Tango

Vertige de l'Amour, Danse qui Fait Tourner la Tête, Yeux de Velours.

Vertige de l'Amour, Danse qui Fait Tourner la Tête, Yeux de Velours.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Vertige de l’Amour,
Danse qui Fait Tourner la Tête,
Yeux de Velours.

* Photo de Physalis. Pour en savoir plus sur le Physalis

30 réflexions sur « Tango »

  1. c’est l’amour et la mort dont je te parle encore, mais les yeux de velours, mon oeil!
    un combat meurtrier d’accord, d’ailleurs la femme en perd ses couleurs sous la fureur de l’homme qui lui a sucé tout son sang, la tuant méch’amant…

  2. là bas, tout là-bas
    de l’autre côté de l’océan
    des notes de piano
    do si la sol
    voilà pour le tango

    transparence du coeur
    velouté de tes veines
    blottie dans tes bras
    fa mi ré do
    voilà pour le duo

    couleur surnaturelle
    fragile comme une dentelle
    harmonie de nos antennes
    do ré mi fa
    voilà pour cet éclat

    je suis toute en émoi
    a 0 h43
    sol la si do
    voilà pour cette fleur-tableau

  3. Wouah ! De plus en plus brûlant Ossiane !
    Très bien senti l’inspiration de ces petites cages d’amour !
    L’automne flamboie !
    Vas-tu nous offrir ensuite la magie de l’éclosion ? Le fruit caché sous la cage ? J’ai le bonheur d’en voir en vrai jusqu’à demain matin dans le jardin… Je vais m’en nourrir les yeux avant les embouteillages du retour ! Elles sont magiques ces petites lanternes !

    ————————

    Tango !

    Tombe le rideau d’étoiles,
    Flamboient les bougies de nuit ;
    Quand le corps rejoint l’esprit
    C’est l’ouverture du bal…

    Tango !

    L’homme en costume élégant,
    La femme en robe fluide.
    Ils se rejoignent intrépides.
    Danse ou duel alléchant ?

    Tango !

    Soudain se taisent les mots
    Et les regards se soutiennent,
    Flamme d’amour ou de haine ?
    Révolte et douceur des maux.

    Tango !

    Mélancolie en répit,
    Passion dans le tourbillon,
    Plus rien qu’une fusion,
    Comme un vertige de vie…

    Tango !

    Déchainement du discours,
    Des gestes évocateurs.
    Ivresse d’une pudeur,
    Déclaration de l’amour.

    Tango !

    Ils dansent à perdre tête
    Mais sans quitter la raison ;
    Et ils flambent leur passion,
    À se promettre une fête…

    Tango !

    Ils dansent leurs flots de larmes
    Et à rire de bonheur
    Jusqu’à retourner les coeurs,
    Jusqu’à épuiser leur âme…

    Tango !

    Ils s’accordent de leurs pas
    Là où leurs yeux se foudroient
    Et ils s’envolent en émoi
    Où seul l’amour chantera…

    Catherine

  4. Tango jardin
    ———–

    C’est le tango des physalis
    Cœurs d’or ou rouge divin
    Elégantes en vertugadin
    Si belles que palissent les lys

    C’est le tango des amours
    On s’amuse on fait la fête
    Mais on peut perdre la tête
    Pour de beaux yeux de velours

    C’est le tango des baladins
    Avec des refrains de jadis
    On croirait des volubilis
    Qui tournent dans l’air badin

    C’est le tango de l’automne
    Que l’on danse dans les bois
    Où s’amusent fort ma foi
    Les fripons et les friponnes

    C’est le tango des vertiges
    Pas langoureux qui nous grisent
    Jusqu’à cette fin exquise
    Quand la fleur ploie sur sa tige

    C’est le tango des jardins
    Que l’on danse au clair de lune
    A chacun sa chacune
    On en oublie les chagrins

  5. Tango,

    Danse endiablée,
    Corps serrés,
    Regards fixés,
    Lèvres figées,
    Jambes entrelassées,

    Quelques envolées,
    Larmes versées,

    Amour mélangé,
    Tristesse, passion,
    Tango sensation,
    Coup de foudre annoncé.

    Pour toi, Ossiane, merci de tes mots.
    Bisous dansants,
    OLIVIER

  6. Bonjour Ossiane,
    ce « tango » est on ne peut plus bienvenu avec ses couleurs chatoyantes révélées par la lumière hors champ : aujourd’hui, la baie vitrée de mon 16e étage me dévoile une vue sur La Haye en dégradé de gris ! L’horizon est quasiment gommé et la ville est toute terne…
    Mon contrat se termine le 11 novembre… d’ici là, je n’aurai pas grand loisir de faire du tourisme… tant pis pour cette fois !
    Bonne journée à tous
    Bén

  7. T’ acceuillir au creux de mon nid
    A paisser ta désespérance
    N id douillet, composé pour une nuit
    G arde cette étoile au fond de ta mémoire
    O de à la joie, amour sans dollard

    T e promettre cet instant merveilleux
    A vant de repartir sous d’autres cieux
    N e crois pas au mot toujours
    G arde le mystère de l’amour
    O de à la joie, musique -velour

    T ‘enlacer, tenir tes mains au moins jusqu’à demain
    A près…quel amoureux fou de promettre un lendemain
    N e rêve pas plus, entend l’angélus
    G arde le fougueux souvenir
    O de à la joie, amour- avenir ?

