Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Rendez-vous
* Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche.
A la Rencontre
D’un Nuage de Lavis
La Pierre de Lune.
61 réflexions sur « Rendez-vous »
Nous avions 15 ans et l’interdiction d’aller rêver ensemble le soir. Alors à minuit, on se donnait le rendez-vous des regards. L’astre d’argent était le messager de nos yeux …
Tu te souviens dis, nos rendez-vous sur la lune ?
Catherine
La nuit,
Tu lançais tes yeux vers le ciel
Et tu cueillais tes rêves sur la lune.
Tu en faisais des bouquets
Qui fleurissaient tes jours.
La nuit,
Tu avais
Rendez-vous avec la lune.
Catherine
la lune voilée
lièvre dans les nuages
reflet des songes
La nuit à quelque chose de fascinant, comme un secret que ces photos nous donne envie de percer…
Au plus noir de la nuit
Un lapin qui court
A avalé la lune
Chez nous il pleut. Grâce à tes magnifiques photos on s’évade.
Bises trempées
Judith
Bonjour Ossiane,
Emouvantes photos de La Lune,
enveloppée dans un écrin de ouate et la végétation qui tend sa ramure pour la saluer.
C’est ton nouveau concept artistique, le bio-dynamisme ?
Et Bravo encore pour ces photos de lune, en noirs et blancs …
avec la mousse des nuages…
;o)
Bon dimanche,
Bien amicalement
Francis
La Lune est pleine et on ne sais pas qui l’a mise dans cet état. Alphonse Allais.
Ciel de lune
Lieu de rêves
Rendez-vous
En secret.
le coucher d’un petit garçon
couchez vous, petit Paul!
c’est nuit, c’est l’heure.
les loups sont aux remparts.
le chien vient d’aboyer.
au colombier fermé, nul pigeon ne roucoule.
sous le cygne endormi, l’eau du lac bleu s’écoule.
la lune, qui s’enfuit, toute pâle et fâchée, dit:
quel est cet enfant qui ne dort pas encore?
lucie delarue-mardrus
(sans doute l’extrait d’un texte plus long?)
……………………….
dans mon univers, ce poème traverse les années, sans que je me lasse de le dire.
n.b: je ne garantis pas la ponctuation.
j’ai rendez-vous
j’ai rendez-vous
avec mes insomnies
dans mon lit se rassemblent
les questions de ce jour
j’ai rendez-vous
avec mes questions
j’essaie par maints détours
de les apprivoiser
j’ai rendez-vous
avec mes animaux familiers
l’éléphant le vautour
le chat l’oiseau à miel
Les nuages caressaient la lune
Et empruntaient sa lumière
Pour que la nuit soit moins noire
Pour que la nuit soit plus douce.
Catherine
>Catherine :
Deux jolies variations autour de ces rendez-vous avec la lune que l’être humain a toujours contemplée. Messagère des regards amoureux, la lune recueille les rêves pour faire fleurir le cœur. Merci Catherine pour ta plume frissonnante. Bon dimanche.
>Fred (de Toulouse) :
Une belle image ce lièvre ! Je t’avoue que je ne l’avais pas perçu mais maintenant que tu le dis, je ne vois plus que lui. Merci beaucoup pour ce délicieux petit haïku plein de légèreté et de rêverie. Bises sélènes.
>Roger :
Il est vrai qu’on transpose beaucoup de choses autour cet astre brillant qui éclaire la nuit. La présence des nuages est encore plus troublante. La lune est une amie. Elle rassure et nous accompagne face au néant de l’infini. Merci pour ta visite. A bientôt.
>Judith :
Tout comme Fred, il t’a sauté aux yeux également 😉 Finalement , il y a souvent des formes d’animaux dans le ciel. C’est une idée bien sympathique cette lune avalée par le lapin. Merci pour ce joli petit poème. Temps capricieux ici. Ce printemps a du mal à trouver sa place. Bonne journée. Bises chaleureuses.
>Francsix :
Tu es forcément attiré par ces photos lunaires puisque tu vis en osmose avec le cycle de la lune et de la terre pour cultiver ta vigne. Je suppose que tu as pu observer des différences dans le développement des feuilles et du raisin. Non, non la bio-dynamie n’est pas mon nouveau concept artistique mais je suis sensible à toutes ces interactions entre les éléments de la nature. Les jardiniers tiennent compte aussi des phases de la lune pour faire leurs plantations ou faire lever leur semis. Merci à toi Francis pour ton âme de poète de la vigne. Bon dimanche. Je t’embrasse bien fort.
>Gérard :
Il avait beaucoup d’humour, Alphonse Allais 😉 Merci beaucoup. Je t’embrasse.
>Chris de l’œil vagabond :
J’ai cru voir sur ton blog que tu avais fait une note sur la lune 😉 Merci pour ce petit bouquet de mots rêveurs. Bises du dimanche.
>Bouldegom :
Tu m’ouvres les yeux sur cet auteur que je ne connaissais pas. On a dû te lire souvent ce poème quand tu étais enfant pour en être aussi imprégnée.
Belle déclinaison autour du mot rendez-vous mais pas amoureux. Il s’agit de rendez-vous qui dérangent, questionnent ou étonnent comme ces curieux animaux familiers qui s’abritent sans doute dans tes rêves. Merci beaucoup pour ces poèmes très divers au niveau des angles d’approche. Bonne après-midi.
Je suis fasciné devant ces deux photos. On s’attend à l’apparition de quelque démon de la lande bretonne !
Dis-moi, c’est une impression ou il y a bien deux lunes ?
On prête à la lune bien des symboles: astre humide, symbole de la femme, Hécate, la sorcelllerie…
Quand je le regarde ,cet astre magique, je me dis qu’en cet instant nous sommes des millions à le voir aussi. Pas à la même hauteur, mais on voit tous la lune. Et depuis toujours.
Un astre qui se laisse voir, quels que soient le temps et l’espace. Un petit rond d’union…au goût d’éternité et d’universalité.
les nuages laissent échapper
leurs pierres de lune
sur quelles terres arides
vont elles se laisser choir
auront-elles un nouvel élan
vers d’autres continents
je saisirai au vol
la première pierre qui passe
ossiane,
les souvenirs d’enfance font fi de la rigueur!!!…
j’ai tout faux…
merci pour le texte intégral.
et je prie l’auteur caché quelque part, dans les nuages, de m’excuser.
Aspres les corps,
Sitôt les enfants endormis,
nous allions, sur le pré, à deux sous les étoiles…
Pardonne moi!
J’ai oublié ton nom…
Et non…
Nadine
nous étions monitrice et moniteur
Lièvre de Chine
Gardien d’immortalité
Dans son nid-lune
>Catherine :
Tu as bien exploité le thème de la lumière. C’est un emprunt plein de douceur dans ce rendez-vous nocturne. Bises du soir.
>Guess Who :
Etrange atmosphère démonne 😉 J’ai été frappée comme toi au départ par la présence de ces deux astres et j’ai tout de suite pensé aux deux lunes de Dune et d’un autre roman de SF que j’ai beaucoup aimé et qui s’appelle Le vagabond de Fritz Lieber. Je n’ai pas utilisé ce thème car je voulais vous laisser le champ libre là-dessus. Puis finalement, personne n’a fait de poème autour de ces deux disques 🙂 Si certains se sentent des ailes, il est encore temps 😉
Bonne fin de soirée.
