* Sens de Lecture du Calligramme: de haut en bas.
* Cette photo a été prise à l’île Rouzic qui se trouve dans l’Archipel des Sept-Iles au large de Perros-Guirrec. Cet archipel est la plus ancienne et plus grande réserve d’oiseaux de France. S’y abritent 27 espèces d’oiseaux nicheurs dont 13 espèces d’oiseaux marins. Il est également fréquenté par les phoques. L’île Rouzic comporte une colonie de Fous de Bassan unique en France. Elle comporte à peu près 13000 couples.
Les nids construits d’algues et de débris végétaux, sont très proches les uns des autres. Il y en a deux ou trois au mètre carré. Chaque couple de fou de Bassan a son territoire qu’il protège vigoureusement. La femelle couve son oeuf unique pendant 45 jours. L’oisillon qui se couvrira de duvet blanc au bout de 15 jours est très exposé aux attaques de goélands. Il passe de 100 grammes à 4 kilos en deux mois et demi. Les parents parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour aller capturer des poissons qu’ils régurgiteront sous forme de bouillie à leur progéniture.
Magnifique.
Faut-il les compter ? Un petit concours ?
Ca me fait penser aux puzzles de Mordillat avec un max de petits bonhommes.
Très beau!
…Etagés !!! C’est bien le terme !! Moi qui suis très minérale, je vois principalement l’espace que la roche OFFRE au vivant…: « En leger surplomb, sécurité et point de vue imprenable, espace vital garanti » : « A Saisir!!! » :o)
Magnifique!
Osmose réussie entre la terre et ses occupants !!!
Je continuerai à donner une âme à l(m)a roche… :o)
Une vie de fous qui n’a pas l’air désagréable. Une vie partagée, organisée, le plein air, la mer… Finalement je les envie !
Hitchcock, la légende du suspense….bien que là il ne s’agisse pas de corbeaux Lol
(-) 😀
( le renard n ‘est pas loin….)
Oui Michel-Jean, je vois bien les dessins auxquels tu fais allusion. Quant à les compter, il y en a 13000!
C’est curieux Emma que tu te sentes plus portée vers le minéral. Je sais bien que tu sculptes la pierre mais à quoi attribues-tu cela? Moi, je me vois plutôt composée d’un ensemble de végétal, minéral, eau, terre, air. Tes commentaires révèlent ton tempérament de feu. Merci beaucoup de nous communiquer ta fougue.
Oui Fauvette, c’est finalement une vie de fou assez peinarde. Par contre, c’est un peu trop serré pour moi. J’aime bien les grands espaces.
Bonjour Francis,ton amour pour Hitchcock t’a sorti de ton silence? :-)). Bien amicalement.
Merci Virginie pour ton passage. Très chouette aussi ce que tu fais en ce moment. Ca m’émeut et m’amuse. Bonne journée.
Déjà une erreur : j’en compte 13152…
C’est vrai, j’avais oublié que les maths étaient ton domaine 😉 Curieux, si je clique sur Michel-Jean, j’aterris chez François.
Très beaux les fous, on dirait des Français. Différence avec l’Asie : en France on dit « plus on est de fous plus on rit », en Asie – très sage, l’Asie – « plus on est de fou moins y a de riz » (Coluche). C’est assez réaliste de l’actualité, je trouve. Cela dit, tes photos sont comme toujours superbes ! Es-tu en numérique ou restes-tu adepte du vieil argentique que je me répugne encore à quitter ?
Bonsoir Argoul. Je te sens un peu désabusé mais avec une pointe d’humour tout de même. Les suites du référendum?
Merci pour tes gentilles remarques. Je ne me sers quasiment plus de mon argentique et suis passée au numérique.
pour le lien abusif, c’est une erreur de l’écriture automatique du mac.
C’est ce que l’on appelle une terre d’asile non? 😉 Je troquerais le mien pour celui-ci
Un peu trop tassé tout de même. Ca me fait aussi penser à l’assemblée d’un grand festival qui attend le chef d’orchestre.
