N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama dans son ensemble.
* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.
Mousse de Soleil,
Dans l’Ecume du Sommeil,
Flocons de Rêves.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Toujours le feu, plus apparent en panoramique, et pourtant celui d’hier était déjà impressionnant.
Je crois bien que, oui, tout le monde aurait bien besoin de chaleur, de feu qui rayonne, en ce moment.
Le monde me semble tellement violent !
J’aime beaucoup le calligramme Ossiane.
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Elle verse un nuage de lait sur le coton,
Elle démaquille le rouge de ses lèvres,
Elle jette le coton vers le ciel trop mièvre
Qui a besoin de couleurs pour tous ses moutons.
Mais colorés, lui diront-ils les beaux rêves,
Seront-ils au chevet de ses si longues nuits
Où tout doucement les oublis elle construit
Pour ne penser qu’à la liberté qui enlève ?
Comme le ciel range en désordre ses nuages,
Elle, elle enfile ses mots sur des longs rubans ;
Ils prennent tout leur éclat dans son coeur flambant
Et la soie des sensations est leur seul tissage.
Rouge à lèvres ou rouge à mots en maquillage,
Elle ne veut pas des illusions de couleur,
Elle ne cherche que le blanc de son intérieur,
Les illuminations sont un ciel de passage.
Le soleil est toujours une intériorité
Qui ne vit que dans un rayon de vérité.
Catherine
Clameurs
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Lessives violentes du couchant
Pour un azur taché de sang
Décors d’opéra pour des amours tragiques
Ecumes pourpres
D’un océan céleste
Routes des caravelles du sommeil
Aux voiles de brocart
Suivies par des oiseaux de feu
Où les torches du rêve
Enflamment des paradis vermeils
La nuit reine majestueuse s’annonce dans sa robe écarlate
L’or en fusion coule sur les nuages
Une coupe d’ivresse renversée sur le ciel
On croit entendre
Le rire dément des anges pénitents
Le silence est violence et gloire
Le couteau d’obsidienne
A tranché le cou du soleil
L’homme aux mains rouges
Offre des sacrifices
Aux dieux muets et sourds
Un coin de ciel bleu résiste et chante
Rouge-gorge du jour
Le ciel est en feu !
La Terre se réchaufferait-elle ?
J’aurai aimé voir un panoramique de ce ciel! tu l’as peut-être gardé pour un autre jour.
Amitiés
J’ai l’impression que ça remarche!
Nina 😉
Quand je ferme les yeux
des soleils roulent le long de leur temps
abandonnant un pays natal d’or
tout en l’habitant
Le minéral sait le chemin
qui mène à l’éternité épargné
on ne peut plus l’emprunter
qu’en aimant éperdument.
Se coucher par terre sur le bord de la plage et rester là le plus longtemps possible à admirer ce ciel rouge orange annonciateur de beau temps pour le lendemain.
Quel spectacle immense et inoubliable!
J’entends le flux et le reflux des vagues …
Désolée pour cette panne technique de 24h. J’espère que tout va rentrer dans l’ordre pour un bon bout de temps.
>Alors Nina, rassurée que tout remarche avant ;-))
>Annie-Claude:
Constat bien vrai hélas. Un peu de chaleur humaine et de générosité ne feraient pas de mal. Garde le moral tout de même. Bises.
>Catherine:
J’ai remarqué que tu t’envoles de plus en plus souvent à partir du calligramme. Je me sens bien au chaud dans ton poème douillet, Caherine. Je retrouve complètement l’atmosphère laiteuse que j’avais imaginée. J’ai d’ailleurs failli appeler cette note « Ouate ». Très belle progression vers la blancheur qui permet de révéler l’élat de vérité. Bravo! Bises cotonneuses.
>Michel:
Cet envol vers les routes du sommeil est très beau également. Ton poème irradie le rouge et or de toutes parts. Nous sommes en pleine nuit d’ivresse. Forte image que ce couteau qui tranche le cou du soleil. C’est une scène de sacrifice acclamé par les anges. Et comme toujours avec toi, la petite note apaisante avec ce magnifique rouge-gorge du jour. Bravo. Bises vermeil.
>Eric:
La terre se réchauffe malheureusement et tout le monde s’en moque. Désolée, je n’ai pas prévu ce panoramique pour un autre jour. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Oléod:
Le poème est de toi? Je parlerai ensuite…
>Michel:
Je te sens vraiment bien accroché à cette plage 😉 Tu as raison de dire que c’est signe de beau temps. Je te souhaite de faire de beaux rêves. Merci pour ton enthousiasme. Bises.
Bravo Ossiane.
Super cliché : j’ai raprement vu un ciel comme celui-là.
Le ciel est en feu
Il nous brûle les yeux
Les nuages sont rougis
Et après cet incendie ?
Que restera t-il ?
La mer, des îles
Pour y plonger
Pour s’y habriter
Flo
Le regard s’élève dans le ciel.
En cette vastitude,
Avant l’arrivée de la nuit,
La lumière s’éloigne sereine.
Harmonie, calme et volupté.
Un choeur d’anges se fait entendre
Adagio ma non troppo.
cette série est magnifique
merci
>Flo:
Merci pour ton enthousiasme et ton joli poème. Que restera-t-il? A chacun de trouver. La peur du noir ou le doux souvenir de cette chaude lumière qui baigne nos rêves. Bises sereines.
>Pierre (2):
Juste ce qu’il faut de chants d’angelots dans la contemplation. Quel beau moment de méditation auquel tu nous convies face à l’immensité du ciel! Merci pour cette belle évocation poétique. Bonne nuit harmonieuse. Bises.
>Bén:
Cette série fut un peu plus longue les précédentes. Je suis contente qu’elle t’ait plu. Bises du ciel.
bravo Ossiane… je découvre peu à peu ton blog tellement il est dense & superbe… & j’admire ce que tu suscites comme commentaires de qualité !
>Bonjour Eric. Merci pour tous ces gentils messages qui sont bien la preuve que tu fais une visite en profondeur;-) De belles plumes se donnent rendez-vous ici. Tu es le bienvenu.
pffffffff
une bouffée
de liberté
coeur en blé
la beauté
s’envoler
pffffffff
cette histoire de porte, de ruelle sombre, brr, cela me glace, j aime les portes ouvertes sur ce joli ciel, il est tout ouvert, allumé, éclairé….
je te souhaite une bonne soirée Ossiane, j’essaierai de te lire les deux semaines suivantes, sans rien promettre, dans le petit bourg internet de la biblio est pour tous.. je t’embrasse.. je vous emmènerai Là! merci d’être Là!
>Annick:
C’est toi qui es prête à t’envoler maintenant pour quinze jours;-) Passe de bons moments là où tu vas. Tu me feras un petit coucou. Très bonnes vacance sà toi, Annick.
Le coleurs du ciel est en feu…le soleil est comme une boule de feu dans le coucher du soleil. La photo a vous couper le souffle!
La mandarine
La beauté saute aux yeux j’en crois mon expérience
Les paroles comptent peu si c’est un beau parleur
L’oiseau qui plaît le plus porte de belles plumes
Mais dans la vie il faut douter des apparences
Comme souvent les promesses vous laissent de l’amertume
et le bon goût du fruit se cache à l’intérieur
Alain