* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.
Onde du Désir
La Rose Rougit de Plaisir,
Offrande d’Amour.
* Si vous souhaitez revoir la Rose de Noël en ce 28 décembre, cliquez sur la photo.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
De précieuses perles glacées ornent l’étole de soie rose de la Reine des glaces…
Quelle délicatesse!
Que de frissons tu nous offres Ossiane !
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Danseuse étoile au matin de l’hiver
Au son du vent musicien
Frisson d’éveil
Corolle de douceur
Dans la révérence de l’accueil
Frisson de désir
Poudre de pluie posée en lumière
Sur les lèvres roses
Frisson d’un baiser
Danse vers le ciel
Où ses pétales sont des ailes
Frisson de bonheur
Trouble du coeur
Quiétude des mots dans l’ineffable
Frisson d’amour
Rose, Rose
Dernière rose de l’hiver
Frisson d’un rêve
Catherine
Féerie d’hiver
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Au corsage d’une rose d’hiver
Une dentelle de cristal
Une princesse pour le bal
Laisse son cœur à découvert
Invitée hors saison
Noble dame inespérée
Dans sa parure de fée
Des perles à son blason
En robe d’organdi de givre
Et de mousseline glacée
La chair de ses pétales rosacés
Sa beauté est amour de vivre
Etoile de la nuit de Noêl
Elle s’est faite belle
D’une lueur charnelle
Et sans rivale au ciel
Au sortir de la fête
Le grand froid la tuera
Qui son cœur serrera
Dans ses griffes de bête
Le vent glacial du nord
Qui froisse ses atours
A la pointe du jour
La blesse et la mord
Mais la rose vaincra la mort
Le printemps reviendra
Tel un prince charmant
Eveiller la belle fleur dormant
Qui dans un baiser renaîtra
mon dernier comm de 2005, sur cette coquette rose parée pour la fête, toute en séduction discrète…
bon bout d’an, ainsi qu’on le dit dans le Sud !!
je vous retrouve avec grand plaisir l’année prochaine !!
bises spéciales à notre hôtesse qui ravit nos pupilles !
Blanche-Rose et Rose-Rouge
Une veuve vivait dans une maison coquette avec ses deux filles qu’elle avait prénommées Blanche-Rose et Rose-Rouge parce qu’elles ressemblaient aux boutons des deux rosiers sauvages, l’un blanc, l’autre rouge, qui croissaient en son jardin.
Blanche-Rose et Rose-Rouge étaient des enfants bonnes, sages, travailleuses et vaillantes ; elles s’aimaient de tout leur cœur. Quand Blanche-Rose murmurait : » Nous nous aimerons « , Rose-Rouge répondait : » Toute notre vie » et leur mère ajoutait : » Ce que l’une aura, elle le partagera avec l’autre « .
Ensemble, elles allaient au petit bois cueillir des fraises ; les animaux de la forêt les connaissaient bien. Le lièvre venait en boule rouler à leurs pieds et grignoter la carotte qu’elles lui avaient apportées. Les cerfs les égayaient de leurs bondissements majestueux et les oiseaux, au faîte des arbres, pépiaient et chantaient à gorge déployée. Quand elles s’attardaient dans la forêt et que la nuit les surprenait, elles couchaient l’une contre l’autre sur la mousse odorante, et s’endormaient jusqu’au matin. Leur mère ne se faisait pas de souci car elle savait qu’elles ne risquaient rien.
Blanche-Rose et Rose-Rouge aimaient tant leur maison qu’elles la soignaient à longueur de journée. A la saison d’été, Rose-Rouge faisait le ménage et déposait tous les matins, avant que sa mère ne se réveillât, un bouquet de roses blanches et de roses rouges. A la saison d’hiver, c’était Blanche-Rose qui entretenait l’âtre où brillait la marmite de cuivre pendue à la crémaillère.
Or, un soir d’hiver :
– Blanche-Rose, va mettre le verrou, dit la maman.
Puis elles s’assit près de la cheminée, mit ses lunettes et commença un conte. Les fillettes écoutaient en filant. A leurs pieds, un mouton, la tête entre les pattes, se chauffait, et les colombes sur leur perchoir roucoulaient encore un peu avant de mettre la tête sous l’aile.
Tout à coup, on frappa à la porte.
– Va vite ouvrir, Rose-Rouge, dit la mère ; un homme, peut-être, veut s’abriter.
