* Lecture du Calligramme: de gauche à droite.
Sur les Chemins tout Tracés, des Cicatrices Imprimées,
Des Accidents de Parcours, des Appels au Secours,
Des Empreintes Capricieuses sur des Routes Sinueuses,
Mémoire Douloureuse de nos Vies Hasardeuses.
* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.
Beau poème en calligramme!
» A tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
A tous les masques qu’il aura fallu porter
A nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs Aux peurs impossibles à échanger
A nos actes manqués… »
JJ. Goldman
Sur le sable comme sur la neige, les traces éphémères, soufflées par le vent, la plage de Carcans recèle des richesses visuelles que je n’avais pas pris le temps de découvrir…
Quand l’homme compte sur la machine pour trouver sa voie.
Un poête doit laisser les traces de son passage, non des preuves, seules les traces font rêver….
traces
traces d’apres les volcans noirs et hurlants de fureurs rougeoyantes
d’apres les terres en feu
d’apres les terres gelées
violettes et dures
traces des évolutions farouches
traces des migrations obstinées
squelettes calcinés de sauriens
enfouis dans le sable des millénaires
traces du passage d’oiseaux cruels et fabuleux
des temps anciens
parralleles filant vers l’infini
rien absence silences
le vent du grand large
lavera toutes les blessures sauvages
alors
une fleur d’ innocence
pourra eclore des marécages noirs
alors
la mer reprendra le grand oeuvre
arrachant au livre de la vie
une nouvelle page vierge
à vivre
et l’homme naitra
et son pas incertain assuré orgueilleux
laissera son empreinte
sur la plage nue
le temps d’un sablier
et le vent du grand large
à nouveau
effacera tout
bien imprégnée
bien empreintée
bien accidentée
quel chemin !!
baumer
recoudre
cicatriser
comprendre
avancer
évoluer
quelle vie
quelle lutte
ces traces sont devenues mémoire
mémoire de notre chemin
« j’ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu’on prend comme on reprend de l’air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
pour énerver l’hiver
Pour un peu d’éphémère… »
« DES BOUTS DE MOI » encore de J.J. Goldman
Je trouve ta note un peu tristounette…
Bisous,
OLIVIER
quelque soit la trace , je te suivrai
quelque soit le chemin ,je le prendrai et qui que tu sois au terme je te saluerai , continuerons nous ensemble ?
« Traces » est une réponse vivante aux interrogations récentes.
Point de couleurs. Un seul gris, modulé seulement en valeurs.
La marque très présente de l’être humain – par des pneus de voiture, pas n’importe quel objet… sur ce qui est t’es cher, Ossiane, : une plage.
On ressent de l’accablement. Que celà n’aille pas vers l’affliction ! 🙂
Non plus les pavés, mais « Sous les traces la plage », et une voix qui sussure : je suivrai la route que j’ai déjà tracée.
Amitiés fidèles.
>Jean-Louis: Merci d’être passé si tôt 😉
Ravi: JJ est à l’honneur aujourd’hui.
Comme un air de tristesse qui plane sur le blog aujourd’hui. Merci à toi.
>Piment Rouge: Ca n’a l’air de rien une plage à première vue. Mais si on prend le temps de la découvrir, on peut y passer des heures. Merci pour ta visite.
>Fred: Ces traces de pneus sont bien sûr évocatrices. Amitiés de nuit.
>Marc: C’est très juste ce que tu dis. Ces traces font rêver car elles sont éphémères tout comme notre passage sur terre. Pas gaie Ossiane aujourd’hui ;-( Merci à toi.
>Michel: Tu me laisses sans voix 😉 Visblement ces traces t’inspirent au plus haut point. Tu as bien du talent. C’est un art que tu pratiques souvent?
J’aime bien ton idée de nouvelle page.
Merci de m’offrir tous ces mots.
>Mais bien sûr, j’aurais dû y penser;-) Merci Philippe de t’étre déclaré.
>Lilly: Pas facile la vie. Une lutte permanente pour trouver son chemin. Je t’embrasse. Fais-moi un petit signe 😉
>Merci à toi Olivier et désolée de ne pas te rendre plus gai. Je le sens car tu n’as pas mis tes points d’exclamation aujourd’hui 😉 File vite et ne te laisse pas imprégner. Demain sera un autre jour. Je t’embrasse.
>Pierre: Certainement un petit clin d’oeil qui est tombé à point.
Je sens une pointe de morosité ce matin qui va vite s’estomper tout comme ces traces qui vont disparaître à la prochaine marée. Merci pour ton amitié et fidélité.
Bonne journée à tous.
Quel sillage emprunter ?plus que des traces mémoires j’y vois, cette fois, des combinaisons multiples de choix…
Rassure toi chère Ossiane !!
