Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Cité de l’onde
Une pirogue d’ébène
Pose ses filets
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Cité de l’onde
Une pirogue d’ébène
Pose ses filets
Sentier aux simples, tapis de mousse rouge.
Fenêtre en montagne, regorgeant de verdure…
J’envie ton vin au milieu des fleurs :
Ces papillons qui voltigent dans ton rêve.
pirogue de caractère
îles sans capitales
capitale sur l’eau
tombouctou est à flots
Des jardins flottants
Montent confusément
De secrets conciliabules
A la surface de nos rêves
Papillonnant virevoletant
Au matin s’égayant
Jetant l’ancre un instant
Jusqu’à la nuit prochaine
Venu des profondeurs,
A nos vies s’accrochent
Les reflets de nos peurs,
Nos âmes s’effilochent…
regard
douces mousses
caresses des ondes
calme en flottaison
passage d’écheveau
sillages de sirène
oeil unique du miroir
insondable mystère
d’une image dans l’eau
la belle et la bête
emmêlées dans les flots
IL recèle force de héraut
du feu,passions dévorantes
et la faiblesse rassurante
des plages blondes,des sables chauds
discourt avec désinvolture
du monde ,de ses ironies
pleure pourtant sur ses blessures
IL est le charme,m’irradie
Vers son île perdue…
Tous ces livres-refuges
dans l’océan de sa vie…
ces livres-bateaux
ces livres-évasion
derrière les barreaux de son lit,
derrière les rideaux de la nuit,
qu’on lit quand on n’a plus rien à faire
et qui rêvent encore
quand on est endormi…
quand sur la table de chevet
dans le vase
le bouquet si sage,
se fane d’ennui…et,
quand le coeur se serre dans sa solitude,
quand les mots un à un reviennent,
les mots de passe, les mots qui passent
au travers de coupantes cloisons…
et qui s’évadent sans raison
par la fenêtre ouverte
au travers d’un couloir
lisse comme une veine,
qui vous entraînent
vers un carré de ciel
à l’autre bout du voyage
vers un extérieur, tout entier,
dans la chambre, contenu..
dans l’océan de sa vie
vers son île perdue…
IL
DEUX
EN
ILE
DE
IL
Devant cette eau, j’ai envie de prendre un bout de bois, et de récolter les cressonnettes, d’en faire un petit tas, de déposer une île verte sur le rivage, et de la regarder se vivre……
>MioModus :
Voilà un rêve bien étrange et plein de mystère. J’y reconnais le vert, la montagne mais je ne vois pas le rouge. Tu as une grande faculté pour t’envoler du réel mais tu le sais, il me semble que je te l’ai déjà dit 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.
>bouldegom :
– Avec cette pirogue, l’évocation de l’Afrique remonte doucement en toi. Une allusion à Tombouctou sans doute à cause du désert qui gagne du terrain…
– C’est la douceur qui ressort de ton poème. Beaucoup de sonorité en « s ». Le paysage transfiguré sous ta plume, prend des allures mystérieuses et fantastiques. Merci pour toutes ces belles choses différentes. Bises d’après-midi.
>Pierre (2) :
Une superbe rêverie ! J’aime beaucoup cette idée de jardins flottants d’où s’échappent les secrets des rêves. Un peu comme chez bouldegom, une atmosphère paisible, immobile et irréelle. Mercipour la beauté de tes évocations. Je t’embrasse.
>Daniel :
Bien vu encore une fois ce parallèle entre ces filets blancs et les âmes qui s’effilochent. C’est un très beau poème. Merci à toi, belle journée !
>feu roméo :
Même chose pour toi, Roméo… quelle faculté tu as à te saisir des moindres détails de la photo pour partir sur le thème du feu, de la passion qui ronge et des fragilités humaines. J’aime beaucoup. Bises.
