12 réflexions sur « Au Pied du Chêne Fau »

  1. Pourquoi on l’a parqué ? Je ne pense pas qu’il veuille s’échapper et jouer au chêne et au roseau ou bien écouter Brassens…

  2. Le voilà, le vrai chêne ! Ce qui est génial avec ton blog très visuel, c’est qu’il suscite la parole. Les Occidentaux aiment parler (et les Français encore plus débattre, se battre et polémiquer). As-tu noté qu’il y a nombre de commentaires sur tes vues du monde, chaque jour ? Ca c’est un blog !

  3. Désolée, Michel-Jean mais certains spécimens sont entourés d’une barrière en bois pour les protéger des dégradations, je suppose. Attends demain…

  4. Aurélie, je ne comprends pas le sens de ton commentaire. Quel est le rapport entre le lien que tu as mis et ma photo?

  5. Merci Argoul, mon fidèle visiteur. Oui, c’est étonnant, chacun donne ses interprétations de ce qu’il voit ou imagine. Je vois ce lieu comme un espace d’expression et de convivialité.

  6. Bouche béante, cri du coeur, les yeux au ciel (=arbre, moins le tronc…) c’est vrai qu’il a l’air de se révolter, et qui l’entend !?!…

  7. Oui Emma, ce chêne se distingue des autres par ses formes d’expression, il n’évolue pas comme tout le monde. J’aime bien les révoltés qui sortent des sentiers battus.

  8. Bonsoir Philippe et merci pour ta visite. Je te sens en extase devant la beauté de cet arbre. Puisque tu l’aimes, tu peux aller le voir dans cette forêt magique de Verzy au fond d’un petit chemin balisé. Il faut pas mal marcher pour pouvoir voir les plus beaux spécimens.

  9. Jolie photo, je voudrais vous l’emprunter pour illustrer ce conte que je vais publier sur mon blog, me donnez-vous votre accord ?
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    L’Hêtre : Dis donc mon petit gars, tu ne serais pas un peu perdu, toi ?

    Le Chêne : Ben non, pourquoi ?

    L’ Hêtre : Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué ici, c’est un bois de hêtres.

    Le Chêne : Mais, je sais… Et je suis bien un être de bois, un frère de sève.

    L’Hêtre : Ah mais non ! Je te parle de Hêtre, de cette race qui donne les Faux.

    Silence dans le sous-bois.

    Le Chêne : C’est quoi un Fau ?

    L’Hêtre : Ce sont des arbres extraordinaires aux formes serpentines et tortueuses.

    Le Chêne : Ah ! Alors, mes courbes valent bien les tiennes.

    L’Hêtre : Point de faux-semblant ici ! Tu n’es pas un hêtre : tes feuilles te trahissent !

    Un souffle sinistre se fait entendre…

    Le Chêne : Honte sur toi de ne juger que sur l’apparence.

    L’Hêtre : Très bien. Prouve-moi que tu es un Fau… Et passe le supplice du Gauillot !

    Et dans une invocation funeste, le Hêtre appelle l’esprit de la forêt :

    Gauillot ! Fais chanter ta flûte… Qu’à sa complainte magique, nos corps de Faux se tordent !

    Flop ! Dans un nuage de lumière, un farfadet surgit !

    Le Chêne : Par Saint-Basle, protecteur des arbres de Verzy, que le verdict du Gauillot soit !

    Le gnome porte l’appeau à sa bouche et un chant mélodieux s’élève. Dans d’affreux craquements, tous les arbres se convulsent. Le torse et les ramures du Chêne se faussent aussi cruellement…

    L’Hêtre, souffrant : Tu as gagné… Gauillot, mets fin aux souffrances du Chêne et ses frères !

    Le silence revient dans le sous-bois !

    Le Chêne : M’as-tu appelé frère ?

    L’Hêtre : Oui, tu es bien un Fau ! Ton tourment vaut bien le nôtre. Pardonne-moi, je t’ai bien mal accueilli.

    Le Hêtre au peuple du sous-bois : Compagnons de Verzy, faites une place au Chêne. Il est désormais un Fau parmi les Faux ! La racine et les feuillages s’écartèrent et le Chêne s’installa à Verzy.

  10. Le chêne

    Il faut être poète ou bien fort amoureux
    Pour croire qu’un jour un gland coiffé de sa cupule
    Puisse devenir un arbre grand fort et vigoureux
    Qu’un si petit berceau puisse contenir un hercule

    Alain

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