Ont-ils voté pour un projet de constitution ? Redoutent-ils l’invasion des Fous de Bassung (copies en provenance de Chine) ? Regardent-ils le Poulailler Célébrités ?
Que de questions angoissantes…
Tiens te revoilà, Michel-Jean! Toujours en vie? Ton blog n’a pas brûlé? Oui, tu as raison toutes ces questions sont assez déprimantes et je ne vois pas bien comment la situation va évoluer. Mes petits fous sont bien loin de ces préoccupations. Ils ne pensent qu’à faire survivre l’espèce (miam miam, smack, Zzzzz.)Je les imagine sur cette photo en train d’assister à un grand festival de rock.
…de rocs, sans crocs, on the rock.
Toujours là, trop tard encore.
À demain : vous m’avez épuisé ;o))
Ah bon Michel-Jean? On t’a juste taquiné gentiment. 😉
Et Tant de coeurs qui battent,
Tant de cris, de regards accrochés,
Tant de becs qui claquent,
Tant de vies au rocher,
Tant d’envols assurés,
Tant de couples apeurés,
Tant de faims qui appellent,
Tant de nids qui se mêlent,
Tant de proies échangées,
Tant de plumes lissées,
Tant de places au soleil,
Tant de scènes pareilles,
Tant que je serai fou,
Que m’importe le temps,
J’irai par les nuages,
Emporté par le vent,
J’aurai sur mon passage,
Au ras de l’ Océan,
La folie de l’oiseau,
Quand l’écume découvre,
Sous la vague mouvante,
La seiche aux yeux d’amante,
Et devant moi l’eau s’ouvre,
Et m’attire et me noie,
Sans cesse je renais,
Et surgissant dans l’air,
Je signe au bleu du ciel,
La trace de mes frères,
Filant à tire d’ailes,
Là-bas, vers les Sept-Îles, où se dresse un rocher.
>Bernard:
Ravie que tu continues à remonter le temps;-)Tu peux constater qu’à cette époque, il n’y avait pas encore de poèmes déposés sur le blog. Tu es en train de combler ces lacunes;-) Ton poème est magnifique. Il y a plein de souffle et d’énergie dans tes mots qui décrivent le piqué de ce bel oiseau. Rien ne l’arrête; il va jusqu’au bout de lui même pour attraper la seiche. Une belle recontre enntre l’air et l’eau. Envol de liberté. Un grand merci pour ta présence. Je t’embrasse.
Bonjour Ossiane ,
Merci pour ta gentille réponse d’hier…
Ce matin , j’ai pris le luxe ( le choix de ses occupations est pour moi le véritable luxe !) de continuer a explorer ton site.
Tout d’abord : » les pierres : magnifique perception ! j’entendais dans ma tete , une viole de gambe jouer un air baroque…
Puis la bretagne. J’aime la bretagne , je connais surtout le finistère , et la presqu’ile de crozon. La photo de lande de bruyère que tu a prise me rappelle mes longs errements sur ces cotes splendides…
Le texte ajouté , résume parfaitement tout cela !
Les septs iles : un vienux reve , un monde proche et si lointain en meme temps , tes photos , qui sont je dirais aussi presque de magnifiques tableaux , ont fait ressurgir en moi ce désir de mer farouche.
Alors merci encore pour ces voyages , ces dépaysements immédiats a domicile.
Je pars samedi pour une semaine dans le haut-jura.
Je penserai a toutes les belles photos que tu pourrais faire la bas.
Puisque c’est permis , je t’embrasse aussi , et te remercie encore.
Franck
>Franck:
Bonjour Franck, je suis très honorée que tu prennes le temps de visiter ainsi mon blog. Je suppose que tu as visité la rubrique « La pierre » avec ces grottes caverneuses. Effectivement, les photos peuvent susciter en nous des sensations musicales. Superbe la viole de gambe dans de tels lieux.
