* Lecture du Calligramme: de gauche à droite.
Traversée du Désert Jonché d’Infortunes,
Vagues de Solitude sous la Lune,
Espace Inhabité, Objets Inanimés,
Silence des Rondeurs Assoifées,
Sables Mouvants Caressés par le Vent,
Infini de la Mer de Dunes en Mouvement.
* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.
* Un clin d’oeil amical à Jacques Chanaz, un amoureux fou de poésie bourré de talent et à son joli blog poétique « La Matière du Vent ».
Dunes géantes, ou dunes simples espaces du vent. Magnifiques ossatures du temps. Nous jouons d’ombres en lumières. Perditions garanties. Ouvrez l’oeil et le bon. Une dune peut en cacher une autre.
Et, je répète, Ossiane tu as raison de scriter chaque grain de sable.
Amitiés
Tu es bien matinale, ce soir;-)
Tu as raison, c’est une bonne idée de jouer sur l’aspect ombre et lumière, le plein et le vide. Je scrute depuis 15 jours et je commence à avoir un petit mal aux yeux. J’espère qu’il n’y a que moi. Je pars sur autre chose lundi.
désolé je suis venu trop tard ..mais je reviendrai apres avoir révé des dunes
à coup sur
bonne nuit
Il ne faut pas en faire une obligation, Michel. J’étais moi-même en retard dans la publication. Pas toujours possible de boucler à temps. Bonne nuit.
alors lundi, » Laissons la plage aux romantiques » et passons à autre chose qu’au marchand de sable que j ‘apprécie toujours autant tout de même.
http://spaces.msn.com/members/EtreParaitre/PersonalSpace.aspx
Bonsoir Ravi, je te sens un peu morose comme si tu n’avais pas trop apprécié ce que j’avais fait dernièrement. Je suis allée sur ton blog. Tu en as un nouveau; ce n’est plus la même adresse?
J’ai vu dans une de tes notes qu’on te reprochait de mettre des chansons sur les blogs. Sois assuré que cela n’a jamais été le cas ici. Au contraire, j’aime ce mélange des genres et ai toujours trouvé que tes choix étaient judicieux. Alors, n’hésite pas à charmer nos oreilles. Bonne nuit.
Quand il faut s’approcher tout près pour augmenter l’impression d’immensité.
Magnifique photo Ossiane, mais que de pistes… Et que d’évocations aussi !
Alors, j’ai pris tes mots en regardant ta photo et j’ai tenté ceci :
Là-bas, la plage dénuée de ses atours
Dansait au son des dunes, au souffle du vent…
Solitaire sous la lune, sable mouvant,
Elle frémissait des vagues à l’aspect velours.
Là-bas, la plage des contrées inexplorées
Au bout du désert, son infortune pleurait
De ne jamais pouvoir murmurer son secret.
Trop de silence de ses rondeurs assoiffées
Hurlait l’injuste croyance d’inanité.
Qu’elle était belle pourtant en ombre et lumière
À l’heure rougeoyante de tous les mystères
Où rêve d’infini touche l’éternité…
Catherine
>> mais non mais non
j’ai rattrapé le papillon avant d’aller piquer un petit roupillon
sonnet
——————————
En marche
Les longues caravanes avancent dans les sables,
De muets hommes bleus balançant sur leurs selles,
Au rythme des chameaux qui vont l’amble.
Le désert nu se meut dans un froissement d’ailes.
Le soleil aveugle,la soif brûle les corps
La route est jonchée de restes d’infortunes
D’ossements blanchis,de squelettes de morts,
La vue s’hypnotise des mirages des dunes.
La nuit les étoiles s’ouvrent en fleurs d’argent.
Les nomades reposent, aux rêves s’abandonnent
Autour des feux de camps sous la lune en croissant
L’infini n’est que silence et solitude
L’espace tout entier remplit d’incertitude
C’est l’heure où le pêcheur prie qu’on lui pardonne
———————————
Tres tres belle photo, une fois de plus, et le caligramme est tres sympa aussi… Apres une sieste obligee sous ces chaleurs, et bien la vue de ces dunes me parait curieusement rafraichissante. Ca serait sympa de pouvoir inclure sur les blogs des petites musiques d´ambiance, non, pour que le visiteur eveille ou reveille d´autres sens. On en parle au « monde »…
Je te souhaite un tres beau dimanche, ainsi qu´a tes visiteurs inconditionnels… Et aux autres aussi..
