Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Chaises encore vides
rendez-vous en terrasse
grille de mots croisés
◊ Dans les rues de L’Ile Rousse en Haute Corse. Voir la Carte de Corse …
◊ Petit clin d’oeil à Bourrache et Annick pour notre rendez-vous nocturne au bistrot de L’Oeil Ouvert;-)
◊ Douceur de vivre, saveurs d’un café en terrasse sous les platanes, rendez-vous heureux ou brisés, évocations tendres, souvenirs nostalgiques d’un temps passé conjugué au présent grâce aux belles plumes de Claudie, Maria-D, Kirikino, amichel et Nigra.
Bistrot en éveil
Arôme café crème
Senteur de la vie
Diabolo menthe
Terrasses des entre cours
Souvenirs tendres
Chaises canissées
Bien alignées, ordonnées
Heure matinale
La terrasse d’un café
Au sol, trois feuilles mortes
A midi sonné
Vient l’heure d’affluence
Chaises occupées
Les paroles échangées
Au sol, dix feuilles mortes.
Sur l’esplanade ensoleillée
Les chaises attendent alignées
Et les pigeons surveillent
Que le café enfin s’éveille
Que la foule oisive prenne place
Pour déguster un verre ou une glace
La terrasse se remplit et s’anime
On s’y donne des rendez-vous intimes
On commande des bocks ou bien des grenadines
Les hommes sont joyeux et les femmes mutines
Les garçons ont les yeux qui brillent
Sous leurs lazzis on voit rougir les filles
Dans l’air doux on entend quelques rires
Les plus timides font semblant de lire
Les serveurs qui prennent les commandes
Entre les tables semble danser la sarabande
A l’ombre des platanes placés en sentinelles
Les amoureux embrassent aussi leurs belles
Et chacun sirote ce doux et paisible bonheur
Dans la douceur gratuite d’un cocktail de couleurs
Au passé un rendez-vous
Sens en passion
Au présent un lapin posé
Promesses brisées
Au futur une engueulade
Pardon en rémission
Sur l’esplanade ensoleillée
Les chaises attendent alignées
Et les pigeons surveillent
Que le café enfin s’éveille
Que la foule oisive prenne place
Pour déguster un verre ou une glace
La terrasse se remplit et s’anime
On s’y donne des rendez-vous intimes
On commande des bocks ou bien des grenadines
Les hommes sont joyeux et les femmes mutines
Les garçons ont les yeux qui brillent
Sous leurs lazzis on voit rougir les filles
Dans l’air doux on entend quelques rires
Les plus timides font semblant de lire
Les serveurs qui prennent les commandes
Entre les tables semble danser la sarabande
A l’ombre des platanes placés en sentinelles
Les amoureux embrassent aussi leurs belles
Et chacun sirote ce doux et paisible bonheur
Dans la douceur gratuite d’un cocktail de couleurs
des gouttes de silence
rangées sous la carcasse
dégarnie de sa toile,
en attente
baignée d’ombre
Beau ton calligramme Ossiane
Il y a quelque chose de la peinture impressionniste
Bises vers toi
—
Diabolo menthe
Terrasses des entre cours
Souvenirs tendres
Chaises canissées
Bien alignées, ordonnées
Heure matinale
La terrasse d’un café
Au sol, trois feuilles mortes
A midi sonné
Vient l’heure d’affluence
Chaises occupées
Les paroles échangées
Au sol, dix feuilles mortes.
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Mots croisés
entre ombre et lumière…
On écoute
avec des regards complices
plissés par les rides du temps
comme des pansements que l’on place
sur des heures qui blessent et passent
On regarde
le souffle du vent passer
entre les pulsations rythmées
de ce regard complice qui se plisse
en se scrutant…yeux dans les yeux,
C’est toi, le silence,
qui s’allonge et s’enroule
se pelotonne entre ombre et couleur
qui s’allonge entre les heures
C’est toi le silence que j’écoute
dans l’allongement des heures
et dans l’enroulement
que les souvenirs choisissent
Une écoute de l’absence
quand nos bras se resserrent
une écoute du silence
quand nos coeurs s’accélèrent
Entre les intermittences
de nos corps enlacés
quand la lumière
de l’ombre s’élance
et s’échancre à aimer…
Chaises alignées
Moulin de la galette
Renoir visité
Table retenue
ombre assurée à midi
très tôt le matin
Que de belles inspirations, déjà, en ce petit matin…
________
Quelle que soit l’heure
Au bistrot de l’Oeil Ouvert
Ecoute à la carte
________
Mon soleil, déjà bien présent lui aussi, carresse les feuillages mordorés.
C’est simplement très beau…
Bonne journée à tous.
Au passé un rendez-vous
Sens en passion
Au présent un lapin posé
Promesses brisées
Au futur une engueulade
Pardon en rémission
Un deux trois cafés
avec un p’tit dessert
ma toto à l’ombre
clin d oeil Ossiane, Bourrache et chacun.
Comme tes mots sont beau, sven.
Les platanes veillent sur nous
Le banc incite à s’y asseoir
Mais c’est cette petite table
Qui est faite que pour nous
Dans les rayons de nos regards
Celle tout au fond
La plus tranquille
Qui pourra vivre nos secrets
Sans les regards des autres
Juste pour nous ce pont
Si beau entre tes yeux
Et mon regard
Délicatesse en absolu
Que nos quatre yeux
Sur cette terre
Ta main si tendre
Dans la mienne
Et notre ciel
Rien que pour nous
Coucou, Ossiane
Belles couleurs pastels de ton calligramme
Bistrot en éveil
Arôme café crème
Senteur de la vie
Belle journée ensoleillée
Chère Ossiane,
Tu me provoques avec tes photos… J’adore les gens, les cafés ! Bravo !
Merci douce Annick pour ce poème !
Merci Maria-D pour ton remarquable passage chez toi, j’étais très touché.
J’ai pris mon…
Chaque matin, ma table m’attend,
Agréable lieu où j’admire les gens,
Fasciné par leurs regards,
Et me voilà heureuxà la terrasse de ce bar.
Je vous embrasse et passez une belle semaine !
OLIVIER
Le temps qui manque
Les sens en Manque
Le temps qui file
Une vie sans pause
D’un autre Monde
Il a débarqué sans soucis
Il a le pouvoir
De stopper le temps
Il s’est assis à la frontière
De leurs deux mondes
Patiemment il attend
Qu’elle accepte la pause
Elle ne viendra pas
Désir en poche, liberté entre parenthèses
Inlassablement, il murmure aux arbres
Les mots pour Elle, sourire au vent
On le prend pour un fou
Seul parmi les hommes
Lui sait
Qu’elle viendra un jour
Et là….
Les ‘on’ se cacheront sous leur chaise
Le monde entre parenthèses
Le temps en deviendra fou
De jalousie ou de colère
Il retournera dans son trou
Le spectacle
La nature a déroulé son tapis vert
Le décor depuis peu est terminé.
Le scénographe vérifie angoissé,
Les derniers réglages de lumières.
Le metteur en scène impatient
Supervise la mise en place , l’œil ardent,
Le personnel, sourire aux lèvres ;
Impeccable; attend, la tenue altière.
Les acteurs fébriles se tiennent en coulisses
Une dernière retouche pour les actrices.
Chacun a préparé secrètement ses dessous.
Bientôt, l’horloge sonnera ses trois coups
Le spectacle de la vie peut commencer !
les anciens celtes vénéraient les arbres…
Ils savaient,
Que c’était la,
Que se cachait
le souffle chaud, et froid,
et stimulant,
et sans pitié,
de la déesse blanche.
Reine des muses.
Moteur des mondes.
Implacable.
Ils la vénérait.
Ils s’en méfiait.
Ils la voulait
Ils la fuyait.
Rien n’a changé,
Rien ne changera.
Femmes…
Bar Folle Epoque
Secrets et confidences
Ambiance feutrée
bonne journée à tous
j’avais commencé ce week end à écrire ce texte
mais il ne me plaisait pas complètement
ce matin ta note Ossiane m’a permis
de le finaliser
Déroulant mon tapis j’attends les vedettes
Quand je lève la tête ! Ton charme m’entête!
Je te vois suspendue, petite coquette
Légère, devant le miroir aux alouettes
Tu détailles ta parure féerique si belle
Tu mires alanguie, tes fines dentelles.
Tu pavoises arrogante, de tes riches étoffes
Qu’un couturier aux doigts de fée, acharné,
A Ciselées, dans son incroyable atelier!
Tu étincelles, tu parades et tu t’offres,
Au gré du temps; attirant les esthètes.
Tu revêts de mirifiques toilettes,
Rêvant de danser au bal des couleurs;
Vert, Jaune, Orange, pourpre, quel bonheur!
Un brodeur finalise ta robe savamment.
La parsemant de reflets d’or éclatant.
Tu égayes par ton charme, la place Paoli.
Diffusant ton ombre, déployant ta draperie.
Dans la ronde sans fin des quatre saisons,
Tu sors avec de somptueuses collections;
Approchant l’inaccessible perfection.
Tu parades audacieuse, provoquant l’émotion
Dans les petits matins brumeux de l’automne!
Ce n’est qu’avec l’apparition de l’hiver,
Que, fatiguée d’avoir brillé sous la lumière,
Ta robe si sublime, devient triste et morne !
Tu me quittes alors, griffé par le vent;
T’envolant sans regret avec cet amant.
Me laissant triste et nu, dans la nuit froide;
Apeuré; Moi le géant immobile et roide.
ROOAAAR… tous en belle forme…
________
Au petit matin, la météo
Place Paoli, à midi, l’apéro
Dans le creux de la nuit … le bistro
________
Bof, je sais …
Sourire.
CAFE
Que j’aime
Ta couleur,
Café
Ton enluminure reluit dans la nuit
Que de pas croisés, sur ton perron
Que d’échanges au diapason
Que de coeurs à l’unisson
Se livrent ou se délivrent
De leurs passions
C’est le spectacle de la vie
Des monologues
Des soliloques
Parfois, des ventriloques….
