Pommier d’Amour

Semer la Vie, Pommes d'Or et d'Infini, Don de l'Amour.

Semer la Vie, Pommes d'Or et d'Infini, Don de l'Amour.

* Lecture du Haïku Calligramme: rouge, orange, jaune, vert clair, vert plus foncé.

Semer la Vie,
Pommes d’Or et d’Infini,
Don de l’Amour.

* Photo de Pommier d’Amour qui se pare de boules multicolores à l’automne. Pour en savoir plus

50 réflexions sur « Pommier d’Amour »

  1. je suis en chagrin d’amour… loin de mes enfants et aussi parce que mon amour métissée de chine et d’afrique a « préféré  » un autre… guyanais de la quarantaine qui la flique à tout bout de champ et poutant c’est une cadre sup qui a vécu 12 ans en France!!! Mesdames la liberté de la femme n’est pas une réalité en Guyane c’est une fiction…qui plaît beaucoup aux hommes d’ici les femmes à la maison avec plein d’enfants et ces messieurs volages …
    j’espère beaucoup de commentaires sur mon mail mesdames et messieurs d’hexagonie sur la liberté de la femme et sur l’homme volage
    pimentrouge

  2. Cœurs tombés dans les pommes
    ————————————-

    Pomme de reinette et pommes d’api
    Pomme d’amour mon cœurs est pris

    Jouez hautbois résonnez musettes
    Ce soir je verrai Manon en nuisette
    Quand à tâtons son corps je dévoile
    Cette nuit ses yeux seront mes étoiles

    Au son des galoubets des pipeaux
    Des fifres des tambourins de peau
    Des guitares et des vielles
    Le bal nous donnera des ailes

    Pomme de reinette et pommes d’api
    Pomme d’amour mon cœurs est pris

    Pour nos noces ô ma douce
    Je veux à la lune rousse
    T’aller quérir sans détours
    Les Cerises qu’on dit d’amour

    Fruits d’immortalité des Hespérides
    Ta beauté jamais ne connaîtra les rides
    Avec ces divines pommes d’or
    Nos cœurs battrons toujours plus forts

    Pomme de reinette et pommes d’api
    Pomme d’amour mon cœurs est pris

    Pour cela s’il le faut je le jure
    Tel Hercule ce héros d’aventures
    Je tuerai moi aussi pour cette conquête
    Ladon le dragon à cent têtes

    Ô belle Manon que j’aime
    Les filles d’Atlas elles-mêmes
    Ces nymphes du couchant
    Que toi n’ont pas de grâce autant

    Pomme de reinette et pommes d’api
    Pomme d’amour mon cœurs est pris

    Mais en ce jardin merveilleux
    Point de parfums plus capiteux
    Que ceux de notre lit d’amants
    Et de nos baisers enivrants

    Jouez hautbois résonnez musettes
    Ce soir je verrai Manon en nuisette
    Quand à tâtons son corps se dévoile
    Cette nuit ses yeux seront mes étoiles

    Pomme de reinette et pommes d’api
    Pomme d’amour mon cœurs est pris

  3. pauvre pimentrouge vert de rage je compattis que te dire avec Mozart peut être..

    Tutti accusan le donne, ed io le scuso

    Se mille volte al dì cangiano amore;

    Altri un vizio lo chiama ed altri un uso,

    Ed a me par necessità del core.

    L’amante che si trova alfin deluso

    Non condanni l’altrui, ma il proprio errore;

    Già che giovani, vecchie, e belle e brutte,

    Ripetetel con me: «Così fan tutte!»

    ce qui veut dire: « Tout le monde accuse les femmes, et moi je les excuse de changer d’amour mille fois par jour; les uns appellent cela un vice, les autres une habitude, quant à moi je crois que c’est une nécessité du coeur. Il ne faut pas que l’amant abusé condamne les autres, mais se reproche sa propre erreur: qu’elles soient jeunes ou vieilles, belles ou laides, répétez avec moi: elles font toutes ainsi ».

  4. Cette nuit, tu m’emmènes en souvenir Ossiane…
    Le pommier est une histoire de famille pour moi !

    Bravo Michel, je te lis en chantant !

    —————————

    Sous le pommier d’amour,
    La belle avait dix neuf ans
    Quand l’invita son amant
    Avec ses yeux de velours.

    Elle oublia la raison,
    Écouta son corps tremblant,
    L’appel de ses yeux brillants
    Elle suivit sa passion.

