* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite.
La Crinière au Vent
Tu M’invites à Te Suivre
Dans la Lagune.
* Photo de Camargue, un cheval blanc qui a donné son nom à la région de l’embouchure du Rhône. Cette race fait partie des plus anciennes races du monde. Symbole de liberté, ce sont des chevaux rustiques et solides qui se sont bien adaptés à cet environnement de dunes et d’étangs. Ils sont élevés en « manades », en liberté totale et en plein air. Ils sont montés par les gardians qui parcourent les marais pour surveiller les troupeaux de taureaux. L’hiver, on dresse les chevaux. Le Camargue est le moyen de transport idéal dans ces terrains marécageux
* Un clin d’oeil amical et complice à Kaïkan et à son vaisseau amiral mystérieux.
Le « Camargue »
——————
C’est un prince du Rhône
Un jeune cheval blanc
Courant dans les marais
La sansouire où se plait
La salicorne le genêt
Et la saladelle bleutée
Il court crinière au vent
Dans un vol rose de flamants
Fier de son royaume de mer
De peupliers blancs
De tamaris de genévriers
Ses sabots dans la boue des marais
Fouetté par les roseaux
Fatigué il s’arrête parfois
Le nez dans l’asphodèle
Ou les « oreilles de souris »
La fine fleur de myosotis
Sous le regard noir
Des taureaux du Delta
Il est la liberté sauvage
Des hommes de la Grau
D’un pays de soleil et d’eau
Il est le rêve d’un enfant
Qui l’emporte vers l’aventure
Accroché à son encolure
C’est « crin blanc »
Crin Blanc
Et j’ai oublié le prénom de l’enfant qui a préféré se jeter à la mer avec son cheval, pour que celui-ci reste libre…
cheval fou
te souviens-tu
de la pierre
heurtée un jour
sous ton sabot
La liberté
A des ailes:
C’est un goëlan.
La liberté
A une criniére:
C’est un cheval
Tout blanc,
De la camargue!
J’áimerais être:
Un goëlan,
Ou bien
Un cheval,
Mais comme
Je n’ai pas
Ni les ailes,
Ni la criniére
J’ai ton blog
oú je retrouve
La liberté,
L’évasion,
La beauté et le rêve:
Qui sont toujours au rendez-vous!
Ces quelques mots en guise de remerciement pour les pensées que tu m’as laissées chez Guess Who.
« Le cheval est la projection des rêves que l’homme se fait de lui-même :
fort, puissant, beau, magnifique.
Il nous offre la possibilité d’échapper à la monotonie de notre condition »
Sir Winston CHURCHILL
À Troie comme ailleurs
************************************************
Sous la neige le feu
La roche sous la couche végétale
La brume dans mes yeux
Dans mon ventre le bonheur
J’avais oublié que la nature pouvait être aussi pure et expressive ! Magnifique !
>amichel :
Bravo, c’est tout à fait ça ! Ton beau poème tombe à point. Il décrit très bien l’univers dans lequel ce petit cheval blanc évolue. Tu y décris la végétation en donnant des noms que je ne connaissais pas comme la saladelle ou l’asphodèle. On dirait que tu reviens tout droit de là-bas 😉 C’est vraiment le pays du soleil et de l’eau dans lequel il faut s’immerger pour en saisir toutes les subtilités. Merci de transcrire aussi bien ce que j’avais ressenti en étant là-bas. Je t’embrasse.
>Léah :
Ne s’agissait-il pas de Folco ? J’aimerais bien revoir ce film …
>Bouldegom :
Que laisses-tu entendre ? Que ce cheval fou est tombé ?
>Cristina M :
Ton attention me touche Cristina et je te remercie pour ta fidélité. La note de Tiago et la mienne avaient donc le blanc en commun avec ces symboles de liberté que sont le goéland et le cheval au travers de leurs ailes ou de leur crinière. Une liberté à préserver farouchement … Belle journée et merci pour tes mots.
>Véronique :
Il parlait bien Churchill 😉 Cet animal est si beau à regarder qu’il en devient fascinant.
>Patricio :
Un clin d’œil au cheval de Troie. Je suppose que c’est le cheval qui parle. Sa pensée est un peu énigmatique. On y retouve le feu, la terre, l’eau et le bonheur. Le bonheur de vivre en liberté ? Une promesse de vie à venir? Eclaire-moi…
>Lyriann :
Merci Lyriann. Il ne faut surtout pas oublier cela et je t’encourage à prendre l’air plus souvent ;-)) Bien à toi.