>Sven :
Magnifique ces îles/livres refuge ! Une très émouvante évocation du pouvoir des mots sur l’imaginaire, le désir d’évasion pour esquiver la solitude du réel. Tu opposes tout ce qui emprisonne comme les barreaux, les rideaux, les mots de passe afin de mettre en lumière ce chemin de liberté vers une île du voyage dans l’enceinte de la chambre. Tes mots me transpercent toujours profondément. Merci beaucoup pour ces partages de grande intensité. Je t’embrasse.
>Annick :
Petite jonglerie de mots et observation cressonnée dans le vert pour te mettre en jambes 😉 Je sais que tu reviendras 😉 Bises.
parmi les branches
quelques laitues danseuses
glissent et valsent
C’est vrai Daniel, les reflets de nos peur s’accrochent à nos vies.
Les autres ne voient que la surface de nous mais nous y sommes le reflet de notre profondeur.
Et comme je marche plus lentement que vous, j’ai eu difficulté de retourner à la surface.
C’est pour ça que je continue
Au profondeur
Au profondeur
Du coeur
Se forment
Les émotions
S’endorment
Les souvenirs
Au profondeur
Du coeur
L’histoire de notre vie
Se cache
Tous les chapitres
Se préservent
Au profondeur
Du coeur
Tout ce que nous sommes
Tout ce qu’on a aimé
Tout ce qu’on a souffert
Tout ce qu’on a oublié
Reste ensemble
Dans le coffret
De l’âme
à jamais
Et maintenant je nage avec force pour rencontrer les îles.
Je vais faire compagnie à Sven que aussi cherche son île perdue.
Lointaine île
Existence de rêve
Un jour peut-être
Bonsoir Ossiane.
>brigetoun:
Superbe vision ! Tu imagines si tous les potagers en faisaient autant;-) Bises du soir.
>Neyde:
Comme toujours, tes textes me ravissent. Des mots simples qui font jaillir l’émotion et une part de vérité. La poésie pour aller à la recherche de soi même, au fond de l’âme. Sven sera content de te voir sur son île perdue. Bien à toi Neyde; merci d’être là.
On dit « dans la profondeur » du coeur et non pas « Au profondeur
du coeur »
>Maurice:
Simplicité et dépouillement de tes haïkus; c’est ce qu’il faut. J’aime beaucoup ton troisième vers dans lequel tu n’en dis pas trop et tu fais place à l’imaginaire. Merci pour ce bel haïku. Bise de France.
plonger mon regard
dans le tien
le laisser se donner
tout plein
nager jusqu’à notre île
boire manger
de nous
jour et soirée
notre suffisance en île
écrin de vérité de nous
>Annick:
Un joli poème d’amour, Annick. L’île devient le refuge rêvé pour le préserver. Bises.
A Ossiane et Neyde, en janvier, je pars en Poynésie visiter les ïles sous le vent, les Tuamotu, tahiti, Moorea, Papete, les atoles des Rangiroa et Farakawa…plonger dans les transparences bleu turquoise des lagons, se laisser bercer par les alizées… les fragrances douces et suaves de la fleur de tiaré… bon, qui vient avec moi ?
pour sven…
je viendrais bien
mais c’est fort loin
je vais me dorloter
d’apprécier hautement
un petit lagon bleu
que j’aime infiniment
son île une perle rare
je me suis régalée une fois de plus de tes haïku calligrammes… belle promenade aquatique riche de couleurs… merci à toi Ossiane
>sven:
La nouvelle année va démarrer en couleurs et sous de bons auspices avec ce beau voyage dans les îles;-) Quelle chance tu as! Je serai au travail pendant ce temps-là;-) Combien de temps pars-tu?
>Camille:
Merci pour ta petite visite, Camille. Je t’embrasse.
The lost paradise is may be an island.
Ile cerclée d’eau
contemple en parallèle
la météorite nimbée de néant.
En réciproque, elle renvoie
dans un éclair, le rayon vert,
qui baigne l’île d’une verdatreté,
toute extra-terrestre
…Je pars 2 semaines chez un ami qui travaille dans la recherche océanographique, puis chez l’habitant et si les requins acceptent, je veux bien être leur hôte…
>Goguyoko:
Bonsoir, ravie de te revoir ici;-) Tu as raison de mettre en évidence le vert cru de la photo. La terre et le ciel se regardent et se répondent en écho. Ce n’est pas souvent que des poésies SF sont déposées et pourtant c’est un univers qui peut faire rêver. Bien à toi et bonne fin de soirée.