    Mais c’était l’entre deux guerres
    Et elle était orpheline ;
    Il fallait être héroïne
    Pour braver les doux mystères…

    La maison de correction
    Était le risque couru
    Du fruit rouge défendu
    Pour la belle Cendrillon.

    La pomme fut goutte d’or
    Vers l’infini de son ventre
    Dont la graine fit son antre
    À la prairie de l’aurore.

    Mais l’amant aimait sa Reine
    Et lui demanda sa main
    Pour chanter les lendemains
    Comme les plus beaux poèmes.

    Il fallu le grand conseil
    de famille et des tuteurs
    Pour approuver le bonheur
    Et sans trahir le soleil…

    Elle garda le grand secret
    Dans la peur des représailles
    Et en se serrant la taille
    Mais jamais n’eut de regret.

    L’anneau glissé à son doigt
    Elle laissa s’épanouir
    La raison de son sourire
    Jusqu’à l’éclat de la joie.

    La vie est don de l’amour
    La poésie des possibles
    Un bonheur indescriptible
    Quand elle naît au grand jour !

    J’entends toujours ma grand-mère,
    Avant de fermer les yeux
    Vers son éternel adieu,
    Me redire la lumière
    De son amour merveilleux
    Né au pied de l’arbre aux pommes ;
    Son amour pour un bel homme
    Qui faisait briller ses yeux…

    Catherine

  5. Amour toujours
    Amours d’un jour,
    Les dés sont jetés.
    Toujours en amours
    Jamais en amour,
    Triste banalité.

    Ainsi va la vie,
    Piment pleure et Piment rit.

    Les plaies d’amour sont bien cruelles, mais seul l’amour guérit. Je compatis, Piment Rouge et Jaune. Regarde la photo d’Ossiane, les feuilles bien vertes forment un écrin pour envelopper cette jeune pomme d’amour…. Reste à chacun de trouver de belles feuilles vertes qui lui conviennent.

  6. J’ai comme qui dirait eu un Flash 😉

    Une horde de petits monstres verts qui gardent jalousement leurs oeufs…

  7. la nuit , les poèmes ont « l’oeil ouvert » sur l’amour !
    Ossiane en est la passeuse , bises

  8. Bonjour Ossiane
    Comment ce jaune d’oeuf a t’il bien pu se hisser de branche en branche tout en se débarrassant d’un blanc si lourd à traîner?
    A moins que ce ne soit la main d’un « Néo hyperréaliste » Italien dont j’ai mangé le nom, en même temps qu’une pomme et qui avec un talent fou, recompose les chefs d’oeuvres des grandes écoles italiennes. Des pommes et autres fruits viennent s’y figer comme d’étranges objets venus d’un autre monde..

  9. cercle solaire

    Cercle solaire, cercle lunaire,
    Au centre une perle de mer
    Enfermée elle est pour mieux nous attiser
    Son destin comme une courbe est parfois amer
    Si cette courbe ne vient plus te courtiser

    Pense alors a ton avenir
    Et regarde plus loin encore
    Ne t’arrêtes pas au pied de la boite de Pandore
    Ou Zeus a pris soin de bien enfermé les esprits retors
    La vie ne dure qu’une fois un seul passage, un fil d’Or

    Cercle solaire éclaire en chacun de nous
    Ce que les féees ont déposé
    Cercle lunaire apaisse nos esprits
    Mais prudence avec Orphée
    Ne pas perde de vue la voie lactée
    Mais sans cesse ranimer ces étoiles confiées

    Cercle solaire cercle lunaire
    Je deviens Hespérides au jardin d’Osiris
    Enfin cette perle y verra le jour
    Et connaîtra à son tour
    Le doux tourment de l’amour

  10. A piment rouge

    Vivre le doux tourment de l’amour … c’est si beau en poésie
    reste a parvenir a le vivre vraiment
    Puisez, ici  » à l’oeil ouvert  » des étincelles pour un nouveau départ, avec Mozart pour compagnon ..c’est pas mal quand même!
    Révérence a Catherine et bien sur à Michel!