« l’oeil ouvert » du cheval est d’une profondeur ou la douceur et l’énergie se mêlent et m émeuvent !
Ossiane, mon texte aurait pu s’appeler « Surface et profondeur », ou « Apparence et réalité », ou « Enveloppe et contenu ». J’ai mis le titre après avoir écrit le texte. J’ai vu en premier la neige, ce manteau qui recouvre montagnes et volcans, au fond desquels grouille le magma. A Troie comme ailleurs, on se fait souvent piéger par les apparences. Puis, cette cordillère enneigée a une tête, un oeil. Le minéral glisse vers l’animal (donc vers l’humain) .. en passant par le végétal. L’histoire et la géographie se rejoignent. Je vis dans un univers de sciences naturelles. Et tout en n’étant pas femme, je porte aussi dans mon ventre une part du bonheur de la création. Ce n’est pas le cheval qui parle uniquement, c’est la nature dans son ensemble. Cette nature dont je fais partie, qui me fait écrire des phrases. C’est après coup que je cherche à les expliquer, quand on me le demande.
oeil fendu, croupe grise,
oreille dressée
sage gardien du troupeau
>Alain de la communauté:
C’est ce regard qui m’a conduit à choisir cette photo plus que le cadrage que je trouve moyen. Pas facile de capter les émotions d’un animal. Ca bouge beaucoup. J’ai saisi celle-là alors qu’il tournait la tête. Merci d’être passé.
>Patricio:
Merci, j’ai tout compris. Pardonne-moi de te faire développer ta pensée si longuement mais j’avançais dans ton poème en sens inverse;-) Du coup, ça t’oblige à te poser des questions que tu n’avais peut-être pas imaginées. Bonne fin de journée.
>Alain du Mexique:
Il y a sans doute d’autres façons de procéder. Il ne te reste plus qu’à attendre un jour d’orage;-) Je me demande comment tu arrives à tenir debout et à travailler avec des températures pareilles pendant plusieurs mois d’affilée! On n’a même pas 20° ici. Courage à vous tous. Je t’embrasse froidement (à prendre avec humour;-)
>brigetown:
Je crois que tu as bien résumé les qualités de ce cheval très docile et résistant. Merci pour ton poème. Bises amicales.
romanticos somos
quin que Es ,no es romantico?
Aquel que no sienta ni amor ni dolor,
aquel que no sepa de beso y de cantico,
que se ahorque de un pino:sera lo mejor
c’est pas moi c’est Dario qui la dit!
>euréka:
J’ai remarqué que tu as déjà déposé des commentaires en espagnol. Tu es originaire d’Amérique du Sud? J’ai appris pendant pas mal de temps cette langue mais j’ai presque tout oublié à force de ne pas la pratiquer. Je pense que tu veux parler du poète nicaraguayen Ruben Dario. Je comprends des bribes du poème mais pas tout. Y a-t-il un traducteur dans la salle? Alain du Mexique par exemple ou Patricio peut-être?
Te voilà partie pour une course sauvage…
L’aurais-tu si vite apprivoisé
Pour qu’à ton objectif
Il fasse l’honneur d’une pose,
L’oeil modeste ou complice
Un peu taquin
Un rien cabotin?
* Je ne savais pas que c’était le cheval qui avait donné son nom à la région. Annius Camars, un arlésien du temps où la Gaule s’enromanisait, riche propriétaire, aurait donné le sien au delta. Ou encore, les mots gitans « kam », le soleil, et « arakar », protéger, auraient formé le mot Camargue!
On s’y perd dans cette lagune et il n’y a pas de carte pour la toponymie!
mais non mais non juste du pays au nord de chez vous
la poésie est si chantante en espagnol
je laisse le soin aux hispanophones de traduire
quel bonheur ces rencontres internationales
» Viens »
» J’aimerais, mais je ne sais pas monter à cheval.. »
» Viens, je t’apprendrai »
» Alors je me laisse tenter, par les plumes du dessus de ta tête, ton oeil si doux du petit trot, alors viens »
>Pierre (2):
Ces chevaux sont plutôt amicaux et ne semblent pas craindre la présence humaine. En revanche, pour les monter, ce doit être une autre paire de manches.
Quelle érudition, Pierre! Il y a sans doute aussi un peu de ce que tu dis à propos de l’origine du mot Camargue. Je ne suis pas assez experte en la matière pour en dire plus. Merci d’avoir apporté ta pierre;-) Je t’embrasse.