>Sven:
Deux semaines! Tu as de quoi bien découvrir ces terres lointaines. Pas question de te faire dévorer car on t’attendra. J’espère que tu nous ramèneras un peu de bleu lagon dans ta valise pour nous aider à passer l’hiver. C’est la première fois que tu y vas?
vieux origamis
enfants de la pourriture
la voile frémit
Invente moi des Îles
^
^.^.^.^.^.
Il était une fois
nous étions si petits
voyageurs de nos rêves et de réalités!
Au bords de nos lagunes, au fond des marécages,
Nous étions approchés par un doux sortilège…
Chapelet d’îles,
Archipel des fantômes
Ils ou Elles
Dont les ailes
LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
Se sont prises au piège
D’une cité lacustre, dormance inextricable.
Ce ne sont que détours, que draperies glissantes
Fluorescences tendres
Accrochées aux dentelles de ramures salines
Une hydre en son miroir,
Drapée d’ulves flétries, montagnes enneigées,
Labyrinthe englouti, thalles enchevêtrés.
Nous étions si petits,
Dans ce lieu naufragés.
Destinée putrescible,
Notre âme fermentait,
Et de bulles profondes,
(((((((((((((oooo°°OOOOooooO°°°°°°°°°°°°°°°oOOOOOO))))))))))))))))
Elle s’évaporait,
Au fond d’un coin secret,
Où l’eau est si profonde que des arbres immenses y perdent leurs reflets
comme c’est beau Bernard
et l’île en son sein
onde des bulles d’
oooOOOoooOOOOo
Attendez-moi…
Comme une libellule
Aux ailes transparentes
Si fines, si délicates
Je viens me poser
De l’île en île,
Ou de poème en poème,
De voyage en voyage
Si Sven veut bien de ma compagnie,
Je ne ferai pas de bruit
Mes ailes sont silencieuses,
Je veuillerai à ce que les requins
Soient bien au large!
Je vous ramènerai ce que je pars chercher, l’unicité du ciel et de la mer..oui, c’est la première fois que je pars si loin… mes voyages à l’étranger hors du cadre du travail , ont tous eu pour but la visite de sites archéologiques .. cette fois c’est différent, pas de monument à visiter, mais juste une communion avec la Nature encore préservée …
…et puis pour finir, une petite mise en garde, les ‘requins’ les plus dangereux pour l’homme sont souvent parmi eux… bonne journée à tous.
alors je pars avec toi sven
j’aime la Nature préservée
au plus près d’ailes
je confectionne
un petit bâteau à ailes
et je pars avec toi
loin des sites archéologiques
juste en communion
de Nature Belle
qui garde en Vie
Ces photos me font penser à des pagodes enfouies dans la forêt vierge et dont on ne voit que les toits pointus !!!
C’est beau Michel2,
et t’en fais pas sven, j’ai mon pararequins humains…
je vous souhaite une belle journée sur un oasis de bontés pour vous tous!
« Comme je marche plus lentement que vous…j’ai des difficultés pour retourner à la surface… »
Et Neyde que se passe t il si on aime plus lentement…on rêve plus lentement…on pleure plus lentement…? Vers quelle surface de verre..de terre..de lumière ..de tendresse..va t on retourner..? Va t on manquer d’oxygène ou va t on se glisser doucement hors du temps ?
Ce matin, comme d’habitude j’ai roulé..lentement…et je n’ai rien vu..rien…même pas les coulées de lave rouge qui me précédaient..même pas les flots de lumière blanche qui me croisaient..Je n’étais pas dans ma voiture…je n’étais pas dans une pirogue..( quoi que..)..j’étais ailleurs..je volais du temps au temps pour rêver..et…j’ai pris de la distance..
