Souffle

Des Frissons en Echeveau sur la Cambrure d'un Dos Longent les Attaches Vertébrales. Ondulations de la Voûte Dorsale, Palpitations de l'Axe Vertical.

Des Frissons en Echeveau sur la Cambrure d'un Dos Longent les Attaches Vertébrales. Ondulations de la Voûte Dorsale, Palpitations de l'Axe Vertical.

* Lecture du Calligramme: de gauche à droite (obliques, verticale, verticale, courbes).

Des Frissons en Echeveau
Sur la Cambrure d’un Dos
Longent les Attaches Vertébrales.
Ondulations de la Voûte Dorsale,
Palpitations de l’Axe Vertical.

* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.

44 réflexions sur « Souffle »

  1. manque l’oeil vif de fred qui avait si bien vu les vénus de mille eaux
    et les traces de l’homme machine quand notre robinsonne espérait le pas d’un improbable vendredi
    pragmatique fred mais lucide
    manquele regard etonné perplexe d’uu’bitatf

    mais tant pis
    le la est donné
    ouvrons le bal :

    souffles ardents du désir
    transes fiévreuses
    tensions douloureuses
    vibrations du sang
    danses lascives
    frissons roulant
    en déferlante
    de la nuque tendue aux reins en feu

    brulures du desir
    jouissances jusqu’à l’ivresse
    le corps tangue dans la tempête
    tel un navire livré
    à la furie des vents et des mers
    fulgurantes torsions
    orages du plaisir

    mais le rivage est sur
    l’amour apaise
    l

  2. pardon fred
    emporté dans mes délires je n’avais pas remarqué ton observation

    etrange créature en effet qu’une sirène enamourée sur une plage
    mais on n’en voit peu au musée de l’homme
    même squelette fossilisée

  3. >Michel: Je te sens bien emporté. Ce n’est pas très soft tout ça. Tu peux passer en mode un peu plus modéré? comme Fred par exemple;-)

  4. Méfiance Ossiane, je n’ai rien d’un modéré. Disons que chez toi, je calme ma folie avec tes mots et tes images. Si je ne fais pas de long laïus c’est uniquement pour te transmettre ma pensée brute au moment de la découverte de tes photos. Ma moitié se chargeant d’écrire des textes plus enlevés qui m’étonnent tous les jours. Magie du couple où l’un sait s’effacer quand l’autre s’exprime et inversement. Chez toi, ce n’est pas moi l’auteur mais celle que j’aime.

  5. Nourriture terrestre mais virtuelle, du bon pain en épi à l’appel du lait sur de multiples seins.

  6. Bravo Michel !! Ossiane tu trouves son poème trop enflammé ?

    Mes vertèbres luxées,
    Une moëlle compressée,
    Ma vie a changé,
    Pas l’envie d’Olivier,
    Je me bats contre vents et marées,
    Je continue d’aimer,
    Le sentiment qui me permet d’avancer,
    Sans Amour, j’aurais sombré,
    Merci d’être si bien entouré,
    Manque juste une fée,
    Pour combler mon coeur d’homme enjoué.

    Bises Ossiane,
    Belle journée !!!

  7. Le dos, c’est la colone de vie. Le moindre souffle du vent en fait tréssaillir l’épine. Chaque grain de sable nous conduit au coeur même de la vie. Ossiane, tu nous coupes le souffle. Ton oeil ouvert offre une poésie sur le monde, une paix intérieure… Pour tout cela merci.

  8. Au premier regard c’est bien sûr une colonne vertébrale.
    Ensuite on peut être attiré par un épi de blé, ou même d’avoine.
    La tendance Fabienne en somme.

  9. >Guess Who: Que tu es matinal! Et visiblement ces réveils du petit matin sont très bénéfiques puisqu’ils t’ont inspiré ce joli haïku. Cours vite la rattraper;-) Merci.

    >Fred: Elle est intéressante également cette pensée brute nocturne car en général, tu sens bien la photo. C’est vrai que Fabienne décode plus en profondeur. Belle répartition des rôles dans votre couple. Que cette magie dure!

    >Nina: Désolée, je n’avais pas tout saisi. Cajole bien ton coeur illuminé. Bonnne journée.

    >Balidar: Bonjour, je pensais que tu nous avais quitté. Cette photo semble t’accrocher un peu plus. Tu es toujours la bienvenue.

    >Fabienne: Imagination fertile comme pense Fred 😉 Pas mal ton idée de croûte de pain et de nourriture terrestre. Merci.