Rose-Rouge tira le verrou, et un gros ours brun passa la tête dans l’entrebâillement de la porte. Rose-Rouge affolée, se jeta derrière le fauteuil de sa mère et Blanche-Rose se cacha derrière le lit. Le mouton était paralysé de terreur, et les colombes voletaient de tous les côtés.
– Que craignez-vous ? Je ne veux de mal à personne, j’ai surtout si froid …
– Viens, mon pauvre ours, dit la mère. Viens te coucher près du feu. Blanche-Rose et Rose-Rouge, sortez de vos cachettes, petites peureuses.
Les deux fillettes, tranquillisées, s’approchèrent. Le moutons et les colombes aussi …
– Chères enfants, retirez-moi cette neige de ma fourrure.
Avec une brosse, elles lissèrent le pelage épais du gros ours brun qui s’étendit devant l’âtre en grognant de plaisir. Ayant perdu toute peur et toute timidité, elles s’amusèrent à l’envi avec leur nouvel ami. Il était lourd et pataud. Elles lui tiraient les poils, enfonçaient leurs petites mains dans la fourrure chaude comme un nid, ou bien, avec une baguette, le taquinaient. De temps en temps, lorsqu’elles allaient un peu trop fort et partaient d’un grand éclat de rire, il grognait :
– Blanche-Rose, Rose-Rouge, ne tuez pas votre fiancé.
L’heure du coucher sonna à la vieille horloge ; les deux enfants s’en allèrent au lit sagement. La man dit à l’ours :
– Reste là si tu veux, près du feu. Il fait trop froid dehors.
A l’aurore, il s’en retourna dans les bois d’où il était venu. Les jours qui suivirent, ponctuellement, l’ours revint au logis. Les fillettes ne fermaient plus la porte avant qu’il ne fût revenu se coucher devant l’âtre où il jouait avec elles des heures durant.
Quand le printemps reverdit toutes les plantes, tous les arbres, l’ours dit adieu à ses amies pour aller vivre tout l’été dans la forêt.
– Mais pourquoi donc ? s’étonna Blanche-Rose.
– Pour empêcher que les méchants nains ne volent mon trésor. L’hiver, la terre est gelée, les nains ne peuvent sortir des profondeurs de leurs grottes. Au printemps, le soleil réchauffe et dégèle le sol. Ils vont sortir, venir me piller, et ce qu’ils dérobent, on ne le retrouve jamais.
Blanche-Rose et Rose-Rouge se résignèrent à leur chagrin. En passant dans l’ouverture de la porte, l’ours accrocha au loquet un morceau de son pelage. Blanche-Rose crut voir briller sous la peau l’éclat de l’or, mais l’ours s’enfuit …
Quelques semaines après, tandis que les fillettes allaient ramasser du petit bois dans la forêt, elles rencontrèrent, sur un arbre abattu, un nain tout ridé dont la longue barbe blanche était prise dans une fente. Il sautait de droite et de gauche sans pouvoir se tirer de ce mauvais pas.
– Pourquoi me regarder de la sorte ? vous feriez mieux de m’aider, lança-t-il aux fillettes.
– Que fais-tu là ? répliqua Rose-Rouge.
– Sotte que tu es ! Curieuse ! En coupant du bois en très petits morceaux, j’ai coincé ma belle barbe. Me voilà bien pris ! Je ne peux plus m’en aller ! Cela vous fait rire, visages de cire ! Fi donc ! Comme vous êtes vilaines !
– Je cours chercher de l’aide, s’exclama Rose-Rouge.
– Tête de linotte ! grogna le nain. N’êtes-vous pas assez grandes pour me tirer de là ?
– Prenez patience, dit Blanche-Rose en fouillant dans ses poches.
Elle exhiba une paire de ciseaux et se mit à couper le bout de la barbe.
A peine libéré, le nain prit le sac caché entre les racines de l’arbre et ronchonna :
– Qu’elles sont stupides ! Avoir coupé ma si belle barbe !
Il jeta le sac sur ses épaules et s’en alla sans un mot de remerciement.
A quelque temps de là, les deux fillettes voulurent pêcher des poissons. Elles allaient s’installer près du ruisseau, quand, sur la rive, elles aperçurent, qui sautait dans tous les sens, une sorte de grosse sauterelle. En s’approchant, elles reconnurent le nain. Rose-Rouge, étonnée le questionna :
– Veux-tu sauter dans le ruisseau ?