Alain… (celui du Mexique)
Magnifique Ossiane, comme quoi un modeste tas de sable d’une plage de la Gironde peut vous emporter loin dans le Sahara …
Chère Ossiane, tu es gâtée par Catherine et Michel qui sont des sacrés poètes, bravo à eux !! merci à toi pour ton passage.
Ton début de calligramme dessine une âme perdue dans la solitude. Un peu comme moi… Solitude affective…
A nouveau caresser,
Enlasser,
Embrasser,
Effleurer,
Murmurer,
Sussurer,
Tout simplement AIMER !!!
Bises,
OLIVIER
Ossiane, reviens à de beaux paysages pleins de verdures.
Le sable se refroidit, l’été touche à sa fin…
Sans les brins d’herbe
Et quelques poussières
Nous serions sans repères
Tu as pris l’avion, Ossiane ? 😉
Ombres et lumières
Caressant la matière
Monts et merveilles
Dunes modelées
Mouvement toujours perpetué
Parfum de la terre
Senteurs inachevées
De chaleur et de pierre
Fertile aridité
>Ossiane,
Merci pour tes jolis mots d’hier (et des autres jours aussi), ils me vont droit au coeur, je les garde précieusement.
Merci de nous permettre non seulement de regarder, de voir mais aussi de voir au-delà.
Bonne journée à toi,
corrections ..par respect des règles du sonnet
dura lex sed lex
lire
>
« La nuit les étoiles s’ouvrent en fleurs d’argent.
Autour des feux de camps sous la lune en croissant
Les nomades reposent, aux rêves s’abandonnent
L’infini n’est que silence et solitude
L’espace tout entier remplit d’incertitude
C’est l’heure où le pêcheur prie que Dieu lui pardonne « »
errare humanum est !
et pour toi ossiane un vers de Virgile :
« Felix qui potuit rerum cognoscere causas »
amoureuse du désert cette photo m’interpelle
LE DESERT N’AYANT PAS DONNE DE CONCURRENT AU SABLE
GRANDE EST LA PAIX DU DESERT…
Henri Michaux
>Fred: Tout à fait ça! Bien vu.
>Catherine: Belle improvisation à partir de certains de mes mots autour de cette plage qui se lance dans cette danse des sables mais ne peut livrer son secret. Quel peut-il bien être? Merci beaucoup.
>Michel: Elle est bien belle ton évocation de la caravane et de ces nomades qui arpentent le désert sans relâche à la recherche d’eau et de nourriture. Sans doute, faut-il être un peu détaché du monde pour supporter ces conditions extrêmes et parvenir à rêver d’éternité en même temps.
Petites questions:
– Ca veut dire quoi « amble »?
– Je ne comprends pas ta correction en « tythme ».
– J’aime bien les vers de poètes que tu laisses mais si tu pouvais me donner la traduction de celui de Virgile;-)
Pénible Ossiane à poser tout le temps des questions;-)
>Alain du Mexique: Il fait toujours chaud à ce point dans ton coin de Mexique?
J’y pense et y ai pensé. Ton idée de musique n’est pas mauvaise mais à condition qu’elles soient libres de droit et qu’elles servent le sujet.
Oui, j’ai lu ce que dit le Monde. On parle beaucoup de podcasting en ce moment suite au succès de l’appareil du même nom. Le blog d’Amateur d’Art que j’aime beaucoup fait quelques tentaives intéressantes d’audioguides de musées à télécharger.
Bonne journée que je te souhaite un peu plus rafraîchie.
>Guess Who: Je suis très contente que tu aies réussi à me suivre dans cette évocation du désert. Cette impression est renforcée par les effets d’ombre et de lumière sur le sable. Sans cette atmosphère, cela n’aurait pas fonctionné.
Bon dimanche.
Olivier: Tu as raison de dire que je suis gâtée. Mais comme je l’ai dit dans la note précédente, tout le monde a sa place sur ce blog. C’est la diversité des interventions qui produit de la richesse. Toutes les personnalités s’affirment et se confrontent pour mon plus grand plaisir.