    Ossiane tu nous ouvres des portes où renouvellées sont les surprises

  11. Bonjour l’artiste !
    Tu es vraiment une artiste , car tu as l’Art de mettre en valeur des choses simples qui nous entoure par tes photographies et en plus tu joues avec les mots avec une rare sensibilité . C’est un réel plaisir de venir chaque jour découvrir tes créations !
    Je serai curieux et aussi interessé de savoir quel est le moyen informatique ui te permet de créer tes calligrammes .
    Bonne journée à toi
    Eric

  12. Le fruit du pêché…
    Moi, je la croque à pleine dents la pomme !! la vie quoi !!!

    Sourire d’Olivier,
    Agréables sensations,
    Amour introuvable.

    Ossiane, merci de tout coeur de tes mots sur ton blog. Tu me touches beaucoup comme tes photos et tes haïkus et calligrammes.
    Beau week-end,
    Bises souriantes,
    OLIVIER

  13. >Piment rouge: Désolée pour ce qui vient de t’arriver. Essaie de rester sur tes bons souvenirs de Martinique.

    >Michel: Je suis comme Catherine; tes pommes de reinettes font surgir des souvenirs d’enfance; on entend presque la musique. Ton poème est très enlevé et joyeux aujourd’hui puisque le coeur de Manon est pris. Retour au temps des galoubets et des tambourins pendant les noces. Hommage à ces fruits d’immortalité. C’est ce qu’on appelle un grand poème d’amour plein d’étoiles. Merci à toi; tu excelles en ce domaine. Je t’embrasse.

    >Catherine: Encore plus tardive que Michel aujourd’hui 😉 Effectivement, ce pommier évoque l’histoire d’amour de ta grand-mère que tu nous contes avec beaucoup de talent et d’émotion. Ce pommier était très symbolique en effet. Enfreindre ce fruit défendu entraînait des punitions sévères. Il fallait beaucoup de courage face aux représailles de la famille et du voisinnage à l’époque. La vie prit racine en secret pour l’amour de cet homme. C’est une belle histoire qui a fait briller les yeux de ta grand-mère toute sa vie. Merci beaucoup de nous avoir fait partager ton émotion. Belle journée. Je t’embrasse.

    >Annie-Claude encore plus tardive. Tu sembles bien connaître la vie et ne pas trop croire à cet amour bien qu’il soigne les blessures. Tu donnes une deuxième interprétation de cette photo beaucoup plus sereine. Merci d’être venue. Je t’embrasse.

  14. Piment rouge passe par toutes les couleurs au fil des émotions et des lignes des écrivains de ce blog.
    Dur dur et je compatis, mais tellement bon de savoir qu’on peut vibrer!
    Je ne sais pourquoi me passe par la tête: « crime passionnel, crime de propriétaire »
    J’aime ce que dit Michel Onfray sur l’hédonisme, la jouissance, rencontre dans le respect l’un de l’autre
    et Michel Fugain: « pour un instant peut-être ou bien toute la vie »
    Pomme d’or, pommier d’amour, quète de l’immortalité, quètes humaines, quètes d’amour
    Fruits, fruit vert, fruit jaune, fruit rouge….
    La vie quoi!
    Et vive les photos d’Ossiane!

  15. Moins poétique que précédemment mais plus ludique : j’y vois des boules de billard. Toutes colorées. Brillantes à souhait.

    Bizz en annonce du ouikende

  16. >Fred de Toulouse: Quel flash! On tombe sur une autre planète 😉 Merci d’être passé de si bon matin 😉

    >Alain: La nuit est propice aux mots et à la réflexion, cher Alain. Bises diurnes.

    >François (2): Une nouvelle interprétation qui sort de l’ordinaire 😉 Dommage, je ne vois pas de quel hyperréaliste tu veux parler. J’aurais bien aimé voir ses oeuvres. A moins que quelqu’un veuille bien apporter ses lumières. Merci pour ton passage amarillo et à bientôt. Amitié.

    >Jane: Poésie de plus en plus fertile et onirique. Que ton cercle solaire ne nous écarte pas de la belle voie lactée. Nous sommes dans un vrai jardin imaginaire. C’est fou toutes les choses que vous trouvez à dire sur ces minuscules pommes;-) De belles surprises, en effet. Merci beaucoup et passe une bonne après-midi peut-être avec tes pinceaux.

    >Salade: Ouf, je suis soulagée 😉 Merci à toi.

    >Eric: C’est trop gentil de me dire tout ça; je ne sais plus où me mettre;-) Le principal est que tout cela te plaise et t’incite à réagir avec nous. Je t’envoie un mail en privé pour la suite. Merci pour ta fidélité. Mon amitié.