Je vois que tu connais très bien cette côte nord de la Bretagne que j’adore. Elle est vraiment très riche en paysages, couleurs et émotions. C’est une de mes régions préféres. Merci beaucoup pour tes visites riches en impressions. Bon voyage dans cette montagne qui est bien sûr source d’inspiration. Pour toi qui est peintre, ce doit être la même chose, je suppose. A très bientôt. Je t’embrasse.
Ossiane ; merci , je ne veux pas te prendre trop de temps , alors tu a tant a faire , ne te donne pas de peine pour répondre de nouveau , c’est déja si gentil de l’avoir fait pour le premier commentaire….juste te dire : oui , c’est le thème : la pierre que j’ai visité » en musique »
C’est la promenade dans les allées , avec les jolies statues qui a éveillé la viole de gambe , je suis un reveur , alors j’ai laissé la musique jouer dans ma tete jusqu’aux sublime chapitre : » nomade » Du baroque , je glissai dans la musique comtemporaine. C’était un beau voyage mental.
Je te dis cela pour la petite histoire , comment je met mon planeur en route en quelque sorte.
A très bientot quand je reviendrai du jura. Bises.
Franck
>Franck:
Ne t’inquiète pas avec mes réponses; j’ai pour habitude de le faire si j’ai à dire quelque chose. Ca me plait de savoir la façon dont les visiteurs s’approprient mentalement ces images et textes. Chacun réagit différememt avec ce qu’il est ou va devenir. C’est là qu’on voit toute la complexité de la sensibilité humaine. A bientôt, je t’embrasse.
et ce bâteau qui clapotte
à quelques mètres des rochers
leurs cris
leurs flêches
de la bruime sur ton visage
juste une excuse
Je viens de lire et découvrir cette note de 2005, je n’avais pas à cette date encore mis les pieds sur le grand bateau d’Ossiane, merci regard. J’y trouve en particulier un très joli poème de Bernard comme une invitation au voyage à lire au 15 nov 2006 à 20h09.
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Et je le redis, j’aimerais être un oiseau
Au large de Perros-Guirec peut-être
Oiseau parmi les oiseaux
Un fou parmi les fous, pas si fous
Sans illusions, sans désillusions
La mer, le ciel, au loin la terre
L’amour en partage
Ailes contre ailes
– et non voiles contre voiles
– ou coques contre coques 😉
Le bec guettant sa proie
Sans vengeance et sans haine
Juste pour survivre
Embrasser le ciel
De l’aurore au crépuscule
Dans la brume ou le soleil
Et se laisser porter par les vents
Dans la musique incessante des chants
Et les cris évocateurs des volatiles
Dont je pourrais alors comprendre le langage.
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Il pleut, il pleut aujourd’hui sur la Provence, les oiseaux sont à l’abri et il n’y a pas un chat dehors;-)
Esprits de Provence, l’Amour hors saison, questionne le silence
Esprits de Provence, le temps à l’orage, élan et messages
Papiers griffonnés, papiers chiffonnés, lectures effacées, souvenirs passés
Ô Amitiés du Monde, le cœur est-il stérile?
Aimer sans blâmer, écrire étonnée, sans les condamner
Chants de vent et de pluie, l’instant fut détestable
Il était habité par mon cœur attristé, les humains insondables.
Ars Nova, l’Amour est brisé, mon cœur affranchi
Que jouent nos musiques en chœur, inconnues
La syrinx heureuse mon cœur méconnu
L’Amour est ménestrel et son chant ambulant
N’a que brûlé mes ailes et volé mes élans
Existe-t-il en Flandres quelque poète musicien
Dont le cœur serait tendre et l’Amour vivifiant?
Existe-t-il cet être acceptant que de n’être
On pourrait se connaître, on pourrait vivre de rien
ô Dame n’adressez plus vos pensées au trouvère
Elles ne sont que Croisades en pays d’indolent
Ô Dame ne pensez plus votre plume est en voyage
Entre Thrènes et Péans.Ô Dame n’y pensez plus, à lui ne pensez plus.
Leïla