Quatre

Quatre

Quatre

Saisons des poètes, dans ma boîte à lettres, la fleur de vos mots

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche

Saisons des poètes
dans ma boîte à lettres

la fleur de vos mots

Sur les murs de Roussillon en Provence.

Quatre ans… déjà… et toujours là enthousiaste… ce premier clin d’oeil aux quatre ans de L’Oeil Ouvert et un vif remerciement aux visiteurs et poètes talentueux qui continuent de m’accompagner au fil de ces années.

◊ Poésie toujours avec un autre clin d’oeil cette fois adressé au Printemps des Poètes qui ouvre ses portes jusqu’au 15 mars. La poésie n’a jamais été aussi nécessaire que maintenant pour lire et vivre le monde autrement. Que les hommes de pouvoir s’en inspirent pour embellir notre existence au lieu de l’enlaidir… Pour en savoir plus

53 réflexions sur « Quatre »

  1. Les mots en flèche de rêve, sur lesquels l’eau s’écoule
    Aussi fraîche qu’une missive écrite du bout des doigts
    Et ses mots sous mon toit se lisent et se relisent
    Boîte aux maîtres des sourires , des nostalgies aussi
    Boîte aux lettres à secrets, boîte des battements de cœur
    des cils, des yeux rieurs, les lèvres contre papier
    C’est ça la poésie, c’est comme, c’est comme, c’est comme

    C’est comme bruit des saisons que l’œil ouvert traduit
    Que l’oreille toutes ouïes diffuse au cœur inerte
    C’est comme toutes ces odeurs alléchantes qui sourient
    Sur des papilles offertes sans étoiles chez Mamie.

    C’est comme l’enfant qui court, les joues rosies de froid
    Le sourire, joie de vivre, et les cris, du bonheur
    C’est comme l’oiseau en vol au dessus des montagnes
    Ses ailes nos voiles de rêves, un vol vers nos espoirs.

    C’est comme des fausses notes qu’on soupçonne, évidence
    D’une longue vie commune qu’en vers on arraisonne
    C’est comme parade de fleurs en jupons colorés
    Mais seule la rose au trône, mon amour, seul frisson.

    Les maux revisités par la rime qui guérit
    Après avoir raclé toutes les douleurs tues
    Expulsées vaille que vaille en mots lus et offerts.

    C’est comme si le visage de l’absente apparaît
    Sur la terre du sentier parsemée de feuilles mortes
    C’est comme l’amour distant des jours du quotidien
    Seule l’extase de la Nuit, blotti contre son sein.

    C’est comme l’écume qu’emporte les embruns jusqu’à moi
    Que tournoie dans ma tête tout l’Amour qu’elle me porte!
    Que tangue mon coœur en algue dont la danse fait écho
    Sur ses notes, sur ses mots, l’île ourlée d’océan.

    C’est comme nuage gris, comme nuage rose bonbon
    Au dessus des récifs où s’est l’âme, fracassée
    C’est comme regard qui doute, l’œil vague à l’horizon
    L’esprit un grand absent maintenant et ici.

    C’est comme les mots écrits expulsés de l’esprit
    Sa douleur s’en fait bruit pour agiter la mer
    Que le radeau d’exil affronte tremblant fantôme.

    C’est comme lueur de fête voilée de son courroux
    Le destin, cette tempête qui me sépare de lui
    C’est comme mystère des cieux qu’on pense d’une lame d’oeil
    Entrouvrir d’un regard sans la puissance d’un Dieu.

    C’est comme mourir d’ennui, respirer et muer
    Comme chrysalide pendue entre la vie et la mort
    Comme l’arbre dans le désert qu’on pense sinistre tombe
    Pour des scorpions de mort au pied de nos mirages.

    C’est comme deux âmes éprises d’un amour impossible
    Qui se cherchent la nuit au chant d’une douce aurore
    C’est comme apercevoir une lumière qui vous fuit
    Marcher jusqu’à l’atteindre, la frôler d’une caresse.

