* Sens de Lecture du Calligramme: 2 Horizontales puis 3 circulaires de gauche à droite.
*Photo prise dans les marais salants de l’ïle de Ré.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
envie du vent
envie des pas qui foulent
rêves de landes
rives étroites
marée des marais
Merci pour ce joli cadeau, Michel-Jean. Tu m’avais caché tes talents de poète qui joue avec les mots. J’espère que tu continueras.
Bonne nuit.
L’île de Ré où il fait si bon se promener le nez au vent en bicyclette, île aux herbes folles, aux oiseaux blancs. Je me perds dans ta photo, à l’approche des vacances, je me mets à rêver.
J’ADORE tes calligrammes Ossiane!!! Je les regarde en premier et, grâce à leurs couleurs et au mouvement qu’ils dessinent,j’essaie d’imaginer la photo associée. Encore!
je me fais toute petite en te rendant visite avec une mine blanche et tombe sur ta photo qui me rappelle mes premiers souvenirs à 7ans à cet endroit à l’époque où le pont était inexistant et je me vois maintenant traverser maintenant grâce à toi sur cette mousse végétale pour atteindre la pointe du phare de la Baleine poisson éternel
et superbe parcours aèrien pour Osiris…
Bonjour Chrysalide et merci pour cet air de vacances. Tu sembles bien connaître cette île d’après ta description. J’y ai ressenti la même chose que toi en m’y promenant.
Merci beaucoup, je vais tâcher d’accéder à ta demnande et suis ravie que ces calligrammes interpellent à ce point ton imagination.Tu te défends pas mal aussi question poésie, non?
Bonjour Aurélie. Toi aussi, ça te rappelle des souvenirs d’enfance. A l’époque, il devait y avoir moins de touristes. Moi aussi, je suis allée séjourner du côté du phare des Baleines. Tu te souviens des écluses?
J’ai la chance de pouvoir m’y ballader aussi l’hiver… J’adore l’ambiance des îles, l’hiver… Elles résistent vigoureusement aux vents, et aux océans déchaînés, elles ont le rhume, mais s’accrochent fièrement ; et la lumière y est si féerique.. Petit à petit je me rapproche de l’océan, je finirai par l’avoir ma petite masure avec vue…. Hum, océan et verdure…? La Bretagne ou Biarritz ???
Toi aussi Emma tu viens nous rejoindre. On va pouvoir monter le Club des Anciens de l’île de Ré. C’est vrai que ces îles ont un charme inégalé en dehors des heures d’été. Tu vis dans quelle régon Emma? En Corrèze?
J’aime jouer avec les mots mais sans prétention. Je papillonne dans vos blogs et y butine ma petite inspiration. 😉
Merci donc entre autre à toi et à sieur Michel-Jean.
Une fois encore , je ne suis pas déçue… Je vais aller visiter…Continuez de nous en parler…j’aimerais savoir aussi où est Emma? Le Sud ouest?
Ossiane, ossiane,j’ai vécu en corrèze de nombreuses années, je suis tombée folle amoureuse du grès rouge, et je m’y rends régulièrement, pour « chiner du caillou »… mais, mais, mais aujourd’hui, j’habite le marais poitevin ( à une dizaine de km de niort) Je bouge beaucoup, et très vite (je reste rarement plus de 3 ans d’affilés, dans le même coin !!! Héritage du style de vie de mes parents, je présume..!!!)J’ai la bougeotte !!! Mais mon enfance au bord du golf persique, me hante… where’s the sun ? where’s the sea !!!where’s my breath of life?
amitiés
Emmanuelle
So you speak english Emma! Wonderful!
Raconte nous » Le golfe persique »… Je pense que ça risque de nous intéresser! merci…As tu des photos? La Corrèze c’est bien joli aussi!