>Zebu32 :
Dans le feu de l’action de mon écriture de commentaires, je suis passée à côté 😉 Mais il est vrai qu’il vaut mieux citer l’auteur pour tout texte extrait. Merci, je t’embrasse.
>Merbel :
J’aime beaucoup ce que tu as écrit. C’est sans doute cette possibilité commune de voir la lune en même temps qui fascine et fédère. As-tu remarqué que depuis ma note Rouleaux de printemps, j’ai semé ce petit cercle plus ou moins rond dans toutes les notes suivantes sous forme d’étamine, de graines, d’œuf et de notes. Je m’y suis beaucoup attachée à ce petit rond. Merci pour ta visite. Je t’embrasse fort.
>Merci pour tout Bén.
>Bouldegom :
Peu importe la rigueur. L’essentiel est la trace qu’ils ont laissé en toi.
Une belle échappée de pierres de lune comme celles du Petit Poucet. Douce nuit à toi.
>Dominique :
Je suppose que Aspres les corps est le nom d’une ville où tu as vécu ce qui suit. Doux souvenirs de jeunesse… Merci pour ta visite. Amitié.
>Bén :
J’ai remarqué que les lièvres déclenchent la création de haïkus dans cette note. Un beau haîku qui mêle l’idée de l’animal, de l’encre et du terrier. C’est très bien fait. Merci pour ce beau retour. Bises affectueuses.
le lapin ne grignote
rien d’autre
que des carottes
les enfants de ce monde
sous la noirceur des cieux
boivent de l’eau de boudin
remettons à l’endroit
ce qui est à l’envers
la lune n’y peut rien
le jour on réécrit la leçon
le lapin grignote
de la barbe-à-papa
Belle série.
Michel
Bonjour Ossiane,
Ces photos sont splendides comme tout votre blog que je regarde quotidiennement depuis quelques mois.
Félicitations !
Christophe
Bon Ossiane arrête de nous faire flipper, moi tes images de loup garou je les ai eu en tête toute la nuit, j’en ai fait de terribles cauchemars,
aouooououououuouuuuuuuuuuuuuuuu
La nuit est un instant de brêche où les forces de l’inconscient font surface.
Ici elle est « nébuleuse » comme la fumée d’un incendie de forêt.
N’oubliez pas Mesdemoiselles, Mesdames de vous faire bronzer en tenue d’EVE les soirs de pleine lune… 🙂
L.a plus belle étoile de la nuit,
U.nique, symbolique, réveil des sens érotiques,
N.ature comme tu nous as conquis,
E.ternel recommencement de la vie, magique !!
Bises chère Ossiane,
Belle semaine !!
OLIVIER
Bonjour Ossiane – Quand la lune s’en mêle, les nuits sont encore plus mystérieuses. Beau fond de scéne pour la Gorge aux loups chez Weber: tout y est, la clarté, les ombres, les nuages noirs qui défilent emmenés par le vent. On attend plus que le Malin!
Modeste petit pas
**************************************************
Je n’épiloguerai pas sur Polyphème
Ni sur le trou de la baignoire
Je ne m’attendrirai pas sur la semelle maculée de boue
Ou tu as caché un diamant
Je chercherai à balayer tant de fumée
Pour discerner cette empreinte Neil Armstrong
Qu’au nom de nous tous
Tu as posée dans le firmament
la lune essaie de masquer son désaroi dans les bois et cherche dans les nuages le coton pour cautériser ses plaies, car la lune est folie
il est fou de s’y aventurer
à ceux qui versent dans la simplicité de la comparer à la femme je dis que c’est par pure mysoginie, en voulant à leur mère de les avoir mis à un monde d’où ils se sentent absents
les artistes sont autistes
ils restent dans la lune
tous les poètes qui l’ont vantée cette lune ronde, s’y sont cassé le nez
elle peuple l’imaginaire la lune sacrée
mais pour vivre au grand jour, il faut rester les pieds sur terre
certains ne peuvent le faire
c’est pourquoi la lune leur sert de bréviaire
Je feuillette de ci delà votre album, me trouve nez à nez avec la tite grenouille entres les roseaux, des jolies herbes folles, des vignes.. merci pour la ballade ..
Je vis aussi en regardant ces vues là. Mon regard tente l’hyperalenti pour penser capter..et plus limité qu un appareil qui arrive à fixer un temps sur lequel il est bon revenir se poser, se reposer, dans le calme de soi. L’oeil en photo m’arrive de plein fouet en bouffée de gaz rares!
Votre jardin repose.
Nous sortirons quand même, rien que pour regarder les étoiles…
>Gaston,
Je me permets de réagir à ton commentaire car non
Les artistes ne sont pas autistes.
La mère n’est pas coupable de l’autisme de son enfant, les autistes n’en veulent pas à leur mère.
Les autistes ne se sentent pas absents du monde.
Les autistes ne sont pas dans la lune.
L’autisme est un handicap très grave dont le nom ne cesse d’être utilisé à tort et à travers.
Ceci est très lourd de conséquences pour les personnes autistes et pour leurs familles car la mauvaise utilisation de ce mot véhicule des à priori qui nuisent à l’intégration des personnes autistes dans la société.
L’autisme n’est pas un refus de la communication, il faudra bien un jour que tout le monde le comprenne.
La personne autiste a (entre autres) un trouble majeur de la communication ce qui est nettement différent du refus.
Sans rancune, Gaston mais juste parce qu’il est important de rappeler que le handicap ne doit pas être une source « d’adjectifs originaux » dans le vocabulaire. La langue française est suffisamment riche pour ne pas tomber dans certaines facilités de raccourcis insultants pour les milliers de personnes qui souffrent d’un handicap…
Catherine
« les artistes sont autistes » … ??? dit-il
Par respect pour ceux qui sont atteints par ce trouble (ainsi que leurs proches) gardons-nous d’amplifier leur souffrance. Evitons d’utiliser le mot autiste dans un sens péjoratif, comme s’il s’agissait d’un quolibet quelconque.
Exilé
Loin de ma terre
Loin des visages aimés
Au rendez vous de la lune
Chaque soir je vais
Pour les retrouver
Dans le cercle familier
Au dessus des toits
Au dessus des bois
Ils m’attendent
Ils sont tous là
Au soleil d’argent
S’assemblent les peines
Pour se consoler
Nous venons de loin
A notre rencontre
Chacun dans son coin
Plonge dans son sein de lait
Nous sommes enfin ensemble
La main dans la main
Magique ronde du songe
Dans la chaleur
De nos souvenirs
L’attente est moins longue
De présences vives
L’envie moins amère
Le cœur plus fort
Contre l’oubli
L’espoir du retour
Apaise les brûlures des jours de solitude
A hurler d’amour
Au rendez vous de la lune
L’exilé renaît
>Bouldegom :
A l’endroit, à l’envers. Merci pour ce joli poème décalé et plein d’humour 😉 Bonne idée cette barbe-à papa. Belle après-midi.
>Michel59 :
Merci Michel, ton regard m’intéresse. Bonne journée.
>Christophe :
Bonjour Christophe, je vous souhaite la bienvenue. Ca fait si longtemps que vous regardez en silence; ça me touche vraiment 😉 La lune vous a sans doute donné un petit coup de pouce pour que vous vous exprimiez 😉 Merci à vous et surtout n’hésitez pas à intervenir, vous serez bien reçu. Bien amicalement.
>François :
Si tu as hurlé toute la nuit, tu as dû faire fuir les animaux de ton jardin 😉 Un grand gaillard comme toi qui a peur de la lune; il va falloir analyser cela 😉 Bien à toi, maître François. Le soleil est revenu ; je suppose que tes doigts engourdis s’activent fébrilement. Je t’embrasse.