Ma voiture quant à elle ..plus disciplinée…a effectué le trajet habituel..Peut être qu’un jour..elle aussi ..quand elle fera le plein de rêves ..prendra les chemins de traverse…
Et puis…quand on arrive sur son lieu de travail..pour passer d’un monde à l’autre…on passe par le « sas » de l’oeil ouvert..On goûte ..avec gourmandise..et en prenant son temps…aux mots déposés..aux réponses d’Ossiane…et on rejoint le monde réel…
« Au profondeur du coeur » nos rêves… poursuivront leur voyage…
Echouage
Chahutées par le vent
Transportées par le courant
Accrochées aux branches mortes
Les algues sèchent
Draperies en pleurs
Et se mirent
Une dernière fois
Dans le miroir lie de vin
Des lendemains chagrins
les hasards de l’inspiration…
j’ai vu « îles »…
je me suis dit: « tiens…pas de capitale
d’imprimerie, aujourd’hui?… »
j’ai vérifié si c’était une exeption…
c’était bien une exeption…
îles sans capitales…
il n’a fallu qu’un saut de l’oeil pour
voir un T, capitale d’imprimerie
dans ta « vision » haÏku-calligramme…
capitale sur l’eau…
de T à Tombouctou il n’y a qu’un pas…
tombouctou est à flots…
il fallait un titre…
j’ai pensé à un une histoire de
police de caractère…
pirogue de caractère…
quand je dis « j’ai pensé »…
tout ça se passe le temps de l’écrire…
les questions sont maintenant:
est ce que le texte était évocateur
avant d’être décortiqué?
est ce qu’il le reste?
est ce qu’il peut survivre à l’éloignement
par rapport à la source d’inspiration
que sont tes études?
Voilà, absent de lecture de ton blog pendant une semaine, je vois que tout le monde continuer à travailler la poésie sans toi.
D’ailleurs il y a un parallèle entre les poèmes de tous tes lecteurs et ces petites îles qui se forment petit à petit par accumulation de limon, boues et plantes ; tu lances un haïku comme un île et tout le monde fait « grandir » ton « île » … bonne journée à tous les illotiers d’Ossiane
Merci Annick,
Je remarque que tu animes, un peu, en quelque sorte le blog d’Ossiane, ce qui n’est pas désagréable.
la musique en eau trouble
le violon fait ses gammes
les glissements furtifs
effarouchent les ondes
les effleurements tristes
font gémir la rade
le toucher de l’archer
caresse l’eau qui pleure
le violon fait des vagues
>Yves :
Les origamis que tu avais évoqués dans la première photo de cette série ont pris de la bouteille 😉 Mais la voile frémissante est là… Merci pour cet haïku assez différent de ce que tu fais d’habitude 😉
>Bernard :
Superbe ! tu as tout bien vu; j’y retrouve des choses que je voulais évoquer, la cité lacustre, les cimes enneigées, les accents circonflexes. Une très belle évocation des rêves de l’enfance qui sinue dans les ramures givrées et les tapis de mousse de ce chapelet d’îles. Adorable tes chapeaux, ailes et bulles qui ponctuent ton poème. On y retrouve presque une âme d’enfant. Un grand merci, je t’embrasse.
>Cristina M :
Une envie de voyage ailé te traverse, Cristina 😉 Ca se voit que tu es au cœur de l’été. Ces îles ne sont pas si loin de là où tu vis. Merci pour cette jolie rêverie matinale. Bises vers l’Australie.
>Sven :
Tu vas sans doute trouver ce que tu cherches. Ce milieu naturel est un petit bijou qui fait rêver. Tu sais qu’il y a une visiteuse de L’Oeil Ouvert qui vit à Tahiti ? Il s’agit d’Annie-Claude. Voici le lien de son blog :
http://pacifac.blog.lemonde.fr/
Tu sembles très attiré par l’archéologie ; c’est lié à ton métier ?
>Annick :
Et une de plus qui veut suivre Sven en L 😉 Il va finir par avoir une liste d’attente.
