N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
* Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.
Une Ligne Jaune.
Elle Sort de sa Réserve
Et Change de Peau.
* Photo prise en Champagne.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Magnifique!
quel plaisir de te retrouver!
amicalement
L’oasis des champs
———————–
Sous l’immense ciel bleu
Le pré roule ses vagues vertes
Comme une mer ouverte
Où la lumière pleut
Une écume dorée frange
Ses bords houleux
Elle le borne et s’y mélange
Avec des élans onduleux
C’est un vaste panorama
Où la vie respire et se pose
Une étendue où la paix se repose
Où le vent joue de la balalaïka
Les oiseaux de passage
Viennent dans sa verdure
Epuisés par leur long voyage
Pour renaître dans son murmure
L’oasis verdoyante des champs
Offre sa source d’eau vive
Hymne de luzerne et d’ives
Force et douceur de plain-chant
Anis et menthe verte
Ont fait un beau voyage
Vers une île déserte.
Ce n’est pas un mirage.
Ravie de retrouver ta poésie colorée.
A mon tour de partir en vacances. A la semaine prochaine. Bises amicales.
Rivière abreuvée de couleur Bresilia
Pimpant Tapis verdoyant rayonnant
Shreck danse en solo
Bonjour Ossiane,
CA sent bon la campagne et le colza !Très belle peinture ! Excuses-moi je voulais dire très belle photo!
Bonne journée
Eric
Bonjour Ossiane,
Il manque les senteurs et arômes suaves de miel et de cire que diffusent les fleurs jaune des champs de colza … c’est d’actualité et bien de chez nous.
C’est pile de saison.
De retour des vacances :
Alors bien bronzée ?
;o)
De belles images plein les yeux ?
Amitiés et des bises,
Francis
Aaah ! Je reprends un bain de couleur dans le naturel, moi qui suis un peu trop dans les couleurs virtuelles en ce moment…
Merci de nous ramener à la douceur légèrement bombée de l’étendue, et bonne fin de semaine !
Magistrale composition, des lignes d’horizon comme je les aime.
Belle photo panoramique. Bonne continuation.
Michel
Elle est passée par là, mais on ne la voit plus ! Est-ce vers la gauche ou vers la droite qu’elle a disparu, franchissant la ligne jaune et prenant le large le long des lignes étroites en chantant… vert j’espère…bleu je te veux… mais attrape-moi si tu peux !
Elle est passée par là, courant et dansant, s’en allant à ses noces, la jolie mariée… un bouquet à la main dans une belle robe, sa longue traîne blanche ondulant doucement derrière elle, dans l’air exaltant du printemps !
Champagne pour tout le monde !
Inspiré par le Haiku/Calligramme du jour et par ta belle photo pleine de fraîcheur ! Merci Ossiane !
Paysage de couleurs
Nature si jolie
Etendue infinie
Tu n’as pas peur
De ridiculiser ainsi
Le ciel délateur
Qui semble si
Laid et réprobateur
c’est tout simplement splendide, rien à dire : émotion muette et contenue…
de géométrie variable à lignes ouvertes, la couleur dérive vers le ciel et laisse s’échapper quelques bribes d’ici et maintenant, un léger souffle pacifique et inutile offert au présent
>Christine:
Plaisir complice également;-) Bon week-end.
>amichel:
Je craignais en montrant ce paysage de plaine nu qu’il ne se prête pas assez à des inspirations poétiques. Dans ma région, une partie du bocage s’est retrouvé dépouillé de ses haies et de ses arbres dans les années 60 pour devenir une région de mornes plaines. Ce n’est pas le cas avec toi, Michel. Tu réussis à faire de ce panorama une mer ondulante colorée qui respire et vit sereinement au rythme du chant des oiseaux. Merci beaucoup pour ton oasis verdoyante. Bon week-end.
>Annie-Claude:
Sympa comme tout ces petites notes anisées qui fleurent bon l’été. Partirais-tu vers cette île déserte dans tes lagons turquoise? En tout cas, je te souhaite de très bonnes vacances. Bises.
>Lilly:
Toi aussi Lilly, tu fais swinguer ce tapis de verdure aux couleurs du Brésil. Les oiseaux n’en reviennent pas d’y voir débarquer Schreck. La Champagne est en fête. Bulles de baisers pétillants vers Assas.
>Eric:
Merci pour ton retour. Ces masses colorées sont souvent artistiquement disposées par les agriculteurs sans qu’ils s’en rendent vraiment compte. De vrais oeuvres d’art parfois. Parfumées, j’espère. Bises.