>Lyriann :
Il est vrai que le ciel que je vous ai présenté est assez expressif. Belle comparaison qui est à l’image de nos rêves intérieurs lors de notre sommeil. Merci Lyriann pour tes visites. Bonne après-midi ; je t’embrasse.
>Olivier :
Ah bon, tu as déjà essayé 😉 Que de rêves autour de ce rond symbolique. Merci pour cette jolie acrostiche, Olivier. Bises étoilées.
>Pierre (2) :
Bonjour, ton escapade est terminée. Merci pour cette référence. Je n’ai jamais vu cet opéra. Mais j’ai cru comprendre que la scène à laquelle tu fais allusion se passe la nuit dans une forêt sombre. Atmosphère inquiétante pleine de maléfices. J’en frissonne de peur. Bises d’après-midi sans sorcière à l’horizon 😉
>Patricio :
Toujours le rond. Entre l’œil du cyclope, le syphon et le diamant, tu reviens avec raison vers cette trace de pas humain qui a fédéré les espoirs et laissait à penser à l’époque que l’humanité ferait des pas de géants dans l’espace. Merci Patricio, c’est très bien vu ces allers retours choc avec amorti entre présent et passé. Je t’embrasse.
>Gaston :
Attention Gaston à ne pas utiliser le mot « autiste » n’importe comment. Ca peut blesser des gens inutilement.
Qu’essaies-tu de nous dire ? Qu’il faut arrêter de rêver ou d’imaginer autour de cet astre qui a fasciné l’humanité depuis sa naissance. Il n’y a rien à craindre de ce bel objet. C’est un beau bijou nacré qui orne le ciel de nos nuits et qui passe ensuite le relais de la vie à l’astre masculin Soleil. Je ne comprends pas trop ce que tu trouves de gênant dans cette comparaison à la femme. Pour ma part, j’aime l’idée d’être dans la lune. Cela ne veut pas dire que je ne m’intéresse pas à ce qui m’entoure. J’ai tout simplement besoin de ce souffle poétique pour mieux appréhender la dure réalité du quotidien. Je pense que si les humains s’offraient un peu plus de capacité à rêver, imaginer et partager plutôt que de rester rivés à leurs certitudes cartésiennes, le monde serait un peu plus vivable qu’il ne l’est actuellement.
J’espère que tu ne m’en voudras pas de ces quelques réflexions que j’ai émises sur un ton cordial. Il est évident que je ne pouvais rester muette puisque je cherche à vous entraîner dans un voyage imaginaire. Bien amicalement.
>Annick :
Toutes les sensations et impressions que tu m’exposes depuis quelques jours à la suite de la visite en profondeur de mon blog, me font très plaisir mais m’intéressent également. Ca m’amuse cette expression d’hyper ralenti pour mieux s’imprégner des photos. En pause méditative, tu alternes avec des flashes fulgurants 😉 C’est vivant. Merci beaucoup. Je t’embrasse doucement.
>Pierzo :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Voilà une phrase qui fait fi de toutes les peurs qui nous assaillent. Braver le noir pour nieux entrevoir le jour. Merci pour ta réflexion. Au plaisir de te lire à nouveau.
>amichel :
Tu n’es pas en avance aujourd’hui, poète de l’après-midi 😉 C’est un poème fort et douloureux. Le rond de lune est le point de ralliement des exilés pour essayer de se retrouver. J’imagine que cet exil doit être ressenti de cette manière pour ceux qui le vivent. Pour lutter contre l’absence, la distance, l’attente et le désir, le rond des retrouvailles avec ces rendez-vous avec la lune. Merci Michel pour tes mots sensibles. Je t’embrasse par-dessus les toits.
Toujours la forme à ce que je vois, Ossiane !
Mais que fais-tu les nuits de pleine lune ??? ;o)
La face cachée de la lune
Enfant de la terre, il contemplait la lune
Astre joufflu nourrissant le rêve d’y marcher un jour
Plus tard
Parcourir ses cratères ou caresser la dune
Se faire un bain de lune en toute sérénité
Traverser l’océan des tempêtes se planter au pôle sud
En haut du Mont Leibnitz et regarder passer
Les auréoles claires autour des cirques jeunes
Ce n’était pas un rêve tout juste un projet
Projet de môme héritage d’images
A l’écran cathodique.
Sac au dos déjà il se voyait faire le tour de la lune.
A petits pas l’enfance le quitta tour à tour balançant
Entre les eaux limpides de la crédulité
Ou les bourbiers obscurs des hommes aux coeurs impurs
Il découvrait le face on lui cachait le pile
Il voyait à travers le voile des mensonges
Et rougissait de honte au vu de tant d’audace
La lune lui rendait visite chaque soir
Et le rêve d’enfant mûrissait sans relâche
D’aller là-haut pour faire son voyage
Passer enfin de l’autre côté du miroir aux alouettes
Gagner la rive interdite face cachée de la lune
Livre moi tes secrets
Il voulait tout savoir au delà des bobards
Que venaient lui conter les escrocs de l’info
Maîtres bonimenteurs des citoyens honnêtes
Menteurs d’état obscènes rougissez à tue-tête
Programme obligatoire cultivez le mensonge
Enfant bleu des nuages faut apprendre à mentir
Si tu veux t’en sortir
Lucidité naufrage en terre comme en lune
Laisse là tes mirages oublie la belle dame
Qui chaque nuit d’avant te prenait dans ses voiles
Et te disait viens t’en me parcourir
Le rêve avait fondu de tant d’outrages
Et l’homme d’aujourd’hui abandonna l’idée
De s’en aller là-haut marcher
Sur la face cachée de la lune.
Chris coulon – février 2004
waou toujours aussi magnifique tes photos !!! félicitation…
Toujours aussi belles tes photos. Bravo.
Bon, Ossiane, çà m’ennuie encore de commenter mais c’est nécessaire! j aime vous laisser toute la place!
J’ai mis mon comment ce matin juste après par le hasard de vie..
Puis j ai lu avec beaucoup de joie, la défense de la cause de l autisme par d autres..
Et je remercie bien vivement les intervenants pr cette cause, je souhaitais que d autres que moi réagissent!
>UU :
Merci pour ton passage, futUUr papa ! Les nuits de pleine lune, je veille, je sors la contempler et l’enferme dans mon boîtier;-) Bises du soir.
>Chris de L’Oeil Vagabond :
Je suis très touchée par le geste que tu viens de faire, Chris. C’est sans doute un des poèmes que tu as écrit dans ton atelier d’écriture. Pile ou face avec la lune. Tu as choisi un titre qui en dit long. Je suis soufflée par la force de ton poème autour de l’enfance, des mensonges et des rêves d’adulte déçus. C’est un dur passage à la réalité. La lune est le témoin de tous ces tourments intérieurs mais ne peut malheureusement plus rien faire pour nourrir ses rêves. Merci encore. Bises sélènes.
>laetitia :
Merci beaucoup pour ton enthousiasme 😉 Bonne soirée.
>Gaston :
Gaston, vous parlez de ce que vous ne connaissez pas et sans réfléchir à ce qu’on vous dit. Je ne peux vous en dire plus. Mais je pense qu’il vaut mieux laisser de côté le sujet car je sais très bien que vous être en train de blesser profondément des visiteurs de ce blog en ce moment. Le plus sage est de ne pas revenir à la charge, je vous en conjure. Je vous le dis sans aucune animosité.