Envole-toi bien loin Annick dans ton bateau à ailes. Tu nous raconteras…
>Michel (2) :
Très bien cette idée de pagodes dans la jungle! Ca pourrait donner lieu à un poème d’aventures. Bises et merci.
Merci pour le site d’Annie-Claude, j’ai déjà trouvé l’adresse d’un restau sympa à Moorea , un super coiffeur… je vais me connecter ce soir… merci pour les infos, allez j’suis déjà parti…
à toutes les lectrices et tous les lecteurs fidèles d’Ossiane>> Pour défendre les couleurs d’Ossiane, de Fred [de Toulouse], de Candide, de Guess Who, de moi-même, etc. dans la dernière ligne droite pour le Grand Prix du pUUblic des Meilleurs Mots lUUs 2006, vous pouvez voter suivant les instructions données là:
Lien Concours 2006 des Meilleurs Mots lUUs
Ossiane>> Désolé sincèrement de disparaître de la circulation, ma charge de boulot me libère à peine assez de temps pour gérer la logistique des Meilleurs Mots lUUs en cette fin d’année !
A bientôt !
>Pierre b :
Toujours beaucoup de plaisir à découvrir tes rêveries automobiles quotidiennes 😉 Aucune ne se ressemble. Ta voiture a le privilège de pouvoir se transformer magiquement au gré de ton humeur et de tes envies. Merci beaucoup de passer par ce sas. Tes visites nous sont indispensables maintenant. Belle journée dans ton bureau aquatique. Je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Oui, pourquoi pas cette évocation d’abandon sur les rivages de ces îles. Belles images que ces draperies en pleurs. Tu évoques comme un autre visiteur la couleur lie de vin alors qu’on ne la voit pas. Merci pour ce bel échouage de mots sur les rives de L’Oeil Ouvert. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Tu innoves en poésie 😉 Tu as l’œil et également plein d’humour. Très sympa cette remise en mémoire de ta vision poétique. Je plonge dans ton cheminement intérieur avec délice. « îles » sans capitales, je l’ai voulu et j’ai même failli ne pas mettre le « i » pour mettre en avant l’accent circonflexe de ces îles enneigées. Quant au T du calligramme, je n’y avais pas pensé et comprends maintenant le choix de Tombouctou. Tu nous donnes décidément toutes les clés de ton poème avec ta pirogue de caractère. J’adore même si ça déflore un peu ta pensée !! Je ne sais pas si tu dois la décortiquer à chaque fois; tu fais comme bon te semble. Mais je trouve ça très intéressant. Lorsque j’ai lu ton poème, je n’ai pas tout compris mais il m’a fait voyager car il se prête à plusieurs lectures avec des ricochets entre les mots. Ca lui donne une grande richesse d’interprétation. Merci pour ce dévoilement.
>Guess Who :
Tes remarques sont très sympas et justes 😉 Ton idée est un presque un concept de jeu 😉 Il est vrai qu’à partir de ces quelques îles de départ naissent tout un chapelet d’îlots poétiques solidaires et passionnants. Et tu en fais partie. J’en ai réservé un tout spécialement pour toi sur lequel tu peux venir te reposer après tes longs voyages.
Je ne vais pas tarder à revenir vers ton blog que j’ai beaucoup délaissé aussi ces derniers temps. Le ciel commence à s’éclaircir un peu pour moi. La bise au voyageur.
>Bouldegom :
Voici une autre vision très différente toutes en petites touches visuelles et émotionnelles très bien senties. Sans doute ces tissages blancs qui évoquent les cordes de l’archer. Je ne cherche pas à te faire parler 😉 Je te dis ce que je ressens. Merci à toi.
>Sven :
Quand pars-tu ?
>UU :
Coincidence amusante, la visite de Tiago et de UU en même temps 😉
Promis, juré, je vais t’envoyer mes préférences avant dimanche. J’ai lu qu’on avait le droit de voter pour soi et ses copains 😉 Combien de propositions peut-on faire ?
Même chose qu’à Tiago, pas de souci à te faire pour ton absence sur mon blog. Je suis dans le même cas de figure que toi et j’ai hâte de pouvoir souffler un peu. Courage à toi, cher UU, j’espère que tu vas pouvoir prendre quelques petites vacances bien méritées. Je t’embrasse.
