Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Fleur de l’Océan
14 réflexions sur « Fleur de l’Océan »
Bonjour Ossiane,
Merci beaucoup pour votre visite sur mon blog et pour ces commentaires. C’est vraie que la vie au Samu n’est pas toujours facile mais l’écriture est un très bon exutoire au stress quotidien. De même que la visite sur votre blog où chaque photo induit le repos de l’esprit. N’arrêtez pas de nous offrir ces moments…
A bientôt
Magnifique site, magnifiques images, la photo de l’oiseau « Les yeux dans les yeux » est exceptionnelle.
Rien à dire si ce n’est que je découvre et que je revienrai souvent voir de nouvelles oeuvres.
Message compris Osiris. Je vais tâcher de ne pas vous décevoir.
Vos commentaires me font très plaisir, François. Cette photo des Yeux dans les Yeux est assez étonnante. Il y a une part de hasard également dans cette prise de vue. Il ne faut pas hésiter à prendre de nombreuses photos pour avoir plusieurs chances d’avoir de la netteté. Merci pour votre fidélité future. Au plaisir de lire de nouvelles interventions de votre part.
Superbe !
Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’ était la fin d’ un jour d’ orage et l’ occident
Changeait d’ ondée en flamme dans son brasier ardent ;
Près d’ une ornière, au bord d’ une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’ horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas le bas – empire est couvert d’ Augustules,
Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleur et le ciel de soleils !)
Les feuilles s’ empourpraient dans les arbres vermeils ;
L’ eau miroitait, mêlée à l’ herbe, dans l’ ornière ;
Le soir se déployait ainsi qu’ une bannière ;
L’ oiseau baissait la voix et le jour affaibli ;
Tout s’ apaisait dans l’ air, sur l’onde ; et, plein d’ oubli,
Le crapaud sans honte, sans effroi, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni, pas de bête qui n’ ai un reflet d’ infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L’ éclair d’ en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, pur, chassieux,
Qui n’ ait l’ immensité des astres dans les yeux.
Un homme qui passait vit la hideuse bête,
Et, frémissant, lui mit son talon sur la tête ;
C’ était un prêtre ayant un livre qu’ il lisait ;
Puis une femme, avec une fleur au corset,
Vint et lui creva l’ oeil du bout de son ombrelle ;
Et le prête était vieux et la femme était belle.
Vinrent quatre écoliers, sereins comme le ciel.
-J’ étais enfant, j’ étais petit, j’ étais cruel ;-
Tout homme sur la terre, où l’ âme erre asservie,
Peut commencer ainsi le récit de sa vie.
On a le jeu, l’ ivresse et l’ aube dans les yeux,
On a sa mère, on est des écoliers joyeux,
A de petits hommes gais, respirant l’ atmosphère
A plein poumons, aimés, libres, contents ; que faire
Sinon de torturer quelque être malheureux ?
Le crapaud se traînait au fond du chemin creux.
C’ était où des champs les profondeurs s’ azurent ;
Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l’ aperçurent
Et crièrent : « Tuons ce vilain animal,
Et puisqu’ il est si laid, faisons-lui bien du mal ! »
Victor Hugo, La Légende des siècles.
Merci Victoire pour ce beau poème qui appelle de nombreuses réflexions sur la signification de la beauté, de la laideur, du bien, du mal, de la souffrance, de la générosité et de la cruauté. Amicalement.
Nous avons beaucoup apprécié cette image , elle est très créative , et nous trouvons quelle est très inspirée. Nous voudrions bien savoir d’où vous est venue cette inspiration ?
Bonjour et merci pour les gentils commentaires, Marva et Aïmad. C’est au cours de promenades sur les rochers, que j’ai réalisé cette série de photos. Mon choix s’est porté sur la forme que ces algues m’évoquaient, les contrastes de couleurs et la composition des éléments mis dans un cadrage spécifique. Celle-ci m’évoque la forme d’une fleur rouge sang. L’algue verte fait penser à un fil et comme il est possible de laisser cours à son imagination, je l’ai appelé le fil de l’imaginaire. A votre tour maintenant de vous lancer dans la création ce calligrammes surréalistes; vous y prendrez beaucoup de plaisir. Au plaisir de vous lire à nouveau. Ossiane.
