Signal

Signal

Eperon de pierre, les heures s'effilochent, un phare dans la nuit

Lecture du Haïku Calligramme: diagonale, horizontale, verticale

Eperon de pierre
les heures s’effilochent
un phare dans la nuit

Tout là-haut, à Saignon…

49 réflexions sur « Signal »

  1. Le fanal
    Effiloche les heures
    Tout là-haut à Saignon
    Un signal
    Et le n s’efface
    Et tout là-bas à Saïgon
    S’envole mon cœur
    De cigale
    Où la haine s’efface
    Car bientôt au Vietnam
    Je nourrirai les mânes
    De tous mes ancêtres
    Je voudrais déjà y être

  2. La nuit allume le jour
    Voie des perles de lettres
    Le reverbère envoie
    L’or sur des paroles
    qui sèment des étoiles
    The night turns on the day
    Love is in the air

  3. « La cinquième planète ne contenait qu’un réverbère et un allumeur de réverbère … « 

  4. « Marie croise le regard du mystérieux passager : un monde inconnu s’ouvre à elle. Elle traverse l’océan, se noie dans l’eau noire et accoste en rivage inconnu.
    Il croise les doigts : elle imagine ces mains rudes maniant les cordages, arrimant les voiles, larguant les amarres.
    Il regarde derrière lui : elle le voie guettant les vents alizés, surveillant la vague.
    Elle serait son phare, elle l’écouterait des nuits entières.
    Elle serait son île dans la tourmente, elle saurait comprendre sa peine. »

    Merci encore et toujours Ossiane, por ces merveilleux voyages
    Bonne journée à tous

  5. C’est un matin ou le ciel est clair…pas de bougies pas de réverbère…pas de chemins à tatons …pour quitter l’édredon….C’est un matin ou les baisers glissent dans la lumière..ou le coeur se niche dans l’atmosphère…serrure et fermeture éclair…C’est le matin des gris déchirés et des voutes embrasés…qui vous montre le passage…fils de soie tracés par les ailes d’un avion…orangers qui vous offrent leurs couleurs…On oublie la longue cheminée d’une usine crachant sa fumée…et les embouteillages que provoquent les quatre roues et leurs équipages…Et les minutes s’ effilochent…laissant s’envoler les secondes…les premières et les marches arrière… On rêve en passant du présent au passé…du passé à demain…sur un volant que l’on effleure à peine…Pas besoin de passerelle pour voir les baisers se glisser dans la lumière…

  6. Je viens de chez Pierre qui nous parle dans sa note du jour de « L’eau et les songes » de Bachelard… en exergue de ce livre il est écrit une phrase de Mallarmé : « Aidons l’hydre à vider son brouillard » … je trouve qu’elle sied bien à ta note du jour…

    Belle journée Ossiane

  7. Sa lanterne
    En plein ciel
    Se la serrer buller
    Ne jamais la lâcher
    Cette pierre précieuse
    Qui donne flamme à l’âme
    Sa goutte de nectar
    Pleine de vie de douce
    Un baiser en plein ciel
    De lumière
    En plein ciel
    La lumière

    belle journée d’avant printemps, qui avance son pas, et mmmmhhh, apporte tant de merveilles…

  8. et voilà que je pense à Mary Poppins et aux aristochats !!! (vieille comme je suis)… imaginaire d’enfant mais aussi image phare portant la symbolique de la lumière.

  9. Cela n’a pas chômé depuis ma dernière visite ! J’ai un coups de coeur particulier pour cette composition-ci ! J’aime beaucoup la lueur qui s’en dégage !
    Une trés bonne semaine, à bientôt Ossiane

  10. Dans les vapeurs de la terre ,la nuit fait son nid à la lueur de sa lampe de chevet
    _____

    Océan de brume
    Dans le bleu du firmament
    Un moment phare
    ___

    Merci Ossiane pour cette image dans la nuit bleue du Luberon et cette façon un peu différente et sensible d’approcher cette région, j’aime beaucoup. Comme le disait Le profeseur Pastoureau d’après Dominique Simonnet
    « Apprenez à penser en couleurs, et vous verrez le monde autrement ! »

  11. BLEU BLEU BLEU….
    Le ciel est tout bleu !!

    eeeeeeeeeeeeeeeeee

    Ils avaient signalé
    Une étrange lueur jaune
    Un peu éloignée
    Sur le fond sombre
    De la nuit étoilée

    Mille yeux à facette
    Par la lumière attirés
    Se rallient au fanal
    Reluisant… et fatal

    Oh douce lueur
    Qui attire,
    Qui fascine,
    Qui ensorcelle…
    Moustiques
    Et autres papillons nocturnes….
    Précipitation accélérée
    Vers cette chaleur inespérée,
    Très vite, très vite,
    Rien ne devant…
    Leur échapper !