Merci pour ta réponse Emma. Je me doutais bien que tu étais une fille à avoir la bougeotte 😉 Tes interventions sont si pétillantes. Le marais poitevin doit être égalemnt une source de découvertes. Tu as donc passé ton enfance non loin du désert? Il te faut retourner en voyage là-bas si tu es si nostalgique de cette époque ou descendre vivre dans le sud de la France. Vivement que tu aies ton blog pour nous montrer tous tes trésors. Bien à toi.
ah les filles!! Les émirats, le golf persique, c’est mon enfance, et toutes les sensations basiques qui vont avec… donc c’est ce qui a aiguisé mes sens… Petite rouquine,ma peau brulée, coups de soleil, les yeux froncès par la luminosité.. Je n’ai jamais rien vu de plus beau, ni vécu de plus fort que là-bas…Du désert blanc qui passe par toutes les couleurs orangées, allant jusqu’au rouge soutenu… Suivant les heures de la journée..Et l’inclinaison de la lumière sur le sable.. Tempêtes de sable, qui piquent les yeux et qu’on « mange »; Fudjerah, au nord de la pénisule, ses montagnes mauves, rouges, oranges ; les tout petits oasis ; des enfants de mon âge, grands sourires échangés, on se parlaient, mais pas dans la même langue, mais on se comprenaient, ils n’avaient jamais vu de blondes, ni de rouquines, on s’aimaient bien, on se touchaient… l’eau tiédasse de la mer, mais tellement plus fraîche que l’air ambiant, les méduses douloureuses, le marché aux poissons( et ses odeurs si caractéristiques), le souk de l’or (des dizaines d’étales brillantes de milliards d’étoiles)… Je remercie mes parents, d’avoir été des gens ouverts et courageux, pour l’époque… Ils nous ont promenés au fin fond du désert, à la rencontres des « locaux »…si simple la vie..
Aujourd’hui, Dubai, est une grande ville, envahie de grosses boîtes américaines, et tout ce qui va avec.. Je resterai avec mes souvenirs, de rouquine brulée par le soleil… Mais qui a adoré ça…Oui, le papa que j’ai a fait des photos, sympas.. je vous en délivrerai quelques-une, annotées de mes souvenirs d’enfant..
Oups!!!! j’ai peutêtre été trop volubile.. tant pis, j’assume, quand on fait ressurgir les souvenirs, ils en profitent pour vous envahir…coquins!!!
et un blog à venir de plus, un !
mais la pierre doit toujours être pliée, n’est-ce pas ?
Ah mais michel-jean, la pierre se plie grâce à l’élan du corps et l’élan du coeur.. alors là c’est sûr, les souvenirs de petite fille font remonter tellement d’énergie, et de sensations qu’ils pourraient être à l’origine d’une prochaine sculpture.. Des images, des formes me viennent… Laissons la création s’imposer…
Bonsoir Emma, je te remercie de nous avoir évoqué ces beaux souvenirs d’enfance. Ne t’inquiète pas, tu peux parler autant que tu veux. Ce que tu as dû vivre en tant qu’enfant dans ce désert blanc ne peut pas te quitter tant les émotions qu’il t’a procurées sont fortes. Je comprends que tu sois reconnaissante à tes parents de t’avoir apporté une telle ouverture sur le monde. Cette chaleur visuelle et humaine doit certainement se ressentir dans tes sculptures et peintures. Mais dis-moi, tu enseignes la peinture professionnellement?
Pourquoi la pierre doit-elle être pliée? Question sans doute trop naive de ma part.
Pardon, je n’ai rien dit. J’ai tout compris pour la pierre pliée.
Emma! Souvenirs assez proches mais c’est le désert Mauritanien…je suis plus âgée que toi … mais mes enfants nous remercient tous les jours de les avoir fait « voyager »… ils ont le virus tous les trois à présent…Les Oasis en Mauritanie, my God! Non « polluée » par le tourisme…Les marchés aux poissons, les odeurs de l’Océan , le matin et le soir… Les Flamants roses…Les enfants qui sont de toutes origines et de toutes couleurs… Le Racisme? ils ne connaissent pas…Ils sourient tout le temps!ils sont heureux envers et contre tout!Même constat au Sénégal ou ailleurs…Peut on préserver ces richesses? Sans oublier cependant les Vents de sable…
chris, tu as de la chance d’avoir pu transmettre cela à tes enfants !!! (de mon côté, je ne désèspère pas, l’avenir est devant…) Ces richesses ne le sont qu’à travers leur souvenirs, indélébiles, et feront partie intégrante de leur être, intrinsèquement liées à ce qu’ils transmettront à leur tour à leurs enfants… La vraie préservation est là…
PS : j’ai animé des cours d’histoire de l’art et de peinture pour des enfants de 5 à 13 ans, durant trois ans..(dans le cadre de foyers ruraux sur plusieurs petites communes) Très belle expérience !!!Leur apprendre à regardrer.. Les enfants ont des antennes très aïguisées…
Continuez votre conversation Chris et Emma, je suis toute ouïe et j’écoute ravie vos le récit de vos expériences lointaines.