>Catherine :
Merci beaucoup Flo pour ce petit saut dans ma boîte à images. Je t’embrasse.
>Annick :
Tu peux commenter autant que tu veux et quand tu veux. Ne te soucie pas avec ça. Je pense que ton commentaire sera lu avec intérêt. Merci de t’être manifestée. Je t’embrasse.
Je demande pas la lune !Quoique …
Parce que mars c’est quand même loin ! Non je demande pas la lune … juste une promenade au clair de la lune avec mon ami de l’Hérault !
>EnnA:
Personne n’avait encore évoqué cette expression mais pourquoi pas dans ce cas-là:-) Je te souhaite de vivre à fond cette promenade tant attendue quand elle se réalisera. A bientôt et bonne nuit.
Je viens de découvrir ce blog par hasard et je dois avouer que les photos sont superbes, les textes aussi d’ailleurs!!! Je me suis permis de le mentionner dans un article sur mon propre blog. Merci mille fois pour cette belle évasion!!!
Petite note sur les symboles écrite par Bén.
Pâques… lièvre… & lune…
Le lièvre de Pâques
À Pâques, les chrétiens fêtent la résurrection du Christ.
Dans la tradition païenne, le lièvre était l’animal sacré des déesses de la fécondité et de la fertilité (Vénus, déesse romaine, Ostara [ou Eostre ou Easter], déesse teutonique). Les cérémonies se déroulaient au printemps.
Les deux croyances se sont superposées, toutes deux célébrant le renouveau, la croissance, la prospérité. Du culte païen, il nous reste le symbole : le lièvre… qui est devenu le lièvre de Pâques.
Lièvre et lune
« Lièvres et lapins sont lunaires, parce qu’ils dorment le jour et gambadent la nuit, parce qu’ils savent, à l’instar de la lune, apparaître et disparaître avec le silence et l’efficacité des ombres, […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont])
Lièvre (ou lapin) et lune sont souvent associés : ainsi, le lièvre est-il souvent considéré comme une manifestation de la lune.
La lune est parfois considérée comme le logis de trois lièvres ou lapins (les trois taches lunaires) et une comptine reprend ceci :
J’ai vu dans la lune
trois petits lapins
qui mangeaient des prunes
en buvant du vin
tout plein.
« Quand il n’est pas la lune elle-même, le lapin ou le lièvre est son complice ou son proche parent. Il ne peut pas être son époux, car il faudrait pour cela qu’ils possèdent une nature contraire ; mais il est son frère ou son amant […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont]).
Ossiane
comme la mer à l’étale
photos possibles d’un monde révélé
haïkus paisibles d’une pensée réfléchie
plage & galet
fleur & nuit
lune & crépuscule
glace & feu
Ossiane
Océane
mes hommages Madame
là les gars on n’a pas affaire à un amateur… Ossiane c’est du lourd… va falloir voir à r’trousser ses manches si on veut pas qu’y ait du mou dans la corde à noeuds… & encore j’raconte pas : j’évoque… sinon c’est nous qu’on aura l’air de manches… vous laissez pas abattre, rendez haïku pour coup… évitez le haïku du lapin, tournez pas le dos aux portes, des fois qu’elle entre & vous mette cul par terre haïku de callikilogrammes…
le talent d’Ossiane est magique : c’est de « l’émotion tranquillement remémorée » (Woodsworth)
>Eric:
Voici deux messages forts différents, l’un en tout en légèreté l’autre en haïku de poing:-). Tu ne manques pas de ressources ni de registres. Merci pour cet hommage amusant, Monsieur Low. Bonne soirée.
si le soleil la lune se rencontraient
si leurs regards ils échangeaient
si leurs mains ils partagaient
si leurs baisers ils s’ennivraient
si leurs délicatesses ils parfumaient
si leurs murmures ils étourdissaient
si leurs mystères ils dévoilaient
si leur de l’heure il invitait
Coup de coeur certain pour le pénombre-patrie…
Je relis en anarchiste tes galeries …
Ciel, quel beau boulot, Ossiane…
Chapeau bas, madame…
>Kaïkan:
Ca me fait plaisir que tu remontes ce blog à l’envers;-) Tu ne pouvais manquer cette série. Merci pour ton oeil aiguisé.
Rendez-vous
Ce fut un vendredi, mon premier rendez-vous
Mes jambes flageolaient, tenant à peine debout
Mes tempes s’affolaient, mes lèvres sur son cou
Je m’en souviens encore, elle s’appelait Lilou !
Pleine lune aidant, vampires de l’amour accrochés
Dévorant nos yeux , rumba de désirs, rumba de plaisirs
Silencieuse, armée de ses longs doigts agiles, elle a su me dire
Allons ensemble jusqu’au bout, jusqu’au bout de cette nuitée !
C’était l’été, il faisait chaud dehors, on était nus
L’arbre était sage et l’herbe folle, t’en souviens-tu ?
…
A 5 heures, surpris par l’aurore, nous rentrâmes chez nous
On était jeunes, on était fous, elle s’appelait Lilou !
Chris
>Chris:
Bonsoir Chris, tu sembles avoir retrouvé ta verve poétique et du temps pour l’exprimer;-) Un beau poème d’amour plein de passion, de romantisme et de nostalgie aussi, ce rendez-vous avec Lilou. La musique a réussi à se faufiler avec cette rumba. De jolies sonorités dans tes mots. Merci beaucoup et bonne soirée!
Cet été là demeure en toi
Il est ancré pour toujours
Il y eut, il y aura d’autres fois
Tout meurt un jour, mais pas l’amour.
>Claire:
Un beau poème, Claire, simple mais fort et vrai. Il aurait pu aller sur Ancre également. Cette note suscite des souvenirs et de beaux rendez-vous d’amour au clair de lune;-) Merci à toi; bises.
magnifique poème, Claire.
Lune blanche, lune rousse, lune voilée et dévoilée.
ainsi apparaît elle de préférence dans un ciel étoilé.
Lune compagne attardée, gardienne du silence de nos nuit
à te regarder sans me lasser jamais n’ai éprouvé de l’ennui.
Lune ronde et pleine, Lune croissant du dimanche matin
en toi flotte farine qui nous fait penser au levain.
Ta course nous la suivant et parfois tu semble te rapprocher
notre coeur accélère il faudra solidement s’accrocher
Avec ou sans pierrot, en pensant à Beineix ou à Méliés
nous te rêvons encore et toujours plus belle…en laisse.
Oublions la physique et notre lointaine parentèle
dans ton orbe, exhorbités, nous pensons à Cybèle.
Jamais nous n’avons cesser de te célébrer
pas au point de nous laisser décérébrer.
Tu es mesure et beauté sans nous éblouir
et dans ta nudité laiteuse flotte un sourire.
Tu es dualité presque incarnée sur fond noir
et du contraste tu célèbre au milieu des astres
la portée sans nous apporter que des marées
tu nous soulève le coeur ainsi que les yeux
en cet écrin mystérieux au milieux des cieux
Merveilleuses photos !!
> Merci de ta visite et de ton enthousiasme, Marie-Laure, tu es la bienvenue;-)
Nous avions 15 ans et l’interdiction d’aller rêver ensemble le soir. Alors à minuit, on se donnait le rendez-vous des regards. L’astre d’argent était le messager de nos yeux …
Tu te souviens dis, nos rendez-vous sur la lune ?
Catherine
La nuit,
Tu lançais tes yeux vers le ciel
Et tu cueillais tes rêves sur la lune.