>euréka:
Vous ne savez donc pas ce que signifie le poème;-) La passion pour l’espagnol doit être forte.
>Annick:
Merci pour ce dialogue affectueux homme/cheval. En revanche, je répondrai:
« j’aimerais mais j’ai peur de toi ». C’est vraiment dommage quand ça vous tient de cette façon-là;-) Un grand regret… Bonne soirée au petit trot.
c’est si vrai, l histoire tte simple, je suis montée une fois, il y a longtime en Espagne, et nous voilà mon frère et moi, sans savoir monter, partis, en aventure, seuls, et le cheval qui rue pour mon frère et le mien qui part au galop.. peur..
mais je sais que je monterai dans un an, dans une autre région, c’est un doux rêve, car les chevaux on les caresse tout le temps pour leur douceur, leur chaleur, leur intelligence avec mon fils.. un contact riche à chaque fois..
merci pr cette photo qui a remué des souvenirs…
et puis.. mon fils monte. alors moi aussi je galoperai au petit trot..pour le suivre plus encore..mais de loin..
bonne soirée en odeur d’avoine coupée..
Ne changez pas de cheval au milieu de la rivière.
Abraham Lincoln
Me voilà toute émue par ton clin d’oeil Ossiane…
Et ce cheval!
Tout droit sorti d’un monde de légende…
Qui sait s’il ne porte quelque souvenir de chevalier sur sa croupe?
Il semble tellement éternel…
>Annick:
Il n’y a donc pas que moi qui ai peur;-) Je crois c’est leur grande taille qui m’inpressionne. Il faut aussi se sentir en confiance avec les gens qui vous accompagnent. Bonne soirée.
>Gérard:
Il n’y a pas de danger que ça m’arrive ;-)) Merci pour ce clin d’oeil.
>Kaïkan:
Ah te voilà;-) Je t’avais dit hier que je te raconterai… J’avoue que tu m’as bluffée en parlant du cheval dans la note précédente. J’essayais de faire une transition subtile avec la prunelle sans en dire trop et toi tu arrives sur ton blanc destrier:-)) Tu as beaucoup de flair, Kaïkan. Contente de t’avoir fait plaisir.
J’ai remarqué que certains de ces chevaux sont marqués. Sans doute pour reconnaître le propriétaire. Bonne soirée et merci pour ta visite.
Une plaine, le vent
Un galop de vif argent
Prince des étangs
mais si mais si
Romantiques nous sommes
Comment accéder à l’Etre sans être romantique?
Qui n’éprouve ni amour,ni douleur,qui ignore caresse
et cantique,qu’il se pende à un pin:solution la meilleure…
Allons n’ayez pas peur
Venez galoper avec nous
Crinières au vent!
Une pause dans ton galop
Un peu comme
…………………. si tu voulais
…………………..m’emporter sur ton dos
Au rythme de ta liberté.
Mais pourrai-je
……………….accrocher ta crinière
……………….sans l’arracher ?
……………….Sans te faire mal ?
Saurai-je
……….respirer le vent
……….en face
……….sans suffoquer ?
Apprendrai-je
……………..à être légère
……………..pour ne pas te peser ?
Ô je voudrais
Que mes bras deviennent des ailes
Pour suivre ton galop !
Tu serais cheval
Je serais oiseau
Nous serions chevaloiseau
Et ferions de la Camargue
Notre liberté !
Catherine
Pas si moyen que ça le cadrage. Je le trouve comme il faut, afin de mettre en valeur le coté sauvage.
Michel.
Cette très belle image me rappelle une non moins belle chanson de TRI YANN, Chanteur et poète breton:
La ballade du cheval Mallet.
« Dans la vitrine, carcasse éclatée crinière grise et robe déchirée
Petit cheval de papier de chiffon
Dors sous la cendre de mille saisons
Parfums de fêtes, souvenirs secrets
Brumes légères au -dessus des marais
Cheval de bois de chiffon de regrets
Teint porelaine de filles de mer
Tu te souviens ces matins de printemps
Les mariés te couvraient de rubans,
Cheval d’amour de folie d’évasion
Danses païennes tambours et chansons
Dans la vitrine, peintures écallées robe sanguine et tiganasse arrachée
Petit cheval de carton de chagrin
Pour toi je crois à un autre matin
Eveille toi de la nuit du passé
Relève toi des siècles embrumés
Cheval d’argent destriller triomphant
Renais au siècle nouveau qui t’attend
Cheval d’argent destriller flamboyant
Renais au siècle qui vient maintenant.
