J’aime beaucoup cette photo. Ça me rappelle les visites d’été en France, la chaleur, la joie, et les jours sans soucis. Merci.
Merci Jeff. Un peu de sérénité et de légèreté donnent du baume au coeur. Je suis ravie de voir que vous gardez ces bons souvenirs de France.
J’ai vu sur votre site que vous aimiez beaucoup John Renbourn et les Haïkus. Et bien moi aussi. J’ai vu Renbourn en concert et ai pratiquement tous ses disques en 33 tours ainsi que ceux de Pentangle. J’aime également beaucoup Bert Jansch. Ce sont des guitaristes prodigieux.
Merci pour les gentils commentaires.
Ossiane.
je voudré bien faire parti
Bonsoir Ossiane,
Je continue doucement à explorer, et cette photo et le texte me rappellent des instants passés avec mon petit garçon à La villette, l’été dernier. Alors, je me permets d’y déposer le poème, que j’ai écrit.
Ballade avec Théo
Tu es là et je t’accompagne,
J’accompagne ta main, mon regard t’accompagne,
J’accueille ton plaisir, ton plaisir m’accompagne.
Je te regarde et tu es là
Je respire tes rires
Tu embaumes par tes sourires
Je sonde tes pas.
Et nous déambulons dans des ballades légères
Appréciant La Villette et ses multiples visages
Et nous nous arrêtons au détour de regards
Dans ces espaces de vies, ces espaces si verts.
A goûter aux jeux de l’enfance, mais de pru-danses
A sauter, rire et se taire en ces instants si beaux
A sentir la vapeur de l’eau surgir des poteaux
En cette chaleur torride, et ton visage innocence …
Et le poteau une musique fredonne
Que tu t’attardes à écouter
Ton oreille, là posée …
Contre et la pluie qui te mouille et t’étonne.
Et déjà nous partons pour une autre découverte
Où les rencontres se fondent, se confondent et se quittent
Regarder la grosse boule comme un mystère
Où les formes s’y déforment, s’estompent et puis s’oublient
Puis nous choisissons les arbres et les collines
Plutôt que le bitume, préférons l’entre deux …
Arpentons les hauteurs, enjambant les racines.
Et délicatement tu arroses les troncs des arbres coupés
Comme une volonté d’y laisser ta trace
D’embrasser le partage et la convivialité.
La descente se dessine et l’escalier se hisse
Nous descendons, tu cours
Traversons l’autre rive.
Et le son du violon nous conduit vers un endroit insolite
Nous regardons avec plaisir la silhouette gracieuse
Et écoutons discrètement les pleurs de cet instant magique.
Je te regarde et tu es là
Je les regarde et tu es là
Je nous regarde et nous sommes là.
Octobre 2006
>Nath :
Voilà un beau partage poétique avec ton fils. Une balade d’atelier en atelier, un voyage d’univers en univers, un parcours ludique, une visite teintée de magie et de rêve. Merci beaucoup Nath pour ton beau cadeau. Je t’embrasse.
J’en terminerai là ce soir car d’autres taches m’attendent et à quoi bon griller toutes ses cartouches en un feu d’artifices qui ne trompent personne.
Ré la blanche est au rez de chaussée (pas celle de sein) mais au ras des flots et en ligne de miroitement, ré s’affiche et s’étale.
Son charme est évident, sa nature plus rebelle qu’il n’y paraît et dans ces joyeux marais où s’ébattent tant d’espèces on trouve une bête à corne la salicorne qui jamais ne paraît salie et craque, croquante sous la dent et exprime un peu de cet esprit du sel qui sans corrompre totalement donne à penser la beauté sauvage de l’ile.
Rétive et pas réthaise uniquement elle n’est jamais lascive et jamais lassée totalement.
Elle ne se laisse que lentement apprivoiser et pour l’approcher il faut comme pour ces grands échassiers déployer des trésors de douceurs, de lenteur et d’espoir.
Ré est vieille , ré est jeune, ré n’est jamais facile ; dans son fiers
elle est heureuse mais ne se fie à personne et dans son fors elle est
soucieuse de rester la même qui toujours change et chante pas le folklore pour touristes mais ces gammes intemporelles de lumières et
de sons.
Entre ciel et terre, entre terre et ciel, ré n’est pas tout miel qui coule
elle est secrète et apaisante, elle délivre une tranquille douceur
dans l’attente des tempêtes.
Ré est réunion de plusieurs iles et de bancs, elle est rassemblement
et éclatement, elle est singulière bien que plurielle et se conjugue
à l’infini des temps pour ceux qui jamais ne se lasse en sa compagnie.
Jets d’eau
ils grimpent comme le lierre et tombent comme des pétales
en émettant des sons de verres ou de métal
Ils ploient comme les branches sous l’abondance des fleurs
Et chantent à la manière dont s’échappent les pleurs
quand un rayon les touche ils tracent des arcs en ciel
quand le vent les caresse ils se mettent à danser
ils portent la lumière ainsi qu’un vêtement
Et jouent de l’arc-en-ciel comme d’un instrument
J’aime beaucoup cette photo. Ça me rappelle les visites d’été en France, la chaleur, la joie, et les jours sans soucis. Merci.