    Et c’est collés à la vitre
    Du réverbère esseulé
    Que se termine la nuit
    Des insectes ailés !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

  12. Très bonne idée Ossiane d’avoir appelé cette note Signal qui n’est en fait que le sens de Saignon (Signum) ce petit village où tu te promenais une nuit de février.
    ____
    de Maxime Le Forestier même si cela ne se passe pas à Saignon

    C’est une maison bleue
    Adossée à la colline
    On y vient à pied, on ne frappe pas
    Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
    On se retrouve ensemble
    Après des années de route
    Et l’on vient s’asseoir autour du repas
    Tout le monde est là, à cinq heures du soir
    San Francisco s’embrume
    San Francisco s’allume
    San Francisco, où êtes vous
    Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

    Nageant dans le brouillard
    Enlacés, roulant dans l’herbe
    On écoutera Tom à la guitare
    Phil à la kena, jusqu’à la nuit noire
    Un autre arrivera
    Pour nous dire des nouvelles
    D’un qui reviendra dans un an ou deux
    Puisqu’il est heureux, on s’endormira
    San Francisco se lève
    San Francisco se lève
    San Francisco ! où êtes vous
    Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

    C’est une maison bleue
    Accrochée à ma mémoire
    On y vient à pied, on ne frappe pas
    Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
    Peuplée de cheveux longs
    De grands lits et de musique
    Peuplée de lumière, et peuplée de fous
    Elle sera dernière à rester debout
    Si San Francisco s’effondre
    Si San Francisco s’effondre
    San Francisco ! Où êtes vous
    Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi »
    ___

  13. une vague bleue,
    le ciel, la terre mêles,
    jouant avec les tons comme un jaspe
    liquéfié,
    ont englouti, avalé
    l’armature –
    reste le fanal vainqueur,
    la lanterne flottante

  14. Merci Ossiane pour ce message bleu…

    Bleue
    La vie peu à peu endormie
    Respire au rythme apaisé de la vallée
    Aux mille étincelles tombées en léthargie.
    Lentement , grain à grain le chapelet de brume
    Rend les horizons incertains.
    Ciel ! Un fanal
    Traverse nos pensées d’hier à demain.
    L’espoir dressé comme une lueur
    A compter le bleu profond des heures
    Enveloppe d’arrondis le roc assourdi.
    Du blanc, perle à perle
    Chuinte le train de nuages…
    Il s’en va sur l’écharpe de brume
    Réveiller le chant de la nuit étoilée.

  15. Jaune sodium comme le sel du grand large pour assaisonner une côte pas trop déchiquetée,

    Pas une banale lampe à l’air qui attend les tempêtes ou encore convoque les naufrageurs aux festins jusqu’à pas d’heure, les chapardeurs et les
    malins qui n’hésitent pas dans leurs coups de mains,

    Un réverbére sans gazogéne (pas un rêve berbére) qui tente de concurencer la lune sans se décontenancer et lance des cris barbaresques en guise de bienvenue sans essuyer de déconvenues

  16. Un Lamparo qui voudrait encore s’enfoncer dans la brume… pour écorner les encornets et décorer de ses reflets… les flux oisifs tandis que dans le filets… la longue traque pourrait commencer,

    Un lamparo désemparé… qui partirait à la dérive… sans pouvoir rejoindre la moindre rive… pas du côté de Lampedusa… où pourtant il y a aussi des personnes à sauver,

    Lampadophore qui pourrait encore porter plus loin les Lumières d’un siècle s’affaiblissant à mesure que passent les ans

  17. La lanterne du ciel
    Tu me la tiens tes mains
    Dis quand la revoyure
    J’ai hâte de la lumière
    Comme un phare des nuages
    Qui brille dans un ciel bleu
    Et me donne à ma vie
    Le sens du bel aimé

  18. laisse ton écharpe
    de Gibraltar à Saïgon
    les monts ont le blues

    marin aux pieds bleus
    tes mains caressent son fard
    odeurs de diesel

  19. aux confins des rêves et des cauchemars
    une lueur rassure dans la houle du soir
    Ultime rempart contre la nuit noire

    bonne soirée à chacun

  20. Joli Phil alba Ton haïku est phosphorescent dans ce soir pré-printanier où tout le jour les papillons ont dansé dans le jardin et capté la lumière intense du soleil.