  17. J’ai été attirée par vos photos car bien souvent elles se substituent à mes yeux. Elles viennent combler mon désir d’écarquiller les yeux pour distinguer des détails.
    Hypermétropie et temps qui passe.
    Car je me souviens d’avoir pu rêver longuement en contemplant une partie pour le tout.

    J’aime beaucoup les haïkus calligramme qui accompagnent vos photos si précises, à mes yeux (quoique je préfère cacher vos indications de lecture et m’amuser à construire-déconstruire un sens.)
    Mes yeux vont de la photo à vos mots ; la photo nette, le calligramme à la forme précise, puis les mots au sens caché et le calligramme qui s’emmêle ; puis la découverte d’un sens. C’est une promenade visuelle, sensuelle qui révèle un sens.

    Il m’arrive de ressentir une petite, toute petite pointe de regret en ne découvrant pas de ces punctum agaçants et tellement riches de sens.

    Jusqu’alors je voyais les haïkus de Philippe Jaccottet en aquarelles, il me plaît d’essayer maintenant de saisir un cliché en les relisant.

    Et puis surtout…
    Je me rappelle aussi avoir désiré très fort pouvoir voir « une oeuvre se faisant ». (Notion que j’ai découverte avec la lecture de Joyce bien sûr, mais pas seulement.)

    Qu’y changeons-nous ?

  18. Mes commentaires sont un peu hachés en ce moment. Il faut être patient 😉

    >Jean: Je crois comprendre que tu es tiré d’affaire avec ta panne informatique 😉 J’ai déjà pris ces cours aux Beaux-Arts à une époque et j’avais beaucoup aimé. C’est plus un manque de temps qui m’en empêche. Je songerai à ce que tu me dis. Merci pour ton enthousiasme et bon courage pour récupérer tes adresses.

    >Olivier: Quelle énergie tu as ce matin! Le nom de ton blog ne fait que témoigner de ton amour pour la vie, non? Ne sois pas défaitiste et poursuis ton chemin le plus sereinement possible. Le hasard fera bien les choses. Je suis contente si tu passes un bon moment ici. Des mots qui touchent et un sourire mettent du baume au coeur. N’est-ce pas la devise qui est écrite sur la bannière de ton blog? Bonne soirée avec le sourire. Bises.

    >Jean-Louis: Merci;-)

    >Candide: Quel beau regard sur la vie tu nous offres. De quoi mettre des couleurs sur les jours gris et redonner de l’énergie. Merci Candide pour ces jolits mots. Je t’embrasse. Bonne soirée.

    >UU: Je suis d’accord avec toi. Ce petit arbuste coloré est en fait très difficile à prendre en photo de façon intéressante et poétique alors qu’il est très joli à regarder dans son ensemble. Je trouve que cet essai n’est pas complètement transformé et les halos blancs sont un peu trop marqués. Bon week-end en couleurs. Bises également.

    >Malisan: Bonjour et bienvenue sur ce blog. La porte est ouverte. Merci pour ton gentil commentaire qui me fait plaisir. Au plaisir de te revoir. Amicalement.

    >Bonjour Isabelle. Sois également la bienvenue. C’est très gentil à toi de nous faire part de la façon dont tu appréhendes les notes que je laisse chaque soir. J’imagine qu’il y en a des multiples. En fait, si je te suis bien, tu passes un certain temps devant l’ensemble à construire ou déconstruire un sens. C’est très ludique. Quand j’ai commencé le blog, je pensais proposer une sorte de voyage intérieur poétique et imaginaire dans lequel on entre, on voit ce qu’on veut et on sort quand on veut. En revanche, je ne vois pas très bien ce que tu veux me dire par rapport à la pointe de regret que tu exprimes. Mes calligrammes ne sont peut-être pas assez lisibles et si c’est le cas, je peux en tenir compte. Merci pour ce riche premier commentaire. Au plaisir de lire ta réponse à ma question. Amicalement.

