerelle
Je suis du côté caché,
Espérant, redoutant,
J’avance timide mais décidé,
Sur cette passerelle en chantant,
D’un seul coup, la lumière jaillit,
Mon sourire s’agrandit,
Devant tant de beautées fleuris,
Et VIVE LA VIE !!!
Encore une magnifique photo chère Ossiane,
Belle semaine !!
Bises,
OLIVIER
cache-cache
je ne te vois pas
dans l’élat du soleil sur l’eau
dans l’ombre des fleurs de glycine
dans le vide sidéral du ciel
dans le sable des allées balisées
quel est ce poète qui ordonne la nature
les passerelles mènent-elles toujours
d’un point à un autre
quel est ce poète qui assagit les formes
les passerelles ont-elles toujours
un aller-retour
je ne te vois pas
dans le silence de l’eau qui sommeille
dans le parfum des fleurs qui s’éteint
dans le rêve céleste qui s’évapore
dans l’écho mat de la terre asséchée
s’éloignant des franges mauves et blanches
s’affichent les courbes
ver noir friselé
doux beige comme une coulée
>amichel :
Sacré titre ! J’espère que tu vas t’en remettre 😉 Génial tous ces glissements subtils de sens et de sons d’un mot à un autre. Il faut lire ton poème à haute voix pour se rendre compte du travail que tu as fait sur les mots et les sonorités. La vie grouille dans ton poème plein de joie. L’été n’est plus si loin. Merci beaucoup, grand poète du printemps. Bises rouge cerise.
>Zebu32 :
Un échange permanent entre la terre et le ciel. Rien ne se perd. J’espère que ce soleil illuninera ta journée. Merci d’être passée de si bonne heure !
>Guess Who : Promis, j’arrête ;-))
>Annick :
Temps supendu pour échanger des regards ou des mots sur cette passerelle. Il faut savoir faire la pause et prendre son temps comme tu le fais dans cet arrêté. Merci Annick pour ces poèmes à l’écriture qui te ressemble. Je t’embrasse.
>Wictoria :
Merci pour tes mots. Ce sera la dernière note de la série. Je crois que j’ai un peu abusé 😉
>Pierre (2) :
Superbe ce poème passerelle plein d’amour et de tristesse ! J’aime bien le parallèle entre rive et rêve. L’idée du seul reflet de cet amour perdu est très émouvante. Jolie plume, Pierre. Je t’embrasse.
>Annie-Claude :
Tu as tout trouvé Annie-Claude. C’est pourquoi, j’ai du mal à en partir 😉 Belle semaine sans oursin.
>Olivier :
Tu avances dans l’ombre et tout d’un coup, tout s’éclaire. Si ces fleurs pouvaient changer la face noire du monde, la vie serait plus simple. On peut toujours rêver. Je crois que tu l’as bien compris avec ton poème plein d’espoir. Merci pour ce sourire. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Bien des questions autour cette partie de cache-cache entre le soleil, l’eau, le ciel, le fleurs. Qui est derrière toute cette harmonie bien ordonnée ? Un poète invisible sans doute… Une belle rélexion poétique à déguster dans le silence. Merci pour ces mots qui tantôt s’assemblent ou parfois s’entrechoquent.
>Brigetown :
C’est en effet les courbes harmonieuses de l’allée qui m’ont interpellée. Cette douce coulée de beige nous entraîne vers un autre ailleurs. Tu l’as fort bien compris. Merci pour tes mots toujours subtils. Belle après-midi.
haïku d’blues
sur la passerelle du temps
les mots s’estompent
dans le gris des graffitis
c’est étonnant cette profusion de la nature : matière, densité, couleur, parfums j’imagine… proche de l’orgiaque, le côté démesure de la nature qui me plait.
HaïkUU en courbe
Ô courbe charnelle
D’une passerelle indolente,
Montre nous ton secret !
[oui oui, j’ai bien vu. La passerelle est bien droite. Mais c’est comme ça les lundis. L’inspiration vient toute seule, sans crier gare ;o)]
on a coupé le » l » au soleil mais un oiseau voyageur le lui rapporte à tire d ‘aile 🙂
« …Il suffit de passer le pont
C’est tout de suite l’aventure
Laisse-moi tenir ton jupon
J’t’emmèn’ visiter la nature
L’herbe est douce à Pâques fleuries
Jetons mes sabots, tes galoches
Et, légers comme des cabris
Courons après les sons de cloches
Ding din don ! les matines sonnent
En l’honneur de notre bonheur
Ding din dong ! faut l’dire à personne
J’ai graissé la patte au sonneur… »
Georges Brassens
Il suffit de passer le pont
bonne semaine !
passerelle vers le paradis vert, je sens d’ici le parfum ennivrant de la glycine.
>Bouldegom:
Pas mal trouvé ton haïku d’blues ;-)) Merci.