  21. .
    Bonsoir à tous 😉

    >jean , Saignon te fait t’envoler si loin 😉 Merci à toi.

    >Pierre Gagné, drôle d’ambiance ce soir-là comme tu l’as bien compris 😉

    >lou, ton évocation est belle 😉

    >Pas de quoi Jos 😉 Un plaisir de te voir t’évader en belle poésie 😉

    >pierre b, tu connais bien ces levers à tâtons et ces embouteillages. Dire que tu as pensé ce beau texte en conduisant 😉

    >maria, j’ai en effet lu le texte de Bachelard chez pierre ; c’est un grand penseur et pierre aussi d’ailleurs, tant pis si je me répète 😉 Quant à la phrase de Mallarmé, elle ilustre bien cette photo. Cette hydre a plané toute la journée sur le paysage 😉

    >cher pierre, compliment renvoyé pour tes deux poèmes ; ambiance fantastique ce soir-là 😉

    >annick, on ne voyait qu’elle par-dessus le paysage endormi 😉 Très jolis poèmes !

    >duboisaymé, la nuit complice, oui c’était ça 😉

    >Et le parapluie ;-)) Au contraire Emma, les images ne sont-elles pas là pour nous faire rêver de présent, de passé et de futur 😉

    >Sophie, un joli poème sensible ; oui le bleu du rêve, c’est bien ça 😉 Merci à toi !

    >Coucou Gwen 😉 On bosse dur, tu sais ; on ne s’arrête jamais 😉 Merci pour ton impression ; un cadre inahbituel pour ce réverbère qu’on voit davantage dans les villes.

    >monique, Pastoureau est sur ma table de chevet 😉 En plus, tu as débusqué mon parallèle entre Saignon et signal 😉 Et justement pas loin de là, il y a une petite maison aux volets bleus. Il faudra que tu essaies de la retrouver quand tu y retourneras 😉

    >Pauvres insectes, c’est souvent ainsi que ça se termine pour eux, christineeeee mais là aucun car il faisait si froid (en-dessous de zéro) 😉

    >Tu m’impressionnes toujours avec ta façon bien à toi d’approcher mes images 😉 Chapeau bas !

    >maïté, un grand bravo, quel talent et inspiration dans ta plume ! J’aime ton idée de chapelet associé au nuage et au temps qui passe.

    >Thierry, pas de lune ce soir mais ton approche est bien vue. Ces villages haut perchés servaient d’observatoire pour se protéger des ennemis.

    >le sid, un sacré rebond par rapport au poème de jean 😉

    >marc, je suis contente de t’entendre parler ainsi de cette image. Je sens les choses de cette façon aussi 😉 Bonne fin de soirée.

    >La lumière pour guide et bouée de sauvetage, tes mots sont bien sentis. Merci Phil 😉

    >oui regard, ce qui fait tourner le londe est ici à nos pieds. Ombre et lumière sont inséparables;-)

     Le lien de Nath ici

     http://photoeil.canalblog.com/albums/deserrances/index.html

    Le beau poème d’Annick sur Joséphine

    https://blog.ossiane.photo/2009/03/13/breche/#comments

    Amitiés de la nuit noire vers vous 😉

    .

  22. Bonjour à tous dans ce soleil sur fond bleu.
    ___

    Là haut sur le toit du monde
    A la lueur d’un réverbère
    Plonger dans l’océan de nuit
    Dans les profondeurs de la solitude
    Où le silence règne en maître
    Goûter les bienfaits d’un bain nocturne
    Frissonner de plaisir
    Savourer par tous les pores du corps
    L’immense bien-être du soir.
    ____

  23. Continents migrateurs
    des massifs en partance
    nuages
    envahissant le ciel
    versants
    disparaissent l’un après l’autre
    dans la brume

  24. Mille activités
    Loin de tes douces lumières
    Loin m’emmenèrent

    Donc me revoilà
    Effleurant du bout des doigts
    Les couleurs ici contées

    Pascal

  25. J’attendais un signal
    un geste ou un appel
    Je longeais le canal
    En suppliant le ciel

    Je n’vis point l’écriteau
    J’imaginais ma belle
    Mon dieu ! quel rateau !
    J’vous dis pas la gamelle !