– Sotte, je ne suis pas si bête. Mais voyez ce poisson de malheur …
Le nain en pêchant avait pris sa barbe dans la ligne ; un poisson énorme pris l’hameçon allait entraîner la faible créature qui n’avait pas la force suffisante pour se tirer d’affaire. Il se cramponnait à toutes le tiges, à tous les brins d’osier, mais il ne pouvait plus lutter. Barbe et fil étaient si entremêlés que la seule solution était de couper un peu plus la belle barbe blanche. Libéré, le nain s’écria :
– Mes pauvres filles, vous êtes toujours aussi sottes et laides ; me voilà dans un bel état !
Puis, ramassant un sac de perles fines dissimulé dans les roseaux, il disparut derrière une pierre.
Quelques jours passèrent. La maman eut besoin de fil, d’aiguilles, de dentelles et de rubans ; elle envoya ses filles à la ville, chez la mercière. Le chemin qu’elles devaient prendre passait par une clairière semée de rochers. Comme elles l’atteignaient, les fillettes virent dans le ciel un grand oiseau qui tournoyait lentement, dans un long vol plané. Soudain, il s’abattit sur le sol. Elles entendirent un cri de douleur.
S’étant approchées, elles reconnurent avec effroi leur vieille rencontre, le nain, qu’un aigle avait saisir dans ses serres et allait emporter. Courageusement, les deux enfants se saisirent d’un bâton et se précipitèrent à son secours. Elles se battirent tant et tant pour arracher le petit homme aux serres de l’oiseau qu’à la fin, elles vainquirent.
Tout juste remis de sa peur, le nain glapit :
– Vous avez déchiré mon bel habit. Vous êtes toujours aussi sottes et maladroites, et toujours aussi laides, tout juste bonnes pour aller au diable !
Chargeant alors sur son dos un sac de pierres précieuses qui se trouvait derrière un gros rocher, il se faufila dans une crevasse ouverte dans le sol.Les fillettes, habituées à cette ingratitude, ne s’émurent pas outre mesure, et continuèrent leur chemin jusqu’à la ville.
Le soir, en revenant, elles prirent le même sentier qu’au matin ; elles surprirent le nain en contemplation devant les pierres précieuses qu’il avait vidées de son sac et qui éclataient de mille feux aux lueurs du couchant. Emerveillées, elles s’arrêtèrent :
-Vous ne savez que bayer aux corneilles, décidément ! jeta le nain, tout rouge. Partez d’ici !
Et, tandis qu’il criait sa colère, un grand ours brun sortit pesamment des buissons.
Le nain, fou de terreur, fit un saut en arrière en hurlant :
– Monsieur l’ours, laissez-moi la vie ; je vous donne toutes ces pierres précieuses. Je suis tout petit, si chétif. Voyez ces deux fillettes, grasses comme des oies. Elles feront bien mieux votre affaire.
D’un seul coup de patte, sans autre forme de procès, l’ours supprima le méchant nain pour toujours. Les deux sœurs affolées allaient s’enfuir quand l’ours murmura :
– Blanche-Rose, Rose-Rouge, je suis votre ami.
Au son de cette voix connue et aimée, les fillettes se retournèrent. Quel étrange spectacle ! La peau de l’ours tombait lentement et, sur le pelage qui faisait un tapis, se dressait un bel homme tout d’or vêtu.
-Je suis fils de roi, expliqua-t-il. Ce maudit nain m’a jeté un sort en volant mes trésors. J’étais condamné à courir les bois sous la forme d’un ours sauvage jusqu’à ce que sa mort me délivrât. Il a reçu le châtiment qu’il méritait …
Blanche-Rose épousa le prince et Rose-Rouge, le frère du prince. Ils partagèrent l’immense trésor que le nain avait amassé et vécurent ainsi dans l’opulence. Leur maman devenue vieille, fut invitée à venir vivre au milieu de ses enfants et petits-enfants. On transplanta dans le jardin du palais royal les deux rosiers qui avaient vu grandir les fillettes et ils donnèrent des roses plus belles d’année en année.
voilà ta Rose de Grimm
il est heureux de ta trouvaille
pour ses contes
baisers à Rose de Noël
joie du matin que cette rose toute de givre vêtue..