>Emma:
Sur ces photos, on ne peut plus orgiaque et démesuré;-) On se demande comment ça peut exister. Un peu à l’opposé de ton style épuré, Emma. Mais on est souvent attiré par son contraire.
>UU:
En super forme aujourd’hui toi et ton haïkUU tout en rondeur! L’effet de ta Choupinette qui se profile à l’horizon dans le ventre tout rond de Sweet Mary;-) Je n’ai pas de problème avec ces courbes, bien au contraire. Il faut laisser filer les mots qui viennent à l’esprit spontanément. Bises.
>franc6:
Cette note te donne des « l ». Merci pour ce petit bout de bonheur déposé sur le blog. Les ponts peuvent être gais parfois. Bonne soirée et merci.
>Gérard:
Hello, contente de te revoir après cette bonne pause, j’espère;-) Doomage qu’on ne puisse faire passer ces parfums par les tuyaux du réseau. Il parait que ça existe mais ce n’est pas encore très au point. Merci pour ton passage sur la passerelle.
Suspendue
Menue
Ruisselle
Entre ciel
Et terre
A l’envers
Glisse parme
Mauve larme
Ton collier
Perle irisée
De satin
M’étreint
>l’oeil vagabond:
J’aime tes poèmes très économes mais qui s’étirent en longueur comme des colliers de mots. Sensations dites sur le vif qui expriment beaucoup d’émotion. Bien trouvé aussi le parallèle « Glisse parme, mauve larme ». Bravo Chris pour ta sensibilité poétique.
Tu nous nargues avec tes photos où il fait toujours beau et ensoleillé!!! Je prendrais bien cette passerelle pour fuir ce pays froid et pluvieux. Arrivée là bas au Pays de Merveilles je plongerai dans l’eau et je m’enivrerai dans cet univers parfumé et chalereux.
Bon, j’arrête de rêver ……
Bises du pôle nord
Judith
Mais qui donc se prélasse, les pattes dans l’eau , à l’ombre des glycines?
C’est la chenille de mai, elle rêve de blanc et de parme, se priverait bien d’ « r » pour se pâmer d’ailleurs…
Je crois bien qu’elle va escalader la passerelle pour coconer…
Ne le dites à personne, c’est un secret… ;);)
quatre petits pots tout de terre ventrus révassent au bord de l’étang violine…
je me disais bien que je connaissais cet endroit merveilleux mais je n’en étais pas sûr.
Anduze est vraiment un lieu à part. A visiter absolument pour tout amateur de jardin et d’exotisme.
je vient ici au gre de mes promenades virtuelles …et j’apprecie beaucoup vos talents ..
Amicalement
Gérard
Je prefere que vous parlez français et je chercerai de dialoguer en français avec vous. Mon désir est comprendre le contenu des votres publications pour dialoguer. Merci beaucoup pour votre attention dans le répondre moi. Pardon moi mon français.
Un salut de la Sardaigne.
Daniele
Cet endroit c’est sûrement un petit morceau de paradis, ou un avant goût du paradis !!!!
Superbe.
>Judith:
Ma pauvre Judith, tu m’as l’air bien déprimé. Tu sais que je vis la même chose que toi. Même type de temps à l’ouest;-) Printemps fichu, bientôt l’été. A défaut, il faut se contenter de cette petite touche virtuelle de ciel bleu et de soleil. Courage pour la semaine à venir.
>Kaïkan:
Ce sont sans doute les « l » de Franc6 qui t’ont fait penser aux futures ailes de papillon au travers de cette chenille;-) Laissons-la dormir en paix. C’est vrai qu’on commence à voir beaucoup de papillons en ce moment. Deux liens sur cette chenille. Merci pour ta visite. Bonne nuit.
http://liboupat2.free.fr/Chenille/Ch_paon.htm
http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Butterflies/francais/gallery/pq_species/nac_21181.html
>MTO:
Tu es la seule à avoir donné vie à ces poteries;-) Elles sont très présentes graphiquement dans l’image. Elles soulignent la courbe du bassin tout en donnant un peu de verticalité à l’ensemble. Merci pour tes mots. Douce nuit violine.
>François:
Je savais que tu connaissais très bien cet endroit d’ou ma surprise de ne pas te voir réagir.
>Gérard (2):
Bonsoir, je vous souhaite la bienvenue. Merci pour votre remarque. Je vous laisse poursuivre la visite. Au plaisir de vous lire à nouveau.
>Daniele:
C’est très gentil d’essayer de parler français. Je comprends tout ce que vous dites. Continuez ainsi, votre français est de qualité. Je vous aiderai à comprendre le sens de ces publications. Un grand bonjour de France. A bientôt.
>Michel (2):
Si tu le dis, c’est qu’il y sans doute du vrai;-) Merci. Dans ce cas, mon pari est gagné puisque le but de ce blog est de s’offrir une petite tranche de rêve. Bonne nuit à toi.
C’est un plaisir de lire sur ton blog le charme et le bonheur qui t’ont conquis dans ces jolis jardins.