  19. Ossiane>> Non euh, dis… euh, c’était pas une critique, mon commentaire. J’la trouvais bien ta photo. Non, vraiment !
    C’est juste que je n’ai pas l’âme poétique aujourd’hui [boulot, violences près de chez moi dans le 9-cube]. Alors j’ai eu la vision ludique à la place. ;o)

    [off-note : Prends tout ton temps pour répondre. J’suis sûr que tu es pardonnée d’avance par tout le monde. Et puis, si tu ne réponds pas parfois, c’est pas grave. Tu n’as plus à faire la preuve de ton hospitalité, inégalée sur la Mondoblogosphère ;o)]

  20. >>pour fred d’haloween :

    Prenez garde
    Aux petits monstres verts
    Si vous pensez gober
    Leurs œufs frais
    Prenez garde
    Qu’ils ne vous lardent
    De coups de dards
    Ces diables pervers
    Jaloux de leurs moutards
    Si délicieux à croque sel
    mais au poison mortel
    Fred les a vus
    Il n’a pas la berlue
    Peut être quand même
    Avait-il un peu bu
    Ce cher original
    Hurluberlu pas banal
    qu’on aime
    Prenez donc garde
    Aux fruits ronds
    Qui semblent si bons
    Ils ont des échardes

  21. Je ne connaissais pas cette plante. C’est étonnant de voir des fruits de couleurs si différentes sur la même plante. En tout cas c’est très joli et quand j’aurai fini ma plantation de physalis je vais m’en procurer. Que de projets !!
    Bises

  22. Vos calligrammes sont très lisibles.

    Impossible de remettre la main sur une définition du punctum. Dans « ma compréhension », ce sont ces petits détails qui passent presque inaperçus. Détails et presque inaperçus, ils sont un contrepoint, une interrogation. un sourire caché, une énigme que sais-je.
    Il en existe dans la peinture, dans la littérature, photographie etc.

    Tant qu’à jouer, un peu chaque jour avec ce que vous m’offrez si généreusement, je n’aurais pas été contre une petite difficulté supplémentaire… Mais cela n’a pas d’importance, vraiment.

    Mais votre oeuvre se faisant, nous, qu’y changeons-nous ?

    Sincèrement

  23. Bonsoir Ossiane. De retour près de mon ordinateur, je découvre ta série des lanternes chinoises si gaies, si alanguies…
    Je pense être plus dispos demain. Amitiés.

  24. >UU: Ne t’inquiète pas. Je n’ai pas pris ta remarque comme une critique. Quant à moi, je maintiens ce que j’ai dit. Les critiques argumentées sont également acceptées 😉
    Je comprends ton sentiment vu le contexte et les provocations inutiles. Vis-tu en plein coeur de ces évènements?
    Merci pour tes mots réconfortants. Je fais de mon mieux.
    Ne te laisse pas submerger par le pessimisme et surtout repose-toi bien. Be cool, be open.

    >Michel: tu as vu que tu t’adresses à Fred de Toulouse et non à Fred de Mai;-)

    >Judith: C’est un très joli petit arbuste qui égaie les intérieurs. On est en pleine saison. De beaux projets en perspective. Bonne soirée.

    >Pierre (2): Contente de ton retour. C’est gentil de venir faire un signe. Tu arrives pour la fin. Repose-toi bien et à demain.

  25. En complément d’Isabelle à propos du punctum.

    Le punctum… C’est le point le plus éloigné pour lequel la vision est encore nette.

    Dans la version psychanalytique, côté Lacan je crois (oui oui Ossiane la psychanalyse et Lacan que je déteste tant ;-))), on se servirait de ce mot pour opposer ou différencier la vision et le regard, chose intéressante mais il y a sûrement une explication scientifique plus intéressante que la psychanalyse et ses histoires de sexe (ça c’est moi qui le dit !)

    Barthes a parlé du punctum dans « la chambre claire », c’était pour lui, si mes souvenirs sont bons, le détail d’une photo où son regard s’accrochait parce qu’il y ressentait une émotion par une action de sa mémoire mêlée à son regard sur le détail.

    Un punctum donc pourrait être, si j’ai bien compris (que ceux qui savent n’hésitent pas à nous éclairer davantage voire à me contredire si besoin est), un détail d’une photo :
    soit que l’on voit très nettement et qui donne une autre dimension à la photo,
    soit une interprétation d’un détail, cette interprétation se servant ‘d’un mélange » de ce qui est montré par le photographe et du regard voilé de souvenirs de celui qui regarde la photo.