    >Olivier: Il n’y a pas vraiment de problème; Michel écrit très bien. Tu fais de sacrés poèmes aussi qui ne laissent pas indifférents. Je sais que tu te bats avec beaucoup d’énergie et que tu souffres terriblement de ce handicap. Tu éprouves évidemment les mêmes sentiments que nous tous. Ne pars pas battu, tu es bien entouré et je pense qu’une petite fée va finir par sonner à ta porte pour combler ton coeur enjoué. Je t’embrasse et te souhaite une bonne journée.

    >François 2nd: Ah bon, je pensais que c’étaient des roues de tracteurs qui nettoient les plages. Mais tu as peut-être raison. Merci d’être venu:-)

    >Sonia: Je voyais également ce dos comme le pilier de la vie. C’est cette position verticale qui a permis aux humains de se projeter vers l’inconnu et l’avenir. Mais toutes les interprétations sont les bienvenues 😉 Je t’embrasse.

    >Pierre: Effectivement, un épi de blé. Bien trouvé. En somme tendance terre féconde, nourriture terrestre ;-)) Merci d’être passé entre deux rendez-vous.

  10. De retour de la mer, je regarde toutes tes dernières oeuvres.C’est bien aussi d’en voir plusieurs d’un coup. Magnifiques ces évocations très sensuelles écrites dans le sable. J’ai pensé à toi après mettre repue de couchers de soleil mythiques sur marées déferlantes à la Pointe du Grouin au bord des herbus du Mont…

  11. Cette image m’évoque la chair de poule, la peau qui se hérisse au contact d’une main amoureuse qui caresse, formant monts, collines, creux et plis,
    Rétractation épidermique au plaisir de recevoir l’acte de toucher l’autre
    Réaction charnelle au plaisir d’éprouver et de s’abandonner
    Signe ostensible du don de soi

  12. ok restons cool
    mais ce n’est pas moi qui est commencé na!
    La Créature

    sur la plage de carcans
    un jour que me promenant
    je vis effleurant du sable
    une chose inqualifiable
    un squelette de créature
    à l’étrange ossature
    enfin heureux paléontologue
    j’allais enrichir le vieux catalogue
    d’une découverte mémorable
    inédite sans semblable
    car j’avais sans hésiter reconnu
    dans les nervures du dos nu
    dans cette épine dorsale géante
    « bon sang mais c’est bien sur »:
    un fossile d’Atlante encor dur!
    Fred serait mon témoin de propriété
    j’en étais fort persuadé
    mais Ossiane qui à l’oeil infrarouge
    s’écria : « mais bon dieu ça bouge »!
    c’est alors que par défi
    je tombais en catalepsie
    et que je fis le rêve osé
    que vous savez

    moralité

    si tu vas à carcans
    prens garde au vent d’autan
    ses images
    ne sont que mirages

  13. >Philippe: Oui, je vois ça 😉

    >MTO: Tu rattrapes ton retard; c’est une façon de regarder le blog pour voir le cheminement. Merci pour ton gentil commentaire. Ce coin de la Bretagne est magnifique. Tu en as bien de la chance;-)

    >Florence: Commentaire tout en sensualité qui donne la chair de poule 😉 Merci pour ta visite.

    >OK, Michel, il n’y a pas de mal;-) Tu changes de ton dans ce poème qui est très beau également. On a bien compris ton rêve. Tu n’as toujours pas répondu à ma question;-) Amicalement.

  14. Coucou Ossiane, je n’ai pas posté de commentaires depuis quelques temps mais régulièrement visité ton blog et toutes ces magnifiques photos. Tu es au sommet de ton art. Merci pour ton soutien.
    Je t’embrasse.

  15. Ossiane>> Juste le souffle de mon passage. Que la musique des dunes t’accompagne…

    [amichel>> J’en ai le souffle coupé. ;o)]

  16. >Dylan: Merci d’avoir fait signe;-)) Je suis très touchée de ton soutien et de ta fidélité depuis les Pays-Bas. J’espère que tu vas bien. Toute mon amitié. Je t’embrasse également. Fais un petit signe de temps en temps.

    UU: Même chose de mon côté. Je n’ai pas eu beaucoup le temps de souffler aujourd’hui;-)
    Amitiés.

  17. Voila le place ou les hommes et le technologie des hommes rencontrent. Les deux existent maintenant mais qui sait si les deux peuvent exister ensemble pour tous le temps.

  18. Le sable nous donne toujours un mirroir des formes qui passent l’intinite. Cette photo est le dissin des sentiments humains lie a cette infinite.