  8. Tango est un sUUperbe titre. Vraiment. Ta photo transpire de ce titre, dans l’air douceureux d’un bar enfumé de Buenos Aires…

  9. Ca y est ! Je les ai gouttés hier …..beurk pas bon… la date de consommation ( novembre 2003 ) y était probablement pour quelque chose.
    Je préfère les voir danser le tango. Si j’en plante dans mon jardin crois-tu qu’ils feront autant pour moi ?
    Bises dansantes

  10. Nervurés comme le sont les coeurs…gonflés de protection pour l’amour qui, à l’intérieur, attend que la couleur s’estompe, que le fruit rond roule du lin à la terre et enfante à nouveau la vie.

  11. Petite précision à propos du titre. Le mot « tango » est aussi la couleur orange très vif mise à la mode lors de la vogue de cette danse.

    >Balidar/Kawet: Combat meurtrier, combat singulier. Vision rouge sang d’une relation amoureuse assez loin de la mienne. Mais pourquoi pas, ça existe. Bien à toi.

    >Jane, quelle fleur tableau! Tu t’envoles sur cette piste de danse 😉 De quelques vers, on passe maintenant à plusieurs strophes enflammées. Bravo, sol la si do pour cer émoi do ré mi fa. Belle après-midi.

    >Catherine: La magie d’un autre tango brûlant avec Catherine;-) Du duel où chaque partenaire se jauge, tu nous fais entrer peu à peu dans une danse de plus en plus vertigineuse où passion et corps se mêlent. Tes mots sont échevelés et flamboyants pour décrire cet amour fusion. Félicitations; je suis soufflée.

    >Michel, le roi du tango nous convie à la grande fête des jardins de l’amour. Les physalis accrochent les regards. Vertige de la danse, conquête des coeurs, chagrins oubliés au clair de lune. Tu vas une nouvelle fois faire pâmer les visiteuses de ce blog 😉 Bravo également pour cette verve poétique.

    « Vertugadin »: cercle qui faisait bouffer la jupe autour des hanches ou robe munie de ce cercle.

    >A Bén du haut de ta tour: Tu es dans une grande et belle ville, non? Pas de chance pour le temps. Contente-toi de mon blog pour agrémenter ta fenêtre et viste des musées. Bonne journée. Je t’embrasse.

    >Olivier: Le deuxième roi du tango poétique s’est lâché 😉 C’est très très bien Olivier de mélanger cette fièvre à une certaine tristesse et crainte de le voir s’envoler. Persévère, c’est de mieux en mieux. Bravo à toi et merci pour ta visite. Bises colorées.

    >Jane is back again avec trois strophes contenant le mot TANGO !! De plus en plus fort. Attention, Michel, tu as de la concurrence sur ce terrain là. Amour d’un jour à dévorer et à garder au fond de sa mémoire ou amour pour toujours? Tu poses la question. Bravo, tu t’impliques de plus en plus. Amitiés, je t’embrasse.

    >UU: En effet, ce titre semble déclencher les passions. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à certaines poses renversées de cette danse en regardant cette photo. Tu y ajoutes l’ambiance argentine. Merci beaucoup d’être passé. Amitié.

    >Michel59: Bonjour et bienvenue 😉 Merci beaucoup de nous faire partager ton sentiment. Ca me fait plaisir. Je connais ton blog photo et tu fais de belles choses également. Amitié. Au plaisir de te lire à nouveau. http://michel59.blog.lemonde.fr/michel59/

    >Judith: Dommage. Tu as sans doute raison. Mais si tu as vraiment envie de goûter, essaie de t’en procurer en magasin. Si tu t’en occupes bien et si tu leur parles, ils se mettront en quatre pour te faire plaisir et t’offrir leurs lanternes magiques multicolores. Bises du jeudi.

    >Jean: On peut dire que tu es quelqu’un d’enthousiaste et d’optimiste. C’est pourtant la même ambiance qu’hier mais un peu plus fougueuse d’où ce contraste. Merci pour cet appétit photographique. Mon amitié.

    >MTO: Jolie description de de ces coeurs gonflés d’amour qui finiront par donner naissance à la cerise d’hiver quand la sève ne passera plus dans les nervures. Cycle de la nature pour de nouvelles naissances. C’est beau la vie. Bonne fin de journée et bises chaleureuses.