Et alors Ossiane, quelques goûtes de rosée matinale te font écrire des haîkus sensuels ? Très beau en tout cas …
Berceau , rehaussé de perles !!!
Calice!!!
Alcove…….
Catherine a magnifiquement écrit mes idées, mes envies !!
Qd à Michel, il vient de la planète POESIE !!!
Et toi, chère Ossiane, la sensualité te sied à merveille !!!
FARD
Belle, une femme rougoyante,
J’adore !!! émouvantes,
Les troubler d’un mot galant,
Les regarder intensèment,
Je vous aime tout simplement.
Bises d’un éternel amoureux…
>Christine:
Très très jolie phrase qui reflète parfaitement bien l’essence de cette rose. Merci pour ces mots en dentelle. Je t’embrasse.
>Catherine:
Beaucoup d’entre nous ont relevé le côté charnel de cette rose dû à sa couleur et à la texture de ses pétales. Merci beaucoup pour ce très joli poème plein de frissons également;-) Frissons du corps, frissons du coeur et de l’imaginaire pour cette dernière danseuse de l’hiver. C’est beau. Je t’embrasse bien fort.
>Michel:
Beaucoup de magie et d’admiration dans tes vers pour cette princesse de l’hiver qui s’invite et qu’on a envie de protéger de la morsure du froid. Dentelle de mots et pureté cristalline pour saisir la beauté et la fragilité de cette étoile de Noël qui reprendra vie avec la venue du printemps. Merci beauoup, Michel pour cette évovcation féérique. Bises givrées.
>Bén:
On compte bien sûr sur toi l’année prochaine; on te retrouvera avec grand plaisir également. Merci pour ces jolis mots joyeux. Bonnes fêtes de fin d’année et un grand merci pour ton enthousiasme et ta fidélité. Bises étoilées de l’Ouest.
>Lilly:
Merci beaucoup pour cette bonne idée de conte de Grimm qui fleure bon l’enfance. Cette rose de Noël a eu droit à tous les honneurs cette semaine. Serait-ce sa ténacité qui lui vaut toutes ces belles contributions. La rose te glisse un grand merci et t’envoie ses baisers cristallins. Je suis heureuse de ton retour.
>MTO:
Déjà de retour et de bon matin cette fois. C’est un signe de prise de possession de ton nouveau territoire;-) Belle apprès-midi sous la neige, je crois. Bises chaleureuses.
>Guess Who:
Je ne suis pas la seule ;-)Comme je l’ai dit plus haut, c’est l’essence même de cette rose qui pousse à cela. Ce n’est pas pour te déplaire, non? Merci pour ta visite. Je t’embrasse au fin fond de ton désert.
>Jean:
Des points d’exclamation; c’est un signe;-) Que de secrets d’alcôve cachés derrière ces trois mots fort bien choisis. Merci à toi. Je t’embrasse chaleureusement.
>Olivier:
Une note comme tu les aimes et qui t’invite à laisser vagabonder ta pensée poétique, éternel amoureux;-) Un tendre poème émouvant pour résumer simplement. Bravo Olivier. Bises chaleureuses.
Haute couture
Derrière ces tules légers cachant
A n’en pas douter
Un beau visage
J’entends de doux murmures.
Pierre
Extraordinairement érotique ces pétales de roses de corps ,
Roses peau de femme
Fleurs de femmes
Ohooo bord de la fontes des neiges débâcle en rosée de plaisir ….
Perles de désir
Inondent le vestibule et les nymphes
Du Mont de Vénus
Belle série que ces roses rosées recouvertes de rosée.
A bientôt
Flo
>Pierre (2):
Nous restons dans la tenue de fête avec ce joli poème tout en légèreté sur ces frous-frous délicats. Intimité d’une rencontre. Merci Pierre pour ce très beau portrait. Bonne nuit.
>Virgile:
Cette idée de sensualité de la rose suit toujours son chemin 😉 Tu parviens parfaitement à la traduire par la combinaison très spontanée de tes mots. C’est très joliment exprimé. Merci beaucoup Virgile pour ce message de sensations. Je t’embrasse.
>merbelcourantgulfstreamforce12:
Bonjour Merbel etc…., il n’a pas l’air de faire très beau dans ta région pour avoir choisi un tel pseudo;-)) Tu vis en Bretagne?