  19. j’ai le sommeil en grains de sable! Je ne vois que marcher, découvrir sur les plages ce qui de l’océan ne reste qu’entre vagues. Ce sont des monticules, des rides, des frontières; de près je les regarde, les touche de mes doigts, les caresse d’esquive. Je n’ose les saisir de peur de les voir fuir. Ombilics de la mer, ils m’ aspirent en leurs creux, profonds d’ombres inquiètes. Je recule et m’étonne, de ces rotondités qu’éclaire un doux reflet; au rythme des sillons, aux flancs tout mordorés, je m’écoule le temps, comme un vieux sablier qui redit les marées. Rose et brune, ta peau, dans mon sommeil, qui se modèle, au gré des vents, des eaux, de leurs secrets, de leurs mystères.

  20. >Bernard:
    Waouh! Voilà un très beau morceau de prose qui embellit cette page.J’aime beaucoup la série que j’avais faite sur le sable. Visiblement, tu arpentes les plages et observes les dessins des vagues sur la peau du sable. Belle comparaison que ce sablier. Un grand grand merci pour tous ces morceaux de rêve que tu déposes ici chaque jour. Tu écris depuis longtemps? Bonne fin de soirée. Bises.

  21. j’écris depuis toujours, d’une encre sympathique, que nul peut inventer. Les mots seuls je les hais, objets de tromperie ou d’infidélité. Je les tisse ensemble, comme des vibrations que le foetus ressent. J’écris dans mes pensées atomes aux fils de lune, schémas de molécules. Homo mirabilis, de sagesse lointaine, c’est bien à ce langage que l’animal s’adresse. Il hérita lui-même et depuis bien longtemps, de sources minérales et de gaz raréfiés qui font de ses paroles des aboiements parfaits. Voudrais-tu que j’écrive ainsi qu’un automate, à peine remonté, quand la clé s’est perdue, qui n’espère que dire à la postérité? J’écris sans crier gare, et ne puis m’arrêter; je mens comme je respire et l’air de rien , le pire! Je me calligraphie. Je suis sans dictionnaire? C’est dans ma linguistique, infernale et futile, que l’autre m’ensorcelle, m’accapare et me lit. Où va-t-il corriger la rose à des épines, est-ce de sang séché que mon livre s’imprime? Il chante virtuel, d’un trait silencieux, et de plume éternelle.
    Je suis cri,
    depuis longtemps

  22. >Bernard:
    A partir de la simple question que je t’ai posée, tu me fais une formidable réponse. Tu es vraiment poète toute la journée;-) J’aime beaucoup ton image des tissages de mots. C’est effectivement cela l’écriture. L’art de les faire sortir et de les assembler. As-tu déjà été publié?

  23. probablement car rien ne m’appartient; au détour de l’enfance, dans les livres d’école, j’ai puisé sans mesure. Ils sont une poignée, aux noms tous enchanteurs, qui osèrent l’écrire, ce que je ressentais. C’est à l’adolescence, lorsque le coeur chavire, que s’ attisent les sens et que les mots foisonnent: la folie s’en empare, qui porte au précipice les âmes exigeantes; artistes philosophes et simples troubadours ont emporté ma vie de cavernes en livres, de chansons en paroles, de récits en séries. Aujourd’hui qu’ajouter, à cette itinéraire, dont les traces s’effacent au fil de nos années? Tant de signes jetés, sur de si beaux papiers, sont encore là pour d’autres, qui offrent le bonheur à qui sait le trouver. Faut-il inscrire encore des versets angéliques et des romans d’amour, aux fenêtres des villes? Ne suis que de passage, parce qu’ici m’inspirent, une simplicité, un talent à montrer, une présence humaine, une vie éclairée…

  24. Bonjour Leïla
    merci de ton message! Puisque tu « sens encore que je suis triste », je te fais confiance; car sentir n’est-ce pas plus que tout?
    En cherchant la beauté, encore et toujours, nous voyageons du bonheur à la tristesse ou des pleurs aux rires, sentir!

    Souviens-toi, comme ils l’ont écrit:

    « …Et leur chanson se mêle au clair de lune,

    Au calme clair de lune triste et beau,
    Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
    Et sangloter d’extase les jets d’eau,
    Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres. »

    « ….
    Valse mélancolique et langoureux vertige !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige,
    Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !…. »

  25. >Bernard:
    Merci à nouveau pour cette belle réponse. Sache que si tu écris ici, tes poèmes seront lus, appréciés, commentés et partagés avec les autres. C’est une manière pour toi de rendre ces traces littéraires vivantes. Bonne journée, je t’embrasse.