Le café théâtre de la vie
Remue-ménage et féérie
Ballet, duel et harmonie
Le barman rit parfois
De quelques grivoiseries
Le serveur se faufile
A pas dociles,
Les chaises se poussent
A vitesse grand V
C’est l’heure du café-crème
Des bohèmes
Le carnaval de la vie
Magie et nostalgie
Destins d’airain,
Destins chagrins
Que j’aime,
Ta couleur,
Café !
Café déserté
Chaises livrées à l’ennui
Café de l’oubli
Ballet des chaises
Billets doux et fredaines
Bar des idylles
magnifique et fort triste, marc.
Superbe Nigra,
désolée, je livre de spontané, car vos écrits sont si beaux….
Et Claudie se surpasse aujourd’hui …
________
Chaises en carrousel
Invitation à la fête
Derniers jours d’été
_______
lignes de fuite,
sont entraînées vers l’ailleurs
les paroles tues.
Des mots,
Vos mots,
Sont comme des morceaux de sucre
Qui tombent dans le café
Ils font une jolie mélodie
Ils rajoutent de la douceur
À cette belle journée.
Et le soleil sur cette esplanade
Est comme un coup de pinceau,
Une derniére touche à ce tableau
Si beau.
claudie …. claudie…
que j’aime ton café …
claudie.
Là bas
Tout là bas
Elle s’est pris un café
D’attente
Un corsé unique saveur rare
Et elle sirote son sucre
En attendant
Qu’une seconde tasse
Rejoigne la sienne
Si tendrement
Les yeux embués
De la crème du temps
En une vapeur généreuse
Elle l’attend depuis si longtemps
Ce bel café en quatre yeux
Et le silence est tout de bel
Le silence apaisé et heureux
Attend avec patience
Que le petit caillou
Crisse dessous son pied
Et que son visage se soulève
S’éclaire infiniment
Marc
Mais tu ne l’as même pas goûté!!!!
Claudie, j’m’demande :
_______
ton café : bio et de commerce équitable ???
Si oui, je siroterai bien une tasse avec toi.
Si non, je t’invite à venir goûter le mien…
_______
Clin d’oeil.
claudie
oui mais je l’ai bu des yeux
et son arôme agite mes neurones
provoquant un irrépressible plaisir
alors on dirait que Marc et Claudie savourent leur café! sourire!
c’est beau un café qui se boit des yeux, et du bout des lèvres, dans le regard de se boire à deux.
Bourrache
Mon café est dit » de la famille ». Alors, il ne peut être que sain!………Mais il n’est pas bio!
Alors, je m’invite chez toi.
Sourire
Marc
Tous tes sens ou presque semblent en éveil!!!Je ne saurais alors te faire attendre plus longtemps. Savourons-le tous les deux.
Annick a très bien résumé la situation
LE GOUT
le goût du café varie
selon les moments
café corsé
Rendez-vous improbable
café léger
Rendez-vous d’un jour
café expresso
Rendez-vous furtif
café amer
rendez vous manqué
café acide
rendez vous évité
café riche
Rendez-vous d’intérêt
café mélangé
Rendez-vous sans dessus dessous
café velouté
Rendez-vous pour l’éternité
>amichel, Maria-d, Claudie, Nigra, Kirikino :
Merci à tous les cinq ! Ces terrasses ombragées s’animent en odeur de café crème, en joie, humour et tristesse sous vos plumes alertes. J’aime vos évocations de la Belle Epoque. Bravo à vous !
>Claudie :
Merci pour toutes tes autres poésies touujours très inspirées et vivantes ! Superbe Couleur Café !
>Kirikino :
Je ne sais comment tu appelles la forme de ton poème mais je l’aime beaucoup. Très simple dans ses mots, il est puissant et source d’imaginaire avec ces feuilles mortes tombées. Merci à toi.
>Nigra :
Ton deuxième poème est beau et fort également ! Toujours ton style d’écriture incisif qui dit les choses avec simplicité et sincérité. Merci beaucoup.
>Brigitte :
Tu as sans doute porté ton choix d’écriture sur ces chaises vides pour évoquer ainsi le silence. C’est bien vu. J’ai un petit souci avec un mot que tu as écrit « en attenyr ». Que veux-tu dire ?
>Sven :
Le grand voyageur est de retour ! Tu nous offres une grille subtile de lecture entre ombre et lumière 😉 Serait-ce le soleil de l’Espagne qui serait passé par là 😉 Le silence et l’absence tout comme Brigitte inspirent ta belle évocation du temps qui passe au ryhtme de coeurs qui battent. Ce silence s’allonge comme les ombres du soir. Bien à toi, Sven, bon retour parmi nous !
>Pierre (2) :
J’aime particulièrement ton premier et troisième poème. Clin d’œil bienvenu à une époque et clin d’œil à une toto désormais très célèbre ;-)) Merci, je t’embrasse.
>Annick :
Démarrage en tendresse, en blancheur et en intimité pour ce premier poème. Saveur du café crème et du silence. La semaine commence bien ! Merci pour ces mots en doucuer vaporeuse. Bises du lundi !
>Bourrache :
Tu sais quoi, Bourrache ? Toujours à minimiser ce que tu fais 😉 Non, non, je ne veux plus que tu penses ça ! J’aime tes interventions… et nos rencontres au Bistro 😉 Que du gris à t’envoyer aujourd’hui malheureusement ;-( La bise !
>Olivier :
Alors, ça tombe bien ! Il faut dire que vous êtes plus gâtés dans le sud pour ce genre d’atmosphère conviviale. Merci pour ta belle évocation ! Je t’embrasse.
>marc :
Approche originale de cet endroit avec ce lever de rideau sur le spectacle de la vie. Il y a un peu de tout ce que tu dis dans l’animation des terrasses.
Toujours le spectacle ; un défilé de mode pour ton deuxième poème. Que d’honneurs pour la Place Paoli ! Audacieuse et somptueuse vision de ces belles ramures ! Tes mots sont précis, imagés ; c’est très bien fait. Un vrai couturier des mots 😉 J’aime ton final émouvant. Bravo Marc, on ne peut plus t’arrêter 😉 Bises.
>Franck :
Bonjour Franck, ces arbres vénérables ont attiré et fasciné ton œil 😉 Belle plongée dans la frondaison en imaginaire 😉 De la muse des celtes aux femmes du 21ème siècle, tu as fait un grand bond dans le temps 😉 Bien à toi et merci !
>Cristina M :
Jolie évocation sucrée du plaisir que tu as à venir faire la lecture ici 😉 Les poète apprécieront 😉 Bien du plaisir à te revoir en tout cas sur ces pages ! Bises.
>>>>>Il se passe décidément de drôles de choses sur cette page 😉 N’est-ce pas Marc et Claudie ;-)) Superbe poème sur le goût, Marc! Je me demande quel sera le rebond;-)
Café froid
Café serré
Café d’amour
Café noir
Café crème
Café qu’on serre
Moulin à café
Café moulu
Pause café
Café des Arts, café théâtre
Arabica ou robusta
Café en grains, café moulu
Un grand café, café glacé
Un petit noir, un petit crème
A cup of coffee?
Ell est émue
Une larme brille
Elle le voit arriver
Du loin
Et sa perle
Tombe son café
Si chaud de beau
Qu’elle l’accueille
En silence
Les mots seraient de trop
Juste une perle glisse
Sur sa joue si émue
Et le café se refroidit
Mais la chaleur des yeux
Le regard qui s’enlace
Déjà de tellement
Le café reste dans sa tasse
A deux ils s’en vont
Tasse contre tasse
En silence
Et je dépose ces mots, avant de vous lire chacun, après un aller retour tgv,
me plait de quitter ce LIlle bientôt et de courir dans les bras de Nantes.
Je vous lis, en silence. Merci à vous, d’avance.
et je vous ai lu doucement, c’est beau et émouvant!
et puis mon fils est arrivé, j’ai pris une tasse de café avec lui, puis il termine seul sa collation…
Marc et Cladie.. heinhein…
et Ossiane qui écrit si joli, je suis gâtée si fooooooort!
Alors je commande un café, un tout spécial, un tout juste qui se crée, un unique….
Du bout des lèvres
Un indicible
Un bel invisible
Café d’amour
Son filtre tendre
De sa plus belle récolte
En grains si bels
Son nectar beau
Un nez le sent et le ressent
Et l’oeil se plonge
A l’infini
Ferme les yeux
Caresse sa peau
Joyeux quadrille de chaises qui donne à ce village Corse un charmant air viennois.
L’arôme du café a des degrés d’intensité
Senteur d’Asie
Parfum de paradis
Senteur d’Afrique
Parfum euphorique
Senteur de Tanzanie
Parfum de frénésie
Senteur du Brésil
Parfum subtil
Senteur du Togo
Parfum amoroso
Senteur de l’Equateur
Parfum ravageur
Chant du café sur la terrasse,
Il t’attend.
Les platanes aussi
Pour te boire de l’ombre,
Et ma bouche au moka
Espère nos ébats.
Coups sourds du café dans la tasse,
Cœur en émoi.
Amour, amour,
Pas d’amertume…
Je t’aperçois ?
Non, un simple passant
Qui saborde le temps.
Je t’attends !
Un café chasse l’autre, et puis encore un autre…
Un canard passe,
Les platanes font de l’œil au voisin,
Tu es loin.
Ouragan sur petit noir
Toujours pas d’Edouard.
« Un autre s’il vous plait..
Plutôt deux, pardon ! »
Œil rond du garçon.
Dixième expresso
C’en est trop.
Je défaille
Le café baille
Plus de voisins
Plus d’ombre
La pluie
Refuge sous les platanes
Je tourne mes talons
Le rouge au front
Demain
Pour Olivier
J’exigerai du thé.