    C’est comme une colombe qu’on abat sans fusil
    Aussi libre qu’est l’idée, Ô mon tendre idéal
    L’oiseau dessine la Terre tous nos sillons tracés
    De l’Amour qu’on enterre, de celui qui vous fuit.

    C’est comme cela qu’est poésie, la plus belle poésie est vie
    Où se promènent tristesse de cœur, frisson de peau d’un être doux
    Cloué au pilastre, condamné, tout mon amour va au tombeau.

    C’est comme deux regards qui se cherchent,
    Deux visage anxieux sur le quai
    Il y a foule mais plus rien n’existe
    Enfin ce sourire qui s’anime
    Fendre l’âme
    Voir jaillir son éclat
    Crever les cieux de doutes
    Dessus chemins de pierre
    La lame transperce le cœur
    Fougueux cheval de scène
    La foule a yeux muets
    Le regard est figé
    L’instant d’un jet de soi
    Le silence est l’instant
    Des bavardages secrets
    La paix est horizon
    De routes croisées de doutes
    Comptine,…deux enfants s’aiment

    Am stram gram pique et pique
    Au fond de l’âme
    Tour et retour
    Danse fantôme
    Âme, pauvre âme…
    Enfin deux être qui s’oublient, se reconnaissent, deux inconnus
    Deux poésies fusionnent.

  2. Dès que la lettre lui parvint
    Il l’ouvrit délicatement
    La tendresse des mots qu’elle lui dit
    Les sentiments qu’elle lui traduit
    Des émotions qu’elle lut en lui
    De cela il en fut confus.

    Il eut fallu que je me lasse d’écrire
    Si hardiment les mots
    Ceux que vous tussiez, que j’aimasse
    Pour faire de vous mon chevalier
    A peine si je mis ce regard charmeur
    En toile de fond en mes pensées
    A peine si en rentrant le soir, je cherchai un vers pour y boire
    Des mots, des mots cœur à l’envers, les pieds sur la terre des raisons
    Qu’insidieusement, votre pensée s’insinuait sans que je dise »Fallait que vous m’aimâtes assez pour que j’entrouvrisse tout mon cœur à la peinture de vos idées. »

  3. Ah doux messager, le coeur est léger
    Quatre boîtes fenêtres sur des pans de vie
    l’une fermée à clef, n’y aura accès que ………….mon bien-aimé.
    Au pied de mon âme des lettres qu’il écrit
    La musique semble être facteur d’émotion
    Son cœur déposé au creux de mes mains
    Tout petit colis, à plier en quatre… boîtes
    Boîtes à pub, boîtes à factures,
    Boîte à lecture, boîte à murmures…

    Super le journal de voyage, les couleurs si chaudes, le texte de Monique dont j’aime la plume.Là dessus je quitte mon jardin de poésie, bonne nuit à tous.

  4. Toujours, un grand merci Ossiane, pour ces superbes photos.
    Bravo à Monique, pour le journal de Février.
    Bravo à tous, pour votre prose et votre inspiration si généreuse!

    UNIQUE

    boite sans nom
    longtemps cherchée
    par tous les rêveurs

    boite magique
    déposez vos souhaits
    ils se réaliseront

    boite remplie de bonheur
    certitude de fleur
    promesse de soleil

    pour votre coeur
    HELIOS en signature

  5. Quatre seulement et une gouttière…manque le chat et cinq boîtes de fer…Neuf vies pour des mots attendus..des lettres différentes…des émotions mises à nues…et des pensées caressantes…Quelques boîtes de fer…à hauteur d’homme et du coeur..pour des pensées à l’encre bleue…et des écritures hésitantes..Métal vieilli… couleurs passées..charnières rouillées..pour des éclats blancs qui se lient…
    Une boîte de fer …..et le message pas encore ouvert… contenu deviné…battements arrêtés…Tout est à suspendre…respiration…temps…envol…pour un seul éclat blanc que l’on vole et qui se lit…en silence…sous un arbre..dans son lit..sur un toit…contre un mur…pour un toi..et toi seule…pour une vie..et pour l’autre…celle ou rêve…est ici…et la vie …contre elle….pour toujours…et la nuit..aussi…