>Fransix:
Ces paysages de Champagne te font sortir de tes vignes;-) Je sentirai à nouveau cette plante maintenant que tu m’en décris les arômes. Des arômes qu’on retrouvent dans certains vins, non?. Bronzée oui mais sans le vouloir;-) C’est déjà l’été là-bas. Il y a un mois d’écart dans l’évolution de la végétation. Les rosiers sont en fleurs. Bises amicales et bon week-end.
>Lyriann:
Je me demande ce que tu appelles des couleurs virtuelles;-) Il n’y a pas plus naturelles et explosives que celles-ci. C’est ce qui donne cette impression de patchwork bigarré en pente douce. Merci pour ton passage.
>L’oeil vagabond:
Seule, la courbe de la légère pente pour horizon. Quelque part, c’est très épuré dans la forme. Merci Chris pour ta visite. Bon week-end.
>michel59:
Merci pour ton regard. Amitié blogophile.
>Pierre-Alain:
C’est amusant de voir comme mon haïku t’a inspiré;-) J’ai préféré le mot « Elle » à un terme précis pour vous laisser un peu plus de liberté. C’est toujours la grande fête dans le champ avec cette belle mariée qui caracole sur les lignes en jouant avec le sens des couleurs du printemps. Merci beaucoup pour cette scène bucolique pleine de poésie et de gaieté. Je t’embrasse.
>David:
Amusante confrontation entre un ciel réprobateur devant une nature exhubérante qui s’en donne à coeur joie. Des mots simples plein de profondeur. Merci David de rester avec nous. Bon week-end.
>Emma:
Ces mots venant de toi me touchent. Cette composition plus abstraite se rapproche davantage de ton approche picturale, non? Merci beaucoup.
>Malisan:
Waouh! Comme comme c’est joliment exprimé! Pas facile de passer des lignes et couleurs réelles à des petites touches de sensations qui s’en émanent. Légèreté d’un instant tranquille. Merci beaucoup pour ta plume sensible. Je t’embrasse.
Tiens….te voilà en champagne grande voyageuse ! Tu avais trop chaud dans le sud ?
Bientôt l’heure de l’apéro …je boirai une coupe de ‘bubbly’ à ta santé
Bises pétillantes
Judith
Ossiane, c’est tout simplement… Je n’ai pas de mot ! Grande émotion en découvrant ta note la nuit dernière ! Je n’ai pas pu écrire, je n’ai pu que recevoir !
Je reviens cet après-midi et je transforme la photo en lettre d’amour exprimée seulement par des lignes de couleur.
Bravo encore Ossiane !
——————————————-
Mon cher Amour,
Ah si vous saviez l’étrange douceur qui m’envahit, l’émotion que je ressens à chacune de vos lettres !
Je vous lis et relis avec un bonheur toujours plus fort. Vos couleurs sont tellement belles !
Quelle poésie dans votre ligne bleue ! Vos mots envolés ne laissent que la teinte du ciel… Croyez en votre rêve, continuez de me l’écrire ainsi, vous me le faites vivre et c’est si bon de vous y rejoindre… Oui, je vous rejoins, oui j’ai ce même désir de caresser la couleur de vos pensées. J’aime cette exigence de l’impossible mensonge.
J’éclate de rire à la lecture de votre première ligne verte, vous êtes moqueur, cela m’apprendra à ne plus vous confier mes bêtises !
Est-ce à cause de cela que suit votre ligne blanche ? Soudain, vous devenez sérieux, vous me demandez de réfléchir. Oh je vous en prie, ne devenez pas mon professeur, non pas vous, sinon, je ne pourrai plus rêver, vous ne serez plus à mes yeux qu’une vie à barbe grise. Ce serait trop triste ! Laissez-moi me tromper seule, laissez-moi encore l’innocence qui me permet sans crainte d’ouvrir toutes les portes de la vie. Ne vous inquiétez pas, je vous offrirai mes pleurs si je me blesse et je vous laisserai me consoler pour vous offrir mes rires aussi !
Eh bien dites donc, je vois que vous êtes accueilli comme un roi, là où vous êtes ! Quelle chance avez-vous d’être au soleil entouré de façon si agréable ! On vous dorlotte ! Votre ligne jaune me suggère bien plus de plaisir encore que vous n’oseriez l’avouer si vous aviez les mots ! Ne m’oubliez pas quand tant de plaisir vous innonde ! Vous me le promettez ?