Bonne soirée 😉
Mon café du matin
Est
Mon amour de la nuit
Est
Mon café du jour
café serré
rendez vous de baisers
café crème
rendez vous moderne
café moulu
rendez vous fourbu
bonne soirée
café sucré
douce amitié
café serré
étreinte enflammée
café en grains
amour égréné
je suis la championne des fautes de frappe et d’orthographe : « en attente » – et à 15 heures « vers l’ailleurs »
Café chaussette
café bouillu
café foutu
non, je pense plutôt que c est moi, allez, on va disputer cette place!?;; sourire briguetoun.
Son café tourmenté
Ses neurones bullés
Se bouillonne dans sa tasse
Il met ses dernière forces
A l’épuiser d’aimer
Mais il sait tellement
Toujours trouvera sa force
D’aimer cet ange d’amour
Qui est tombé dans sa tasse
Et qu’elle adlmire si fort
Tant et tant que le temps
Parait un bref instant
Qui pourtant éternel
Aimer n a pas de temps
Que le beau temps d’aimer
Qui corse la petite vie
D’odeurs de l’au delà
Un être de lumière
Est tombé dans sa tasse
L’heure est encore bien matinale,
C’est ce soir qu’aura lieu le bal.
Chaises et pergola peuvent attendre
La nuit, l’heure des rendez-vous tendres
Où les peintres impressionnistes
Croqueront les petites modistes
De leurs pinceaux, de leurs étreintes
Pour un café ou une absinthe.
Pour lors ils dorment, et elles travaillent
L’heure est encore bien matinale…
C’est beau Annemarie, c’est tout tendre, j’aime beaucoup. Bonne soirée pour chacun.
>Annick :
J’ai compris avec qui tu as partagé ce tendre café. Belles retrouvailles avec ton fils. Tu es sans doute arrivée à Nantes à l’heure qu’il est. Merci pour tes mots philtrés mais bouillonnants aussi 😉
>MTO :
Bonsoir 😉 Je ne onnais pas l’Autriche mais pourquoi pas 😉 Bises à toi.
>Claudie :
La saveur de ce café ne t’a quittée depuis ce matin ; tu dois en boire beaucoup 😉 Tes deux derniers poèmes nous font voyager et rêver avec intensité. Toujours au plus près des sensations, merci Claudie !
>Brigetoun :
OK Brigitte, pas de problème, tout le monde en fait. Je vais corriger;-) Bonne soirée !
>Jo :
Superbe évocation teintée d’amour et d’humour pour ce rendez-vous manqué ! C’est l’overdose de café cette fois 😉 J’ai hâte d’être à demain pour savoir ce que tu vas écrire avec le thé 😉 Merci pour ta belle plume inventive, je t’embrasse.
>Marc :
Le café te met dans de drôles d’états 😉 Merci à toi.
>Pierre (2) :
Là on est mal partis avec ton café chaussette ;-)) Merci pour ton humour, je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Jolie petite scène impressionniste que tu nous as concocté et qui sied bien à l’esprit de ces terrasses! Merci beaucoup, la bise du soir.
Bon Ossiane, c’est à peu près cela, vu d un certain angle…
j’ai fait rapidos l aller retour Lille pour conduire le père de Jean Sé à son tgv vrs Nantes, puis revenue cinq minutes avant le retour de Jean Sé, je vous ai lus ces cinq minutes, puis son sourire débordant et magique m’a fait tellement du bien que les écrits de café, m ont donné idée d en réchauffer un … en attendant le tout chaud coulant glouglou de demain..
Combien d’amours
Combien d’âmes
Se sont envolées
Autour d un bon café
Partagé dégusté
Doucement apprécié
Du bout des lèvres
Toutes chaudes
De vie qui s’aime
Combien d’envies
Combien de vies
la revue Haïkaï
a bu la tasse c’est noir
la crème des mots
Je comptais faire une pause café ce soir car un évènement pénible a marqué ma journée, mais je viens de parcourir et c’est tellement réconfortant tout ça et si plein de bonne humeur que je viens vous dire un p’tit bonsoir. Annick ton poème est très agréable , il me fait penser à Barbara et cela me plait bien, et un coup de coeur pour CAFE que j’aime ta couleur café…. de Claudie Bone nuit Monique
Ossiane j’ai oublié assez sympa « Café qu’on sert » surtout pour une mélomane. Je t’embrasse. Monique
>Annick:
OK Annick, j’ai tout compris maintenant; tu vis la poésie en direct;-) Bonne fin de soirée.
>Yves:
Ah bon;-) Noir avec sucre ou sans sucre;-) Bises vers la Suisse!
>Monique:
Désolée pour toi Monique, tu fais bien de venir te remonter le moral ici;-) Café concert, café qu’on serre ou qu’on sert? Tu joues d’un instrument, Monique? Bonne nuit, je t’embrasse. Courage, demain sera meilleur.
Bonjour,
Pour répondre à ta question Ossiane, ce sont des tankas.
Le tanka se différencie du haïku (5/7/5 syllabes) par deux versets supplémentaires (5/7/5/7/7 syllabes).
Merci pour tes appréciations et merci à tous pour ces beaux moments d’écriture partagés ici, sur ce site.
Bonne journée
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
..hola !
esta manana petit coup de barre (après la tournée des bodegas… )alors ce sera uno cafe solo, por favor…. hasta luego
Un café sur une terrasse…lieu de rencontre ou simple tasse…quatre pieds pour une anse….chaises libres et arôme intense….Les clients se font attendre…ciel vert et table ronde….solitude pour une matinée naissante et tendre…s’égrènent les secondes…Un café dans une tasse…carré blanc sur une glace….rêves au parfum d’interdit…pour une vie en gris..sourit…
Je voulais profiter de ce commentaire pour vous dire….à ceux et à celles qui réagissent avec délicatesse et douceur aux mots que je dépose sur cet espace….que cela me touchait énormément…Et que si…je ne me manifestais pas instantanément…ou pas du tout…c’était par pudeur mais également parceque j’ai toujours pensé ( à tort certainement..) qu’on pouvait parler de coeur à coeur sans écrits et sans paroles…Voila… la « confession » du jour…sourire..
Une goutte
Rien qu’une goutte
J’en ai déjà pris
Deux tasses fort bonnes
Brûlant de beau
Serré de corps
Un sucre trempé
Sucé coulé
Alors….
Rien qu’une goutte
Mais en nectar
De vous à moi
Notre perle rare
A se boire
Du bout des lèvres
Palais des sens
Réveil si beau
Arômes pleins de vie
Elle vit
Elle revit
Son nez frissonne
De tout son être
Le café bel
Est beau de chaud
Elle est vivante
et j en remets une petite goutte, car souvent je me tais bien trop, même si je donne l impression de parler,
tes mots sont fort beaux, pierreb, j’aime beaucoup te lire cette douceur, fraicheur des mots, musique émotive, cela me plait énormément,
et encore cette petite palette ce matin. Merci.
bon mardi pour chacun.
Coucou, Ossiane
Emportée par les senteurs corsées du café qui m’ont conduite jusqu’en Asie et en Afrique, j’ai omis de te remercier pour ta mise en lumière et tes agréables commentaires.
Alors, ce matin, avant de reprendre un « café », j’ai eu une pensée pour toi
Bises……………..et à demain
A Monique
Je te souhaite comme Ossiane une meilleure journée qu’hier………….et je te dis Merci d’avoir apprécié CAFE que j’aime ta couleur café.
A l’inverse de Pierre, j’ai plaisir à dire avec des mots mon « ressenti » car je pense qu’ainsi on fait plaisir aux autres et on est mieux compris….Mais, chacun a sa propre appréciation.
Belle journée à toutes et tous
« j’ai toujours pensé ( à tort certainement..) qu’on pouvait parler de coeur à coeur sans écrits et sans paroles…Voila… la “confession” du jour…sourire.. »
Non … pas à tort Pierre… le silence parfois est bon et vrai
De coeur à coeur ami de blog
Bises à vous tous
Et une grande accolade à la princesse des lieux
Un abrazo muy fuerte para ti Sven
bonjour à tous
malheureusement pas beaucoup de temps pour vous lire
aujourd’hui
je vous dépose un texte rapidement
le boulot
Le réveil sonne
Je m’en étonne
Doucement Je me blottis
Agréablement au creux du nid
Ou la chaleur de la nuit c’est installée
J’entends la cafetière, Une odeur de café
Arrive par onde, s’échouer calmement sur mon nez
Comme des petites vagues de douceur, me caresser
Aujourd’hui c’est mercredi, seul à sauter du lit
Qu’il est dur de sortir quand tout est endormi
Le maître boulot, m’appelle à ses fourneaux
C’est l’heure du signal. Il faut partir bientôt
Lever- beurrer-déjeuner-me laver- me raser
M’habiller- me peigner-Dernier baiser-
Descendre- Se presser- l’escalier-démarrer-
Calme inhabituel dans la nuit noire
Routes désertes- silence-rond point-
Feu vert- autoroute- embranchement-
Sortie- stop- tourne à droite…
Un véhicule débouche de nul part
Noir………..
J’ouvre les yeux
Des perles coulent sur mon front.
J’ai chaud !
Une femme penchée sur mon corps !
Les lèvre remuent !
Aucun son !
Elle me secoue- me secoue_ me secoue
Je lit sur ses lèvres !
Alors tu vas te lever ?
Tu vas être en retard !
Oh lala ….
Hier soir j’ai dû trop prendre trop de café
bonne journée à tous
J’aime beaucoup les vieux arbres.
Les platanes nous protègent du soleil.
A bientôt, Ossiane!
Merci pour tes mots, Claudie,
et toi aussi Maria.
J’ai cheminé du plein silence à l’expression, puis la vie m’a remise en silence, impossible de parler encore, même en le voulant si fort, bloquée,
et puis reparler fait du bien.