Il a l’air serein, et tout pensif aussi, ce cheval ! J’aime bien son regard en coin aussi, qui semble très pudique.
Belles expressions captées.
Je t’embrasse.
>Fleur de miel:
Bonsoir, il me semble que c’est la première fois que tu viens ici. Je te souhaite la bienvenue. Merci beaucoup pour ce joli petit haïku plein de vivacité qui raconte en peu de mots l’univers de la Camargue. Au plaisir de te lire à nouveau.
eureka:
Alors finalement, vous nous donnez le sens de ce poème;-) C’est ce petit cheval qui vous inspire ces belles réflexions sur le romantisme. Quant à galoper, je le ferai en virtuel;-)Merci à vous et bonne nuit.
>Catherine:
Tes mots galopent sur la page, ivres de liberté. Désir de suivre ce cheval à condition de ne pas lui faire mal et d’être aussi légère qu’une plume. Devenir un oiseau pour se fondre et faire corps avec le cheval. C’est très beau, Catherine. Un bon cavalier doit certainement penser à cela
quand il galope. Merci pour ce bel envol. Bonne nuit.
>michel59:
Merci de me donner ton avis; ça m’intéresse d’avoir ces regards extérieurs. N’hésite pas à parler des défauts; ça fait avancer. J’ai testé d’autres cadrages avec cette photo mais à chaque fois, je suis revenue à celui-là. Le cheval paraissait plus coincé. J’ai hésité devant ce grand espace vert à droite. D’un autre côté, ça donne une ouverture et les deux masses vertes et blanches se répondent. Tu a sraison sur le côté sauvage. Merci à toi.
>MTO:
Merci beaucoup d’avoir pensé à déposer ces belles paroles. Mais maintenant, la Bretagne est ta patrie;-) Il ne reste plus qu’à les écouter. Bonne nuit.
>Annie-Claude:
Tu viens sans doute de rentrer de vacances. J’espère qu’elles ont été bonnes. Oui son regard est très expressif. Il semble un peu intimidé par ma présence peut-être. J’aime aussi l’élégance et la finesse de son port de tête. Bonne fin de voyage dans la blogosphère qui est devenue ta seconde maison 😉
La crinière au vent et la liberté au bout des sabots. Bisous
Ossiane,nous sommes tous égaux dans notre humanité.
Le vous est ici déplacé.
Tres bonnne journée à tous.
bonjour Ossiane,
je plane sur tes images
et ce matin je dépose
quelques grain à CAMARGUE
le galot de mes journées
et parfois celui d’un cheval fou…
bises
jane
Liberté, liberté chérie,
« où vas-tu petit cheval
galopant de-ci, de-là ?
je m’en vais dans la prairie,
tu ne me rattraperas pas »
(comptine enfantine)
Un très beau documentaire de Bartabas te plairait sûrement « A la recherche du cheval d’or » un voyage vers l’est à la recherche d’un cheval d’or, comme le titre l’indique.
Merci à toutes, tous pour ce choix de textes !
>Zebus32:
Merci pour ce passage éclair avec ton cheval au galop;-) Bisous.
>eureka:
Ok, je suis d’accord. D’habitude, je tutoie car c’est l’usage sur le net et c’est plus simple. Mais il m’arrive de vouvoyer quand je ne sais plus comment on s’est adressé à moi;-) Je te souhaite aussi une bonne journée.
>Jane:
Merci beaucoup pour ces petits grains déposés. Je te souhaite bon courage si le rythme de ce galop est si effréné. J’espère que ce nouveau chantier t’enthousiasme. Je t’embrasse.
>l’oeil vagabond:
Je ne connaissais pas cette comptine. Merci. La liberté est toujours au rendez-vous avec le cheval. Je n’ai pas vu ce documentaire de Bartabas. Avec un titre pareil, ça devrait me plaire. Il va falloir que j’essaie de le trouver. Merci pour l’info et bonne journée.
Cheval blanc, cheval rêveur pour l’occasion, qui prend la pose pour la photo. Force tranquille au repos. Alors Crin-Blanc surgit de mes souvenirs et m’invite à monter sur son dos pour partir au galop à travers la plaine sauvage, franchir la plage et s’arrêter au bord de l’eau pour regarder la lune qui pose son chemin d’or sur la mer… et qui sourit encore.
Magnifique cheval, belle photo, merci Ossiane.