    Depuis ce jour critique
    Je regarde en avant
    C’est p’têt moins romantique
    Mais j’ai gardé mes dents

    Pour dire vrai, je voulais écrire quelque chose de triste ou de mélancolique et les bêtises m’ont rattrapé (comme souvent)

  26. et merci de tes mots qui me rient, rachel, que je lis,
    avant de me mettre en route pour aller chercher mon fils et l’amener à la gym,
    et puis, j’en profite, pour te dire combient triste et beau, ton texte, il y a quelques soirs.. MERCI.

  27. Signal sans passage comment s’en frayer un justement sans s’effrayer
    quand la mer démontée finit en piéces détachées…de tout (hommage à Desproges)
    quand l’amer démontré vous conduit à l ‘aversion (quelle version au fait)
    quand l’horizon disparait et que fusionnent les points

    Signe pas banal qui jamais ne se fane, mais quand la faune aqatique tique comme un clapotis saisissant
    Signe pas fatal mais pas loin du foetal entre écoute atténuée et amortissement sourd
    Signalement pas totalement dénué d’intérêt qui paie le capital
    et des émoluements comme autant d’assauts répétés (combien de fois)
    Mer blafarde dont le fardeau terrible use encore tant et étend pour le compte les audacieux

  28. Dans ce paysage bleu de nuit
    J’allais hésitante au devant d’un poème
    Dans l’éclair d’un faisceau de lumière
    Les mots enveloppés de brume
    De leurs sons étouffés gagnaient l’horizon
    Pour se perdre dans les nuages
    Et sur ma feuille blanche
    Ne restait qu’une trace d’écume
    Et une profonde tristesse.

  29. Ce fond bleu et cette lumière dans la nuit me parlent Ossiane.
    Je rentre de Lille, avec mes frère et soeurs on a accompagné ma mère en fin de vie.

    Ma mère, ma main qui caressait ton front était-elle encore lumière dans ta nuit, était-elle encore un peu de chaleur pour toi?
    Après ces mois difficiles tu es partie dans tes habits bleus préférés.
    Depuis hier tu reposes près de ceux que tu aimes qui sont partis avant toi.
    Tu restes petite lumière allumée dans mon coeur

  30. Des biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees….
    Pour candide :

    …Petite lumière au coeur
    Jamais ne s’éteint…

    La mienne doit avoir une mèche très longueeeeee…

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  31. Difficile de ne pas être émue par les mots de Candide et ceux de Christine qui a vécu la même situation il y a peu de temps.
    Merci Annick pour tes mots. Te lire est un réel réconfort car tu es toujours fidèle au poste (un peu comme un phare dans la nuit ma foi).

  32. Douces pensées vers toi Candide, attentive toujours aux paroles des autres
    Que cette lumière d’Ossiane , ce phare dans la nuit , éclaire ton coeur de notre amitié compatissante , car ta peine est la nôtre aussi

  33. Des pensées vers toi, candide, cela doit être si douloureux de vie, de tenir une main chère qui s’éteint et de ressentir sa lumière nous gagner à jamais….
    Cela doit êtresi impossible d accompagner un être cher dans ses derniers instants, quel cruel de vie..

  34. Si la lumière n’existait pas, jamais, on vivrait que dans le noir, sans rien, ou en voyant bien plus peut être des beautés cachées et en perdant de vues des beautés superficielles,
    comme cela serait triste pourtant, il me semble, une vie sans lumière, que dans le noir,
    mes pensées ce soir, vers ceux qui traversent des moments douloureux…

  35. sans lumière aucune couleur
    aucune vie pas même une fleurs!
    et que serait notre horizon; alors !

    sans mouvement aucune obscurité
    aucune aurore ni même d’été
    serais ce que l’on nomme éternité

    fadaise; l’éternité c’est l’amour
    que l’on à reçu au long des jours
    flambant inextinguible pour toujours

  36. Très émue par tes mots Candide, c’est bien d’avoir pu être près d’elle, il y en a tant qui partent seuls, toutes mes pensées vont vers toi et tes frères et soeurs, c’est vraiment une épreuve très douloureuse, que celle de voir partir sa maman et de se sentir, comme je le disais à Christine, il n’y a pas si longtemps, quelque part des orphelins de l’amour.Que nous tous ici soyons pour vous une petite lueur de réconfort, nous vous embrassons.

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