  6. Quatre comme autant de cardinaux qui pointent et orientent
    et qui dans la fraction prennent le quart sans faire les choses à moitié
    un crépis rose à tous les vents qui égaie et disperse
    un fondu de couleurs comme un enchaînement de saisons
    semer toujours semer pas pour perdre ni se perdre
    mais pour ensemencer l’espace et le temps

  7. La photo est dans la boîte
    les boîtes sont sur la photo
    Tout est aligné, rien n’est boîteux
    Tamerlan l’était (boîteux)
    il a dispersé les lettres d’Ispahan
    chaude muraille de moellons
    qui nous enveloppe en cadran
    l’esquive du temps

  8. lové dans mon coeur
    du bout des lettres mon amour
    tes secrets écrits

    mes yeux loin des tiens
    la fente encore inconnue
    où s’emboitent nos mots

    ouvre moi en grand
    ta messagerie en paix
    s’il te plait ma fée

  9. Boite aux lettres
    Boite d’espérances
    Boite aux lettres
    Boite de souffrance
    Boite aux lettres
    Boite de désirs
    Boite aux lettres
    Boite d’avenirs
    Boite aux lettres
    Boite de mystères

  10. Boîtes perforées
    boîtes à clapet
    boîtes à cliquet
    boîtes à dressage
    Boîtes à patronyme
    Boîtes anonymes
    Boîtes à rayons de soleil

  11. J’ai entendu ce matin
    Que le thème du « Printemps des poètes »
    Etait, cette année :

    Le RIRE !

    Laissez-moi donc rire un peu,
    Pour commencer la mi-journée !

    Ah Ah Ah Ah !
    Ah Ah Ah Ah !
    Ah Ah Ah Ah !
    Ah Ah Ah Ah !

    Ih Ih Ih Ih !
    Ih Ih Ih Ih !
    Ih Ih Ih Ih !
    Ih Ih Ih Ih !

    Oh Oh Oh Oh !
    Oh Oh Oh Oh !
    Oh Oh Oh Oh !
    Oh Oh Oh Oh !

    Voilà qui fait du bien !

    Vous voulez rire aussi ?
    Et plutôt QUATRE fois qu’une ?
    Il paraît que c’est très communicatif !

    Vous ne me croyez pas ?
    C’est pourtant bien vrai !

    ____

    http://www.youtube.com/watch?v=Dw5SvZM85wc
    ____

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees rigolardeeeeeeeeeeees

    A vous maintenant de trouver quelque chose qui nous fasse rire aussi !

  12. Et bien Leïla !

    A force de rire,
    Tu nous envoies
    Des liens
    Pour le moins
    Bizaroïdes !
    On tombe dans le vide
    Une fois,
    Deux fois,
    Trois fois,
    Pour finalement
    Cliquer sur ton nom en lien
    Et là
    Miracle !
    Ca marche enfin !!!

    Je dis cela pour les autres !
    Cliquez directement sur Leïla,
    Puis sur TEXTE,
    Puis sur RIRE !

    Là vous pourrez enfin…

    RIGOLER !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees

  13. Les nouvelles ne s’écoulent pas par la gouttiére
    les nouvelles parfois s’accumulent au fond des boîtes
    les nouvelles font tourner des ronds de lumière
    les nouvelles arrivent mais pas en ligne droite

  14. Correspondance, échos et réponses,
    Danse des mots sur la feuille
    Epistolier, épis, épris, lié, relié
    allers-retours, va et vient, envois, renvois
    Présence à l’autre, distance effacée par la trace laissée
    témoignage comme un gage, affection ou intérêt
    lettres qui s’envolent aux quatre vents
    pour donner à ceux qui en ont besoin
    Partage, raturage, marge, charge
    entre les les lignes, convulsivement
    prendre connaissance, perdre connaissance
    évanouissement, épanouissement
    c’est dans le bruissement des mots de l’autre
    qui résonnent et assaisonnent
    par touche ou à regret
    trop court, à peine entamé
    en savoir plus, en dire moins
    quadrature jamais tranchée

  15. Bonsoir, Ossiane et tout l’équipage!!

    Quatre ans de voyages et de paysages..l’Oeil Ouvert vit un grand moment, donnons-lui un nouvel élan pour un cinquième printemps…Bravo, Ossiane!