Je vais bien !!!
La preuve, regarde mon blog !!!
BISES,
OLIVIER
Voix d’eaux
Voies d’O……
Fidèle au rendez-vous sur la toile,Ossiane
Déroule pour nous son léger fil d’Ariane
Invite chaleureuse à suivre ses Traces
Dans une aveuglante lumière d’espace
Paupières closes oeil ouvert
Pour mieux voir des choses l’envers
Ce sont ici traces de passages
Abandons d’énigmatiques messages
Rides griffures usures blessures
Des laisses hermétiques écritures
Signes lignes pistes sentes
Absences errances fuites attentes
Portées vides sur le cahier de sable
Ardentes promesses d’opéras ineffables
Dont la musique sourd à nos oreilles
Du fond d’un coeur qui s’éveille
Aux chants des sirènes aux mystères des eaux
Aux secrets révélés par la magie des mots
…..et le choc des photos ;>))
Haïku du lundi:
Traces de la vie,
Marques profondes du destin
S’effacent au vent…
Oreillette, amichel>> Votre apport poétique m’a énormément touché… Vous rendez-vous compte que ce n’est déjà pas facile de gérer l’émotion de la note quotidienne d’Ossiane, mais si vous y mettez du vôtre en plus… J’en peux plus moi ! Enfin, si, au contraire, contnuez ! (et c’est sincère)
Je vois que la reprise ce matin apporte un peu de tristesse et mélancolie …
Bon, moi, chaque fois que je vois une image comme celle si, je pense tout de suite à voyage, aventure, désert, départ … elle me rend heureux donc !
Nous avons quitté la mer. Nous voici sur le sable. Un désert. Une trace éphémère. Algue de vent. Quelques pas légers. Souffle du temps. Magnifique et grande idée qui me rappelle le sahara. Image au coeur de l’espace. Grain de patience. Merci Ossiane.
>>haik’uu
toutes de graines de vie
sont dans la main du vent
labours et semis
il est normal cher uu que le bord de mer
soit lieu de vagues..à l’âme !
cela dit il est vrai qu’Ossiane déroute
apres ce qui semblait être une approche sensuelle une sorte
de blason du corps feminin:
hanches sein ventre (tu n’as pas oublié le délicat robert..uu)
elle renonce à l’origine du monde de Gustave que tu connais n’est-cepas ?
c’est ainsi Ossiane va à uu et à dia..bles
c’est son choix
un peu contrainte dans son carcan peut-etre
elle donne le la
suivons la musique
aime..uu
sans rancune c’est pour rire ces bétises
Notes éphémères
Empreintes du mystère
Des pas de hasard
Volent sur la partition
Et jouent à l’unisson
Une fugue de l’espoir
Elles s’enrubannent sur le chemin
Malgré les heurts du destin
dans une longue mélopée
Musique des sphères
Qui, d’ici bas, nous éclaire
Pour nous rassurer
amichel>> Quelle sensibilité ;o)
Je suis ravi et touché. C’est bien sUUr sans rancUUne…
Quant au fait qu’Ossiane déroute, tu ne crois pas si bien dire. Je me pose éternellement cette question et elle nous surprend à chaque changement de séries photgraphiques.
[« robert uu » : on ne me l’avait plus fait depuis sa disparition de la scène politique :o)]
[oui, bien sûr, l’Origine du monde, de Courbet… Evocation puissante, subliminale sûrement dans ma note de vendredi.]
Ossiane comment fais-tu… ? Une nouvelle fois je trouve écho dans ce blog et j’en ai le coeur réchauffé parce qu’aujourd’hui triste nouvelle pour moi, on vient de m’apprendre le départ d’une amie très proche… mais elle laisse de belles traces derrière elle… Merci
Je reste sans voix par tant de talent, vous êtes une artiste.
sosso
Nous ne sommes pas seuls à traverser des déboires, d’autres sont passés par les mêmes couloirs… Après ce noir, l’espoir… Merci Ossiane 😉
>Fabienne: De nombreuses opportunités mais quel est le bon sillage à emprunter? J’espère que je ne te perturbe pas trop 😉 Bises.
>Olivier: J’ai vu ton blog. Quel bel hommage tu rends aux femmes! Tu vas mieux; tu as remis tes points d’exclamation 😉 Merci.
>Michel: A nouveau scotchée devant tant de talent et de gentillesse 😉 Je comprends donc que c’est ta réponse à ma question que tu as peut-être trouvée indiscrète. Amitiés.
>Merci UU pour ton bel haïku un peu plus optimiste. Tu veux dire que tu écriras sur ce blog un haïku chaque jour? Bien du talent aussi dans ta plume. Très touchée par ton geste.