Plus je lis vos commentaires, plus j’ai l’impression que cette volupté augmente en intensité 😉 Merci beaucoup Merbel pour ce beau poème plein de sensualité. Cette rose déchaîne les passions;-) Je t’embrasse.
>A tire d aile:
Bonsoir Flo et merci également pour ces sages émotions rosies et rosées. Je t’embrasse.
ça transpire en coulisse, ça coule à flot en matrice, lipstick
c’est torride, on en peux plus!
Quelle surprise de trouver cette délicate rose en plein froid! Magnifiques photos, plaisir de regarder en silence, fraicheur de la rosée qui perle, bain de jeunesse, de printemps.
émois à tout âge dans l’onde de désir!
Je vous souhaite à tous d’en vivre cette année qui vient! de vous sentir vibrer.
Rose d’Ossiane,
Comme un berceau entre les pétales….
La chaleur et la douceur du contact éloignent les souvenirs cauchemars
Le berceau de ses bras l’apaise et elle se rassemble, se réunit,
Elle se réchauffe,
La glace fond
Reculent les cauchemars
Entre ses bras….
Une femme s’éveille
Au cœur adolescent
Désir, élan,
onde de désir
s’ouvrir
et, enfin, aller jusqu’au bout du plaisir
Demain ?
C’est l’inconnu.
Aimera-t-elle ?
Cette rose joue divinement la star… Quelque soit l’angle sous laquelle on la mire, elle montre toujours de magnifiques apparats d’une rare sensualite. Bravo, bravo!
Et, puisque je n’y reviendrai pas avant 2006, je te souhaite, ainsi qu’a tous les intervenants de ce blog genial, une superbe annee, quelque chose de rose et de parfume, mais avec ce caractere d’eternite! Bises a toutes et tous!
>Mona-Lisa:
Je constate que cette rose te fait de l’effet;-) Bonne fin d’année.
>Candide:
Quelle sensibilité à fleur de peau Candide! Ce que tu écris est de plus en plus beau et émouvant. Tu as trouvé un style et une mise en forme qui te sont propres. Tout comme cette rose berceau, tu t’ouvres lumineusement à la poésie. Je t’emnbrasse bien fort. Merci pour tes encouragements.
>Alain du Mexique:
Merci beaucoup cher Alain pour tes commentaires toujours si pleins de sensibilité et de gentillesse et d’amitié. Que cette dernière journée soit douce auprès des tiens. Bises parfumées.
Fichtre que de mots aux pieds de la rose ! 🙂
Je pense juste à ceux là :
« L’étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l’Homme saigné noir à ton flanc souverain. »
A.Rimbaud
>Bonjour Free cat, je te souhaite la bienvenue sur mon blog. Cette rose a en effet fait couler de nombreux vers et réflexions;-) Merci beaucoup pour ce très beau poème de Rimbaud que je ne connaissais pas et qui convient très bien à l’esprit de cette note. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
L’aube goutte de volupté
Ephémères baisers rêvés
Comme de douces larmes
Par des yeux déposés
Et Venise
reprend son masque
Merci, Osséane de m’ouvrir à mes mots si loin enfouis.
>Bonjour Claudine. Je suis ravie que ce blog puisse faire surgir à nouveau ces jolis mots. Ce poème autour de ces gouttes de rosée est délicieux à souhait. Délicatesse, tendresse, sensualité s’en échappent pour un beau soir de fête. Félicitations. Je t’embrasse.
Ce petit jour
Pour te dire
Mon amour
Et l’écrire
Tout jour
Et des rires
Ce grand jour
J’ai regardé avec beaucoup d’émotions les jolies pages du mot « amour » en ce petit jour où certains lui rendent hommage, le mot « amour » le mérite fort. Ce petit mot est un mot merveilleux, une étincelle dans une vie, une envie de vivre si fort, de se donner d’aimer aimer, et se laisser aimer, un chemin de lumière….de pages de vie qui sont fort belles…….
Juste un lien
http://richardg.blogs.com/avantlalettre/2006/08/pour_un_sentime.html
>Nath:
Cette fois, tu vas être contente, j’ai réussi à aller sur ce lien du premier coup;-) Il fait de très belles photos ce Richard! Merci à toi.
La nacre
Dessous le satin blanc où s’agite son cœur
Le feu de la jeunesse qui couve à l’intérieure
Donne à l’adolescente d’innocentes rougeurs
De toutes les nuances comme en portent les fleurs
Alain