Tout simplement fabuleux!
De magnifiques photos… très touchantes!
Bravo au photographe, un grand merci!
Ce soir je dormirais paisiblement, avec toutes ces belles images en tête… ia de quoi faire rêver =)
Bisous a vs tous
>Mama:
Bonsoir et bienvenue sur le blog:-) Un grand merci à vous pour toutes ces congratulations. Au^plaisir de vous lire à nouveau sur ces pages. Bien amicalement.
Bonjour!
J’ai un petit probleme, voila: j’ai mon premier commentaire de texte a faire et j’ai des problemes avec le plan. Je vous serrai très reconnaissante si vous pouviez me jeter un petit coup de main. Voici l’extrait à étudier:
Le Crapaud, la legende des siecles
Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’ était la fin d’ un jour d’ orage et l’ occident
Changeait d’ ondée en flamme dans son brasier ardent ;
Près d’ une ornière, au bord d’ une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’ horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas le bas – empire est couvert d’ Augustules,
Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleur et le ciel de soleils !)
Les feuilles s’ empourpraient dans les arbres vermeils ;
L’ eau miroitait, mêlée à l’ herbe, dans l’ ornière ;
Le soir se déployait ainsi qu’ une bannière ;
L’ oiseau baissait la voix et le jour affaibli ;
Tout s’ apaisait dans l’ air, sur l’onde ; et, plein d’ oubli,
Le crapaud sans honte, sans effroi, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni, pas de bête qui n’ ai un reflet d’ infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L’ éclair d’ en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, pur, chassieux,
Qui n’ ait l’ immensité des astres dans les yeux.
Merci davance!
… heu … là, j’laisse la parole à des profs de français … s’il y en a…
Dis, Proaasa, qui a écrit ce texte ?
Bonne chance pour ton plan.
>proaasa:
Bonjour, je suis désolée mais je pense que tu t’es trompé d’adresse. C’est normal que ce soit difficile au début. Il faut prendre ton texte à bras le corps, t’en imprégner et puis travailler. Les autres ne peuvent rien pour toi si tu ne fais pas d’effort. Rien n’arrive sans donner un peu de soi. Bien à toi.
Bonjour Ossiane,
Merci beaucoup pour votre visite sur mon blog et pour ces commentaires. C’est vraie que la vie au Samu n’est pas toujours facile mais l’écriture est un très bon exutoire au stress quotidien. De même que la visite sur votre blog où chaque photo induit le repos de l’esprit. N’arrêtez pas de nous offrir ces moments…
A bientôt
Magnifique site, magnifiques images, la photo de l’oiseau « Les yeux dans les yeux » est exceptionnelle.
Rien à dire si ce n’est que je découvre et que je revienrai souvent voir de nouvelles oeuvres.
Message compris Osiris. Je vais tâcher de ne pas vous décevoir.
Vos commentaires me font très plaisir, François. Cette photo des Yeux dans les Yeux est assez étonnante. Il y a une part de hasard également dans cette prise de vue. Il ne faut pas hésiter à prendre de nombreuses photos pour avoir plusieurs chances d’avoir de la netteté. Merci pour votre fidélité future. Au plaisir de lire de nouvelles interventions de votre part.
Superbe !
Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’ était la fin d’ un jour d’ orage et l’ occident
Changeait d’ ondée en flamme dans son brasier ardent ;
Près d’ une ornière, au bord d’ une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’ horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas le bas – empire est couvert d’ Augustules,
Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleur et le ciel de soleils !)
Les feuilles s’ empourpraient dans les arbres vermeils ;
L’ eau miroitait, mêlée à l’ herbe, dans l’ ornière ;
Le soir se déployait ainsi qu’ une bannière ;
L’ oiseau baissait la voix et le jour affaibli ;
Tout s’ apaisait dans l’ air, sur l’onde ; et, plein d’ oubli,
Le crapaud sans honte, sans effroi, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni, pas de bête qui n’ ai un reflet d’ infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L’ éclair d’ en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, pur, chassieux,
Qui n’ ait l’ immensité des astres dans les yeux.