>Guillaume:
Un peu trop conquise peut-être;-) Je vais changer de thème pour ne pas vous lasser;-) Merci pour ta gentillesse, Guillaume.
Ce ne sont pas vraiment les « l » qui m’ont inspiré la chenille mais plutôt la chaîne de buissons au pied des glycines…;)
Bonne journée à toi
Mich kaïkan
» vraiment », le « t » remplace le « y » of course…
trace de contemplance avant d’éteindre mon ordi…
encore un départ !
bizs voyageuses
>Kaîkan:
Bon sang mais c’est bien sûr! Tu as bien fait de donner des précisions. Je vois la photo d’un tout autre oeil maintenant. Bonne journée aussi.
>Bén:
Merci pour ta trace. Bon voyage alors. C’est bon signe pour toi si tu pars. A bientôt.
j’étais parti qqs jours chercher le Sabot de Vénus, ahah…
http://ahahh.blog.lemonde.fr/ahahh/2006/05/le_sabot_de_vnu.html
Certains ont leurs nymphéas, tu as tes glycines. Il pleut littéralement des glycines sur ton blog ces temps-ci; il est vrai que leur floraison est à peine plus durable que les fleurs de cerisiers japonais. Cette fragilié des fleurs fait probablement leur valeur pour l’esprit.
Quatre trois-quart d’o,
Oui, quatre pots
Frôlent l’eau
>François:
Tu as fait une sacrée trouvaille!
>Argoul:
J’avoue que j’y ai été un peu fort;-) On accorde sans doute plus de prix à l’éphémère qui reste comme une trace dans la mémoire qu’au matériel sans âme qui reste une éternité.
Où peut-on voir les nymphéas dont tu parles?
>Goumy:
Mignon ce petit poème avec ces O en devenir… Ca me rappelle quelque chose;-) Merci pour ta visite.
Je ne suis en-clin à l’Oeil ouvert que depuis peu mais je ne vais pas me priver de lui faire des clins d’œil !
Les glycines sont incroyables .
Des amis nous ont offert deux plans il y a 20 ans .
Ils ont poussé de façon démeusurée , chaque année nous sommes obligés de les tailler pour qu’elles n’envahissent pas le jardin !
Et elles fleurissent !
Oui , le soleil aime jouer à cache cache …surtout ces jours ci !
Bises .
>Goumy:
Pas de problème pour les clins d’oeil. C’est un plaisir de t’avoir avec nous.
>Jean:
Tu dois avoir un beau et grand jardin! Tu as de la chance qu’elles fleurissent car ce n’est pas le cas de l’unique pied que j’ai. Je ne sais pas pourquoi… Bonne soirée, valeureux jardinier!
Les Nymphéas de Monet sont peints sur les murs de l’Orangerie, à Paris, tout juste rénovée. On peut aussi en voir à Giverny, maison de nature du peintre. Lien http://www.insecula.com/oeuvre/O0019946.html
Le nymphéa est l’autre nom du bon vieux lotus, si cher aux Tibétains et aux amateurs de Tintin.
>Argoul:
Je comnais bien ces beaux endroits. Je pensais que tu faisais allusion à des blogs qui montraient des nymphéas.
Quant au lotus, on en voit assez peu dans nos régions car il est gélif. Il faudrait le rentrer l’hiver. Merci pour tes précisions.
Mon perron est sous les glycine au printemps…
ma cousine 😉
>Carpofolio:
Le vécu remonte en surface quand on regarde des photos. Bonne journée.
…
que j’aime la glycine
perchée
sur son tronc natté
j’aime la glycine
qui s’étire sur le mur
et l’ombre de ses fleurs
qui dessine des volutes
sur le gravier chaud de la cour
…
>Sylvie:
La chaleur de la cour avec la glycine après le gouffre béant;-) Cet endroit est un petit paradis. Je n’avais jamais vu une telle glycine. Merci pour ton joli poème fleuri. Je t’embrasse.
bonjour,
j’aimerai faire une poésie sur le théme de la rencontre de l’échange entre personnes entre cultures avec les mots suivant: apprivoiser, boussole, jubilatoire, palabre, passerelle, rhizome, s’attabler, tact, toi, visage.
si vous plait aider moi, je vous remercie
(…) Elle avance, fébrilement, d’un tout petit pas, va et vient, trébuche et sautille, d’une heure à l’autre, entremêlant ce premier pas dans ses derniers pas, d’un point à l’autre de la passerelle, pendant qu’il lui réajuste ses ailes (…)
>Véronique:
Bonjour Véronique et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce joli morceau de poésie. Un ange vole au-dessus de nos têtes;-) Au plaisir de te croiser à nouveau sur le blog. Bon week-end!
Passerelle
Légères passerelles
Quand les beaux jours arrivent
Dites à toutes les belles
Aussi belles qu’en rêves
Qui passent sur vos rives
Combien nous les aimons
Alain