Je pensais aussi en passé que mon silence suffisait pr exprimer, à présent je sais bien que non, il est bon d’exprimer pour se faire comprendre au plus juste….
et puis j aime aussi pourtant beaucoup le silence, je m y ressource de
pleine vie aussi!
c’était un moment confidences….tiens cela me donne une idée!
mercio de corriger pleines en ‘pleins’ arômes…
Elle ferme les yeux doucement
Pour apprécier plus fort encore
Ce grand moment
Et ses pas qui s’approchent
Ses yeux fermés encore
Puis elle les ouvre
Un grand bonheur
Jaillit pulvérise propulse
Le coeur des tonnes des émotions
Il lui glisse un baiser dans la nuque
Et déjà assis elle lui tend sa main
Tout a disparu sur la place
Juste deux mains serrées
Leurs deux regards fusionnés
Et cet oeil si riant vivant
Si chargé de plein de palpites
Alors elle se lève, lui tient la main encore
Et l’emmène loin des regards
Juste dans l’intimité de leur eux
Pour se murmurer confidences
Le café en terrasse serait trop bu de vues
La vie est une longue route et non tiède maison
mieux vaut partir dément que rester sans raison
Contre un monde d’orgueil, d’ennuis et d’artifices
devant tant de laideur, tant de haine, d’injustice
Sur les ailes du condor, au blizzard du Grand Nord,
sur les ailes du vent, en silence, quand la ville dort,
Dans les déserts d’Harrar sur les traces de Rimbaud,
au feu du Ténéré sous un soleil brûlant et sans eau,
Noyé de sel, d’écume, d’effroi, par les vagues balloté
La Croix du Sud au sextant à perdre l’âme m’envolerai…
A Maria D.
J’adore ces photos.
La première était prise de bonne heure, non?
Tu as dû te lever très tôt ce jour-là (exceptionnellement hihi !)
Bises
Judith
… et après ça, ce sera un Irish coffee avec quelques grains de chocolat dessus par gourmandise ( et pour prendre des forces).
Je me suis mal fait comprendre…ce qui me conforte dans le fait qu’il faut éviter que je réagisse…sourire…Bref…j’adore lire le « ressenti » immédiat des autres…cela fait partie du charme de ce Blog…
Coucou Ossiane,
tu voulais connaître la suite des aventures d’Olivier (évidemment, rien à voir avec l’Olivier de l’Oeil, que je salue au passage) et de ma tasse de thé…
Les voici donc ;):
Entre les pattes du café,
Une ombre grise se faufile :
Olivier passe, olivier glisse,
Chatouille les jambes croisées,
Grésillement, bas électriques
Pupille fine, ouïe aux aguets,
Le matou coule entre nos pieds.
Olivier n’a qu’un but : l’office
Pour dénicher quelque flacon
De chaudes liqueurs exotiques,
Alcool d’ara ou de souris
Alcool d’ibis ou de bison.
Olivier hume, Olivier goûte…
Il profite sur le carreau
Des maladresses du bistrot.
Matou titube à la sortie
Bredouille d’alcool de souris.
Moi, dans l’attente d’Olivier
Je suis devant ma tasse à thé.
Son museau rouge se profile
Je l’engouffre dans mon cabas.
Ah ! que ne ferait-on donc pas
Pour faire plaisir à son chat !
;))
Bonne journée à tous
Chère Ossiane,
J’ai eu envi de mettre en lumière ton blog et surtout tes deux dernières notes et donc tous tes poètes de l’Oeil Ouvert. Vous lirez ma modeste dédicace sur mon blog.
Je t’embrasse Ossiane et tous tes fidèles poètes,
OLIVIER
Heu???
Qui me pêche
et me tend
sa petite cuillère
car je me noie
au fond
de ma tasse de café
Que personne
ne me gobe
avec son sucre trempé
Et je m accroche à son fond
pour cette dernière goutte
que je bois de me trempe
Il sent bon ce café
mmmhhh!!!
15 h 15
un message tombe dans un cling tonitruant
Ossiane est reconnue blogueuse du mois avec l’Oeil Ouvert
on est heureux pour elle et pour la reconnaissance méritée chapeu l’artiste…
>Kirikino :
Merci pour ta réponse. C’est beau aussi le tanka ; ça permet de dire un peu plus tout en restant à l’essentiel. J’ai enchaîné les deux tiens sans les séparer car je trouvais que ça faisait un bel ensemble. J’espère que ça ne te pose pas problème ? Bel après-midi !
>Sven :
Hola Sven, il va falloir te ressaisir après toutes ces joyeuses sorties;-)) Le café solo a engendré un beau poème vers Maria 😉 Tu as raison, il ne faut pas oublier le petit chocolat noir qui l’accompagne;-) Bien à toi !
>Pierre b :
Peu de gens ont écrit sur ces chaises vides, merci de remplir le blanc avec ton bel arôme tendresse. Point de suspension… délicate confession du jour, monsieur Pierre 😉 Fais comme tu le sens mais sache que j’aime te lire, te voir réagir et te sentir ici;-) On peut certainement se parler cœur à cœur sans paroles mais il n’y a que toi qui le ressens puisqu’on ne peut pas deviner que tu es sur le blog;-)
Les amis du blog réagissent spontanément et sincérement aux écrits des uns et des autres. Je trouve ça vraiment sympathique et vivant. Ne sois pas intimidé par ces compliments; on sait bien que tu n’es pas un poète qui joue au plus fort mais que tu es quelqu’un de discret et sensible;-) Alors reçois-les très simplement, sans trop te poser de questions et sans rougir 😉 Bises à toi.
>Annick :
Que de jolies déclinaisons différentes tu as écrites autour de ce café, Annick. Café intense, sucre trempé, nectar à savourer, douceur et amour à fleur de mots, arômes subtils et vivants. Il va bientôt falloir inaugurer le Café de L’Oeil Ouvert 😉 Beau soleil à toi !
>Claudie :
Coucou Claudie, merci ! Et bien moi j’ai eu une pensée souriante vers vous en prenant mon café ce midi 😉 Bises vers ton sud coloré et épicé !
>Maria :
Je coupe la poire en deux 😉 Il faut sans doute un peu de silence mais aussi de ressenti exprimé. De coeur à cœur avec toi 😉
>Marc :
Pas beaucoup de temps pour lire, certes, mais comment fais-tu pour écrire de si longs poèmes à 9h du matin 😉 Bonne idée d’évoquer le réveil couleur café avec ces enchaînements d’actions un peu machinales dans lesquelles chacun peut se retrouver 😉 J’aime bien l’idée de ces tirets pour exprimer cette rapidité. Tu as des réveils particulièrement brutaux ;-)) Merci pour ta plume pleine d’humour et de vie. Bises.
>Salade :
Ces vieux platanes qui abritent ces adorables places font tout le charme du sud. Beaucoup de fraîcheur en dessous, c’est vrai. A bientôt !
>Judith :
Loupé !!! Toutes ces photos de la place Paoli, je les ai faites à l’heure du déjeuner de midi 😉 Il est vrai que c’est un peu curieux de voir toutes ces chaises vides à cette heure là mais peut-être le café était-il en congé… La lumière est un peu dure et les ombres marquées mais elles symbolisent bien l’atmosphère méditerranéenne. Tu as raison, j’ai beaucoup de mal à me lever aux aurores. C’est un peu dommage car je rate les belles lumières matinales. Bises vers toi.
>Jo :
Coucou Jo, bien sûr que j’attendais ! Je sens que tu as pris énormément de plaisir à rédiger cette petite scène 😉 Quelle imagination pour faire plaisir à ce chat hors normes! Attention à ta souris, il est inchatiable !!!J’aime la façon dont tu décris le déplacement du chat qui se glisse entre les jambes des clients. Merci Jo pour ta bonne humeur et ta belle écriture, je t’embrasse !
>Olivier :
Merci beaucoup pour ce gentil clin d’œil à mon blog. Que les visiteurs de passage sur cette page aillent te faire une petite visite amicale. Je t’embrasse Olivier et te souhaite de tout coeur le meilleur.
pierre b
j’aimes bien les silences..
mais j’aime bien mettre des mots sur ces silences …
quitte à mettre des silences entre ces mots
et les silences dans tes textes sont importants
car chacun peux y mettre ces propres mots …
pourtant parfois je peux être un mur infranchissable de silence…
et alors mes mots restent prisonniers…
yaouh génial de cette nouvelle, François.
Bravo Ossiane! Je t’embrasse tendrement.
Ils sont beaux, Marc, tes mots, je comprends fort!
>François:
Cling! Ton commentaire s’est fait aussi remarquer en tombant dans ma boîte à lettres;-) Merci de ta gentillesse et de ton soutien de toujours;-) Pour expliquer le commentaire enthousiaste de François, il s’agit de la Lettre des Abonnés du Monde qui a choisi L’Oeil Ouvert et un autre blog sur le haïku comme blogs du mois. Ci-joint le lien vers un extrait choisi de cette lettre:
http://www.ossiane.net/images/blogdumois.gif
>Marc:
Jolie et sensible ta réflexion sur les silences.
Annick:
Merci à toi!
Quelqu’un qui s’adresse à toi, c’est sentir que tu existes. Oui Claudie c’est important l’échange des impressions et c’est le « charme de ce blog », je reprends les mots de Pierre B qui a sans doute voulu dire que le silence est parfois plus fort que les mots et porteur de bien d’émotions intérieures que les mots ne sauraient traduire.
… »De coeur à coeur » c’est plus facile lorsque c’est accompagné d’un regard… Tout ne passe pas forcément par la Poésie, c’est tellement intime la Poésie.
Sur un autre registre de la communication, quelques mots peuvent redonner confiance et la joie par eux est plus facilement transmissible.
Le silence c’est aussi laisser l’autre dans le doute . Il peut être aussi source d’erreur.
Tout est langage
Le silence aussi
Silence, voix de la solitude
Que quelques notes sur un piano
Ne peuvent trahir.