Tu en faisais des bouquets
Qui fleurissaient tes jours.
La nuit,
Tu avais
Rendez-vous avec la lune.
Catherine
la lune voilée
lièvre dans les nuages
reflet des songes
La nuit à quelque chose de fascinant, comme un secret que ces photos nous donne envie de percer…
Au plus noir de la nuit
Un lapin qui court
A avalé la lune
Chez nous il pleut. Grâce à tes magnifiques photos on s’évade.
Bises trempées
Judith
Bonjour Ossiane,
Emouvantes photos de La Lune,
enveloppée dans un écrin de ouate et la végétation qui tend sa ramure pour la saluer.
C’est ton nouveau concept artistique, le bio-dynamisme ?
Pour les béotiens, concernant la biodynamie – un mode d’agriculture avec la lune, voir là :
http://lesbeauxjardins.com/jardinons/lune/lune.htm
Et Bravo encore pour ces photos de lune, en noirs et blancs …
avec la mousse des nuages…
;o)
Bon dimanche,
Bien amicalement
Francis
La Lune est pleine et on ne sais pas qui l’a mise dans cet état. Alphonse Allais.
Ciel de lune
Lieu de rêves
Rendez-vous
En secret.
le coucher d’un petit garçon
couchez vous, petit Paul!
c’est nuit, c’est l’heure.
les loups sont aux remparts.
le chien vient d’aboyer.
au colombier fermé, nul pigeon ne roucoule.
sous le cygne endormi, l’eau du lac bleu s’écoule.
la lune, qui s’enfuit, toute pâle et fâchée, dit:
quel est cet enfant qui ne dort pas encore?
lucie delarue-mardrus
(sans doute l’extrait d’un texte plus long?)
……………………….
dans mon univers, ce poème traverse les années, sans que je me lasse de le dire.
n.b: je ne garantis pas la ponctuation.
j’ai rendez-vous
j’ai rendez-vous
avec mes insomnies
dans mon lit se rassemblent
les questions de ce jour
j’ai rendez-vous
avec mes questions
j’essaie par maints détours
de les apprivoiser
j’ai rendez-vous
avec mes animaux familiers
l’éléphant le vautour
le chat l’oiseau à miel
Les nuages caressaient la lune
Et empruntaient sa lumière
Pour que la nuit soit moins noire
Pour que la nuit soit plus douce.
Catherine
>Catherine :
Deux jolies variations autour de ces rendez-vous avec la lune que l’être humain a toujours contemplée. Messagère des regards amoureux, la lune recueille les rêves pour faire fleurir le cœur. Merci Catherine pour ta plume frissonnante. Bon dimanche.
>Fred (de Toulouse) :
Une belle image ce lièvre ! Je t’avoue que je ne l’avais pas perçu mais maintenant que tu le dis, je ne vois plus que lui. Merci beaucoup pour ce délicieux petit haïku plein de légèreté et de rêverie. Bises sélènes.
>Roger :
Il est vrai qu’on transpose beaucoup de choses autour cet astre brillant qui éclaire la nuit. La présence des nuages est encore plus troublante. La lune est une amie. Elle rassure et nous accompagne face au néant de l’infini. Merci pour ta visite. A bientôt.
>Judith :
Tout comme Fred, il t’a sauté aux yeux également 😉 Finalement , il y a souvent des formes d’animaux dans le ciel. C’est une idée bien sympathique cette lune avalée par le lapin. Merci pour ce joli petit poème. Temps capricieux ici. Ce printemps a du mal à trouver sa place. Bonne journée. Bises chaleureuses.
>Francsix :
Tu es forcément attiré par ces photos lunaires puisque tu vis en osmose avec le cycle de la lune et de la terre pour cultiver ta vigne. Je suppose que tu as pu observer des différences dans le développement des feuilles et du raisin. Non, non la bio-dynamie n’est pas mon nouveau concept artistique mais je suis sensible à toutes ces interactions entre les éléments de la nature. Les jardiniers tiennent compte aussi des phases de la lune pour faire leurs plantations ou faire lever leur semis. Merci à toi Francis pour ton âme de poète de la vigne. Bon dimanche. Je t’embrasse bien fort.
>Gérard :
Il avait beaucoup d’humour, Alphonse Allais 😉 Merci beaucoup. Je t’embrasse.
>Chris de l’œil vagabond :
J’ai cru voir sur ton blog que tu avais fait une note sur la lune 😉 Merci pour ce petit bouquet de mots rêveurs. Bises du dimanche.
>Bouldegom :
Tu m’ouvres les yeux sur cet auteur que je ne connaissais pas. On a dû te lire souvent ce poème quand tu étais enfant pour en être aussi imprégnée.
Belle déclinaison autour du mot rendez-vous mais pas amoureux. Il s’agit de rendez-vous qui dérangent, questionnent ou étonnent comme ces curieux animaux familiers qui s’abritent sans doute dans tes rêves. Merci beaucoup pour ces poèmes très divers au niveau des angles d’approche. Bonne après-midi.
Je suis fasciné devant ces deux photos. On s’attend à l’apparition de quelque démon de la lande bretonne !
Dis-moi, c’est une impression ou il y a bien deux lunes ?
On prête à la lune bien des symboles: astre humide, symbole de la femme, Hécate, la sorcelllerie…
Quand je le regarde ,cet astre magique, je me dis qu’en cet instant nous sommes des millions à le voir aussi. Pas à la même hauteur, mais on voit tous la lune. Et depuis toujours.
Un astre qui se laisse voir, quels que soient le temps et l’espace. Un petit rond d’union…au goût d’éternité et d’universalité.
un petit passage en coup de vent…
et un lien pour Bouldegom
http://poesie.webnet.fr/poemes/France/desborde/55.html
Ossiane,
ces photos sont superbes
ma pierre de lune
les nuages laissent échapper
leurs pierres de lune
sur quelles terres arides
vont elles se laisser choir
auront-elles un nouvel élan
vers d’autres continents
je saisirai au vol
la première pierre qui passe
ossiane,
les souvenirs d’enfance font fi de la rigueur!!!…
j’ai tout faux…
merci pour le texte intégral.
et je prie l’auteur caché quelque part, dans les nuages, de m’excuser.
Aspres les corps,
Sitôt les enfants endormis,
nous allions, sur le pré, à deux sous les étoiles…
Pardonne moi!
J’ai oublié ton nom…
Et non…
Nadine
nous étions monitrice et moniteur
Lièvre de Chine
Gardien d’immortalité
Dans son nid-lune
>Catherine :
Tu as bien exploité le thème de la lumière. C’est un emprunt plein de douceur dans ce rendez-vous nocturne. Bises du soir.
>Guess Who :
Etrange atmosphère démonne 😉 J’ai été frappée comme toi au départ par la présence de ces deux astres et j’ai tout de suite pensé aux deux lunes de Dune et d’un autre roman de SF que j’ai beaucoup aimé et qui s’appelle Le vagabond de Fritz Lieber. Je n’ai pas utilisé ce thème car je voulais vous laisser le champ libre là-dessus. Puis finalement, personne n’a fait de poème autour de ces deux disques 🙂 Si certains se sentent des ailes, il est encore temps 😉
Bonne fin de soirée.
>Zebu32 :
Dans le feu de l’action de mon écriture de commentaires, je suis passée à côté 😉 Mais il est vrai qu’il vaut mieux citer l’auteur pour tout texte extrait. Merci, je t’embrasse.