Un homme qui passait vit la hideuse bête,
Et, frémissant, lui mit son talon sur la tête ;
C’ était un prêtre ayant un livre qu’ il lisait ;
Puis une femme, avec une fleur au corset,
Vint et lui creva l’ oeil du bout de son ombrelle ;
Et le prête était vieux et la femme était belle.
Vinrent quatre écoliers, sereins comme le ciel.
-J’ étais enfant, j’ étais petit, j’ étais cruel ;-
Tout homme sur la terre, où l’ âme erre asservie,
Peut commencer ainsi le récit de sa vie.
On a le jeu, l’ ivresse et l’ aube dans les yeux,
On a sa mère, on est des écoliers joyeux,
A de petits hommes gais, respirant l’ atmosphère
A plein poumons, aimés, libres, contents ; que faire
Sinon de torturer quelque être malheureux ?
Le crapaud se traînait au fond du chemin creux.
C’ était où des champs les profondeurs s’ azurent ;
Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l’ aperçurent
Et crièrent : « Tuons ce vilain animal,
Et puisqu’ il est si laid, faisons-lui bien du mal ! »
Victor Hugo, La Légende des siècles.
Merci Victoire pour ce beau poème qui appelle de nombreuses réflexions sur la signification de la beauté, de la laideur, du bien, du mal, de la souffrance, de la générosité et de la cruauté. Amicalement.
Nous avons beaucoup apprécié cette image , elle est très créative , et nous trouvons quelle est très inspirée. Nous voudrions bien savoir d’où vous est venue cette inspiration ?
Bonjour et merci pour les gentils commentaires, Marva et Aïmad. C’est au cours de promenades sur les rochers, que j’ai réalisé cette série de photos. Mon choix s’est porté sur la forme que ces algues m’évoquaient, les contrastes de couleurs et la composition des éléments mis dans un cadrage spécifique. Celle-ci m’évoque la forme d’une fleur rouge sang. L’algue verte fait penser à un fil et comme il est possible de laisser cours à son imagination, je l’ai appelé le fil de l’imaginaire. A votre tour maintenant de vous lancer dans la création ce calligrammes surréalistes; vous y prendrez beaucoup de plaisir. Au plaisir de vous lire à nouveau. Ossiane.
Tout simplement fabuleux!
De magnifiques photos… très touchantes!
Bravo au photographe, un grand merci!
Ce soir je dormirais paisiblement, avec toutes ces belles images en tête… ia de quoi faire rêver =)
Bisous a vs tous
>Mama:
Bonsoir et bienvenue sur le blog:-) Un grand merci à vous pour toutes ces congratulations. Au^plaisir de vous lire à nouveau sur ces pages. Bien amicalement.
Bonjour!
J’ai un petit probleme, voila: j’ai mon premier commentaire de texte a faire et j’ai des problemes avec le plan. Je vous serrai très reconnaissante si vous pouviez me jeter un petit coup de main. Voici l’extrait à étudier:
Le Crapaud, la legende des siecles
Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’ était la fin d’ un jour d’ orage et l’ occident
Changeait d’ ondée en flamme dans son brasier ardent ;
Près d’ une ornière, au bord d’ une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’ horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas le bas – empire est couvert d’ Augustules,
Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleur et le ciel de soleils !)
Les feuilles s’ empourpraient dans les arbres vermeils ;
L’ eau miroitait, mêlée à l’ herbe, dans l’ ornière ;
Le soir se déployait ainsi qu’ une bannière ;
L’ oiseau baissait la voix et le jour affaibli ;
Tout s’ apaisait dans l’ air, sur l’onde ; et, plein d’ oubli,
Le crapaud sans honte, sans effroi, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni, pas de bête qui n’ ai un reflet d’ infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L’ éclair d’ en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, pur, chassieux,
Qui n’ ait l’ immensité des astres dans les yeux.
Merci davance!
… heu … là, j’laisse la parole à des profs de français … s’il y en a…
Dis, Proaasa, qui a écrit ce texte ?
Bonne chance pour ton plan.
>proaasa:
Bonjour, je suis désolée mais je pense que tu t’es trompé d’adresse. C’est normal que ce soit difficile au début. Il faut prendre ton texte à bras le corps, t’en imprégner et puis travailler. Les autres ne peuvent rien pour toi si tu ne fais pas d’effort. Rien n’arrive sans donner un peu de soi. Bien à toi.