    Chaque jour l’espoir
    Messager d’un rêve fou
    Combler l’attente

    Bises

  16. Dis le moins possible
    Car à l’impossible
    Tu serais tenu
    Je tisse les regrets
    Tu sèmes souvenirs
    Sur écrits de marbre
    Sculptés dans mon cœur.

    Le vent est zéphyr
    Sans voiles des absents
    Il chante et soupire
    Le chant du printemps.

    L’encre est enlevée,
    Les mots achevés
    L’ancre est soulevée
    Le navire t’emporte.

    Voiles des écritures,
    Des adieux sans nom
    Aux lignes qui se plissent
    Sur la mer du temps.

    La feuille fait du bruit,
    Son bord est coupant
    La marge est crantée,
    Le chemin ne glisse
    Qu’en rêve, un instant.

    De Rome ou de Perse
    Les lettres exaltées
    Vont de mon quartier
    Jusqu’à la falaise.

    Je chante en français
    J’écris le bonheur
    Un jardin de fleurs
    Dans un champs secret.

    Les mots en police
    De Chine ou de Grèce
    Nous suivent…. à la lettre
    Chut…..restons cachés….

    Et si par malheur on est séparés
    je laiss’rai un cœur dans la boîte à lettre
    La cinquième au mur,
    Au format A4,
    Ta flèche entrera par l’huis tournesol.)

    http://www.youtube.com/watch?v=zWooP8cFSA4

    Ossiane, l’Oeil Ouvert plate-bande de couleurs, fleurit de poètes
    Dans les boîtes à cœur, l’amitié éclot.

  17. Bravo leila, toujours aussi impressionnante !

    Formidable Ossiane, quel souffle et quelle patience !

  18. Rendez-vous avec ma boîte à lettre
    Tous les matins après le passage du facteur
    Avec toujours le même espoir d’y trouver une lettre.
    Comme je l’ai attendue cette lettre
    Pendant des jours et des jours,
    Chaque jour un peu plus.
    Depuis quand était-elle partie ?
    Depuis quand courait-elle de ville en ville
    Et puis était-elle seulement écrite ?
    Les mots qu’elle pouvait contenir
    N’étaient-ils pas les mots de l’espérance vaine ?
    Elle pouvait s’être perdue, quelque part, bien sur
    Alors ce serait vraiment trop bête…
    Ou encore glissée dans quelque autre boîte à lettre.
    J’ai attendu, attendu longtemps, longtemps
    Et puis j’ai fini par comprendre, mais sans y croire
    Qu’elle n’arriverait jamais,
    Ma boîte à lettre est devenue la boîte du silence
    Abandonnée au coin de la maison
    Il n’y a plus ni nom, ni prénom
    Elle est rouillée
    Noire
    Vide.
    De l’espérance déçue .

  19. ……..
    Mais bien sur vous allez en rire
    Mais n’en riez pas
    Ce n’est pas drôle une boite vide
    Alors j’ai changé de boîte
    J’y ai mis dessus
    Un gros soleil
    Je suis allée chercher Mon deuxième prénom
    « Marie »
    Et puis Marie tout seul c’est triste
    Alors j’ai mis « Marie Soleil »
    J’ai recouvert le mur de pierres et d’ocre
    Ainsi tous les matins, au fond de mon impasse
    Les passants la saluent et l’admirent
    Mes volets bleus s’entrouvent
    Et je les salue à mon tour.
    Si elle ne reçoit jamais la lettre tant attendue
    Elle m’apporte chaque matin
    Le Sourire des passants
    ______