Votre travail… J’eus été étonnée que vous n’en parliez pas ! Je crois voir une légère inquiétude dans votre deuxième ligne verte. Rassurez-vous ! Je suis sûre que vous y arriverez, votre projet est audacieux, mais vous saurez le défendre, je crois en vous, vous saurez convaincre vos futurs collaborateurs. Vous avez les compétences qu’il faut pour relever ce défi, vous le savez bien d’ailleurs !
J’aime toute cette joie de votre petite ligne jaune, je vous retrouve bien là… J’ai toujours été émue par votre pudeur. Oui je pense à vous, même loin, non je ne vous oublie pas, comment cela pourrait-il être possible ? Hier soir, je vous ai rejoins via les étoiles et c’était tellement doux de vous retrouver. Ne m’avez-vous pas sentie ? J’étais cachée dans la lumière, je respirais votre parfum, je m’imprégnais des couleurs de votre âme… Avant de m’envoler, j’ai déposé un baiser sur votre oreiller, n’a t-il pas animer vos rêves ? Oh comme vous me manquez !
Mais votre large ligne verte m’apaise, vous répondez par tant de fraîcheur à l’inquiétude, à la tristesse que je ressentis lors de votre départ. Comme vous avez raison de m’évoquez le renouveau qu’apporte le vent humide, comme vous avez raison de craindre la mièvrerie… Nous saurons avoir un nouvel éveil chaque matin, nous ne perdrons jamais l’exigence ou alors nous nous quitterons !
Je dois vous laissez là, un travail m’appelle, je vous rends à vos couleurs, si belles, qui me disent tant, oh si vous saviez ! Comment vous le dire ? Saurai-je un jour vous répondre avec une musique aussi belle ? Comme j’aimerais !
Je vous embrasse de mille baisers, rejoignez-moi sur la lune cette nuit, ici elle sera pleine, comment sera t-elle là où vous êtes ? Me verrez-vous ?
Je vous aime
Joséphine
>Judith:
J’ai décidé de faire une petite bifurcation le temps de m’imprégner de mes photos du sud. Il faisait si bon et beau là-bas.
18h13. L’heure de l’apéro commence tôt en Champagne! Partage de bulles complices avec toi et Fransix qui est venu ce matin. Bon week-end.
>Catherine:
Douce Catherine, tu me scotches à mon clavier non seulement pour la grande émotion que tu éprouves mais aussi pour cette magnifique lettre d’amour. Moi qui pensais être à côté de la plaque en mettant cette photo; ça me fait plaisir que tu réagisses de cette manière.
Tu as fait de ce lit de verdure une superbe page d’écriture dont tu décryptes les lignes de couleurs avec beaucoup de douceur et de sensibilité. Sentiments mêlés. Rire, inquiétude, audace, plaisir, apaisement. J’ai failli intitulé cette note « Sans retenue » à cause de cette ligne jaune. Bravo pour ta plume qui laisse passer beaucoup d’émotion. Je t’embrasse.
En sortant de ma réserve j’ai découvert une ligne de fuite qui a changé mon regard…
christiane
Merveilleux tableau printanier. La grande culture est un extraordnaire artiste du paysage, et pourtant synonime de nitrates, pesticides et de désert écologique…, jolies féverolles vertes au cheveux bouclés, colza lumineux dont on devine le parfum entêtant, et la terre moirée par l’humidité variante qui ombrent les bruns…et ces petits bois rélictuels qui couronnent l’horizon
>CD:
Bienvenue à toi Christiane. Tu as joliment détourné le haïku pour nous faire entrer dans ton univers avec la transformation de ton regard. Ne reste pas sur la réserve;-) Merci beaucoup. Au plaisir de te revoir.
>MTO:
Je te reconnais bien là à ausculter le paysage avec ton oeil poétique et scientifique. Tu as raison, l’agriculture intensive polluante parvient à nous faire rêver parfois mais sans le vouloir et le savoir. Quand tu parles de la terre moirée, je pense qu’il s’agit davantage du calcaire qui affleure plutôt que de l’humidité, non? Les bois sont en effet réduits à leur plus simple expression. Merci Marie-Thérèse pour ton analyse. Je te souhaite un bon week-end.
Quel panorama! Mais? Que se pase-t-il? J’ai l’œil droit à l’Est,et le gauche à l’Ouest! Saoulé d’espace,merci.
>Dominique:
Gosh! Désolée pour cet accident de visite;-) Je ne pouvais pas imaginer que les grands espaces pouvaient occasionner un strabisme prononcé;-) Bien à toi. A bientôt.
Paume ouverte
elle amasse la chaleur la lumière
pour nous les redonner
au centuple
Comment croire, devant cette image, à l’horreur des Tchernobyl ?