Les mots les plus ouverts en quoi s’inscrit pour moi durablement
le plus en profondeur la pente des songes
les mots les plus habitables où du temps circule, s’amasse ceux dont je fais mon paysage intérieur
ce sont les mots en A
comme avec amour autre
mots de l’âme de l’accueil et de l’attente
mots d’ailleurs
et mots-continents Afrique Asie Amérique
Tout le fil du temps
De l’aube à l’achèvement..
de Lionel Ray (Approches du lieu ) …poète découvert au hasard de mes tribulations de « papivore ».et qui fait écho subrepticement aux mots de Monique ..
> Ossiane: très occupée en ce moment , je suis. !!.Beaucoup d’aller/retour (sans pause café!!)..mais juste le temps de déposer ces quelques mots , histoire de ..
Blog du mois 😉 Yes sir…
Belle soirée à toi
Ressenti
Le silence a la parole…………..
…………………..il s’éloigne en rougissant………
Ossiane tu es la Reine de la délicatesse………
Bonsoir Ossiane
Dans ma réponse à Pierre j’ai écrit « parfois », et surtout qu’il n’avait pas tort de penser ce qu’il pense…
Bises vers toi jolie dame
Et vers vous tous
Muchas gracias Sven, comment te remercier…
J’aime ce que tu écris
Je te répondrai par ce texte de Souchon que j’aime beaucoup … beaucoup
« La vie Théodore
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières
Marcher dans le désert
Dormir dehors
Couché sur le sable d’or
Les satellites et les météores
Dormir dehors
Il faut un minimum
Une bible, un coeur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium
Il faut un minimum
Si loin de la nature ici
Le coeur durcit
On est si loin de l’air
On est si loin du vent
Si loin du grand désert
Si loin de l’océan
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Si loin de la nature ici
Le coeur durcit
Chercheur de trésor
De brindilles et de phosphore
D’amour humaine et d’effort
Chercheur de trésor
Il faut un minimum
Une bible, un coeur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement »
De coeur à coeur frère
j’aime beacoup la réflexion de Marc, de Monique et d’Alix sur le pouvoir des mots : je partage entièrement leur pensée.
Et, également, l’humour de Pierre « le silence a la parole »……
Parfois, des mises au point sont salutaires. Elles permettent de rétablir la vérité car suivant l’adage, « qui ne dit mot consent ». Les non dits sont parfois source d’incompréhension….
Et sans paroles et sans regard, comment établir une communication? Ossiane pose là le vrai problème.
j aime bien tes mots, Monique, je souhaitais écrire cela tout à l heure, mais pas habile à être concise,
je pense aussi qu’en coeur à coeur, le silence, le regard se suffisent,
en poésie, en lecture, écriture, il me semble que le lecteur ou celui qui écrit peut recevoir ou faire passer autre chose que ce qu il souhaite faire passer…
je me méfie des mots, et pourtant j aime écrire, mais les mots d’un beau silence de face à face, reste plus lisible , me semble…mes yeux savent rien cacher! sourire!
merci Maria,
bisous, je pars avec Théodore.. chhutttttt…
Merci Maria… très beau texte d’Alain Souchon qui me touche beaucoup.
… dans le marc de café
C’est très difficile de mettre des mots sur tout ce que l’on ressent, l’humeur est tellement fluctuante.
La plupart de temps, spontanément, on a envie de dire à la personne qui vous a fait un compliment, des tas de choses mais devant l’impasse des mots qui ne reflètent pas toujours exactement la palette de nos ressentis, on préfère s’abstenir…
ce n’est pas de la pudeur, mais une sorte de distanciation avec une forme de banalité pour préserver le caractère d’ unicité d’un sentiment….
je ne sais pas si je suis clair… je crois qu’il s’y ajoute le fait de ne pas vouloir décevoir… qu’en pensez vous ?
>Monique, Pierre b, Maria-D, CLaudie, Annick, Sven:
Je vous écoute avec grand intérêt et dans un silence qui en dit très long;-) Merci à vous d’être là avec vos ressentis.
>Alix:
Coucou Alix, merci, merci de prendre le temps de venir poser tes mots en A sur ces pages alors que tu es si occupée!
Superbe déclinaison avec les mots de ton Ame, chère Alix! De A à A, quel beau paysage de vie tu as peint à commencer par ton nom. Un éternel recommencement dans f’Attente d’un jour nouveau! Prends bien soin de toit, petite soeur de blog; c’est très gentil de ne pas nous oublier. Un petit coucou à ton cheval! A très bientôt!
je te lis sven, j’écrirai après le solfège, c’est à 20H..
Pensées fortes vers toi Sven
… … … … … … … … … …
C’est sympa de faire ce joli clin d’oeil aux cafés…
Ici, il y en a peu de cafés avec terrasses.. 3 peut-être dans une ville de 800 000 habitants, c’est pas bésef!!!
Puis, il paraît que chaque année ce sont plus miliers de cafés qui disparaissent en France. Je trouve ça dommage… Où aurais-je trainé mes guêtres sans cafés lorsque j’étais étudiants? Où est-ce qu’on aurait pu refaire le monde?
Je te promets de passer plus souvent chez toi car je suis passé sur des pépites…
Grosses bises d’un silencieux qui ne t’oublie pas
… dans le marc de café
Oui, c’est plus simple parfois de ne rien dire mais…
Ecrire, c’est construire.
c’est matérialiser sa pensée.
c’est donner de la matière, de l’épaisseur à ce qui est impalpable.
C’est en quelque sorte expérimenter le sol sur lequel on marche.
Ecrire, c’est expérimenter.
Mais ce n’est pas seulement conduire des expériences, ce n’est pas seulement manipuler des mots.
C’est repousser les limites du langage, c’est créer de nouveaux espaces.
C’est laisser la pensée se métamorphoser et l’esprit prendre son ampleur.
C’est faire une place à l’inconnu, c’est recueillir l’intuitif, c’est faire rayonner la lumière.
C’est ouvrir le regard, faire passer l’émotion, pouvoir partager ses interrogations, c’est soutenir et apaiser.
Ecrire, c’est peindre
peindre des images en mots
regard à partager
un extrait de KHALIL GIBRAN
« Le prophète »
p 60 extrait
La pensée est un oiseau de l’espace, qui dans une cage de mots
peut ouvrir ses ailes mais ne peut pas voler
Sven
J’ai bien compris ton message mais sur un blog, je pense que le spontané, le naturel peut être de mise car nous sommes, malgré tout, dans le virtuel puisque ce qui nous relie les uns les autres, ce sont nos mots, prose, poésie, haïku…..et commentaires.
Nous ne nous connaissons pas mais nous apprenons à nous connaître grâce à nos écrits et pourquoi pas nos réactions face à nos « productions ».
Cela peut être source d’enrichissement personnel et contribue à rendre vivant le blog même si Ossiane est très présente et essaie parfois de nous réunir par affinités ou sensibilités.
Je ne pense pas que nous puissions être déçus par des commentaires car, à priori, nous t’attendons rien des autres sauf de partager leurs mots, de les savourer et pourquoi pas de progresser dans sa propre écriture.
Après, tout est affaire de sensibilité, chacun réagit avec son caractère, ses émotions. Je crois qu’il n’y a pas de recette. Chacun est libre ou non de s’exprimer en dehors de la poésie.
Pensée très amicale, Sven
Ecrire c’est s’envoler
inventer l’autre monde
en liberté
>Sven:
C’est bien cette idée de marc de café;-) Je suis en phase avec toi bien que je n’écrive pas autant que vous.
>Miradas/ Alain du Mexique:
Hola Alain, contente de te revoir par là; ces terrasses doivent te manquer maintenant que tu es retourné au Mexique! Incroyable qu’il n’y en ait pas plus alors qu’il fait si chaud là-bas!
J’espère que tu vas bien; je ne t’oublie pas non plus et continue à passer sur ton blog de temps en temps même si je ne laisse pas de traces car je n’ai plus beaucoup de temps disponible. Tu es le bienvenu à tout moment. Je t’embrasse bien fort et te dis à bientôt.
>Marc:
Bel extrait que tu as choisi!
>Claudie:
Je ressens les choses un peu comme toi, Claudie. J’aime aussi ce qui est spontané, naturel, inattendu. Mais il est bien entendu que chacun doit réagir en fonction de ce qu’il est et ressent. Il n’y a pas de règles sur le blog.
>Bourrache:
Le café n’est pas bouillu ni foutu, Bourrache;-) Il t’attend tranquillemnt. Si si tu as tout bien capté;-)
Ouhlala…
_______________
Quelle torréfaction !
Au secours … noyée … bouée …
Café … pas au lit !
_______________
Biz et bonne soirée
– à tous ceux qui écrivent
– à tous ceux qui se taisent en écrivant (ou vice-versa ?)
_______________
P’têt que j’ai pas tout capté, là…
Oui, écrire pour moi c’est tout ça aussi..merci Sven..;-)
DEvant de tels arômes je ne résiste pas…
Cafés silence
Cafés partage
Cafés tendresse
Tendresse partagée en silence,
silence dans belle forêt des mots,
Les mots volent au dessus des tasses,
Volent au dessus des cœurs
Parfois les atteignent
En plein cœur…
Sven, je souhaitais juste dire que la crainte de décevoir, je ne la ressens pas, je me contente juste d’écrire, plus qu intimidée, serrée en moi au départ, puis l accueil si grand d’Ossiane et de chacun m’a permis de m’exprimer d’écrire..Merci!
et je remercie encore, Ossiane, de permettre tous ces échanges.
P’têt que j ai pas tout capté, là, et je te cite bourrache
car quels nombreux mots à vous suivre…
Vlà qu’ça m’semble compliqué d’écrire, pourtant c’est ma respiration..