  20. Sur le vieil mur du temps
    Elle en vu des tant
    Des lettres aux cachets bleus
    De bels baisers dorés
    Et le mur à présent
    Vibre de ses instants
    Tendrement éternels
    Murés dedans la pierre
    Que la fente de la boîte aux lettres
    En bouche à bouche constant
    Réanime
    Et vit
    De bel arôme goûteux

  21. as-tu pris le bon plis…
    est-il dans la bonne boîte???
    sera-t-il lu à temps?
    par celui qui l’attend?
    mot d’or, mot d’argent,
    mot d’amour, mot des passants, étoiles dans le firmament…
    as-tu pris le bon plis…???


  22. J’vais m’envelopper d’papier gris,
    J’vais me barbouiller de colle,
    Mettre des timbres sur mon front
    Et par la poste j’irai chez toi.

    J’vais m’attacher d’ficelle rouge,
    Mettre aussi des rubans bleus,
    Grimper dans la boite aux lettres
    Et par la poste j’irai chez toi.

    Quand tu m’verras dans ta boite aux lettres,
    Coupe la ficelle, laisse-moi sortir.
    Ote la colle sur mes doigts,
    Mets du chewing-gum dans ma bouche.

    Enlève -moi de mon papier gris,
    Décolle les timbres sur mon front.
    Remplis-moi de sodas glacés
    Et mets-moi dans un lit bien chaud.

    (Steve Waring
    d’après une chanson de Woody Guthrie).

    Chez nous, pas mal d’enveloppes en attente … la Poste (enfin, ses facteurs) étant en grève. Vrai de vrai.

    Pensées douces à vous tous et belle journée.

  23. Cette lettre, amie, ne la froisse pas;
    Tâche de la lire, amour, jusqu’au bout.
    J’en ai assez d’être un inconnu,
    D’être sur ta route un étranger.

    Non, pas ces yeux là, pas cette colère!
    Je suis à toi, je suis celui que tu aimes.
    Je ne suis ni berger, ni roi,
    Ni non plus, à coup sûr, religieux…

    Dans mon vêtement gris de tous les jours,
    Sur mes semelles usées…
    Comme avant, mon étreinte brûle,
    Et mes grands yeux disent la peur.

    Cette lettre, amie, ne la froisse pas,
    Le mensonge est de toujours; ne pleure pas.
    Mets-la dans ton sac,
    Mets-la, s’il te plaît, tout au fond.

  24. Viens
    Pose ta main sur mon coeur
    Et sens le vibrer ses mots
    Tu sais, ces mots
    Qui s’écrivent maladroits
    Quand ils veulent dire
    Qu’il aime
    Mon coeur de moi
    Et mon âme reste le plus bel texte
    Dans son envie de le vivre
    Avec toi
    Et le timbre de ma voix
    Tendre et si duveteux
    T’enveloppe dedans mon coeur
    Pour que tu le lises tout contre
    Et me serre mes mots
    Et me vibrent le son
    Et m’envole par la poste des airs
    A l’unisson

  25. une boite vide
    un coeur trop plein
    naufrage
    —-
    un coeur vide
    une boite pleine
    absence
    —-
    une boite pleine
    un coeur plein
    submersion

    une boite vide
    un coeur vide
    béance
    —–

    je me m’associe à Johal
    bon anniversaire à toi Ossiane
    tous mes souhaits les meilleurs

  26. Longue vie au site, Ossiane.
    Belles photos, mots taillés sur mesures de poésie,
    Le temps , le temps n’a pas de prise
    Sur les couleurs
    De chacun de tes jours.
    *****
    Postales sont ces boîtes
    sur les murs de Roussillon
    Qui dès le matin, muettes
    Attendent du facteur
    Un passage discret.
    Entre ruelles et venelles
    Escaliers et cours secrètes
    Où glissent nos pas
    Le ciel s’évente
    à travers le campanile
    Le soleil joue à cache-pierres
    Promenant sa touche colorée
    D’enseigne en citations
    Avant de rebondir tout là-haut
    Au bout du village.
    Postales aussi nos cartes
    Ayant fait trois petits tours
    Sur leurs tourniquets
    Finiront dans d’autres boîtes
    Plus au nord .Et ces pensées
    Glisseront un soupçon d’ocre rougi
    Trois brins de soleil pour partager
    De ce village de Roussillon l’éternelle magie.