Depuis quelque temps, je constate que tu te laisses aller à composer des poèmes où tu parles de ce qui te touche et de ce qui te manque. Continue à laisser libre cours à ton imagination. N’est-ce pas une grande satisfaction de pouvoir créer?
La verdure, je ne sais pas vraiment si ce sera pour lundi 😉 Je t’embrasse.
>Pierre: Exact. C’est pourquoi j’ai tenu à les laisser. Pas d’avion du tout. Au ras du sol comme MJ à qui j’envoie un grand salut amical. Bonne après-midi.
>Florence: De ce désert de pierrre aride, tu a su puiser au fond de la terre ce parfum d’éternité et d’infinité. Merci pour ce joli poème plein d’espoir et ton amitié. Bonne fin de journée. Je t’embrasse.
>Double-Je: Merci pour cette phrase d’Henri Michaux pleine de sens. Si seulement cette paix pouvait apporter également un peu de prospérité à ses habitants qu’on oublie un peu trop souvent dans nos sociétés occidentales.
J’espère que la reprise a été bonne. Bien amicalement.
mais à quoi servent les dictionnaires !!
paresseuse ossiane ;>o))
amble = allure d’un quadrupède(cheval chameau girafe)qui au trot ou au pas lève en même temps les 2 jambes du même coté.
>>déclinez à tous les temps : aller l’amble :>))avant la récré!
tythme= en fait « rythme » c’est une coquille
lire « au rythme lent …. »
comme pêcheur est »pécheur »
virgile:
« heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses »
Voyages au coeur d’une région, au coeur d’un univers photographique, dans le coeur de paysages qui prennent forme et visage. La mélancolie et le sourire semblent les mêmes faces d’une même médaille. Ossiane tu me projettes avec force dans une réalité dure, dans une confrontation avec mes propres recherches, avec l’essence même de l’humanité.
le sable d’ossiane
la souffrance d’olivier
les haikus de florence
les evocations de catherine
ce parfum d’aventure chez michel
Le monde est beau grâce à vous tous!
>Michel: Merci pour les infos. Je te concède que j’aurais dû prendre un dictionnaire pour « amble » 😉
>Marc: Je suis désolée que cet univers ne t’apporte pas un peu de paix. Mais la vie n’est qu’une alternace de mélanncolie et de sourires tout comme la mer qui part et revient sans cesse. Il faut accepter cette réalité. Je ne sais pas si je t’ai réconforté. Amitiés et merci d’être passé.
>Et moi je rajoute:
le bilan de la journée par Philippe Résultat: une grande diversité qui permet de ne pas s’ennuyer;-) Bien amicalement.
Mirage du sable…dunes du Sahara vues du ciel, ou sables de Carcans…le talent c’est de se jouer de notre imaginaire…
> Ossiane, tu dis à propos des secrets « Quel peut-il bien être ? » oserais-je te répondre : que seraient les secrets s’ils se disaient ?
Les secrets ne s’entendent pas, je sais je me contredis en écrivant « De ne jamais pouvoir murmurer son secret » j’ai utilisé le mot murmure. Il faudra alors entendre ici que le murmure n’est pas forcément un mot ou un son, mais une autre façon de dire. Peut-être au delà du connu… Il faudrait inventer des mots nouveaux…
J’écris mes tentatives de poésies sans réfléchir Ossiane, ainsi ce soir je suis ravie de pouvoir penser au mot secret que tu soulignes…
J’ose penser aujourd’hui ( pour ce qui est l’avenir, d’autres éléments me feront peut-être penser plus loin…) que le secret n’est jamais entendu mais compris. Trouvé comme un trésor…
Lorsque j’étais enfant et ado (que le temps passe…; ), j’observais beaucoup les adultes. J’en avais déduis que ce qu’on appelle la banalité des choses n’est pas si inintéressante qu’on le prétend. J’avais remarqué que lorsqu’une personne dit « bonjour, il fait beau aujourd’hui » il y avait parfois autre chose à comprendre que le désir de dire « il fait beau ». Maintenant je sais que dans ces simples mots là, quelquefois, il y avait un secret. Chacune des personnes à qui c’était dit, entendait les mots « il fait beau », pourtant personne ne réagissait de la même façon…
Mon lieu idéal d’observation était un petit bistrôt… Donc pendant 1 heure j’observais la même personne dire bonjour aux autres… J’ai lu dans ce théatre on ne peut plus réaliste, toutes les questions que je me posais le soir sur l’être humain. J’avais ce sentiment de secret qu’on n’entend pas même lorsqu’il est crié. Moi-même, j’étais bien incapable d’une quelconque déduction… Je ne faisais qu’observer et retenir les questions que cela posait en moi.