Sur la carte du ciel
J’ai trouvé l’étoile polaire
Cap au Nord
Je n’ai d’yeux que pour elle
Bonjour Ossiane,
Cette image évoque pour moi le limon originel dont se sont extraites les premières formes de vie sur Terre. C’est une photographie « brouillonne », anarchique, sans cadrage particulier, mais elle est cependant pleine d’énergie et de vie.
Les petites touffes de végétation ressemblent à des îles vues du ciel, et je me demande quelles minuscules créatures peuvent y vivre et se promener de l’une à l’autre en empruntant les petites passerelles végétales qui se tortillent au dessus de l’eau.
Comme souvent avec tes photographies, le spectateur se prend à rêver, à inventer un au-delà de l’image. Elles sont des points de départ, des invitations à franchir le seuil enchanté d’un rêve éveillé qui se poursuit au rythme indolent des mots-chapelets égrenés par ton haïku… Je m’en vais donc flâner un peu dans cette « cité de l’onde » merveilleuse et mystérieuse. Merci pour ce beau voyage!
Du 19 janvier au 21 janv. Tahiti, Papeete..
du 21 au 23 île de Moorea
du 24 au 28 atole de Fakarava
du 29 au 1er atole de Rangiroa
du 2 au 3 février Tahiti
4 février retour à Toulouse – escale à Los Angeles – 21 heures d’avion
décalage horaire 12 H
Il est de ces pirogues d’ ébènes qui glissent sous eaux, elles ont quitté un jour la clarté du jour préférant continuer leur chemin en clandestine…
Leurs voiles sont de mousse et d’ algues frémissantes …
De les deviner sous eaux est un réel bonheur …
Les plus téméraires montent à leur bord et acceptent cette vie occultée au monde, juste à la frontière entre vie et folie … cette intangible espace d’ inconfort, propice à la création et l’ introspection … J’ aime ces embarcations aléatoires peuplées de revenants et de cicatrices ridées … J’ embarque le temps d’ une escale sur ta pirogue, Ossiane, elle me dit les temps de colonisation et d’ esclavage, me chante les blues d’ espoir et de nostalgie des origines perdues …
comme c’est joli Kaikan…je lis en silence, tellement de beaux écrits…mes mots un peu muets aujourd’hui, tant d’émotions hier….
Cli d’ oeil en tendresse vers toi, Annick …
et comme je repasse lire mine de rien de si beaux textes,
clin deux yeux tendres vers toi Kaikan, ton texte est si fort de plein…
de biens beaux textes, je vertige tit moi, devant tant, ahlala…
Mais c’est bon ces vertiges, si émouvant d’aller vers son île tout doucement, et d’ y croire fort de fort, à la serrer si fort calinement cette île hors du temps, si précieuse et si belle, si pure si vierge de tant…..loin des requins qui se disent humains….de mettre son petit bâteau dans ce port d’île et de donner de tant……
Ce titre « îles » , est si fort, Ossiane, pardonne mes tournis! délicieux, je l’avoue…..
dans l’île de robinson
on se fera la vie
on mangera tous deux
le même plat copieux
l amour suffit
sur l’île de not chanson
>l’œil vagabond :
Tu es la première à évoquer cette carte du ciel. Il ne reste plus qu’à se laisser guider vers l’étoile. Merci pour cette vision originale. Bonne soirée !
>Sven :
Tu as encore un bon mois devant toi pour tout préparer mais je vois que l’itinéraire est déjà solidement tracé 😉 Pas de quoi t’ennuyer avec un tel programme. On pensera à toi.
>Kaïkan :
Comme toujours tes textes et évocations sont de toute beauté. Après le bateau à ailes d’Annick, voici ta pirogue sous-marine qui part à la rencontre de mondes insondables. Vaillante Kaïkan, tu es comme un poisson dans l’eau. Si tu pars avec moi, je te laisse piloter dans l’obscur car j’avoue que j’ai un peu la trouille des revenants;-) Je t’embrasse.