    Oui Isabelle, on utilise ce mot aussi en peinture et en littérature, pour des exemples en littérature, il faudrait fouillé un peu du côté de Breton, mais je n’en suis pas sûre. Je le suppose parce qu’il était surréaliste et bien psy dans l’âme…

    J’espère ne pas avoir été trop floue… Et surtout ne pas trop me tromper…

    Catherine

  26. oups… Faute !
    voirE
    il faut lire :
    que ceux qui savent n’hésitent pas à nous éclairer davantage voire à me contredire si besoin est), (…)

  27. Isaac Newton

    Pour sûr, ces pommes n’auraient pas pu déplaire
    Au plus grand physicien venu sur terre
    Un jour sans doute lentement endormi
    Par la douce chaleur d’un après-midi
    Parmi poiriers, pêchers, pommiers, pruniers
    Savourant à sa guise une lente sieste
    Quand soudain une pomme, petite peste !
    Chuta de tout son long jusque sur sa tête
    Provoquant réveil et mots de tempête
    (le Capitaine Haddock ne l’aurait pas dédit)
    « Qu’est-ce donc là qui vient à tomber ainsi ? »
    Se demanda l’homme encore tout ébahi ?
    Alors le traversa un éclair de génie
    Et de la naquît l’attraction universelle
    Le rendant à tout jamais homme immortel

    Moralité
    Si Eve a croqué la pomme, fruit défendu de la connaissance, chassant les hommes du jardin d’Eden,
    La pomme s’est, depuis, bien vengée en nous offrant la gravitation !
    ;-))

  28. >Isabelle: J’allais mettre la définition du « punctum » que j’ai trouvée dans le Grand Robert quand j’ai vu ta superbe explication, Catherine. Tant pis, je la mets quand même:
    Punctum = Distance minimale à laquelle un objet est vu distinctement sans accomodation.
    Voilà pourquoi je parlais de calligrammes peut-être pas très lisibles.
    Me voilà rassurée. Je crois voir ce que tu veux dire. Le seul problème pour ajouter ces petits détails, c’est le manque de temps vu que je crée chaque note sans filet au jour le jour 😉 Mais si l’occasion se présente, je le ferai avec plaisir.
    Ce que vous changez, vous offrez un autre regard, vos mots et de beaux échanges amicaux. Parfois, je me laisse guider par vous selon ce que je ressens au travers de vos commentaires. C’est un véritable échange qui se produit entre nous tous. Peu importe que ce soit en virtuel puisque des traces écrites sont laissées. C’est tout simplement des moments qu’on a vécus ensemble. Bonne soirée, Isabelle. Au plaisir de te lire à nouveau. Amicalement.

    >Catherine: Si avec toutes ces informations, on ne parvient toujours pas à se faire une idée sur le « punctum », je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus à moins d’autres nous éclairent davantage.
    En effet, en ce moment, je lis ça et là des remises en cause profondes de la psychanalyse. Pourtant, ce sont les accoucheurs des âmes de nos sociétés modernes. Je ne me sens pas apte à juger car je n’ai pas été confrontée à eux. Je n’ajoute rien de plus à tes brillantes explications sur le punctum. Bises et à tout à l’heure.

  29. Je n’ose plus mettre le 36 ème commentaires.
    Félicitations pommelées aux poètes fidèles et talentueux de ce blog..
    Rondeurs éternelles porteuses de toutes les vies…

  30. Toutes ces couleurs… Cette photo respire la Vie… Ces formes rondes qui paraissent si généreuses, si douces… On imagine sans peine le jus que ces fruits doivent dégager 😉 Je t’ai envoyé mon mp. Bises

  31. >Florence: Pas facile de passer si tard et tu fais preuve d’originalité car tu es la seule à avoir parlé de Newton 😉 Cette pomme est bien chargée de symbolique. Fruit défendu et fruit de la gravitation. Une pomme, ça se consomme ou ça assomme;-) Merci beaucoup. Mon amitié et bonne nuit sans tomber dans les pommes;-)

    >MTO: Tu n’oses plus mais tu l’as fait 😉 Les félicitations sont méritées pour tout le monde. Merci pour ton passage toujours très juste. Je t’embrasse.

    >Leslie: Et toujours les courbes et la rondeur qui adoucissent les yeux at apportent un peu de chaleur. Je préfère que tu n’essaie pas d’en goûter car il me semble que c’est toxique. Je ne veux pas être responsable d’une entrée aux urgences 😉 J’ai reçu ton mp. Je te réponds d’ici là. Bonne nuit, Leslie et courage. Je t’envoie des bises réconfortantes.