Emma, c’est intéressant de développer les talents artistiques des enfants car ils n’ont pas de préjugés et se lancent dans l’aventure sans se poser de questions. Le résultat est souvent plein de vie, de spontanéité et de créativité.
Apprendre à regarder aux enfants… C’est vraiment là que l’on réalise ce que l’on peut « transmettre » consciemment ou inconsciemment…Non seulement à ses propres enfants mais aussi aux » jeunes »… Que de « vocations » on suscite…! C’est étonnant…A force de leur parler , de leur raconter… j’en connais pas mal qui sont allés voir ce que je leur racontais…Les parents d’ici sont très « casaniers », le contraire d’Emma qui nous avouait avoir la bougeotte…Mais c’est ça la Vraie vie: avoir envie de « voyager »… de partir à la rencontre d’autres cultures et d’autres paysages…Sinon quel sens aurait notre vie?
Oh my god, ossiane, je suis consciente qu’on empiète l’espace, mais que veux-tu, ton blog est de lieu de paix où il fait bon de s’arrêter un instant..!!!!!
Ce qui m’a le plus impressionné dans mon travail avec les enfants, c’est qu’ils ne sont pas QUE réceptifs : Mon premier cours porte sur les contrastes de couleurs, et de tonalités : « De quelle couleur sont les murs de cette pièce? » Etes vous sûrs que c’est la même partout? Pourtant le monsieur qui l’a peinte n’a pas changé de pot de couleur et pourtant : Regarder l’angle là-bas il est plus sombre…, regardez le mur de ce côté-ci, la lumière s’y reflète… Si vous saviez comme les enfants ont ls yeux qui s’écarquillent à ce moment là : « ça y est : »je vois ».. La suite c’est eux qui la font, et moi, je me régale..
Emma , nous sommes sur la même longueur d’onde… Pardon, Ossiane, d’empièter sur ton espace… Mais ce que dit Emma est combien vrai…Ils découvrent seuls! il suffit de les initier… De leur montrer le début du chemin…Moi aussi Emma , Je me REGALE…comme quoi certains enseignants ont encore la Foi!
Chris, what’s your job, for god’s sake..? You worked with kids also, did’nt you ? And how old are you to say you’re older than me ? ‘Cause I’m 37, (I guess..??!! or almost…) Harsh to become the elderest..!!
But my children are worth it, so I easily accept the fact, time passes by…
Ben, je te réponds sur ton mail! Because I am very Shy, you know, And History’ Teacher…See you soon!
J’aime bien ton approche de la peinture. C’est bien d’expliquer à partir de ce mur anodin que l’on voit tous les jours, il n’existe pas qu’un rouge mais des millions de rouges grâce à la lumière qui vibre sur la couleur. C’est comme la vie. Il y a des contrastes en noir et blanc mais également des milions de nuances de gris qui expriment chacune une sensiblité particulière.
Sinon, tu n’empiètes pas sur mon espace. Je suis ravie de voir cet espace s’animer, échanger, partager. J’aime beaucoup les converstions sur de tels sujets. Je suis sûre que tu es une super prof et une super peintre. Donnes-tu plutôt dans le figuratif ou l’abstrait?
Oh ben, mince !!! Je voulais faire un jeûn de blogs aujourd’hui..!!!Mais alors là c’est carrément raté…J’ai peint un ou deux tableux figuratifs ( j’espère qu’alex, mon petit frère m’enverra une photo du tableau qu’il a sauvé des flammes) mais l’essentiel de mon travail, est de l’ordre du ressenti, donc de l’abstrait… Oh là,là, il faut que j’arrêtes de parler et que je partage… Je le lance ce blog, ou je triche!!!
Merci pour ta fougue Emma. Moi aussi, je préfère les peintures de l’ordre du ressenti comme tu le dis si bien. Lance-le qu’on l’attrape. Amitiés.
Je suis encor jeune, 17ans. depuis ma naissance, un seul endroit ne cesse de m’atirer, cette isle, cette isle de Ré..ves! Son microclimat, ses couchés de soleil remplis de force sur la conche, ses milliers d’odeurs qui lui sont propres, Vos souffrances apparaissent si paisible en ce lieu. Les émotions qui s’en dégages ne peuvent etre expliqués avec des mots… elles envahissent votre corps et ne le quitte plus…jusqu’a votre retour
Bonsoir, Monsieur 17 ans 😉
Oui c’est une très belle île où on se sent très proche de la nature et des éléments s’il n’y a pas trop de monde. A mon avis, le plus paisible et beau moment est au printemps. Si tu aimes tant cette île, il va falloir t’y installer plus tard 😉 Il y a également d’autres belles îles à visiter en Bretagne et notamment l’île de Bréhat.