>Léah
En 2001, j’ai fait un voyage qui passait par la Lituanie. Je suis entre autre resté 3 jours merveilleux dans le parc naturel de Aukstaitija. Site magnifique, lacs, forêt primaire : http://www.tourism.lt/nature/parks/aukstaitija.html
« Aux sortirs » du parc naturel, on peut observer Ignalina, centrale nucléaire avec réacteurs type Tchernobyl, qui assure environ 80% de l’électricité lituanienne…
http://www.iae.lt/inpp_en.asp?lang=1&subsub=9
quel quatuor! , Ossiane et son regard,l’homme et son travail, la terre et sa fécondité ,le ciel qui nourrit et élève !
Ossianah in exelcis déo !!
Paysage ou peinture abstraite ?
J’aime beaucoup cette sobriété .
Plus les moyens utilisés sont modestes plus l’expression est émouvante .
Puissance de l’horizontale , de la terre .
Poids du ciel , du Destin .
Faiblesse de l’homme face à l’immensité .
Heureux de vous retrouver avec ce panorama d’une pureté rare
des couleurs toutes en finesse
où la campagne s’étire de tout son long, merci. Gérard
>Léah:
De la sensibilité dans tes mots pour exprimer cette terre offerte à la lumière du soleil. Continue, tu as du talent.
Les apparences sont parfois trompeuses. Beauté ne rime pas forcément avec salubrité. Bone dimanche et merci.
>Fred:
Ce parc de Lituanie est superbe. Ca donne envie d’aller là-bas. Je m’éclipse puisque le message ne m’est pas adressé;-)
>Alain de la Communauté:
:-)) Voilà que tu me cannonises maintenant ! Je suis contente que cette photo t’évoque tant de choses. Bye, bye, je m’envole, angel.
>Jean:
Contente de te revoir;-) Je suis passée par ton Lauraguais ces derniers jours. Une belle région.
Pour ce qui est de la photo, tu as raison, il s’agit davantage de lignes, de masses, de formes et de couleurs. S’il n’y avait pas le panorama pour nous recadrer, on pourrait y voir des tas d’autres choses. Merci pour ton regard de photographe.
>Gérard:
Je ne sais plus si on se tutoie ou pas. Je tente le tu quand même. On verra bien si tu me reprends;-) Contente de te revoir également. J’aime bien cette notion d’étirement. La terre s’abandonne et fait la sieste sous les rayons de soleil printanier. Bien à toi, Gérard. Bonne après-midi dans la prairie.
accordéon de couleurs.. éventail qui s’étire…
le vert qui devient jaune qui devient vert qui devient jaune puis blanc puis vert et enfin bleu…
c’est un peu çà la vie,
une traversée de toutes les couleurs,
envisant le bleu toujours….
retour printanier, joie de vivre étincelle de verdure amicales pensées à toutes et à tous
pimentrouge
>Véronique:
Une belle idée cet accordéon de couleurs qui se plie et se déplie comme pour se protéger des feux ardents du soleil. Merci, bonne soirée.
>Annick:
Contente de te revoir;-) On passe par toutes les couleurs dans un parcours de vie mais c’est ce qui fait aussi sa richesse. On recherche souvent des pauses en bleu comme pour avoir un signe d’apaisement. Merci pour ton retour.
>piment rouge:
Etonnée de te voir revenu nous dire bonjour après de si longs mois:-) Merci pour tes pensées amicales.
>Ossiane:
Merci de répondre à tout les commentaires.
Moi, petite fourmi
Voilà mon univers
C’est mon immensité
Et ce que j’aime, moi
La petite fourmi
C’est le vert
la terre pèle
le ciel la panse
et j’aime ce qu’a écrit léah
entre ciel et terre
l’aplat des teintes végétales
géométrie implacable des [propriétés irritées
le blanc et le jaune de l’oeuf
en de sages coulures
calment un ciel pur
le blanc et le jaune de l’oeuf
en de sages coulures
écarquillent une herbe seyante
>David:
J’ai instauré ce dialogue avec les visiteurs depuis un an, date de la création de ce blog car j’aime ces échanges. J’essaie de faire des commentaires personnalisés en prenant quelques risques d’erreur parfois;-) Touchée que tu y sois sensible. Bonne nuit.
>André-Claude:
Bonsoir petite fourmi;-) Il est vrai que ces champs peuvent abriter des tas d’animaux utiles s’il n’y a pas eu trop de pesticides. Tu es toujours vivante alors, ce ne doit pas être le cas;-) Merci pour ton poème qui me fait penser aux films Mille et une pattes et à Fourmiz. Bises vertes.