  32. J’arrive a la gare bien apres le passage du train… Quel dommage, j’aurais voulu etre parmi les voyageurs de ce train qui passe par le pays des reves… Il faut inviter Tim Burton dans ton pays… Il y trouvera de quoi alimenter ses songes..
    Bravo! Et excellent w.e…

  33. >Alain du Mexique: Pas de problème, la gare est toujours ouverte 😉 Cette photo a en effet bien alimenté l’imagination ;-)J’espère que tout et rentré dans l’ordre pour toi. Merci d’être venu et bon week-end également.

  34. Petites précisions après recherche…

    On définit pour chaque oeil :
    – un punctum remotum : c’est le point le plus éloigné que l’oeil peut voir net sans accommoder ;

    – un punctum proximum : c’est le point le plus proche que l’on peut voir net en accommodant au maximum ;

    A lire :
    http://www.lamap.fr/?Page_Id=10&Action=2&Element_Id=484&DomainScienceType_Id=14
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Barthes#la_Chambre_claire.2C_Note_sur_la_photographie.2C_Paris.2C_Seuil.2C_1980

  35. >Fred de Toulouse, c’est sympa de t’être penché sur le problème car on était plusieurs à se poser des questions. Merci pour tes liens que je vais consulter. J’ai signalé ta recherche sur la note suivante. Bonne fin de dimanche. Amitié.

  36. Beaucoup de poésie dans vos réalisations, mais aussi dans les commentaires. Difficile de laisser un message d’admiration de peur de sembler terne.
    Je ne sais faire ni poème, ni dessin, ni chanson, je ne sais qu’utiliser mes mains.
    Je me permets de vous demander l’autorisation d’essayer de transformer l’une de vos oeuvres en point de croix à des fins strictement personnelles.
    Restant en admiration devant votre travail.
    Manou

  37. Vous êtes pour nous tous une légende mais, surtout, un grand roi. Vous avez su diriger votre royaume comme nul autre et prendre de bonnes décisions. Et, pendant ce règne, vous dites avoir aimé deux femmes (Guenièvre et Morgane) et cela m’amène à vous poser ces quelques questions : Qu’est-ce pour vous que l’amour, le véritable amour? Est-ce vraiment possible d’aimer deux personnes d’un amour si grand, d’un amour infini, alors que l’on dit qu’il n’y a qu’une âme soeur pour chaque personne sur terre? Et maintenant, pour finir, aimez-vous ces deux femmes l’une autant que l’autre? nabil mouici

  38. Pourquoi des pommiers? Il ne s’est passé qu’un siècle après tout. Paris n’est plus le même. Des pommiers et la couleur des pommiers. Le rouge est mis. Mais pas que lui.

  39. >Dilgo:
    Bonsoir et bienvenue, les pommiers semblent vous interpeller beaucoup tout comme le rouge et particulèrement à Paris;-) Bien à vous et merci de votre passage.

  40. C’est exact, Paris m’intéresse. J’ai vécu à Palavas-les-Flots aussi, au bord de la mer. Ennui parfois, méditation, travail, luxure même, bêtise. Je me souviens quand je veux, ce balcon sur la mer, ce balcon d’algèbre, de trouvaille stérile. Non, les pommiers ne m’intéressent pas plus que ça. Ou si, les pommes avec les enfants et mademoiselle Terrienne. Et puis alors pas le Paris d’aujourd’hui, celui de demain, dans un siècle, ou plus, alors. Disons qu’il en serait plein, de pommes et de pommiers, et pour le plus grand plaisir de mademoiselle Terrienne, qui adore la compote, ça sentirait la cannelle de la Place Dauphine au champs de Mars, à plein nez.

    http://www.eaudefeu.com/weblog/index.php/2005/11/04/99-la-gare-saint-lazare

  41. quand une pomme est bonne ,pourquoi changer d arbre ; a chacun le fruit de sa passion!!!pour certain , il est peut etre bon de passer d arbre en arbre, de goutter,savourer,se delecter  » mais a quoi bon » chaque fruit est si beau »comment choisir,y passer sa vie!!!il y en a tant et tant, tous delicieux et merveilleux!!!moi,il y a longtemps j ai goutter une pomme ;et meme si l arbre aujourd hui a beaucoup veilli ;elle est belle délicieusement belle ;et je l aimmmmmme !!!!!!

  42. Portrait de poire

    P oire j’ai longtemps vécue abritée du feuillage
    O bligeant les insectes qui meurtrissaient ma peau
    I nstruit par les leçons que la vie donne aux sages
    R apidement j’ai su tirer le vrai du faux
    E t combien quand on s’aime le monde peut être beau

    Alain

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