Ecrire se vivre
La vie de vie
Que j’aime
L’écriture
Elle n’a pas cherché à me séduire
elle n’a pas cherché à me convaincre
Elle avançait dans une forêt de symboles
elle a déposé un baiser au creux de mon épaule
Elle a mis un doigt sur l’intermittence du coeur…
Je l’ai traquée dans l’inextricable entrelacs des peurs,
dans les dédales, dans les ruelles, dans l’échancrure des murs,
Je l’ai cherché dans la multiplicité des visages,
dans les sculptures que le temps désarçonne, dans les peintures,
Dans les métaux rouillés, les papiers sulfurés, le bois vermoulu,
dans les objets délabrés, récupérés, les fragments, les coulures,
Dans la mystique du quotidien, dans la beauté des rebuts,
dans la transmission de l’émotion où qu’elle soit,
Dans le flux inépuisable de l’émotion,
dans ses interrogations jamais apaisées,
Dans l’alliage dans lequel on m’a fondu… je l’ai cherchée.
A Bourrache
(le café empêche de dormir !)
MAGNIFIQUE sven,
aussi tes mots de 20 H 06,
mais vous me donnez le tournis du café pas encore bu…sourire
Bon, Annick, t’inquiète pas je m’en vais boire mon tilleul, ça fait dormir…
Garçon
Hep Garçon
Pour moi
Ce sera
Un tilleul
Une camomille
Une verveine
Un calin tendre
Vous n’avez pas
Mes quatres souhaits
Et bien tant pis
Je change de café
vous en faites pas , j ai bu de l ooOoo et pas de café..juste des notes de musique…
Mais vous me donnez le tournis des mots pas encore bus, c’était destiné à chacun, il y a tant sur cette page, quelle belle page pour un café dont je rêve depuis si longtemps….CAFé un petit mot qui sent si bon rien qu’en l’évoquant, sur sa petite soutasse, son petit sucre, sa gâterie…
Café
Allez
Je me fais plaisir
Il m’en faut un
Et puis des dix
Café
De vie
Allez
Je viens
Sur cette terrasse
Sous les platanes
Je l’ai cherché ce petit café
Derrière chaque platane de la place
Et sur chaque place de ce pays
Et puis j’ai fait chaque pays
En regardant dedans ma tasse
Sous la soustasse à la cuillère
Je l’ai trouvé sa belle arôme
Son goût qui me plait
Sa petite fumée
Son coeur palpite
Mes veines de joli
Au bistrot d’Ossiane
Je l’ai trouvé mon petit café
Annick :
… c’est pas encore tout-à-fait l’heure de l’expresso au bistro de l’Oeil Ouvert … mais on t’y attend … le dernier train n’est pas encore parti ..
________________
Sven :
Mieux vaut boire un tilleul que de se prendre un platane !
(Sur ce, et blague à part, ton texte est de toute beauté !!!)
_______________
décidément, mon petit coeur dessine encore une fois les courbes féminines de l’arôme, et cela lui va bien…. et moi je le suis mon coeur…
Ah bon, parce que les feuilles de tilleul ce ne sont pas des feuilles de platanes ?
ploc
ploc
ploc
La tite goutte
de café
Elle goutte
sa vie
L’égoutte
La goûte
Est
Ploc
Ploc
Ploc
Ben, disons que moi, je bois une tisane au tilleul … je bois pas un tilleul tout entier …
hihi, comment je peux me concentration »née » avec vos bêtises, qui néammoins, me glousse car j’adore les bêtises.
Météo du soir vue par Annick : il pleut … du café !
Je ne résiste pas à vous offrir à lire ces mots de Rainer Maria Rilke, dans lettres à un jeune poète:
« Pour composer un seul vers, il faut voir beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaitre les bêtes, comprendre comment volent les oiseaux et regarder s’ouvrir les fleurs à la lumière du matin. Il faut pouvoir se souvenir des chemins parcourus en des contrées inconnues, des rencontres imprévues et des séparations dont on voyait approcher le moment ; des jours d’enfance qui ont encore conservé leur mystère, des parents que l’on devait peiner lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne les comprenait pas, c’était une joie pour les autres ! Il faut pouvoir se rappeler ses maladies d’enfant qui débutaient de façon si étrange, avec leurs évolutions si profondes, si pénibles ; les journées passées dans le silence des chambres solitaires ; les matins au bord de la mer, la mer elle-même, la mer surtout, les nuits de croisière, où l’on se sent emporté dans le mugissement des flots à la poursuite des étoiles. Et tous ces souvenirs ne suffisent pas : il faut encore avoir connu de nombreuses nuits d’amour, toutes différentes les unes des autres, avoir entendu les cris des femmes en couches, et avoir vu dormir, exsangues, diaphanes les accouchées dont le corps se referme. Il faut également être assis au chevet des mourants, avoir veillé les morts, la fenêtre ouverte, parmi les bruits insolites.
Et il ne suffit pas non plus d’avoir des souvenirs ; il faut pouvoir les oublier, quand ils sont nombreux, et avoir la patience d’attendre qu’ils reviennent. Car ils ne sont pas encore véritablement des souvenirs. C’est seulement lorsqu’ils seront mêlés à notre sang, lorsqu’ils seront présents dans nos regards, dans nos gestes, quand ils n’auront plus de nom, quand ils feront parie intégrante de nous-même, c’est alors seulement que, dans un moment exceptionnel, ils nous inspireront peut-être le premier mot d’un vers »
Je trouve ce texte admirable mais il ne doit pas décourager les poètes!
Stefan Zweig disait de lui qu’il a grandi dans le silence….dans la solitude comme tout ce qui est parfait…..
Ce sont des gens comme ça qui m’ont fait Aimer l’Ecriture, la Poésie.
A Ossiane, àClaudie, à Annick, à Maria D,à Sven à Pierre B, à Marc, à Olivier….et à tous ceux qui aiment la Poésie.
Sven (suite) : … et quand je conduis, j’évite les platanes…
… sous les platanes, tisane du soir… tilleul avec feuilles de bourrache infusée… coup de bambou assuré !
Deslyres de ce soir
Le café trempe le séjour
J’ai les pieds tous mouillés
Et j’écope ma barque
Entre ici et le bistrot
L’oeil ouvert me regarde
Me tend la main
Que je refuse
Je peux tout écoper de boire
J’ai une grande soif
D’un petit café
Tellement mignon dedans sa tasse
Que mon bâteau lâche les amarres
Et décorde son fil
Qui déjà le navigue en brume
Sous un petit nuage de lait
Et droit vers le port en sucre
Là bas déjà je l’aperçois
C’est rien
Juste un délyres de not café
Si beau une pluie de cafés
Magnifique, Monique, je ne connaissais pas, ce texte est de toute beauté et de toute vérité, à mon sens, quel délice de le lire,
mmmmmhhh cette vie qui coule les veines qui les rend bleues ou violettes en abcès ou en petits conduits, cette vie qui chemine, se dirige vers le coeur et puis se niche, se tapit, se repose, et explose par le regard, un jour de vie, cette vie qui se vit et se revit encore par la force du mot qui revit tout de vie!
O.K., Monique, j’arrête mes bêtises … surtout après un texte aussi magique…
Evidemment, c’est le délire
entre un texte que je trouve magnifique, et que je vais prendre le temps de le relire,
et puis les hoquets des tilleuls platanés svenés, je suis gâtée!
merci Monique, vraiment merci, qu est ce qu il est fort ce texte!
… faut éviter l’overdose de tilleul aussi, sinon… pauvres platanes !… bon, on va donc terminer par un café.
Rainer Maria Rilke me donne la larme à l oeil, par la force de ses mots,
par le pouvoir des mots qui come le silence a ce don d’émouvoir et de rendre vivant..
C’est un texte magnifique Monique, … »Il faut que le temps m’ensemence »… disait le poète. Il faut beaucoup de patience et de souffrance aussi pour comprendre cette alchimie qu’est la vie et la profonde transformation qu’elle opère en nous. Il nous faut garder malgré tout cette capacité d’ émerveillement, de fraicheur et d’innocence aussi, il nous faut préserver tout cela, prendre soin de l’enfant qui est en nous, pour écrire dans cette solitude humaine » le premier mot d’un vers ».
Je te souhaite une bonne soirée Monique.
>A toute la joyeuse bande du bistro:
Je suis comme Annick:-) J’oscille entre le rire dû aux platanes,aux tilleuls et à la bourrache et le merveilleux texte que Monique a déposé sur le blog, texte qui laisse entendre qu’il faut être riche d’expériences vécues et à vivre pour pouvoir écrire et vivre la poésie. N’en est-il pas de même pour la peinture , la musique etc…?
Alors ce texte là, qui rentre Là si fort, c’est des montagnes de café corsé, qui empêche de dormir car il est tout là haut ce texte de très beau. Je remercie encore ce partage merveilleux.
Et de l avoir vécue
Sa vie dans sa toute vie
Le poète se repose
Et se vit de l’écrire
Doucement
Ses dix doigts se posent
Et puis exposent
Ou alors volcanisent
Des jets si violents
Le poète regarde
Encore tout étonné
D’aimer la vie si fort
Pour la vivre revivre
La partager donner
S’en couper des bouts de chair
Pour soulager son corps
Qui se recompose encore
Quand son chemin de vie
Se marche de sa vie
Le poète s’endort
Parfois sur sa page blanche
Car déjà celles d’avant
Sont multiples étalées
Devant les yeux des autres
Qu’il aime régaler
De son coeur qui s’essoufle
Se vit pompe son sang de vie
Magnifique, sven,
Ossiane, je partage comme toi.
gloups
café du soir
café corsé
gloups
gloups
café du soir
café corsé
gloups
c’est beau, sven,
et OooOoooossiane, je partage comme toi,
quand un plein, un très grand plein, un trop gros plein de vie, faut que cela sorte….par un petit moyen offert par notre ondition Humaine.