  12. l’amour en cage, alkekenge coqueret…. J’aime ses couleurs rouge et petite était émerveillée quand j’en trouvais où il n’y avait plus que les nervures de la cage.
    La raideur de la robe me gène dans ce ballet amoureux dont beaucoup parlent.
    Enfermement de l’être, ne pas laisser couler ses émotions ses sentiments, bulles qui isolent, enferment… retraits
    Candide

  13. l’amour en cage, alkekenge coqueret…. J’aime ses couleurs rouge et petite était émerveillée quand j’en trouvais où il n’y avait plus que les nervures de la cage.
    La raideur de la robe me gène dans ce ballet amoureux dont beaucoup parlent.
    Enfermement de l’être, ne pas laisser couler ses émotions ses sentiments, bulles qui isolent, enferment… retraits
    Candide

  14. Quelle belle idée que ce tango… Sur un air de Quarteto Cedron, dans une banlieue argentine, nous jouons du temps et des couleurs. Odeurs d’espace. Croisements de jambes, dos courbés. Velours de bonheur, dégustation des sens… Il y a ce tango de Charlotte Rampling construit sur deux phrases « je pourrais mourir pour toi…… Mais je préfère vivre pour moi ! »
    Magnifique Ossiane…

  15. Arret sur Image
    —————–

    Rencontrer tes pas chaussés d’aiguilles
    Remonter le fil de tes bas résilles
    Redécouvrir ce que cache l’échancrure
    Retenir par la main ta cambrure
    Regarder s’offrir ton buste déployé
    Ravir la beauté de tes épaules penchées
    Refermer ma main sur tes doigts graciles
    Retarder mes yeux sur ton cou de cygne

    Réclamer enfin ton regard …

  16. Rondeur, douceur, couleurs chaudes… Elégance, volupté et délicatesse… Tout ce que j’attends… est ce trop demander ? Vive le Tango…

  17. Toute la série des rochers de l’océan est absolument magnifique, quant aux physalis, j’ai l’impression d’être sur Mars, ou Vénus selon mes états d’âme. Tu nous fais voyager autant à l’extérieur qu’à l’intérieur… peter://

  18. >Candide: La cage est synonyme d’enfermement. Cette cachette secrète t’interpelle. Ces coques trop amidonnées manquent de légèreté. Tu garderais les nervures et te débarrasserai de l’enveloppe. Je crois aussi que le cadrage assez serré que j’ai choisi y est pour quelque chose. Merci pour ton interpétation argumentée qui a autant de valeur que les autres. Je t’embrasse.

    >Sonia: A l’opposé de Candide, tu te sens à l’aise dans ce décor. C’est la musique du Quarteto Cedron qui donne le rythme. Je ne connais pas ce tango de Charlotte Rampling. Dans quel film dit-elle cette phrase? Merci pour tes mots chaleureux. Je t’embrasse.

    >Guillaume: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Le physalis rouge mène la danse et renverse sa cavalière. Il est rouge d’émotion. Merci pour ta visite. N’hésite pas à venir faire partager tes émotions. Je n’oublie pas ton mail; je ne vais pas tarder à te répondre. Bonne nuit.

    >Tiago: Hello Tiago, contente de te revoir; tu étais parti? J’espère que tu commences à te sentir un peu mieux après ce qui t’est arrivé. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    >Florence: Quel beau poème plein de sensualité tu as écrit là! Je connais quelqu’un qui va être content;-) Chaque vers commence par « Re » sans doute pour symboliser cet arrêt sur image sur cette posture du tango. Quand on me dit que mes notes sont brûlantes, vos poèmes vont de pair également;-) Bravo Florence, c’est de plus en plus enlevé. Bises éblouies.

    >Leslie: Tu as bien saisi les grandes lignes de l’ensemble. Ce n’est pas trop demander. Fais en d’abord profiter tes yeux; le reste viendra ensuite. Donne-moi des nouvelles si tu as envie. Je t’embrasse bien fort.

    >Peter: Ca me fait plaisir de te voir intervenir sur le blog. Il est vrai que tu es très attiré par ces musiques d’Amérique du Sud. Ce que tu me dis me touche beaucoup. Au moins je te fais voyager dans les trois dimensions;-) J’ai vu que tu as publié de nouvelles notes que je ne manquerai pas d’aller lire et commenter dès que j’ai un peu de temps. Au plaisir de te revoir ici. Amitié.

  19. >Frose: Bonjour et bienvenue. Je vois que cette série ne te laisse pas indifférent notamment à cause de l’éclairage et des couleurs chaudes. Je t’invite à revenir quand tu veux pour faire partager tes émotions. Bonne soirée. Bien amicalement.

  20. Tango

    Du soleil sur la ville et dans les rues du port
    Une musique si tu veux te souvenir encore
    Suivait nos pas de ses accords

    J’avais tout prêt du mien comme je le serrais fort
    Ton corps, comme il est loin, sais tu je t’aime encore
    Ton visage est pailleté d’or

    Mais les trains passent sais tu encore le nom du port ?

    Alain

  21. c’est très beau Alain,

    Vertige du tango
    Retrouvailles des corps
    Ivresses sans les mots
    Le coeur palpite vite
    Peine à tenir le corps
    L’âme elle s’envole ses ailes
    Quelle belle danse l’amour

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