>Brigetown:
Belle complémentarité de la terre et du ciel qui se protègent et s’entraident mutuellement pour faire pousser les plantes.
Moi aussi, j’aime ce qu’a écrit Léah. Merci pour ta visite du soir.
>regard:
Ton premier poème m’interpelle. Cette scène est un tableau d’aplat de couleurs un peu trop géométrique peut-être. Que veux-tu dire par propriétés? Parles-tu des exploitations agricoles ou des attributs des teintes? Tu me déstabilises;-)
Je te suis complètement sur le deuxième poème plein d’humour;-) Merci beaucoup.
Bonsoir,
Désolée, problèmes techniques à l’horizon de la part du Monde. Moi qui me réjouissais de publier… La note de ce soir est prête sur mon ordinateur. Cependant, le logiciel qui me permet de la mettre en place et de la publier ne fonctionne pas. La plate-forme du Monde a un problème. Je vais attendre un peu mais je crains qu’il y en ait pour plusieurs heures avant que ce ne soit réparé. C’est assez frustrant surtout quand on a mis un certain temps à préparer sa note. Patience…
Ossiane
Fleurs de colza parfumées
quand je vois cette photo
ce paysage immense
cette longueur…
ce plat ondulé
strié de couleurs vives
je ressens tous les parfums de ces fleurs jaunes
et je revis un moment intense :
celui où j’ai amené ma fille tout bébé au milieu d’un champ jaune de fleurs aux parfums enivrants.
Cette lumière de couleurs,
et cet eclat de contraste sont irréels.
Je crois qu’elle s’en souvient, car elle a une sensibilité pour les fleurs et crée des bouquets incroyables depuis qu’elle sait marcher!
bon lundi Ossiane!
moi j’irais travailler! avec mes chères couleurs
jane
encalminées d’algues sargasses
les effluves du col jaune amidonné
s’ouvrent aux piquetis des touffes pileuses
Ossiane,
à propos de « géométrie implacable des propriétés irritées »
disons que cette image pourrait être la rencontre d’une certaine douceur-courbe de la ligne d’horizon avec l’ordre historicisé des parcelles cultivées
friction dialectique ?
écho-écart ?
il y a quelque chose de l’angle droit qui permet la construction mais, aussi, inhibe la légéreté contemplative ?
et puis y’a la musique, et le rythme, des lettes-syllabes-mots qui s’encroquent et captent des émergences furtives de sens élevées juste ce qu’il faut pour « être », sans irradier le diaphane-subreptice de ce qui s’advient… ce qui peut me mener un peu au-delà de la raison raisonnante vers « l’étonné », « le surprenant », « le joyeux ».
bien amicalement
>Jane:
L’odeur du colza semble inoubliable. Tu n’es pas la seule à le dire. Il va falloir que j’aille me faire un bain de colza un de ces jours;-)Je me demande ce que tu aurais donné comme nom à ces couleurs en peinture. Bonne journée accrochée à tes pinceaux. Bises chaleureuses.
>regard:
Merci, regard pour tes mots et explications. Je crois avoir compris mais je prends un dictionnaire avec toi:-) Tu mêles à la fois les mots simples du réel et les mots plus abstraits et complexes de l’intellect. Ca doit faire partie de ton style. Il faut que je m’y fasse et que je m’accroche;-). Je te taquine un peu; j’espère que tu ne m’en veux pas. Bonne journée.
point-rencontre
la stridence du colza
accélère l’écho
de mon triple galop
je longe l’horizon
sans jamais le franchir
mon rêve est secoué
par les cris du réel
les corps battent de l’aile
je cherche une destination
en risquant le voyage
Peau qui change
et laisse une trace,
c’est la mue de printemps,
toujours renouvellée,
par ton regard , alerte,
Vert, jaune , bleu,
Doux feu d’artifice,
Bon printemps, la belle !
>Avanaé:
Comme je l’ai dit sur la note suivante, tu laisses jaillir les mots ce matin;-) Ca donne une écriture fraîche, libre et vivante. Merci pour ces clins d’oeil poétiques à mon égard. J’aime bien la façon dont tu t’es emparée du haïku. Bon printemps à toi aussi, pétillante avanaé.
Stress, fatigue…je m’offre une petite seconde d’évasion …et me voilà tel un crécerelle dominant la vallée… Merci Ossiane 😉
>Romain:
Voilà que tu te prends pour un rapace, Romain;-) Contente que mon blog permette cet envol loin du stress. Il faudrait peut-être songer à te reposer un peu, non? Bonne fin d’après-midi.