>Merbel :
J’aime beaucoup ce que tu as écrit. C’est sans doute cette possibilité commune de voir la lune en même temps qui fascine et fédère. As-tu remarqué que depuis ma note Rouleaux de printemps, j’ai semé ce petit cercle plus ou moins rond dans toutes les notes suivantes sous forme d’étamine, de graines, d’œuf et de notes. Je m’y suis beaucoup attachée à ce petit rond. Merci pour ta visite. Je t’embrasse fort.
>Merci pour tout Bén.
>Bouldegom :
Peu importe la rigueur. L’essentiel est la trace qu’ils ont laissé en toi.
Une belle échappée de pierres de lune comme celles du Petit Poucet. Douce nuit à toi.
>Dominique :
Je suppose que Aspres les corps est le nom d’une ville où tu as vécu ce qui suit. Doux souvenirs de jeunesse… Merci pour ta visite. Amitié.
>Bén :
J’ai remarqué que les lièvres déclenchent la création de haïkus dans cette note. Un beau haîku qui mêle l’idée de l’animal, de l’encre et du terrier. C’est très bien fait. Merci pour ce beau retour. Bises affectueuses.
merci, Bén, pour le lien
http://poesie.webnet.fr/poemes/France/desborde/55.html
je n’avais jamais lu ce poème
complet
la nuit on retient sa leçon
le lapin ne grignote
rien d’autre
que des carottes
les enfants de ce monde
sous la noirceur des cieux
boivent de l’eau de boudin
remettons à l’endroit
ce qui est à l’envers
la lune n’y peut rien
le jour on réécrit la leçon
le lapin grignote
de la barbe-à-papa
Belle série.
Michel
Bonjour Ossiane,
Ces photos sont splendides comme tout votre blog que je regarde quotidiennement depuis quelques mois.
Félicitations !
Christophe
Bon Ossiane arrête de nous faire flipper, moi tes images de loup garou je les ai eu en tête toute la nuit, j’en ai fait de terribles cauchemars,
aouooououououuouuuuuuuuuuuuuuuu
La nuit est un instant de brêche où les forces de l’inconscient font surface.
Ici elle est « nébuleuse » comme la fumée d’un incendie de forêt.
N’oubliez pas Mesdemoiselles, Mesdames de vous faire bronzer en tenue d’EVE les soirs de pleine lune… 🙂
L.a plus belle étoile de la nuit,
U.nique, symbolique, réveil des sens érotiques,
N.ature comme tu nous as conquis,
E.ternel recommencement de la vie, magique !!
Bises chère Ossiane,
Belle semaine !!
OLIVIER
Bonjour Ossiane – Quand la lune s’en mêle, les nuits sont encore plus mystérieuses. Beau fond de scéne pour la Gorge aux loups chez Weber: tout y est, la clarté, les ombres, les nuages noirs qui défilent emmenés par le vent. On attend plus que le Malin!
Modeste petit pas
**************************************************
Je n’épiloguerai pas sur Polyphème
Ni sur le trou de la baignoire
Je ne m’attendrirai pas sur la semelle maculée de boue
Ou tu as caché un diamant
Je chercherai à balayer tant de fumée
Pour discerner cette empreinte Neil Armstrong
Qu’au nom de nous tous
Tu as posée dans le firmament
la lune essaie de masquer son désaroi dans les bois et cherche dans les nuages le coton pour cautériser ses plaies, car la lune est folie
il est fou de s’y aventurer
à ceux qui versent dans la simplicité de la comparer à la femme je dis que c’est par pure mysoginie, en voulant à leur mère de les avoir mis à un monde d’où ils se sentent absents
les artistes sont autistes
ils restent dans la lune
tous les poètes qui l’ont vantée cette lune ronde, s’y sont cassé le nez
elle peuple l’imaginaire la lune sacrée
mais pour vivre au grand jour, il faut rester les pieds sur terre
certains ne peuvent le faire
c’est pourquoi la lune leur sert de bréviaire
Je feuillette de ci delà votre album, me trouve nez à nez avec la tite grenouille entres les roseaux, des jolies herbes folles, des vignes.. merci pour la ballade ..
Je vis aussi en regardant ces vues là. Mon regard tente l’hyperalenti pour penser capter..et plus limité qu un appareil qui arrive à fixer un temps sur lequel il est bon revenir se poser, se reposer, dans le calme de soi. L’oeil en photo m’arrive de plein fouet en bouffée de gaz rares!
Votre jardin repose.
Nous sortirons quand même, rien que pour regarder les étoiles…
>Gaston,
Je me permets de réagir à ton commentaire car non
Les artistes ne sont pas autistes.
La mère n’est pas coupable de l’autisme de son enfant, les autistes n’en veulent pas à leur mère.
Les autistes ne se sentent pas absents du monde.
Les autistes ne sont pas dans la lune.
L’autisme est un handicap très grave dont le nom ne cesse d’être utilisé à tort et à travers.
Ceci est très lourd de conséquences pour les personnes autistes et pour leurs familles car la mauvaise utilisation de ce mot véhicule des à priori qui nuisent à l’intégration des personnes autistes dans la société.
L’autisme n’est pas un refus de la communication, il faudra bien un jour que tout le monde le comprenne.
La personne autiste a (entre autres) un trouble majeur de la communication ce qui est nettement différent du refus.
Sans rancune, Gaston mais juste parce qu’il est important de rappeler que le handicap ne doit pas être une source « d’adjectifs originaux » dans le vocabulaire. La langue française est suffisamment riche pour ne pas tomber dans certaines facilités de raccourcis insultants pour les milliers de personnes qui souffrent d’un handicap…
Catherine
« les artistes sont autistes » … ??? dit-il
Par respect pour ceux qui sont atteints par ce trouble (ainsi que leurs proches) gardons-nous d’amplifier leur souffrance. Evitons d’utiliser le mot autiste dans un sens péjoratif, comme s’il s’agissait d’un quolibet quelconque.
Exilé
Loin de ma terre
Loin des visages aimés
Au rendez vous de la lune
Chaque soir je vais
Pour les retrouver
Dans le cercle familier
Au dessus des toits
Au dessus des bois
Ils m’attendent
Ils sont tous là
Au soleil d’argent
S’assemblent les peines
Pour se consoler
Nous venons de loin
A notre rencontre
Chacun dans son coin
Plonge dans son sein de lait
Nous sommes enfin ensemble
La main dans la main
Magique ronde du songe
Dans la chaleur
De nos souvenirs
L’attente est moins longue
De présences vives
L’envie moins amère
Le cœur plus fort
Contre l’oubli
L’espoir du retour
Apaise les brûlures des jours de solitude
A hurler d’amour
Au rendez vous de la lune
L’exilé renaît
>Bouldegom :
A l’endroit, à l’envers. Merci pour ce joli poème décalé et plein d’humour 😉 Bonne idée cette barbe-à papa. Belle après-midi.
>Michel59 :
Merci Michel, ton regard m’intéresse. Bonne journée.
>Christophe :
Bonjour Christophe, je vous souhaite la bienvenue. Ca fait si longtemps que vous regardez en silence; ça me touche vraiment 😉 La lune vous a sans doute donné un petit coup de pouce pour que vous vous exprimiez 😉 Merci à vous et surtout n’hésitez pas à intervenir, vous serez bien reçu. Bien amicalement.
