berceau du lac
la brume s’effiloche
le jour se traîne
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cradle of the lake
mist wearing away
day crawling along
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
berceau du lac
la brume s’effiloche
le jour se traîne
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cradle of the lake
mist wearing away
day crawling along
La larme reprend son souffle
Un peu de lumière jaillit
Bruissement
une page tourne
un jupon de tulle, danse…
Comme dans un dernier souffle de vie, voir le monde si beau s’éteindre doucement , quelle belle image encore, quelle douceur, quelle tendresse de couleurs, quelle douce consonance Ossiane dans ton haïku, un style d’écriture que tu maîtrises avec art.
Le jour s’évanouit
Aux fumerolles de brumes
Dernières lueurs
traîne de la mariée
caresses des ondulations
le voile se lève
sous l’étoffe de la nuit
je jour s’étire sur la vallée
la terre exhale
on ne passe pas le bac
qu’est ce qui cloche
nuées reines
Le souffle d’une vie
Son puissant de si pur
Il en contient des mille
Un être souffle doux
Sa chaleur dans les ondes
Il réchauffe le monde
De sa pensée secrète
Qui l’habite son bel
Délicate promesse …
Quand tout peut encore basculer
Emoi , comme un souffle divin éphémère
une fée
le vent caresse la brume
au berceau
Sire Lancelot
sis près de Bazoches
vos parfums imprègnent
et dans les douves du château
Chamerolles le bien nommé
chacun tient son rôle alterné
dans ce virage
qui montre plusieurs visages
brumes matinales
mais pas martiales
qui noient et délavent
les briques flammées
Dans un nid de brume
vois nos rêves endormis
s’éveiller parfois
jaillir dans l’éclat du jour
comme une bénédiction
c’est fort joli, Monique,
Le béni d’une vie
En douce caresse
Bel amour en deux mains
A se faire tendresses
Dans un écrin intime
Blotti en belles brumes
Il est là ses beautés
Dans le vrai bon de s’être
Elégant délicat
Puissant son fort de fort
Les mots qui viennent du cœur tu le le sais Annick ont une résonance toute particulière….
Savoir retenir ses larmes
Pour que le cœur éprouvé
Ne sombre pas dans l’ombre
Pour que la brume au loin se lève
Et laisse percer la lumière
Pour qu’à sa lueur le cœur retrouve
Tout son éclat momentanément perdu
Pour que le paysage retrouve ses couleurs
Et le visage, son sourire
Pour que la nature renaisse
Aux rayons du soleil
Pour que les mots ne sombrent pas
Dans la tristesse du vague à l’âme
Et que d’un souffle réapparaissent
Euphorie, joie et volupté
Pour longtemps encore.
pas un souffle d’air
une chape qui s’appesantit
une cuvette enfumée
Temps des vacances, du farniente, d’une recherche de plaisirs, de douces émotions, d’évasion et d’émerveillement, la sensibilité au service de la beauté, autant d’occasions de retrouver tout cela et plus encore en parcourant les blogs d’Ossiane à travers son flux d’images et de poèmes courts, un tour d’horizons divers à faire battre tous les cœurs….
Plus qu’un besoin, une nécessité pour tous dans ce monde qui dérive….
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Brumes et lumière
Un voyage dans le rêve
La photographie
Tout un art de création
Jumelée de poésie
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Beau voyage et belles vacances pour tous avec ici le plaisir de se retrouver pour de sympathiques escales….
oui, Monique, et je te cite:
**Plus qu’un besoin, une nécessité pour tous dans ce monde en dérive…
et que oui,
*les mots qui viennent du cœur ont une résonnance toute particulière…
et tout cela vibre encore et bien plus fort encore à mon oreille du cœur, en revenant d’un périple du dedans en dehors…
Mon souffle
Mon cœur
Tu le sais bien
Sans toi
Je ne suis rien
Qu’une éteinte
Et toi
Mon tout dedans
Tu me vis en présence
De mon humble vivant
Un tic tac en dedans
C’est tellement émouvant
D’un souffle d’aimer
Et s’il était besoin de ressentir ce que zéphyr fait passer sans peser
la sustentation n’est pas loin, quant à la tentation, les quanta se tâtent!
les ailes du destin se soulèvent quand la partance donne la portance
mais quelle importance pourvu qu’on arrive à bon port , et celui qui tance
n’est pas celui qui tangue .
L’intrados et l’extrados assurent l’écoulement et de cette différence nait
pour le plus lourd que l’air dans la constance un mouvement qui peut être ascendant
alors oui les nuées, certes pas ardentes, il faut s’en méfier quand l’orage s’en mêle .
Qui nous propulse pas notre vent relatif uniquement pourtant il faut prendre appui
et rejeter tout ce qui nous freine et assure la traine, en ciel , et si d’aventure des condensations s’accumulent et signalent notre sillage qui cela va t il déciller ?
Un souffle
La respire
Dans le parfum
Une page
Du bout de la plume
*levivre
Bien avant tout ce manque
D’un huit jours
Loin de tout
En haut d’un Causse perdu
Avec le ciel Nature
Les ondes leurs parfums
Délicatesses intimes
Tout au fond de son coeur
Bonjour à tous!
Rien de neuf sur L’Oeil Ouvert et pourtant … je publie de nouvelles notes mais elles ne veulent pas se mettre en mode public et restent donc en mode privé 🙁
Désormais, je n’ai aucune adresse de contact possible avec le service du Monde pour signaler ces problèmes techniques. C’est consternant et je ne sais pas quoi faire pour résoudre ce problème de publication.
En pensée avec vous, merci pour toutes vos belles contributions !
Ossiane