Merci Jeff. Un peu de sérénité et de légèreté donnent du baume au coeur. Je suis ravie de voir que vous gardez ces bons souvenirs de France.
J’ai vu sur votre site que vous aimiez beaucoup John Renbourn et les Haïkus. Et bien moi aussi. J’ai vu Renbourn en concert et ai pratiquement tous ses disques en 33 tours ainsi que ceux de Pentangle. J’aime également beaucoup Bert Jansch. Ce sont des guitaristes prodigieux.
Merci pour les gentils commentaires.
Ossiane.
je voudré bien faire parti
Bonsoir Ossiane,
Je continue doucement à explorer, et cette photo et le texte me rappellent des instants passés avec mon petit garçon à La villette, l’été dernier. Alors, je me permets d’y déposer le poème, que j’ai écrit.
Ballade avec Théo
Tu es là et je t’accompagne,
J’accompagne ta main, mon regard t’accompagne,
J’accueille ton plaisir, ton plaisir m’accompagne.
Je te regarde et tu es là
Je respire tes rires
Tu embaumes par tes sourires
Je sonde tes pas.
Et nous déambulons dans des ballades légères
Appréciant La Villette et ses multiples visages
Et nous nous arrêtons au détour de regards
Dans ces espaces de vies, ces espaces si verts.
A goûter aux jeux de l’enfance, mais de pru-danses
A sauter, rire et se taire en ces instants si beaux
A sentir la vapeur de l’eau surgir des poteaux
En cette chaleur torride, et ton visage innocence …
Et le poteau une musique fredonne
Que tu t’attardes à écouter
Ton oreille, là posée …
Contre et la pluie qui te mouille et t’étonne.
Et déjà nous partons pour une autre découverte
Où les rencontres se fondent, se confondent et se quittent
Regarder la grosse boule comme un mystère
Où les formes s’y déforment, s’estompent et puis s’oublient
Puis nous choisissons les arbres et les collines
Plutôt que le bitume, préférons l’entre deux …
Arpentons les hauteurs, enjambant les racines.
Et délicatement tu arroses les troncs des arbres coupés
Comme une volonté d’y laisser ta trace
D’embrasser le partage et la convivialité.
La descente se dessine et l’escalier se hisse
Nous descendons, tu cours
Traversons l’autre rive.
Et le son du violon nous conduit vers un endroit insolite
Nous regardons avec plaisir la silhouette gracieuse
Et écoutons discrètement les pleurs de cet instant magique.
Je te regarde et tu es là
Je les regarde et tu es là
Je nous regarde et nous sommes là.
Octobre 2006
>Nath :
Voilà un beau partage poétique avec ton fils. Une balade d’atelier en atelier, un voyage d’univers en univers, un parcours ludique, une visite teintée de magie et de rêve. Merci beaucoup Nath pour ton beau cadeau. Je t’embrasse.
J’en terminerai là ce soir car d’autres taches m’attendent et à quoi bon griller toutes ses cartouches en un feu d’artifices qui ne trompent personne.
Ré la blanche est au rez de chaussée (pas celle de sein) mais au ras des flots et en ligne de miroitement, ré s’affiche et s’étale.
Son charme est évident, sa nature plus rebelle qu’il n’y paraît et dans ces joyeux marais où s’ébattent tant d’espèces on trouve une bête à corne la salicorne qui jamais ne paraît salie et craque, croquante sous la dent et exprime un peu de cet esprit du sel qui sans corrompre totalement donne à penser la beauté sauvage de l’ile.
Rétive et pas réthaise uniquement elle n’est jamais lascive et jamais lassée totalement.
Elle ne se laisse que lentement apprivoiser et pour l’approcher il faut comme pour ces grands échassiers déployer des trésors de douceurs, de lenteur et d’espoir.
Ré est vieille , ré est jeune, ré n’est jamais facile ; dans son fiers
elle est heureuse mais ne se fie à personne et dans son fors elle est
soucieuse de rester la même qui toujours change et chante pas le folklore pour touristes mais ces gammes intemporelles de lumières et
de sons.
Entre ciel et terre, entre terre et ciel, ré n’est pas tout miel qui coule
elle est secrète et apaisante, elle délivre une tranquille douceur
dans l’attente des tempêtes.
Ré est réunion de plusieurs iles et de bancs, elle est rassemblement
et éclatement, elle est singulière bien que plurielle et se conjugue
à l’infini des temps pour ceux qui jamais ne se lasse en sa compagnie.
Jets d’eau
ils grimpent comme le lierre et tombent comme des pétales
en émettant des sons de verres ou de métal
Ils ploient comme les branches sous l’abondance des fleurs
Et chantent à la manière dont s’échappent les pleurs
quand un rayon les touche ils tracent des arcs en ciel
quand le vent les caresse ils se mettent à danser
ils portent la lumière ainsi qu’un vêtement
Et jouent de l’arc-en-ciel comme d’un instrument
Alain