>François :
Si tu as hurlé toute la nuit, tu as dû faire fuir les animaux de ton jardin 😉 Un grand gaillard comme toi qui a peur de la lune; il va falloir analyser cela 😉 Bien à toi, maître François. Le soleil est revenu ; je suppose que tes doigts engourdis s’activent fébrilement. Je t’embrasse.
>Lyriann :
Il est vrai que le ciel que je vous ai présenté est assez expressif. Belle comparaison qui est à l’image de nos rêves intérieurs lors de notre sommeil. Merci Lyriann pour tes visites. Bonne après-midi ; je t’embrasse.
>Olivier :
Ah bon, tu as déjà essayé 😉 Que de rêves autour de ce rond symbolique. Merci pour cette jolie acrostiche, Olivier. Bises étoilées.
>Pierre (2) :
Bonjour, ton escapade est terminée. Merci pour cette référence. Je n’ai jamais vu cet opéra. Mais j’ai cru comprendre que la scène à laquelle tu fais allusion se passe la nuit dans une forêt sombre. Atmosphère inquiétante pleine de maléfices. J’en frissonne de peur. Bises d’après-midi sans sorcière à l’horizon 😉
>Patricio :
Toujours le rond. Entre l’œil du cyclope, le syphon et le diamant, tu reviens avec raison vers cette trace de pas humain qui a fédéré les espoirs et laissait à penser à l’époque que l’humanité ferait des pas de géants dans l’espace. Merci Patricio, c’est très bien vu ces allers retours choc avec amorti entre présent et passé. Je t’embrasse.
>Gaston :
Attention Gaston à ne pas utiliser le mot « autiste » n’importe comment. Ca peut blesser des gens inutilement.
Qu’essaies-tu de nous dire ? Qu’il faut arrêter de rêver ou d’imaginer autour de cet astre qui a fasciné l’humanité depuis sa naissance. Il n’y a rien à craindre de ce bel objet. C’est un beau bijou nacré qui orne le ciel de nos nuits et qui passe ensuite le relais de la vie à l’astre masculin Soleil. Je ne comprends pas trop ce que tu trouves de gênant dans cette comparaison à la femme. Pour ma part, j’aime l’idée d’être dans la lune. Cela ne veut pas dire que je ne m’intéresse pas à ce qui m’entoure. J’ai tout simplement besoin de ce souffle poétique pour mieux appréhender la dure réalité du quotidien. Je pense que si les humains s’offraient un peu plus de capacité à rêver, imaginer et partager plutôt que de rester rivés à leurs certitudes cartésiennes, le monde serait un peu plus vivable qu’il ne l’est actuellement.
J’espère que tu ne m’en voudras pas de ces quelques réflexions que j’ai émises sur un ton cordial. Il est évident que je ne pouvais rester muette puisque je cherche à vous entraîner dans un voyage imaginaire. Bien amicalement.
>Annick :
Toutes les sensations et impressions que tu m’exposes depuis quelques jours à la suite de la visite en profondeur de mon blog, me font très plaisir mais m’intéressent également. Ca m’amuse cette expression d’hyper ralenti pour mieux s’imprégner des photos. En pause méditative, tu alternes avec des flashes fulgurants 😉 C’est vivant. Merci beaucoup. Je t’embrasse doucement.
>Pierzo :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Voilà une phrase qui fait fi de toutes les peurs qui nous assaillent. Braver le noir pour nieux entrevoir le jour. Merci pour ta réflexion. Au plaisir de te lire à nouveau.
>amichel :
Tu n’es pas en avance aujourd’hui, poète de l’après-midi 😉 C’est un poème fort et douloureux. Le rond de lune est le point de ralliement des exilés pour essayer de se retrouver. J’imagine que cet exil doit être ressenti de cette manière pour ceux qui le vivent. Pour lutter contre l’absence, la distance, l’attente et le désir, le rond des retrouvailles avec ces rendez-vous avec la lune. Merci Michel pour tes mots sensibles. Je t’embrasse par-dessus les toits.
Toujours la forme à ce que je vois, Ossiane !
Mais que fais-tu les nuits de pleine lune ??? ;o)
La face cachée de la lune
Enfant de la terre, il contemplait la lune
Astre joufflu nourrissant le rêve d’y marcher un jour
Plus tard
Parcourir ses cratères ou caresser la dune
Se faire un bain de lune en toute sérénité
Traverser l’océan des tempêtes se planter au pôle sud
En haut du Mont Leibnitz et regarder passer
Les auréoles claires autour des cirques jeunes
Ce n’était pas un rêve tout juste un projet
Projet de môme héritage d’images
A l’écran cathodique.
Sac au dos déjà il se voyait faire le tour de la lune.
A petits pas l’enfance le quitta tour à tour balançant
Entre les eaux limpides de la crédulité
Ou les bourbiers obscurs des hommes aux coeurs impurs
Il découvrait le face on lui cachait le pile
Il voyait à travers le voile des mensonges
Et rougissait de honte au vu de tant d’audace
La lune lui rendait visite chaque soir
Et le rêve d’enfant mûrissait sans relâche
D’aller là-haut pour faire son voyage
Passer enfin de l’autre côté du miroir aux alouettes
Gagner la rive interdite face cachée de la lune
Livre moi tes secrets
Il voulait tout savoir au delà des bobards
Que venaient lui conter les escrocs de l’info
Maîtres bonimenteurs des citoyens honnêtes
Menteurs d’état obscènes rougissez à tue-tête
Programme obligatoire cultivez le mensonge
Enfant bleu des nuages faut apprendre à mentir
Si tu veux t’en sortir
Lucidité naufrage en terre comme en lune
Laisse là tes mirages oublie la belle dame
Qui chaque nuit d’avant te prenait dans ses voiles
Et te disait viens t’en me parcourir
Le rêve avait fondu de tant d’outrages
Et l’homme d’aujourd’hui abandonna l’idée
De s’en aller là-haut marcher
Sur la face cachée de la lune.
Chris coulon – février 2004
waou toujours aussi magnifique tes photos !!! félicitation…
Toujours aussi belles tes photos. Bravo.
Bon, Ossiane, çà m’ennuie encore de commenter mais c’est nécessaire! j aime vous laisser toute la place!
J’ai mis mon comment ce matin juste après par le hasard de vie..
Puis j ai lu avec beaucoup de joie, la défense de la cause de l autisme par d autres..
Et je remercie bien vivement les intervenants pr cette cause, je souhaitais que d autres que moi réagissent!
Car je suis mère d un autiste de 19 ans, et si cela intéresse quelqu’un, j ai créé un premier blog:
http://pageperso.aol.fr/quoisetur/mapage/poesie.html
puis un second:
http://www.20six.fr/lejustesimplevivre
>UU :
Merci pour ton passage, futUUr papa ! Les nuits de pleine lune, je veille, je sors la contempler et l’enferme dans mon boîtier;-) Bises du soir.
>Chris de L’Oeil Vagabond :
Je suis très touchée par le geste que tu viens de faire, Chris. C’est sans doute un des poèmes que tu as écrit dans ton atelier d’écriture. Pile ou face avec la lune. Tu as choisi un titre qui en dit long. Je suis soufflée par la force de ton poème autour de l’enfance, des mensonges et des rêves d’adulte déçus. C’est un dur passage à la réalité. La lune est le témoin de tous ces tourments intérieurs mais ne peut malheureusement plus rien faire pour nourrir ses rêves. Merci encore. Bises sélènes.
>laetitia :
Merci beaucoup pour ton enthousiasme 😉 Bonne soirée.