C’est peut-être trop frustrée par le manque de capacité à traduire avec des mots ce que je sentais, qu’un jour j’ai pensé et écrit que l’adulte était peut-être un compromis entre l’enfant qui a senti et le vieil homme qui a compris…
Bon , voilà que je te raconte ma vie… Aie aie aie !!! Je voulais juste parler du secret !!!
Et puis, j’ai envie d’ajouter, le secret, à quoi sert-il de le dire ? Il y a souvent plus parlant que ce qu’on dit !
Bon… Je cesse ici avant le délire…
Et je ne peux m’empêcher de penser à ce vers de Virgile offert par amichel…
Et que de secrets aussi chez tous tes visiteurs… Ton blog est extraordinaire par la vie qui s’en dégage Ossiane.
Je te quitte ici, avec une profonde pensée pour Olivier.
encore une fois, j’ai oublié de signer… Mille excuses !
Catherine
Bonsoir Catherine. que n’ai-je pas dit là avec cette histoire de secret;-)
Tu es très observatrice et curieuse des comportements humains.
C’est vrai que des secrets peuvent effleurer la surface des mots. Parfois, ils s’échappent et c’est trop tard pour les rattraper. Comme dans le métier d’acteur, une même phrase peut être dite de mille façons différentes. L’intonation et le débit feront la différence au niveau du sens de cette phrase.
C’est agréable et intéressant de t’écouter raconter ces expériences lexicales. Pas mal ta définition de l’adulte. Ce serait celui qui s’interroge, doute et n’a encore pas tout compris. Il lui resterait des choses à découvrir.
Normalement, on garde les secrets pour soi mais il arrive parfois qu’ils soient trop lourds à porter et on s’en délivre.
C’est vous qui mettez la vie sur ce blog avec tous vos réflexions et vos interrogations. Je ne fais que passer.
En secret, je te souhaite une bonne nuit;-))
MTO: Même tard, tu passes dire un petit bonjour; c’est gentil. Quant à ce sable qui j’espère n’aura pas trop ensablé vos oreilles et vos yeux, on y voit et on y prend ce que l’on veut. C’est ce que j’ai voulu montrer tout au long de ces séries.
Bonne nuit. Le marchand de sable est passé;-)
j’adore, on dirait ces décors caoutchou qui habillaient les sieges des années 70..
la série sur le sable, série déclinée et variable est la plus aboutie car elle fait voir de l’invisible…
Comment as-tu réalisée la photo en 360° ? C’est une vidéo ? Réponds quand tu peux.
merci
Bernard
>Fabienne: Tu penses à ces formes un peu psychédéliques qu’on voyait aussi sur les tapisseries de cette époque et qui n’étaient toujours du meilleur effet.
On est bien loin de mes dunes ;-)) mais dans une autre réalité.
C’est un calligraphe qui bien reflet l’image du desert. C’est comme les mots sont touche par le vent. Tres bien fait.
Dylan
Ca me rappele du temps qui passe vite; des choses sont toujours en traine de changer et tres bientot ces fisseures en sable s’y seront plus…
Bonjour
Juste un beau lien sur de magnifiques photos du désert.
Bonne journée ensoleillée. Ouah, ça fait du bien !
Ps : du mal à écRIRE …alors je relie, je lis …
Euh le lien:
http://photoeil.canalblog.com/albums/deserrances/index.html
Dune
Tes dessous de satin sont des rayons de lune
Et comme la musique quand elle sort du piano
Ils glissent sur ta peau comme la caresse de l’eau
Ainsi qu’un vent de sable vient modeler la dune
Alain
Dune
les visages de femmes demeurent insaisissables
ces beaux masques éphémères sont mouvants comme la dune
Souples comme le sable comme l’ombre et la lumière
Et se rident souvent comme le font les mers
Alain