le temps d’un instant
l’horizon s’efface
l’ombre d’un doute
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just for a moment
horizon fading
shadow of a doubt
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le temps d’un instant
l’horizon s’efface
l’ombre d’un doute
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just for a moment
horizon fading
shadow of a doubt
Haïku très touchant, image superbe, quel beau duo
ébouriffée
en duvet de paillettes
l’aura des vagues
Des flocons d’embruns
au mystère de l’horizon
ont ouvert la voie
avalanche de points de vue
sur les rêves des possibles
En échange de tant d’années
~ flaque de vague à l’âme
courageux vieil océan
Bonjour regard et quel plaisir de vous relire sur ce navire qui n’en finit pas de parcourir le monde des mots et des images.
Il va et vient
marée basse et marée haute
l’océan virtuel
sur ses vagues écumantes
sème ses mots à tout vent
brouillard salin
en forme de main
mais comment le saisir
il faut être plus que…débrouillard
Il y a les vagues
Et sont les mers en huiles
Comme trempage d être
Bien avant son séchage
Se subit les tambours
Gigote en états d ames
Pour retrouver douceur
En tendresses de vivre
Un oeil sa malette vive
En éclats sa pupille
D’un désir franc et clair
C’est bon d être vivant
Le temps d’un soupir
Plus rien n’existe
Effacer le voile noir
vagues du destin
dans l’ouragan d’une vie
meurent nos espérances
Brume de nos pensées jaillissantes que le vent éparpille
Encore le temps d’envoyer des souhaits de bonheur
À fleur de récifs
écume de vague figée
Ô temps appendu
Une année claques en vagues
Entraîne dans des rouleaux secouants
Quand une à une les tempêtes se calment
C est bon de fermer les yeux
De regarder sa naïveté d’avant
Dans un regard on ne peut plus doux
Pour simplement entendre en soi
Dans un destin parfois tragique
Quand douleurs se succédent
Plus qu’une fatalité y voir
Bien plus des longs passages d’épreuves
Avec des êtres aimes
Choisir encore et toujours
Son oeil bienveillant attentif chaleureux
Pour accueillir croiser celui en manque
D’ un splitch de tête tendre pétille
Comme c est bon présence au monde
Quand on retrouve un capital d’amour
Pour en donner à d’autres ce blé du ciel
Mille étoiles généreuses
Comme c’est bon d être vivant
En soi pour soi
En soi pour l’autre
Après un si long temps pour se reconstruire
Et se récupérer vivant éclairé mais tout doux
Bien plus encore tendresse
Quitter les gants de boxe d un parcours de combattant
Et dans une discrétion sans vagues
Déterminé à se choisir des voies aimantes
Distribuer ses chuchotis en tendres mots d’ amour
S’aimer aimer aimer mon amour
Mais comme c’est joli si bon si magique
Quand le vague à l’âme
Peut retrouver des sens de vie
Tendre sa main tendue par d autres
Un collier de perles solidaires et complices
Pour entourer les précieux de vie
Dans le prendre soin essentiel respectable
Devant la mer cet imaginaire rempli de belles découvertes
Cet horizon vers loin vers encore
Après les soubresauts sismiques des pores
on a saisi sur le vif
l’argent des douleurs
la boule de mousse
roule intempérante
et presque intemporelle
l’arrondi qui détrousse
dévoile de la housse
les contours affermis
et celle ci affamée
avale même le rocher
merci Annick, quelle belle leçon de sagesse et d’amour dans tes mots si forts et si bien offerts tout en poésie, chaleur et confiance.
poudre à la volée
de mots en phrases envolés
vague auréolée
Avant l’aube
Elle se met à filer
Écumes de pleurs, de soupirs mêlés
Le blanc filet frappant sur les rochers
Monique, vous avez si bien exprimé en quelques mots l’horizon généreux du don, de l’amour et de la tendresse du poème d’Annick. C’est très beau, très poétique Pernette ce que vous avez écrit.
Comme Jacline je trouve les mots de Pernette très jolis, il y a de l’émotion, de la sensibilité, une belle harmonie dans ce petit poème.
A l aurore
La bague elle y met ses lunettes
Pour voir se coucher le soleil
Merci à vous, Jacline et Monique!
Et comme je me relis avant de placer des mots….
A l aurore La vague elle y met ses lunettes.
Désolée avec le téléphone. ..cela scratche trop vite…
La vague est étonnée
Alentour est si calme
Elle regarde les tempêtes
Dans un regard aimant
La voila arabesque
Une pluie d’étoiles dans l’oeil
Comme un poing dressé
surgit la mer à propos
un message au ciel adressé
qui chasse les ragots
et s’il explose en mille morceaux
c’est pour mieux se répandre
et porter au loin les signes
d’un semblant de renouveau
C est joli Thierry
Merci
Trancher la vague
Comme un éclair
Éclats
Aspe retrouvé avec deux haïkus excellents ! belle et agréable surprise !
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Fragments de bonheur
dans l’intime de l’euphorie
particules de joie
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même si « les vagues sont peu de chose au regard de l’océan » comme le dit Claude Lelouch elles incarnent la beauté d’un feux d’artifice et parce que nous aimons tous voir le spectacle des vagues se briser sur les récifs elles nous mettent le cœur en joie l’espace d’un instant et cet instant est sublime
De l’eau de là
Gicle sans fin
Les vagues du destin
sympa Véronique votre haïku et tout en finesse, j’adore
Une vague sa gicle
Eh comme c est joli
Cela pétille le coeur
Là où ça fait du bien
Elle emmène les âmes
Dans un pays magique
C’est joli une vague
Cela gicle le coeur
Baume l’âme sa douce
Dans des huiles essentielles
Désolée je pensais mon premier écrit évaporé en bruine douce …
quand la mer se met en boule
des grosses colères roulent
d’une force inimitable
alors on se met à table
ainsi se conjuguent
destin et festin
Quand la vague bleue
S’en mêle ( s’emmêle)
Rien ne va plus
Emotion surannée…
C est joli Thierry
On peut y voir aussi
Précipité giclant
De milliards de pétilles
Si minuscule goutte
Dans l’océan géant
C est joli Thierry
On peut y voir aussi
Une boule de feux
Allumés de milliards
De gouttes minuscules
Dans l’océan géant
Une vague en colère
Peut ou peut être pas
Pourquoi chercher à voir
Tout ce qui ne se voit pas
Ou juste le partage
Dans des tombres de voix
Parfois leurs grondements
C est juste se respecter
Qu’exprimer des pensées
Le monde si bancal
La poésie c’est beau
Comme le courroux pur
Animé de son humain
Bien trop mais ainsi fait
Quand le ciel devient gris, ouateux, épais
que les nuages se fondent de toutes part
la terre prend tristement des allures d’océan
Sur la vitre nombre de gouttes d’eau
essaient de faire chanter la pluie
avec impertinence dessinent des rigoles
Qu’il est triste, ce ciel sombre, et menaçant
qui noie tant de gens dans la peur, l’angoisse
l’incertitude et la terreur du lendemain
j’écoute l’eau qui tombe sur le rebord de la fenêtre
et scande les sons comme le tictac d’une pendule
dans un un temps submergé et sans repères de lumière
c’était un jour de pluie plus méchants que d’autres
et puis….. revient le soleil, la lumière et ses espoirs… l’éclat des vagues sur les récifs
Merci Monique pour tes mots.
C’était un jour de pluie…
…dans la vague du vague à l’âme du monde…
la vague s’égare
dans son envolée d’écume
la dispersion
les discours se multiplient
en maux et mots insensés
…. dans un océan d’amertume