>Gaston :
Gaston, vous parlez de ce que vous ne connaissez pas et sans réfléchir à ce qu’on vous dit. Je ne peux vous en dire plus. Mais je pense qu’il vaut mieux laisser de côté le sujet car je sais très bien que vous être en train de blesser profondément des visiteurs de ce blog en ce moment. Le plus sage est de ne pas revenir à la charge, je vous en conjure. Je vous le dis sans aucune animosité.
>Catherine :
Merci beaucoup Flo pour ce petit saut dans ma boîte à images. Je t’embrasse.
>Annick :
Tu peux commenter autant que tu veux et quand tu veux. Ne te soucie pas avec ça. Je pense que ton commentaire sera lu avec intérêt. Merci de t’être manifestée. Je t’embrasse.
Je demande pas la lune !Quoique …
Parce que mars c’est quand même loin ! Non je demande pas la lune … juste une promenade au clair de la lune avec mon ami de l’Hérault !
>EnnA:
Personne n’avait encore évoqué cette expression mais pourquoi pas dans ce cas-là:-) Je te souhaite de vivre à fond cette promenade tant attendue quand elle se réalisera. A bientôt et bonne nuit.
Je viens de découvrir ce blog par hasard et je dois avouer que les photos sont superbes, les textes aussi d’ailleurs!!! Je me suis permis de le mentionner dans un article sur mon propre blog. Merci mille fois pour cette belle évasion!!!
Petite note sur les symboles écrite par Bén.
Pâques… lièvre… & lune…
Le lièvre de Pâques
À Pâques, les chrétiens fêtent la résurrection du Christ.
Dans la tradition païenne, le lièvre était l’animal sacré des déesses de la fécondité et de la fertilité (Vénus, déesse romaine, Ostara [ou Eostre ou Easter], déesse teutonique). Les cérémonies se déroulaient au printemps.
Les deux croyances se sont superposées, toutes deux célébrant le renouveau, la croissance, la prospérité. Du culte païen, il nous reste le symbole : le lièvre… qui est devenu le lièvre de Pâques.
Lièvre et lune
« Lièvres et lapins sont lunaires, parce qu’ils dorment le jour et gambadent la nuit, parce qu’ils savent, à l’instar de la lune, apparaître et disparaître avec le silence et l’efficacité des ombres, […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont])
Lièvre (ou lapin) et lune sont souvent associés : ainsi, le lièvre est-il souvent considéré comme une manifestation de la lune.
La lune est parfois considérée comme le logis de trois lièvres ou lapins (les trois taches lunaires) et une comptine reprend ceci :
J’ai vu dans la lune
trois petits lapins
qui mangeaient des prunes
en buvant du vin
tout plein.
« Quand il n’est pas la lune elle-même, le lapin ou le lièvre est son complice ou son proche parent. Il ne peut pas être son époux, car il faudrait pour cela qu’ils possèdent une nature contraire ; mais il est son frère ou son amant […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont]).
Ossiane
comme la mer à l’étale
photos possibles d’un monde révélé
haïkus paisibles d’une pensée réfléchie
plage & galet
fleur & nuit
lune & crépuscule
glace & feu
Ossiane
Océane
mes hommages Madame
là les gars on n’a pas affaire à un amateur… Ossiane c’est du lourd… va falloir voir à r’trousser ses manches si on veut pas qu’y ait du mou dans la corde à noeuds… & encore j’raconte pas : j’évoque… sinon c’est nous qu’on aura l’air de manches… vous laissez pas abattre, rendez haïku pour coup… évitez le haïku du lapin, tournez pas le dos aux portes, des fois qu’elle entre & vous mette cul par terre haïku de callikilogrammes…
le talent d’Ossiane est magique : c’est de « l’émotion tranquillement remémorée » (Woodsworth)
>Eric:
Voici deux messages forts différents, l’un en tout en légèreté l’autre en haïku de poing:-). Tu ne manques pas de ressources ni de registres. Merci pour cet hommage amusant, Monsieur Low. Bonne soirée.
si le soleil la lune se rencontraient
si leurs regards ils échangeaient
si leurs mains ils partagaient
si leurs baisers ils s’ennivraient
si leurs délicatesses ils parfumaient
si leurs murmures ils étourdissaient
si leurs mystères ils dévoilaient
si leur de l’heure il invitait
Coup de coeur certain pour le pénombre-patrie…
Je relis en anarchiste tes galeries …
Ciel, quel beau boulot, Ossiane…
Chapeau bas, madame…
>Kaïkan:
Ca me fait plaisir que tu remontes ce blog à l’envers;-) Tu ne pouvais manquer cette série. Merci pour ton oeil aiguisé.
Rendez-vous
Ce fut un vendredi, mon premier rendez-vous
Mes jambes flageolaient, tenant à peine debout
Mes tempes s’affolaient, mes lèvres sur son cou
Je m’en souviens encore, elle s’appelait Lilou !
Pleine lune aidant, vampires de l’amour accrochés
Dévorant nos yeux , rumba de désirs, rumba de plaisirs
Silencieuse, armée de ses longs doigts agiles, elle a su me dire
Allons ensemble jusqu’au bout, jusqu’au bout de cette nuitée !
C’était l’été, il faisait chaud dehors, on était nus
L’arbre était sage et l’herbe folle, t’en souviens-tu ?
…
A 5 heures, surpris par l’aurore, nous rentrâmes chez nous
On était jeunes, on était fous, elle s’appelait Lilou !
Chris
>Chris:
Bonsoir Chris, tu sembles avoir retrouvé ta verve poétique et du temps pour l’exprimer;-) Un beau poème d’amour plein de passion, de romantisme et de nostalgie aussi, ce rendez-vous avec Lilou. La musique a réussi à se faufiler avec cette rumba. De jolies sonorités dans tes mots. Merci beaucoup et bonne soirée!
Cet été là demeure en toi
Il est ancré pour toujours
Il y eut, il y aura d’autres fois
Tout meurt un jour, mais pas l’amour.
>Claire:
Un beau poème, Claire, simple mais fort et vrai. Il aurait pu aller sur Ancre également. Cette note suscite des souvenirs et de beaux rendez-vous d’amour au clair de lune;-) Merci à toi; bises.
magnifique poème, Claire.
Lune blanche, lune rousse, lune voilée et dévoilée.
ainsi apparaît elle de préférence dans un ciel étoilé.
Lune compagne attardée, gardienne du silence de nos nuit
à te regarder sans me lasser jamais n’ai éprouvé de l’ennui.
Lune ronde et pleine, Lune croissant du dimanche matin
en toi flotte farine qui nous fait penser au levain.
Ta course nous la suivant et parfois tu semble te rapprocher
notre coeur accélère il faudra solidement s’accrocher
Avec ou sans pierrot, en pensant à Beineix ou à Méliés
nous te rêvons encore et toujours plus belle…en laisse.
Oublions la physique et notre lointaine parentèle
dans ton orbe, exhorbités, nous pensons à Cybèle.
Jamais nous n’avons cesser de te célébrer
pas au point de nous laisser décérébrer.
Tu es mesure et beauté sans nous éblouir
et dans ta nudité laiteuse flotte un sourire.
Tu es dualité presque incarnée sur fond noir
et du contraste tu célèbre au milieu des astres
la portée sans nous apporter que des marées
tu nous soulève le coeur ainsi que les yeux
en cet écrin mystérieux au milieux des cieux
Merveilleuses photos !!
> Merci de ta visite et de ton enthousiasme, Marie-Laure, tu es la bienvenue;-)
Et je vous relis encore, avec plaisir…