  27. Aux plantes du mur

    Nous sommes les plantes du mur,
    Des semaines sans boire,
    Le soleil qui chauffe les pierres à blanc,
    La famine pour tout ravitaillement.
    La passante sans nous voir
    Fuis sa vie bien loin d’notr’amour.

    Passante ! Vois : la Rue des murailles
    Et son bouquet d’algues
    De feuilles en goutte d’eau ou d’éventail,
    Le Ceterach aux frondes en zigzag,
    La Joubarbe qui ne meurt
    Jamais, la Laitue à son agresseur
    Donne du lait, et vois le sang d’or
    De la Chélidoine, l’étoile jaune
    De l’Orpin brûlant, la Réglisse
    Elle, t’offre sa douce saveur
    La Corydale d’or
    Pour tes yeux est un baume.

    La Ruine de Rome qui s’immisce
    Sous les pierres dans les interstices,
    La Capillaire rouge
    Qui se glisse dans le mur
    Et toutes ses fissures.
    Ce mur jamais ne bouge
    Mais y pousse la vie
    Il y grandit l’amour.
    Toi passante pourquoi tu fuis ?
    Les fleurs sauvages te disent bonjour.

  28. Comme il est bel ton album
    Ossiane
    Et comme mes mots gais
    De se poser tendresse
    Sur tes feuilles de soie
    Je l’aime cet endroit
    Où les coeurs se délicatent
    Et où aimer est bel possible
    Dans tous ses états
    Au plus près

  29. Bonsoir Ossiane,

    Le facteur est passé,
    Les bonnes ou mauvaises nouvelles sont arrivées
    Et bien tant pis
    Malgré tout , onnne reste pas dans l’oubli

    Beau graphisme Ossiane

    Bonne soirée
    Eric

  30. .
    Coucou les amis du blog 😉

    Quatre ans et vous toujours là alors que je ne suis pas très présente. La semaine redémarre une nouvelle fois très fort. Très touchée par vos gentils messages dans ma cinquième boîte à poèmes fleurie 😉

    >Bravo leila, ta poésie est toujours aussi éblouissante, je te remercie pour tes pensées. Très sympa ta lettre en vidéo 😉

    >brigitte, tu aimes les boîtes à lettre comme moi 😉

    >jos, merci pour cette belle énergie qu’on perçoit dans ton poème 😉

    >Tu aurais dû faire facteur pierre b 😉 Comme tu sais bien parler de ces boîtes à mots et à images !

    >pierre, merci pour tes vœux ensoleillés, tu ne vas pas tarder à me rattraper 😉

    >bravo thierry pour toutes ces belles déclinaisons autour de ces boîtes. L’inspiration est là 😉

    >salade, superbe jeu de mots sur ces quatre postales 😉 Je n’ai pas trouvé de fleurs à quatre pétales 😉

    >Duboisaymé, beaux poèmes sur ces lettres de papier qui commencent malheureusement à disparaître !

    >capahadock, que de choses espérées dans ces boîtes 😉 Belle inspiration , merci !

    >le sid, bientôt le temps des mots doux du printemps 😉

    >Christine, comme d’hab, tu sais dérider l’auditoire ;-)))) C’est si bon de rire 😉
    Ta boîte à lettres fleure bon la campagne, la mienne est un peu comme ça aussi 😉 J’aime beaucoup ta deuxième 😉

    >bonsoir claudie, toujours là quand il faut 😉 Touchée de ta présence et de tes mots 😉

    > superbes poèmes touchants que tu as écrits, Marie soleil ! Ce thème autour du courrier est vraiment source d’émotiosn et de beauté. Les mots de papier ont toujours autant de portée dans le cœur des humains.