  26. Sables…
    Il y a sur mon bureau, un flacon de verre épais, bouché de liège juste au dessus du collet. Il a quatre faces, légèrement incurvées. Au travers de chacune d’elles, j’aime bien voyager: j’imagine ces destinées: milliards de petits grains dont la plupart sont clairs, et donnent l’impression d’un sable fin, d’un blanc qui fait rêver! Pur, une plage limpide, lointaine, oubliée… Mais à bien y regarder, il est plutôt de teinte blonde, à peine blond. Et parmi tous ces grains, s’y sont noyés des rouges, bruns, verdâtres, même noirs. Aux formes insolites. A la surface, il y a les plus gros, des fragments de coraux; très blancs ceux-là, et très irréguliers, comme des doigts, des boules, des blocs, des plats…
    Pourquoi sont-ils ici? Viennent-ils des grands fonds, besoin de respirer? On dirait une grève, d’une île océanique, là où seules existent, des vies amarinées.
    Depuis bien des années, j’ai gardé ce flacon bien posé au bord de mon bureau, sans jamais le retourner. Mais je suis vraiment coupable! J’ai confisqué ainsi des mots doux déposés aux rives du lagon; des mots du grand récif, paroles madrépores, secrets de coquillages. Ils sont faits prisonniers, après de longs voyages, des escales turquoise, l’usure des rivages.
    Bien sûr chacun me dit que la fin est certaine, qu’il finira poussière et puis qu’on l’oubliera. Pourtant je repense toujours au temps de liberté, là où des dunes d’or et des brises salées, s’aiment infiniment, en échangeant des mots finement ciselés. Je ne puis plus le dire, si le jour s’abaissait, qu’une étrange lueur portée par la marée, embrasait mon regard sur le sable mouillé; ou bien qu’une aube vive, réveillait des montagnes, collines et vallées, un monde solitaire, toute une immensité. J’ai saisi de mes mains tous ces mots inconnus, ressenti leur beauté, caressé sous mes doigts ces grains accumulés. En les laissant glisser comme une onde rivière, soyeux dans la lumière, je les ai pris pour moi buvant à la bouteille des instants de bonheur.
    Il est temps que je parte, le bateau n’attend pas.

  27. >Bernard:
    Beaucoup de secrets, d’histoires, d’aventures contenus dans ces grains de sable colorés prisonniers du flacon. Beaucoup d’émotion dans ta voix en évoquant cette soif de mots inconnus. J’espère que tu ne pars pas pour longtemps et que ce texte n’est pas une façon de nous dire au revoir…. Ta très belle plume nous manquerait tant. Tes nouveaux mots pourraient remplir d’autres flacons à partager. Je t’embrasse chaleureusement et te remercie.

  28. Bernard…Soyez gentil cessez de triturer votre encrier et restez avec nous…je crois que vous manqueriez trop à ce blog …OooooSssiane il va où notre Bernard

  29. >Alix et les autres visiteurs de passage:
    Je ne sais pas où il va malheureusement. On peut faire une manif sur cette note si tu veux;-) Bernard ! Bernard ! Bernard ! Bernard ! Bernard !

  30. Dis, Annick, t’as rien de plus powétique pour le garder auprès de nous, notre Bernard ?

    (Après cinquante ans de bons et loyaux services à faire coucouche dans un panier d’osier … je me suis taillée.
    Et je t’assure qu’on ne m’y vissera plus ! …).

    Par contre, on pourrait lui offrir nos doigts de fées, des massages aromatiques, des lueurs rassurantes de bougies, des arômes de kawa, des papotages … (à la rigueur, un potage) … au coin d’un feu … tous ensemble … au bistro d’Ossiane.

    Dis, Bernard, laisse tomber l’bateau.

    Reste en rade avec nous.

    Dis, Bernard, t’es là ?

    Un p’tit mot nous rassurerait.

    Biz à toi, à tous.

  31. C’était juste pour faire sourire, Bernard, Bourrache,
    car si il part dans un bâteau, on monte avec, hein???
    on est tous dans le même bâteau d’Ossiane…non?

  32. Moi aussi, je vais signer le manif.
    Bernard
    Fica conosco,
    no mar de nossos corações
    Nas ondas de nossas emoções
    Não te vas para longe
    A distância assusta
    O tempo se escoa
    Ancora teu navio
    no nosso Porto
    O Porto de l’Oeil ouvert

  33. une bien jolie page, que j’ai lue et relueeee…

    Ton souffle à mon oreille
    Echine sur mon dos
    Une caresse belle

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