>Annick:
Gloups, gloups, Annick! Mais je suis émue aussi. J’aime ce mélange euphorique de sentiments;-)
>Annick:
Ca sort, tu es sur la bonne voie;-) Fais tout de même gaffe au platane à ta droite, à Bourrache sur ta gauche et à Sven et à Monique au fond du couloir;-)
Annick :
… et arrivée au fond du couloir, n’oublie pas d’ouvrir la porte !
(sinon, ça fera « salle aux pas perdus… et tu n’en sortiras jamais …)
Ossiane,
j’aurais bien aimé vous faire lire le texte d’un enfant de 12 ans, qui n’a pas encore subi les épreuves de la vie, qui n’a pas beaucoup d’expérience, mais qui nous donne matière à réfléchir déjà sur la maturité de l’ écriture…sur beaucoup de points, on se rend compte de tout ce qu’on a perdu en devenant des adultes, hélas.
On l’attend ce beau texte, Sven…
>Sven:
Rien ne t’empêche de nous le faire lire, non?
Chaque jour qui vieillit fait perdre un peu plus de la vie, le cadre et le format obligent et puis soumettent,
il faut vivre hors système pour penser moins vieillir, garder son coeur, son âme, son soi, et partager encore avec ses petits doigts, écraser des pâtés de sable, se tartiner de chocolat, sucer le goût d une goutte d’eau, danser avec une fleur, lire les nuages en ciel, se caresser de soleil, rire à mille éclats, et pleurer à torrents comme pleure un enfant.
j osais pas le demander, mais si tu l as ce texte, sven, merci de le partager, lire un enfant c’est tellement beau.
BIOGRAPHIE D’UN FRUIT par Vincent, 12 ans
J’ai vu un oeil puis l’autre.
Je vois pour la première fois.
Je suis très jeune.
Je commence à apprendre ce qu’est la vie.
Douloureuse étape. J’ai 4 ans.
Je bois, je mange, je suis encore verte avec des taches roses. J’ai 10 ans et je suis grande.
Je commence à m’apercevoir que je ne suis pas seule mais que nous sommes une multitude. Oh, je me révolte contre mon apparence désastreuse. C’est ce qu’on appelle l’adolescence, je crois.
Je vois les autres baignés dans la lumière, je deviens rouge, je suis belle, je m’aime ainsi adulte, je suis tendre, je suis sucrée, je suis délicieuse, je suis une FRAISE.
Je commence à me poser des questions, à penser intelligemment.
J’ai vu un de mes parents se faire cueillir et mettre dans un panier.
Cruelle destinée. Pourquoi doit-on vivre pour mourir ? quel est le sens de cette vie ? jour après jour, des parents, des amis sont substitués à ma vue.
Je me renseigne. Personne ne sait où ils vont… on m’a juste dit, c’est la mort. Mais, moi, je vais continuer à vivre, insouciante…
Je suis presque mûre ! mûre, on meurt quand on est mûr ?
La mort m’attend au bout du chemin, sombre et silencieuse, implacable et foudroyante.
Je m’en approche malgré tous mes efforts, mais une question subsiste, quand sera mon tour ?
Le silence m’entoure, un silence lourd de conséquences.
Parlez-moi !
Je sens mon heure arriver, indécise. Je réfléchis, la mort, qu’est-ce que la mort ?
La mort c’est la continuité de la vie, c’est une porte qui s’ouvre…
Mes forces m’abandonnent, je me sens résignée et j’attends tranquille…
Un géant s’approche, se baisse et me touche.
Est-ce aujourd’hui ?
Oui.
Il est cinq heures et je suis morte.
(texte intégral après autorisation de publication).
C’est beau… c’est très beau
Faut-il murir pour mourir ?
Merci Sven et Vincent
Grand merci Monique pour ce texte extrait du magnifique « Lettres à un jeune poète »
Savez-vous qu’il existe ne CD lu par Denis Podalydès, une merveille , je l’écoute en boucle dans mon atelier.
Belle nuit à vous
Ohlala!
>Sven:
Merci d’avoir déposé ce beau texte. Un texte écrit par un enfant de 12 ans qui se pose déjà beaucoup de questions sur les étapes de la vie. Quelle bonne idée de s’être incarné en fraise, le fruit qui par exellence évoque la jeunesse, les saveurs, la beauté mais aussi la maturité qui mène en cage et à la mort. Bravo à ce tout jeune homme sensible au sens de la vie. Bises à tous les deux.
En haut de l’escalier, la première porte à gauche, je plonge sur l’oreiller!
Merci à tous pour vos clins d’oeil sympathiques et pleins d’humour.
Point à la ligne.
Je suis contente que vous ayez apprécié, oui Ossiane je suppose qu’il en est de même en peinture, c’est tout un travail sur soi en profondeur qui conduit à la création, un travail titanesque.
Je m’arrête là, je prends une chaise vide, au bistrot de l’Oeil Ouvert mais au clair de lune (je sais elle se cache derrière les nuages, mais elle est là quand même) je vais boire un bol de café noir en votre adorable compagnie à tous et tous mes compliments à Ossiane, pour son blog à l’honneur aujourd’hui par les Abonnés du Monde.
je suis sous le choc de ce texte, sven,
je le relirai encore demain,
je remercie vivement chacun, de ses riches partages qui me font aimer la vie vivante!
allez bourrache, j accroche mon hamac dans la salle des pas perdus, pour que vous me berciez tous les trois, doucement, et sans faire les cent pas, hein?
Quel profondeur ce texte, sven. La fraise, ce péché de gourmandise qui elle aussi connait la mort…
bonne nuit et mes doux baisers.
Avant d’aller dormir merci à Sven pour le texte de Vincent, les enfants débordent d’imagination, c’est incroyable, ils font des comparaisons étranges, ils savent mieux que les adultes souvent parler des choses de la vie et de la mort en particulier. C’est pour cela que vous avez raison, si seulement nous pouvions garder un peu de notre coeur d’enfant, mais la Vie, chienne de vie trop souvent……
…trop souvent, la vie tue la vie…
Alors bonne nuit, dans les rêves de la vraie vie. sven
>Monique:
Merci Monique ainsi qu’à tous les autres amis de ce soir. Bonne nuit à vous avec ces petites berceuses sur l’oreiller pour tenir compagnie à votre âme d’enfant;-)
http://www.leparolier.org/textes/berceuse3.htm
http://www.vivance.ch/poemes/page5.html
Ce matin, en ouvrant un oeil … puis l’autre … j’ai planifié ma journée.
Et rien ne s’est déroulé comme je l’avais prévu … le téléphone a grésillé dès que j’ai mis mon café (bio et de commerce équitable) à couler… la voix d’une âme à la vague (genre tsunami) … j’ai sauté dans mes vêtements … puis dans ma voiture …
Cela a pris du temps … des minutes … des heures … j’sais plus, j’ai pas compté… mais quand je l’ai quittée, cette petite âme, cette petite vague … elle léchait doucement un nouveau rivage…
A peine arrivée à la maison … le téléphone, ce bougre, s’est remis à chanter … l’amie … « fait beau, on s’en va promener ? » … j’ai donc pris mon chien sans laisse … et nous nous en sommes allés tous les trois vagabonder dans les bois … l’automne, dans les bois, je vous dis pas …
Et puis, et puis … me voilà au soir … y’a toujours la poussière … la vaisselle … le … les …
M’en fous, les ai troqués contre une journée-soleil…
J’ai passé le demi-siècle (à peine, hein !) … les larmes … j’ai donné … j’en ai sûrement fait couler … j’peux rien y changer… mais je sais encore goûter une journée … féérique.
Et je suis là, à l’heure du bistro, à tapoter sur un clavier … mon jeune chat sur les genoux … têtant goulûment la manche de mon pyjama en pilou (heu … les nuits sont fraîches en Ardenne belge) (en plus qu’il y a des nounours qui ornent le pyjama !)…
J’aime la Vie … aujourd’hui.
______________
Douce nuit à tous (même si vous n’avez pas de pyjama-nounours en pilou).
Bizarre … le temps que j’écrive mon texte … Sven a déposé celui de Vincent … quarante ans nous séparent … les mots du début sont presque pareils !!!
Je parle de Vie … Vincent parle de mort …
Dommage…
Superbes tes deux liens, Ossiane. J’en ai envoyé un à un de mes deux fils … peut-être qu’il comprendra …
Monique : j’ai fait de même pour ton texte … à ceux que j’aime et qui, suis sûre, eux, comprendront…
En écho au message de Sven de 22 H 43 :
_________________
Moi, dit l’enfant,
Un jour, j’écrirai.
Pour vous,
Je ne sais dessiner
Ni le chat, ni le vent.
Pour vous,
je ne sais colorier
Ni la page, ni le temps.
Pour vous,
je ne sais chanter
Ni le pourquoi, ni le comment.
Mes rêves sont en souffrance.
Vos mots, pleins d’indifférence.
Survient le lendemain.
Et un enfant,
Comme autrefois,
Comme à chaque fois,
Ecouta
Les grands
Alignés
Bien sagement
Tous en rang
Et le suppliant :
« Oh, vas-y l’enfant,
Offre-nous ta chanson du vent
Barbouille-nous le visage,
L’âme, le coeur, le corps de tes coloriages,
Raconte-nous ton innocence,
Rappelle-nous nos espérances,
Fais revivre nos mots d’antan… »
Et l’enfant,
Avec un sourire,
Pour eux, se mit à écrire,
Et réinventa les rêves des grands.
L’enfant aux cheveux blancs.
15 novembre 1990
Encore trop de café corsé, ce soir au bistro de L’Oeil Ouvert …
m’en vais coucher avec mes nounours…
Je ne sais pas, peut-être que j’ai pas bien compris, est-ce une journée d’anniversaire, ton anniversaire ? Bourrache…
Je voudrais te dire en tous les cas, avant que tu ne t’endormes, que ton texte est merveilleux, plein de sentiments, avec tes mots à toi, qui te ressemblent tant…
continue à écrire des histoires pour les grands, pour qu’ils dorment en faisant de beaux rêves, pour que leurs rêves grandissent et fassent naître encore d’autres rêves… pour de grands moments de partage et d’émotion.