>Annick :
J’aime aussi le mot « île ». N’a-t-on pas chacun la nôtre au fond de nous …
Tes vertiges sont pardonnés, continue de tournicoter sur l’ïle de Robinson comme bon te semble. Je t’embrasse.
Alors je tournicote, Ossiane, tu as pris de grands risques.. sourire….
>Annick:
Aîe !
Tu as ,bateau ivre,cherché de ports en ports
nu et à la dérive ,l’étoile du nord
dont rêvent les marins,fourbus,tant d’écume…
lassés de leurs destins,île sans tumulte…
oublier l’ivresse des lames et enfin
aimer une déesse à peau de satin
la carte du tendre porte l’espérance
voulant tout apprendre,recevoir l’enfance…
Sven >> Beau programme ! es-tu plongeur ? Rangi – Fakarava, tu dois avoir un intérêt particulier pour spécialiser ton séjour de la sorte. Pas d’île sous le vent !
Je savais qu’Ossiane, qui sait si bien accueillir, permet toutes les rencontres grâce à ses photos et les poêmes qu’elle suscite. Mais de passer du virtuel au réel, c’est de la magie !
Sven, je serai ravie de t’accueillir ici le 19, si tu me le permets. L’accueil polynésien est vrai, magique, et très ….. polynésien ! Merci de me laisser un mot sur mon blog, pour me dire ce que tu as déjà programmé plus précisément.
A bientôt alors !
Ossiane >> merci d’avoir créé cet espace chaleureux, et de continuer à l’animer de cette manière si conviviale et ouverte. je t’embrasse.
Lovée dans mes rêves
A l’abri des tempêtes
J’ai construit mon île
>Damien :
Bonsoir, contente de te retrouver toi et tes beaux commentaires 😉 Ca fait si longtemps que tu n’étais pas passé par là. Nous sommes sur le même longueur d’ondes quant à cette photo 😉 Merci de ton retour. A bientôt.
>feu roméo :
Et hop un petit ricochet de mot bienvenu suite au poème de L’œil vagabond 😉 Cette dérive poétique d’île en île vers cette étoile est splendide. J’aime beaucoup cette carte du tendre qui est porteuse d’espoir. Bravo à toi ta belle écriture. Je t’embrasse.
Chacun est une île pour l’autre.
Mais l’humanité est comme un vaste archipel.
Si bien que « Nulle île n’est une île » selon le roman de ce titre de Carlo Ginzburg.
Pour la couleur lie de vin, je t’assure, elle est là, en bas, dans le reflet. La preuve, nous sommes deux à l’avoir vu!
Je suis heureux d’apprendre que tu arrives au bout du tunnel.
Je te souhaite du courage pour terminer et je t’embrasse.
>Annie-Claude:
Je ne sais si ton arrivée sur le blog est un hasard mais en tout cas, elle va peut-être permettre cette rencontre magique avec Sven à des milliers de kilomètres d’ici;-) C’est incroyable ces hasards de rencontres et de discussion sur les blogs.
Je crois que tu n’es pas en reste non plus pour ton amitié toujours chaleureuse à mon égard;-) Et tu déposes en prime un superbe haïku qui illustre bien je crois, ton rêve de vivre à Tahiti. Merci pour ta générosité. Bises vers ton île.
>Pierre (2):
Belle idée que cet archipel et ces îles qui se renvoient des ondes. Je ne connais pas ce livre. Il faut sans aucun doute interpréter les choses de cette façon. Un rêve sur ce que pourrait être une humanité harmonieuse.
Adjugé, vendu pour la lie de vin;-) Vous êtes peut-être daltoniens;-)
Je ne suis pas encore au bout du tunnel mais le ciel commence à se dégager un peu;-) Les cumulo nimbus se font strato cumulus;-) Merci beaucoup pour tes encouragements. Je t’embrasse.
>A tous:
Je serai peut-être un peu en retard pour publier ce soir … je vais faire le maximum pour être à l’heure.