>Pieralin:
Ce Crin Blanc a fait rêver des milliers d’enfants. Quelle belle façon d’en parler en faisant le pont avec la lune de la note précédente! Merci beaucoup pour tes mots si bien choisis. Je t’embrasse.
miroir
mon beau miroir
dis moi
qui tu vois
>Bouldegom:
Le reflet de soi-même sans doute … ou une autre image venue d’ailleurs.
forme blanche
moyen de locomotion
tondeuse à gazon
compagnon de labeur
fouleur tous azimuts
gardien de troupeau
enjeu de rivalité
croupe idéale
porte-bonheur
dépositaire de secrets
quatre fers en l’air
J’y reviens et monte en moi la même émotion qu’hier soir…
D’où ai-je l’impression de connaître ce cheval et d’avoir partagé des chevauchées initiatiques en sa compagnie…
Etrange sensation en réalité comme un appel ressorti du temps, au-delà de notre époque…
Nostalgie et espoir de renaissance s’y lisent…
Comment résister à cette authenticité?
>Bouldegom:
:-))) C’est formidable de lire toutes les choses si différentes que tu tires de cette photo!! C’est à la fois loufoque (pas mal la tondeuse à gazon), grave et émouvant. Poursuis ce beau chemin de poétesse.
>Kaïkan:
Ce petit cheval blanc te fait complètement craquer… et moi aussi;-)) Il nous semble très familier et pourtant il ne nous connait pas. Je pense que c’est à cause de ce regard timide et réservé qui brûle malgré tout de nous approcher. Je te le prête un peu si tu veux ;-))
Crinière au vent
La croupe élégante
Torride Jument!
Crinière au vent
La croupe élégante
Torride Jument!
C’est la force tranquille et sympathique ce joli cheval blanc qui aime prendre la pose pour mieux nous faire un clin d’oeil !!!
Dans les chansons enfantines il y a celle-là : « Où vas-tu Basile ? » de Line Renaud et qui est encore vaguement dans ma mémoire :
http://www.nomorelyrics.net/fr/chanson/Line_Renaud/O_vastu_Basile_.html
mais le cheval blanc n’est évoqué que sur trois phrases ! Je pensais qu’il y en avait plus.
>jolicoeur:
Je ne pensais pas que ce cheval pouvait provoquer un tel émoi;-) Merci à toi et bonne nuit.
>Michel (2):
Tu as raison quelque part; ce cheval aime prendre la pose. Cabotin l’animal! Tant pis s’il n’y en a pas plus. L’intention y était. Bien à toi, Michel. BOnne nuit.
Très sympa cette série Ossiane.
vous avais jaime tros bien les chevaux mais malleureusement j’ai pas encore réialsé mon rève et aussi je ne ratte pas une seul ipisode de grand galop et les cours en cheval
plus je regarde, plus je suis outrée… qu’est ce que la magie d’une photo ? d’une vrai belle photo ?? sa mumière naturel, l’heure de la prise de la photo, les ombres, les contrastes NATURELS !! retoucher des photos sur photoshop lorsqu’on est vraiment dessus d’avoir loupé une photo, ou pour en faire une publicité pourquoi pas… mais les photos comme les chevaux camarguais sont déjà très belle en soit !!! POURQUOI LES PASSER SUR PHOTOSHOP ! ELLES DEVIENNENT HORRIBLES !!!!!!!!! ah la technologie… on en oubli vraiment les véritables de la nature, des animaux, et les sensations qu’au naturel il nous procure.. je suis déçue.. et j’ai envi de fumer une clope tellement jsuis énervée !! voir commentaire de Mary sur utopy, pierre et amour…
Votre travail , c’est vraiment de la beauté à l’état pur . Merci. C’est ma 2° visite avant d’autres sûrement.
>villageampus83:
C’est très gentil à vous de penser cela. Je suis en effet à la recherche d’une beauté qu’on ne voit pas forcément au premier abord, qu’elle soit extérieure ou intérieure. Au plaisir de vous revoir sur mes pages. Bonne soirée.