Au plaisir de te lire à nouveau.
j’ai connu l’ile de ré en aout1975,c’était le paradis,air pur,plage quasi déserte,j’avais 16 ans et j’y ai connu le premier vrai amour de ma vie(ANNIE de poitiers),je n’y suis plus retourné depuis,si des amis me reconnaissent,je serais qu’il me contacte.merci ossiane pour ce site,
>Bonsoir Sidhoum, je vous souhaite la bienvenue. Ravie que mes notes sur l’île de Ré vous aient rappelé ces doux souvenirs. J’imagine qu’à cette époque l’île était un peu moins peuplée et touristique qu’elle n’est maintenant. J’espère que vous allez retrouver vos amis d’autrefois. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.
nos souvenirs
dans tes bras
à la Couarde
j’ai mis mon coeur à nu
nous y retournerons
dans le champs de ton père
à côté des vignes
amour docile
mon amour à vivre
tes vagues
font des nuits si douce à l’océan…
nos souvenirs dans tes bras
pins multicolores
sur les chemins
de nos rires
l’âne « Picotte »
et sa jupe…
Ré un
A Ré unis nous voici en ces premiers jours de juillet qui ne sont pas moites au point de s’essuyer et d’ailleurs temps qu’on y est faut il outre mesure s’étonner d’un constat pareil sans étoffer une météo qui ne promet et ne promeut de canicule ordinaire.
A Ré donc et pas ailleurs nous avons fait arrêt mais pas forcé, simplement consenti et avec plaisir sans forcer le trait de ces roses trémières qui jamais les premières ne songent à s’élancer et pourtant sont comme des tours aux aguets qui aux carrefours surveillent les alentours.
A Ré aussi il est question de passer des instants charmants et ici la récidive à un sens presque unique qui ne prive personne du sens commun et si une élite a choisi ce lieu c’est d’abord pour le charme de la simplicité qui nous fait aborder la période estivale sans heurts et sans chichis.
A Ré encore il ne faut pas donner le change et se montrer sans cesse et quand vient la caresse du vent on a tout loisir de bien se calfeutrer dans un jardin enclos qui protège des dévots de la photomachie.
A Ré point d’abus et toujours des rébus pour déchiffrer des toponymes qui ne laissent qu’entrevoir entre espoir et heurtoirs les mystères des huis et des pertuis.
A Ré on peut faire des rencontres inopinées et voir de près de vraies célébrités qui à peine reconnues iront s’abriter avec célérité parce qu’ici l’anonymat protége mieux que les lunettes de soleil il faut trouver le calme, non pas fuir les regards mais juste les éviter assez pour son repos.
A Ré veiller est une seconde nature puisque la nature est propice à la contemplation que ce soit dans les marais où les ruelles il y a toujours quelque soit l’heure, quelque chose à voir.
A Ré la nature est reine et point d’urbanisation galopante, assommante parce qu’ici seul le niveau de la mer a une réelle valeur point besoin de hausser ni le ton ni l’étage et c’est juste à l’étiage sans risquer l’échouage que l’on se porte le mieux.
A Ré le climat aura t il des incidences funestes et dans le cas d’un relèvement des eaux quel traquenard du reste pour tous ces Rhétais et Rhétaise qui ferait que dans leur territoire les clameurs se taisent tandis que les vagues dévoreraient les dunes idoines abandonnées et défaites.
A Ré, au logis, on coule des jours heureux qui sont sucrés ou bien salés et parfois même les deux, on trouve l’asphalte un peu collant, le caramel au beurre salé un peu pégueux mais fi des gueux ici la poisse n’est pour personne puisque jamais dans l’ambiance on ne détonne.
A Ré l’applique est à la supplique une sorte de consolation, à des vertus esthétiques certaines elle joint un côté utile et si parfois de la décoration elle a conservé du futile pensons que d’un coup d’œil c’est le fertile qui reste.
…ma bicyclette lance dans les marais des envols d’aigrettes
mer moutonnante
au sel
des éponges…