Bonne nuit à toi, dors bien… demain il y a la vaisselle qui t’attend et pour ça, je ne pourrai pas t’aider !!!
Heu … quel anniversaire, Sven ??? Je suis verseau…
Ah, O.K., je viens de me relire … et de te comprendre …
Je voulais simplement dire, au vu de ce qui avait été écrit bien plus haut, que la vie est encore belle (enfin, parfois) même la cinquantaine passée, même avec nos blessures, même avec nos chagrins, même avec tout le bagage que l’on traîne derrière soi.
Et que lorsque s’offre le moment, l’instant … il faut le happer, le vivre pleinement.
Et aujourd’hui, ça a été mon jour à moi … et je l’ai siroté … comme une tasse de café.
Allez, si je peux me permettre : biz, Sven.
En ce qui concerne la vaisselle … note … s’il fait encore beau demain … p’têt que …
Non, c’t’une blague … vais quand même pas lui laisser pousser des poils à ma vaisselle …
Bon, faut vraiment que j’y aille … mes nounours baillent !
En haut de l’escalier … mais moi, contrairement à Monique … première porte à droite…
Et comme y’a pas de couloir, ne croiserai pas Annick dans son hamac de la salle des pas perdus…
_______
Vais me faire virer par Ossiane !
_______
Bonjour Ossiane (et à tous)
Il s’agissait en effet d’une suite de tanka, les deux sont liés et doivent être présentés comme tu l’as fait.
Bonne journée
kirikino (http://www.kirikino.biz)
Danse avec les mots…
admire les
invite les
enlace les
repousse les
envoute les
caresse les
entraine les
danse avec les mots…
ce fut une soirée mémorable
un petit bout dans l’univers
pour moi elle fut corsée de tant
tellement de profondeurs
et des serrés collés
merci à chacun de vous
que ces sujets sont beaux
ces sujets de la vie
qui contiennent la mort
qui fait vivre la vie
j y ai pleuré beaucoup
devant mon café chaud
et ce matin réveil
un autre café tout chaud
>>>A tous les derniers posts laissés sans réponse de ma part, je reviens tout à l’heure pour le faire. Je pense notamment à Bourrache qui a tant donné cette nuit:-)
>Bourrache:
Quelle nuit tu as passé!!! Tu t’es lâchée en beauté, en émotion, en humour. De très beaux poèmes tu as écrits!!! Tes petits nounours en sont devenus tout rouges tant ils étaient émus et moi avec d’ailleurs;-) Belle discussion passionnante, hier soir. Il n’y a as de danger que je te vire, rassure-toi;-) Mille mercis pour ta présence chaleureuse, je t’embrasse bien fort.
>Kirikino:
Message bien reçu;-) Bonne fin de soirée à toi aussi.
>feu roméo:
Voilà un joli tango poétique Roméo! Merci à toi!
>Annick:
Oui, on a passé de bons moments ensemble hier soir;-) Il ne faut pas pleurer. Bises à toi.
‘rci, Ossiane.
Ce furent une merveilleuse journée, une soirée et une nuit pleines de « coups de coeur » et de « coups au coeur ».
Les lendemains de « fête » sont parfois durs à assumer … surtout lorsqu’il y a des reliquats de vaisselle … et que les invités se défilent (hein, Sven !)…
Clin d’oeil, sourire et merci à tous.
(Annick, ça donne quoi une nuit dans un hamac ?)
>Bourrache:
C’est vrai que l’ami Sven a bel et bien filé;-)
Superbe prestation émotionnelle de ta part, Bourrache, il faut continuer pour notre plus grand plaisir;-) Bises à toi. Pour le café, c’est sur la note suivante;-)
oui, les lendemains de fête sont parfois durs à assumer,
mais aujourd hui cela a été,
vous en faites pas pour moi,
tellemant d’émotions mardi soir..bises!
bon courage pour achever ta note du soir, Ossiane.
ma nuit dans mon hamac délicieuse, bercée par vous tous…bourrache.
>Annick:
J’ai fini sur les chapeaux de roues mais ça a fini par aboutir;-)
BRAVO Ossiane, d’être TOI! BIses tendres!
Café j’en ai marre d’être vu sur ta terrasse quand ta caféïne me terrasse et jamais ne pouvoir lire dans ton marc.
Café qui passe et repasse en sous tasse rapetasse et ma vie rapetisse.
Café ambré, café marbré, café turkménifié c’est l’excitant d’une existence qui condense des bombances.
Café qui a tort et à qui se fier, café olé qui me prend d’une grande envolée.
Café in, café out, café doute, café long, café court, tassé, serré, en vitesse sur le zinc, café envolé comme le désir du lendemain, café cumulé, annulé, décuplé pour avancer.
Café de l’ombre et de l’attente, qui tente et ranime, anime et revitalise, revit ta lise et pense en silence.
Café corsé, café corseté, café crinoline, café vertugadin, café de petite vertu où l’on prend un gadin, café dégradé, des gradins
café dégraffé qui serpente dans ton cou.
Café en grains simples et voluptueux, café affiné, raffiné, et souple.
Ca fait café, café tout court, café tout simple, emprise du petit bistro
qui nous affole et qui tempête (buistra) .
Café tendresse, café caresse, café distance et café langueur
café voyage et café découverte, café oyé du côté de caféïers.
Ethiopie rimbaldienne qui voit l’origine et ce kafa, kawa qui n’appelle rien d’autre qu’un autre et encore ainsi à la suite sans fin.
Café sommet, sommé de réveiller, café tambour qui assomme et résonne, frappe les tempes et trempe les yeux.
Café qui met la gomme…arabique, tonne et détonne, relance et dope
maintient éveillé et conserve la tonicité.
Café des haut plateaux qui fait montre d’altitude quand l’attitude énervée déclenche la géne.
Café allongé en guise de sofa, café fortifié comme une imprenable
tour, café insoutenable comme un fou bondissant, café enfumé
qui noie les affres sous des regards brumeux.
>Thierry:
Bravo pour ce poème aux couleurs du café! Que de choses à dire sur ce nectar, je suis impressionnée! /Merci beaucoup!
Merci ossiane, ton prénom m’intrigue depuis le début !!!
le café oui c’est fort ou rien, c’est expressif et c’est convivial.
Oui c’est vrai que l’origine éthiopienne des hauts plateaux du rift
n’a pas provoqué de rififi chez les usagers.
J’ai repensé aussi à karen blixen et sa ferme(intention) au kenya
au milieu des masai (le doute m’assaille ) avant que la fièvre de la tanzanite ne granite le tout , donc à karen et à son élevage de cafè.
J’avais des amis de mes parents qui étaient torréfacteurs il y a longtemps aussi cette odeur est elle ancrée dans ma mémoire olfactive (la plus fidèle et précise) depuis l’enfance.
quand au plaisir du café entre attente et détente, mais aussi entre quête et requête, c’est un moment si particulier.
mais j’ai bien un texte alambiqué sur le chocolat qui ne devrait pas te déplaire non plus si jamais un jour , pas forcément pour les rois, tu choisis de tirer la fève et tu devine que malgré la route cabossée
c’est bien toi qui sera la reine.
Chaises et tables vides
en attente de présence
en attente d’échanges
Sièges où poser
une multitude
réceptacles d’humanités
de détresses ou de joies
à exprimer
tables à partager
de sentiments à échanger
d’amitiés ou d’amour
de découvertes ou ruptures
tout est ouvert,
en attente
tout est prêt
pour la vie
xtine
>Xtine:
Bonsoir et bienvenue sur le blog;-)
Merci pour ce superbe poème bien à l’image de ces tables et chases vides en devenir. Tout ceci est joliment ressenti et bien écrit. Nhésite pas à venir te joindre à nous en poésie car ta plume est belle. Bonne fin de soirée!
Las, oisif, le regard lointain,
Une douce chaleur,
Une citronade couleur soleil,
L’abeille virevolte cà et là,
Douceur de vivre, ombre paisible,
Ne rien faire : juste respirer !
Vivre pour le plaisir de l’instant…
>Gilbert:
Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) C’est gentil de vous être installé à cette terrasse pour y déposer ce joli poème plein de douceur de vivre. Je vous invite à revenir partager nos émotions. Bien à vous.
Paris 15 Août
J’achèterais des pâtisseries du proche orient
Boulevard St Michel près des quais de la Seine
imbibés de miel blond à s’en lécher les doigts
Ou des croissants fourrés à la pâte d’amande
Qui craquent sous la dent et fondent au dedans
Qu’ils donnent du bonheur rien que de t’en parler
Puis nous irons marquise nous tenant par la main
Boire un verre au café du coin
La musique populaire bercera nos deux cœurs
Aux accents verts d’une liqueur
Pétillante comme vous
Et vous ferez bravo en sifflotant le diabolo
Alain
Le café poésie
Ils fabriquent des rimes en se grattant la tête
Travaillent par intérim voyagent sur le net
Qu’ils écrivent à la plume ou parle à un micro
Leurs mots le plus souvent ne trouvent aucun écho
Qu’importe ils brûlent les mots comme des allumettes
Au café poésie les portes sont ouvertes
Pour faire des poésies avec de vieilles recettes
C’est en ouvrant les livres qu’on fait des découvertes
Alain
La terrasse
De platanes immenses
La terrasse est plantée
dessous les ombres dansent
Le soleil écarté
fait tomber sa lumière
En gouttes sur le sol
Les taches de clarté
Jouent avec l’ombre dense
Pourquoi marcher si vite
Quand l’été nous invite
A profiter de l’heure
A trouver la fraîcheur
Sur une chaise en paille
A une table en terrasse
Alain
très belles petites poésies sur le café
j’aime beaucoup
mémélhuis