Camargue, terre de rencontres et de partages entre le ciel et l’eau, entre le sel et la terre… N’oubliez jamais qu’elle est une « gipsy-land » dont on nous chasse bien que nos anciens aient imprégnés de leur sueur ce désert Camarguais…Saliers, commune d’Arles sur la route d’Albaron à Saint Gilles…Camp ou pas moins de 700 gitans furent internés… Maintenant que le mistral a éparpillé vos cendres chers disparus, protégez ce territoire qui n’appartien réellement à personne mais que la civilisation a déjà trop divisé, trop domestiqué, trop abîmé…
http://gensduvoyage.oldiblog.com
>Romanez Esméralda:
Bonsoir et bienvenue ici;-) J’aime beaucoup la première phrase que vous avez écrite. C’est vraiment ce qu’on ressent quand on entre en Camargue. Je ne suis pas restée assez longtemps pour découvrir plus profondément votre belle région mais j’avais bien sûr en tête votre terre Gipsy qui a une histoire douloureuse. Sachez que j’ai beaucoup d’admiration et de respect pour vous tous ainsi que pour votre culture et vos traditions. Bien à vous, au plaisir de vous revoir ici.
Merci pour ce regard complice dans ce désert de camargue.
Je connais parfaitement tous les endroits que vous avez photographiés. Je me promène souvent sur la draille de Cacharel pour aller me ressourcer sur ma petite pointe de terre entre sel et mistral.
Prévenez moi quand vous viendrez en Camargue. J’habite Arles. Je vous ferai découvrir des endroits pétris de magie , là ou Sioux et Gitans, ont décidé d’unir leur culture pour protèger cette terre.
Je suis sure que la mer est faite d’océans de pensées gitanes ou non gitanes, pensées de fraternité, de paix, d’amour !
J’aime ce cordon de vie qui existe dans chacune de vos photos.
Dans la lagune
Il l’a suivie
Et s’est évanoui
Dans ses bras enfin
Il la revit
>Esméralda Romanez:
Très émue de d’apprendre que vous reconnaissez tous ces endroits. Il me reste quantité d’endroits à découvrir et j’espère bien revenir en Camargue un jour. Merci pour votre proposition qui me touche et que je mets de côté dans un coin de ma tête. Quant à ce cordon de vie, c’est le fil d’un voyage ininterrompu avec des transitions pour changer de série photographique et dans lequel une photo mène à l’autre de façon construite. Merci à vous. Il me reste bien sûr d’autres photos de Camargue à publier. J’espère vous revoir sur le blog à ce moment-là. Bi’en à vous. Amitiés océanes et gitanes.
>Annick:
Merci Annick pour ton joli poème. Tu as décidément l’oeil bien aiguisé;-)
je cherchais juste des images d’étoiles…
j’en trouve mais pas forcément celles cherchées au début !
Du haut de mes 16 ans ^^ je suis sous le charme de tous ces poèmes..
très beau travail..bravo..j’aimerais avoir autant d’inspiration..que dire de plus à part bonne continuation !
>Gwen :
Bonsoir Gwen, merci pour tes encouragements. Que tes 16 ans te porte haut. N’oublie pas que tu ne peux pas utiliser les photos sans demander l’autorisation à leurs auteurs.
J’ai trouvé tous ces poémes trop beaux.C’est vraiment ça ce que je ressent envers Mon Cheval D’amour
>Myriam:
Merci Myriam, c’est très gentil. Amitiés vers toi.
je viens de decouvrir votre site ,j’en suis ravie ,car je crois en ce que vous ecrit esmeralda
je vais aux saintes maries tous les anss et jamais je ne raterais une année
bien que j’ai 65 ans ,je suis fille de gitans mais je cherche mes racines ,
bravo!!
amicalement
>Maguy:
Bonsoir Maguy, bienvenue ici. Je suis ravie qu’une fille de gitan vienne donner son avis sur cette page;-) J’ai beaucoup aimé me promener dans votre bel univers et j’espère y retourner un jour. Merci pour votre enthousiasme. Bien à vous.
Une invite à voir de beau poèmes vidéo.
Ici je vous invite à voir celui d’Espagne, préambule
http://www.capcanal.com/capcanal/sections/fr/videos/enfants_et_ado/6ans/poemes_monde
Je les regarde avec mon fils.
Bonne journée
bonjour Nath et merci,je n ai pas trouvé préambule…
Alors j ai regardé celui avec l oiseau,
je tenterai mon fils à regarder aussi, si l envie lui dit…
BELLE JOURNEE, je sors prendre l air…
Euh, Annick, je me suis trompée c’est paraboles !
Bises
La Camargue
Tes seins sont deux petits poneys qui font la course,
Tes hanches balancent comme la branche au moindre souffle,
Ton ventre est blanc comme le sable de l’arène
Tes bras te portent au ciel comme des flamands rose
Dans ton ventre fécond tu reçois l’eau du fleuve
Tu cultives le riz comme des banderilles
Alain