>Guess Who: J’admire ton optimisme. La route et les grands espaces. Mais il est vrai que tu es un grand voyageur 😉 Amitiés.
>Ma pauvre Sonia, je n’ai pas beaucoup changé d’endroit. J’espère que tu n’es pas trop déçue. Merci également de remonter le niveau d’optimisme puisque tu fais référence au désert et au désir d’évasion. Bonne soirée.
>Michel: Je m’amuse de tes échanges avec UU. Comme on est lundi, j’essaie de faire une rupture avec ce qui a précédé, histoire de vous réveiller car je commençais à sentir un certain assoupissement;-))
Tu as peut-être remarqué que j’essayais tant bien que mal de suivre un fil pendant une semaine et de passer à autre chose la semaine suivante. En ce sens, je donne le la;-) Libre à toi de le suivre. Merci et bonne soirée, belle plume.
>Florence: Que de beaux poèmes aujourd’hui! A ce rythme, ce blog va devenir un véritable carnet de poésies. Vraiment très chouette et original ce que tu as écrit. Ce n’était pas facile de parvenir à mélanger les notes de musique et ces destinées sinueuses. Merci à toi.
>Belle répartie UU toute en humour et en finesse. Sinon, je crois que tout le monde aime bien être dérouté sinon, on tombe dans la routine, non? Bonne soirée.
>Nina: Je ne fais rien de spécial. Je me laisse porter tout simplement. Je suis désolée pour le départ de ton amie. Tu la reverras certainement, non? Sinon, j’espère que l’éclat au fond de ton coeur brille toujours;-) Je t’embrasse.
>Sonia: Il me semble que c’est la première fois que tu interviens. Je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ce compliment. Je fais ce blog sans prétention mais avec plaisir. Reviens quand tu veux. Amicalement.
>Leslie: Bonjour, contente de te revoir;-)
Bien sûr, toutes ces fêlures et fractures concernent chacun d’entre nous. La vie n’est pas une ligne droite. C’est bien de mettre une note optimiste. Amitiés.
Par « départ », j’entendais autre chose, de plus définitif… Mais après tout, qui sait ?
Oui, merci, le petit éclat de lumière brille toujours doucement, j’en prend soin… 😉
Bonne journée
NINA
Jolie conversation…
>traces:
Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Merci pour cette empreinte sympathique;-) Au plaisir de te croiser à nouveau.
Très joli ce calligramme.
Me rappelle le joli aphorisme de René Char : » Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver « .
>Jean-Marc:
Bonjour et bienvenue sur le blog, Jean-Marc;-) J’aime vraiment beaucoup cette belle citation de René Char qui laissera des traces elle aussi;-) Rêve car les traces sont éphémères tout comme l’homme est de passage. Merci de l’avoir déposée sur cette note. A bientôt peut-être. Bon week-end à vous.
–
B’jour, M’sieur, M’dame,
Oui, oui, que c’est du chagrin
De perdre son chien
De ranger ses gamelles, ses draps
Ses souvenirs
Pour la dernière fois.
Oui, oui, M’sieur, M’dame,
Le chagrin, ça rend un peu fou
Avec ces regards jetés sur le passé
Surtout.
On voit des ombres où il n’y en a plus
Et les chambres sonnent creux
Du pas des absents, des disparus.
Oui, oui, M’sieur, M’dame,
A cinquante ans révolus,
Les soirs, les nuits de grand désespoir
Se jette encore le cri « Maman ! »
J’vous le dis.
Oui, oui, M’sieur, M’dame,
Les larmes se tarissent, d’autres naissent
De l’aujourd’hui. C’est la Vie !
C’est vous qui le dites.
Oui, oui, M’sieur, M’dame,
Mais ça fait peur de regarder vers l’avant
Tout en écrivant
Son testament.
Au revoir, M’sieur, M’dame,
Votre temps presse.
Je le comprends.
–
bô bourrache…
parole arrangées de Bénabar
Je dois vous prévenir si vous voulez l’acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n’ayez crainte Madame, c’est hanté c’est vrai mais d’un gentil fantôme. D’os et de guenilles que les gamins savent voir, de pleurs et et d’aboiement , et de quart d’heure de folie , “finis ta gamelle », “il est trop tard pour jouer « , “laisse tranquille mes chaussons « , “allez l’indéfectible : on sort ! »
et youps la sandale,et youps la bottine,
elles font de jolies traces…
sourire!
j’aime bien votre humour, avec vos mots partagés, tous les deux…
et la toto se vaporise d’une goutte de parfum, et sa trace elle sent bon….
SOURIRE!
oui, c’est d’une étonnance, une vie, ses traces de vie,
c’est fort bizare de s’avancer, en visant ses traces peut être,
c’est juste quand elles sont dans le dos, qu’on sait qu’elles sont, les traces
oui!