    >marc, touchée par ta sollicitude et toujours aussi admirative devant tes écrits 😉 Oui ma tête est trop pleine en ce moment, c’est une période où je dois donner beaucoup en idées 😉

    >chère annick, compagne fidèle de L’Oeil, on t’aime beaucoup pour ce que tu es et ce que tu transmets avec les mots et avec le coeur;-) Tu étais très attendue ce week-end 😉

    >johal, merci pour tes voeux pétillants et sautillants 😉

    >Comme c’est gentil maïté 😉 Merci pour ta belle plume alerte et joyeuse 😉

    >jean, merci beacoup pour la belle richesse végétale de ton poème 😉 Poésie colorée qui illumine le blog 😉

    >éric, très gentil à toi de passer pour cette petite fête 😉 Tchin tchin !
    .

  31. Bon 4ème anniversaire à l’oeil ouvert.
    Châpeau bas mon capitaine car cela ne doit pas toujours évident de tenir sur la durée. Les photos et les textes sont toujours magnifiques.
    Bravo et comme diraient les Dupont je dirais même plus : bravissimo

  32. belle soirée, Ossiane, merci pour tes gentils mots, je vous attendais aussi…je n’ai pas encore tout lu sur découpe…

    elle est belle ta boîte aux lettres àoiseaux messagers, Christineeee…

  33. vite un dernier mot
    avant le passage du facteur
    avant minuit
    où les habits de fête
    se transforment en hardes
    vite avant qu’Ossiane
    n’affiche une nouvelle étoile
    et puis
    pourquoi ne pas envoyer
    une lettre
    pour chaque boîte
    pour chacun des habitants de la maison
    une der des der
    une avec une fleur dessinée derrière
    une autre toute allongée comme un jour sans fin
    et puis une autre petite et carrée
    et une der des der des der
    qu’ énoncer le nom
    rempli d’une joie simple
    ma fraîche colombe
    en jupons colorés

  34. Voici ma lettre illustrée musicale à glisser dans la boîte aux lettres de l’oiseau chez christineeeeeeeeeeeee.Il y a un nid tout chaud, ma lettre n’aura pas froid blottie comme une colombe.

    Je tends la main vers toi vers ce sourire d’absent
    Des ailes qui se déploient, l’oiseau en son ramage
    Avaient quelque tenaille pour me pincer de plaies
    J’ai cru dans son sillage reconnaître une voix
    Mais ce n’était que vent tourbillonnant de rage
    Comme dans un jardin clos où il n’avait issue.

    Il vous présente un trône, vous cloue au crucifix
    L’affronter comme un homme, en l’acculant aux failles
    Alors quand il vous donne ou vous fragmente l’esprit
    Frémir de ses mots doux, et dire je vous pardonne
    La musique qui résonne, clochetons à mes pieds
    Est une danse orientale juste pour fermer les yeux.

    La terre donne ses entrailles combien même fracturée
    Et vous laisse tout l’espace pour y tracer des vers
    Ainsi sur l’arbre en fleur, sur l’eau des océans
    Dans la nuit étoilée écrire une parole
    Laisser les bras ouverts que vive de liberté
    M^me l’étoile emportée secrètement au cœur.

    L’aube naît d’une nuit nouvelle sur des lèvres qui palpitent
    Le nom d’un vagabond éparpillé sur terre
    Et si chacun lisait un peu de son mystère
    En transmettant à l’oeil ce que l’oreille a su
    Il y aurait moins de cœurs en quête de vérité.

    Oui je vous parle d’amour celui que l’on écrit
    M^me sans avoir rien dit qu’un silence qui la fuit
    Cette femme qui ensorcelle d’une fibule tenant cœur
    Suspendu à ses vers et musique sans mesure
    Quand l’habille la prière qui la met à genoux.

    Ne promettez que ce qui peut être emporté
    Par le brouillard qui doute d’avoir une patrie
    Si vos serments sont l’eau, ruisseau de nostalgies
    Le corps restera là, fléchi comme une guenille
    L’esprit bien plus heureux s’en va rejoindre la mer
    Alors écartelé, le cœur tiendra conseil avec l’âme affligée
    Elle soignera de paix les plaies ensanglantées
    Et l’Amour dormira m^me au sein d’une abeille
    Toujours une aube nouvelle, toujours tapis de cœur
    La nature s’offre à toi, son langage est secret mais la clé est …en toi.

    http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Silence.mp3

  35. Parfois on aimerait bien récupérer un courrier trop vite glissé dans la boîte jaune, j’échangerais bien un courrier par un autre et lui enverrais ……comme Rose……une liste, la m^me… exactement la m^me sans la cigarette, mais en guise de mot tendre plus tôt que de le traiter de « con » lui sourire tendrement… »ABRUTI! »

    http://www.youtube.com/watch?v=QbWyNCJ-XQ0

  36. Quatre lettres et un mot
    Se glissent sur ton passage
    Dessinent une terre ronde
    et s’inclinent en bravo
    Brille joli en partage
    Ton « sourire planétaire »
    Tes mille visages offerts
    A nos ombres rêveuses
    Le BEAU tombe arrosoir
    Dans le fil des pensées

    Great job Ossiane and thank you for touching our lives!
    Cheers to you, to your blog and to the many more years to come!

  37. .

    >Pardonnez-moi Bourrache et aspe mais vos deux plis étaient tombés dans la mauvaise boîte;-) Pensées vers vous.

    >Touchée par tes mots matelot rachel;-)

    >Merci pour cette belle lettre arrivée à temps, regard;-)

    >C’est trop beau et gentil, lou from america;-) J’espère que tu ne sèches pas sur pied avec votre état d’urgence?

    >Leila, je n’ai pas réussi à écouter ton silence ???
    .

  38. Ossiane, oui la sécheresse continue d’être un de nos gros sujets d’inquiétude. Il a un peu plu en ce début de mois de mars et on en était contents mais voilà qu’il fait beau à nouveau. le soleil n’a pas laissé beaucoup de place à l’hiver et le taux de précipitations enregistré a été plus faible encore qu’on ne le pensait. Trois ans qu’on espère faire mieux l’année suivante. L’agriculture est très importante pour la Californie, premier état agricole aux EU. et l’eau est essentielle. Je ne sais pas si ultimement on fera venir l’eau d’ailleurs, mais pour l’instant le rationnement et au tournant et cette perspective n’est pas très attrayante 🙁
    bisou

  39. .
    >Bonsoir lou, merci pour tes explications un peu inquiétantes sur cette dure sécheresse;-( Et merci aussi pour ta super pizza très goûtue;-) Enfin, je fais une incantation pour que la pluie vous tombe sur la tête;-) Je suis sûre que ça va marcher;-) Bises d’Italie

    >Malgré la pluie et le froid, j’ai beaucoup aimé quand même, Monique;-) Pas d’ocre sur les murs dans ce beau village mais des jolies maisons de pierre et un superbe promontoire rocheux qui domine Apt. Même pas de mistral tout là-haut mais une ambiance un peu fantastique inattendue. Je vous montrerai;-)
    Alors allons-y pour un Côtes du Ventoux 😉 Je te propose un Domaine des Tours rouge 2004 aux notes de garrigue et de réglisse;-) Bises.
    .

  40. Très joli village en effet qui mérite le détour et une visite de fond en comble… à voir et revoir, j’ai projeté d’y retourner bientôt, c’est à une heure et un peu plus de chez moi
    mais c’est le genre d’endroit où j’aime prendre mon temps.
    Je te fais confiance pour un Domaine des Tours en rouge et année 2004 ;-)je t’embrasse, passe un bon dimanche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *