Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Orage
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Traînée de Poudre,
Un Flash dans la Nuit du Temps,
Eclair de Lune.
40 réflexions sur « Orage »
Eclairs dans la nuit constellée d’étoiles d’or.
Les bleus sont magnifiques entre pierre polie et vitrail, étonnant!
L’orage de tes pas dans ton absence.
Le silence comme un tonnerre
Où tu ne marches plus.
De temps en temps un éclair
Et ton souvenir
En poussière d’or
Surgit.
Les larmes verglacées
Gèlent le rêve
En miroir sous mes pieds.
Ailleurs un autre ciel
Plus haut
Où volent mes cheveux en soleil.
L’éclair brise la glace en étoile.
Craquement sous mes pas
Glissade plus loin
Boum ! Je ris !
La vie revient !
Catherine
ORAGES A…VENIR ..?
—————————–
C’était il y a bien longtemps
La lumière infusait
Dans l’infini du temps à naître
Par instants des éclairs traversaient le chaos
L’étoile était une turquoise en feu
Boule incandescente et bleue
C’était il y a bien longtemps
Avant le feu de la conscience
Avant la peur et la violence
Avant que le hasard et la nécessité
N’animent une force étrange
Mélange de démons et d’anges
C’était il y a bien longtemps
La vie s’inventait
Dans les mers boueuses et chaudes
Sous un soleil pourpre
Dans la poussière d’or
D’opulentes fleurs carnivores
C’était il y a bien longtemps
Dans les nuits profondes
Où le disque d’argent
D’une lune envoûtante
Commandait en reine
Aux rêves et aux marées
C’était il y a bien longtemps
Bien après le XXI siècle
Après qu’un déluge de feu
Eût détruit la planète Terre
Quand plus rien n’existait
Quand tout fut à recommencer
Aveuglés par un orgueil fou
Une avidité cruelle et sotte
Ses habitants n’avaient pas su
Ni voulu être les gardiens attentifs
Sous l’éternité bleue
Du fragile jardin d’Eden
L’éclair de lune qui répand une poudre de lumière et donne à ta nuit tout son charme. Quand la magie des mots rejoint celle des images…
Je prends la route (du retour)et reviendrais ce soir rêver dans ce ciel émaillé bleu. Bel azur à toi Ossiane.
Pierre
Très belle image , invitation à l’envol vers les étoiles !
J’aime également beaucoup la version bleutée du calligramme !
Bien bleuté pour un orage, j’y aurais vu une voie lactée. Mais il est vrai que mon blog revient des cimes. Excellente année à toi et aux tiens, longue vie de poésie à ton blog qui suscite toujours autant de vers et d’expressions choisies.
Matière à rêver
******************************************
D’un pas de pachyderme
Les nuages se déploient
Avant l’orage
La tigresse fourbit ses griffes
Toilette sa fourrure
Et se prépare à la chasse
La nuit
L’été
Et pourtant ce n’était pas un songe
*****************************************
Merci, Ossiane, pour tes « Matières à Rêver ».
C’est une oeuvre d’art, vraiment…
Bonne journée Ossiane !
Cette nouvelle série me fait penser à la chanson de Régine sur « Les petits papiers « , papiers poudrés de rêves et de promesse. C’st un orage esthétique..
et chapeau à Catherine et à AMichel. Quelle inspiration….
ORAGE
E.clats de feu,
C.ouleurs blanc lumineux,
L.e regard perdu, apeuré,
A.ngoisses, le ciel va tomber,
I.l s’éloigne, mon coeur se calme,
R.éjoui, un arc-en-ciel se pâme,
S.plendeur éphémère de nature-dame.
Chère Ossiane, merci de cet orage !!
Bises mouillées,
OLIVIER
Des centaines de milliers de blogs … pour ne rien dire et ne rien montrer.
Pour une fois ce n’est pas le cas. Voici des photographies de très haut niveau tant sur le plan technique qu’artistique.
C’est un véritable plaisir que de se laisser pénétrer de ces motifs, de ces couleurs, de ces matières, harmonies, textures, lumières … etc … etc, bref : de ces univers.
Probable que votre âme et votre esprit témoignent de cette même sensibilité qui s’exprime sur vos photos (ce n’est pas une question).
Je devine les trainées de bateaux Atlantes traversant un ciel annoncant le déluge..
Le mythe d’Atlantis nous a tous touché un jour ou l’autre..
N’est ce pas ?
Comment tu as obtenu cet effet de couleurs, à partir de quelles matières. Tu travailles à mort tes photos et elles deviennent énigmatiques.
Bernard
Deux impressions complètement différentes :
Sur la photo :
Vue d’avion, des nuages bizarrement bleus (ou de la fumée !), mais on peut voir à travers ces nuages …, au dessous la terre ou plutôt une parois rocheuse d’une montagne qui est parcourue de failles ….
Sur le calligramme :
vue d’un fond marin rocheux avec des failles et à travers l’épaisseur de la mer ; très jolie couleur marine bleu-vert ;
De toute façon c’est très mystérieux, très curieux et très beau.
On a du mal à lever les yeux, on veut comprendre, on regarde en permanence…
Orage. Eclairs.
Pourtant si beaux.
Et pourtant parfois destructeurs.
Un orage de bruits cendrés, dans la nuit.
Un instant – un très petit instant quelques secondes tout au plus après un feux d’artifice.
Quelque chose de l’ordre du papier cadeau déchiré…Remis à plat et repassé.
Pardonnez mon appatition tardive;-) A cause d’une mauvaise manipulation, j’ai complètement perdu mes réponses à vos commentaires. Il a fallu que je recommence tout ;-))
>Christine:
Je me doutais que tu aimerais ces bleus. Il y a de l’idée dans ce que tu dis. Pardonne mon absence; j’ai très peu de temps pour commenter en ce moment mais je ne t’oublie pas. Merci d’être venue; je t’embrasse.
>Catherine:
Maginifique et très émouvant comme toujours. Quelle audace de t’emparer de cet orage pour le confronter à l’absence et à la solitude. Le sol gelé s’étoile pour faire place au souvenir et au rêve. La vie revient tout en mouvement comme ces cheveux au soleil (belle image). Merci pour ce beau voyage. Je t’embrasse.
>Michel:
Toi aussi, tu nous emmènes dans les profondeurs de l’univers avec ce beau poème d’anticipation qui raconte les débuts de la vie commandés par les éléments. Planète bleue en perdition. Orages destructeurs que la folie humaine va mettre en péril. Pauvre jardin d’Eden qui ne mérite pas cela. Merci beaucoup, poète de l’infini pour cette vision futuriste. J’ai toujours autant de plaisir à te lire. Je t’embrasse.
>Zebu32:
Merci beaucoup pour tes mots et ton oeil sensible. Magie poudreuse que tu sais très bien restituer. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Pierre (2):
C’est gentil de passer avant ton départ. Tu es beaucoup sur les routes. Où habites-tu vraiment;-) Bon voyage!
>Jean:
C’est difficile d’échapper à ce ciel constellé d’étoiles. Le bleu amplifie cette idée de rêve et d’envol, non? Merci pour ton enthousiasme. Je t’embrasse.
>Argoul:
Ce peut être aussi un orage spatial ou intérieur;-) On peut effectivement y voir une voie lactée. Tout est permis. Je n’oublie pas tes cimes tibétaines que je compte escalader à nouveau;-) Très bonne année ainsi qu’à tes proches et à ton super blog!
>Patricio:
C’est une jolie expression « Matières à rêver ». Je suis contente que tu puisses y puiser de l’inspiration. Celle d’aujourd’hui est particulièrement originale;-) Merci beaucoup pour tes visites. Amitiés.
>Nina:
Thanks a lot, sweet Nina!
Bonne soirée. Bises.
>MTO:
Je me souviens de ces paroles. Ton idée est pleine de délicatesse. Merci pour tes mots. J’espère que tu commences à t’accoutumer à ta nouvelle vie. Bises poudrées.
>Olivier:
Tu as trouvé ton nouveau mode d’expression poétique avec ce mot à partir duquel tu déclines des vers. Tu sembles t’y sentir bien au chaud;-) Tu passes par toutes les couleurs. Fracas, angoisses et beauté. Tes vers s’allongent au fur et à mesure que le calme revient dans ton coeur. C’est très bien fait et en plus, on sent que tu prends plaisir à écrire. Merci beaucoup. Bises sereines.
>D:
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue. Je suis bien sûr très touchée par vos mots. J’essaie simplement de mettre sur le blog des choses qui me procurent des émotions et que j’ai envie de faire partager. Si vous aimez vous imprégner de ces univers, n’hésitez pas à venir livrer vos sentiments, vous serez bien reçue. Merci beaucoup d’avoir pris de votre temps pour nous expliquer ce que vous ressentiez. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.
>Seth:
Quelle surprise!! C’est un grand plaisir de te rencontrer sur mon blog! Je me retrouve complètement dans ta belle description;-) Dans une autre vie, Atlantis nous a réunis et nous a rendu amis sans doute pour la vie. Très très touchée par ta visite. N’hésite surtout pas à apporter ta pierre à l’édifice. Bises chaleureuses à tous les deux.
>Bernard:
Ce ciel te fait sortir de ta ville ;-))Tu parles de la première ou de la deuxième photo? La première photo est réaliste et je ne l’ai pas triturée. La deuxième est mon interprétation numérique. J’attends toujours des suggestions sur l’origine de la photo. Merci d’être passé. Mon amitié.
>Michel:
Vue aérienne de nuages vaporeux et vue des profondeurs marines. On passe du ciel à la mer. Comme tu le soulignes, il y a de quoi y perdre son latin;-)) Ca me fait plaisir que tu ressentes cette impression de mystère et de questionnement. N’est-ce point là le but d’une photo ou d’une image. L’essentiel est que tu te l’appropries. Merci Michel pour ton regard curieux et sensible. Bises marines.
>A tire d’aile:
Comme Olivier et Michel, tu fais ressortir cette notion de beauté et de dévastation qui caractérisent l’orage. C’est une bonne idée à développer. Merci Flo; fais la bise à Alexandre. Bonne soirée.
>Virgile:
Elles sont très bonnes tes trois idées! Joliment tournées et pleines de sonorités;-) J’entends le tonnerre lointain, la fin du bouquet final et le bruit du papier cadeau qu’on déchire. Merci d’être venu. Bises amicales vers La Réunion.
Mystérieuse cette photo ainsi que la précédente .Elles éveillent l’imagination .Ce bleu est profond et pas très commun.
Je verrai bien une coupe d’une roche qui a été polie . Très jolis clichés une nouvelle fois Ossiane.
Bonne journée
Amitiés Eric
Un éclair traverse la nuit
Sa lumière éclaire une étrange surface
La fissure est elle comblée? La fissure est-elle béante ?
La lumière diffracte à travers les larmes de pluie sur le carreau et embrume les souvenirs
Ouvrir la fenêtre ?
Magnifiques tes bleus .
Ce sont ces pierres dont tu nous avais parlé il y a quelques mois ?
Voyage sans frontières
*********************************
Cependant que d’aucuns veulent à tout prix
Savoir
Si c’était à dix heures du matin ou du soir
Que l’artiste appuya sur le déclencheur
Je me contente de jouir
De la couleur de mon esprit
D’apposer sur ma nuque et sur mon front
Le cataplasme de la sorcière
Car bien avant le technicien qui voudrait
Démonter le mécanisme pour dissoudre le mystère
Je laisse opérer le buveur de réalité
En prolongeant mon voyage intemporel
Rectificatif
*******************************
« ON a du mal à lever les yeux, ON veut comprendre, ON regarde en permanence… »
TU as du mal, TU veux comprendre, TU regardes en permanence, Michel. Quant à moi …
Je plonge et replonge quand je veux
Je sens donc je comprends
J’ai déjà regardé
Donc j’y suis
OUTREMER
poussières d’étoiles, bleus dans l’âme
baisers d’or ou pluie de diam’s
je me noie dans cette voile
du bleu, encore du bleu, même dans ta voix
je vous retrouve, et mon coeur rêve de fleurs
en regardant vers un jardin austral
je suis air et terre, pluie pendant des heures
mes idées et mes rêves vont au bal
Magie de l’outremer, ce mot au fond de soie
rayonne de poésie, enrubannée de soie
mais part avec élan sur un bateau en bois
car ce qui compte dans l’âme c’est la foi
BONJOUR L OEIL OUVERT
BONJOUR A TOUS ET BONNE ANNE
JANE
Ce qui est fracassant dans un orage, un bel orage d’été, un vrai , un qui fait boum boum, un qui passe du vert au gris puis du laiteux au poudroyant de bleu, ce sont ces zébrures qui claquent, qui frappent votre esprit, qui embrasent votre corps jusqu’à la terreur.Des coups de fouet qui vous disent: »Faut pas s’endormir! Tu fais quoi de ta vie? Cette langueur ne sied pas à ton teint.Remue-toi un peu! »
J’aime ces deux lignes de feu qui rayent le ciel. C’est sur elles, au- dessus, au- dessous, par-delà, au bout, derrière, devant elles, que nous écrivons notre vie comme c’est sur elles que tu as composé ta poésie Ossiane.
Lignes de force, lignes de vie.
>Eric:
Ces bleus profonds et ces formes vaporeuses sollicitent l’imaginaire. Toiles abstraites de sensations dans lesquelles on peut se plonger sans compter ni trop réfléchir. Tu es sur la bonne voie, Eric. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Candide:
Une nouvelle fois, j’aime beaucoup ce que tu as écrit. Tu traces de jolis sillons sans jamais les fermer. Questionnements, ouverture vers autre chose. Merci beaucoup. Je t’embrasse bien fort.
>Guess Who:
Merci Tiago. Tu es sur la bonne piste également. Ca fait déjà si longtemps? Bises.
>Patricio:
Belle façon de t’approprier cette photo. Plongée intemporelle sans se soucier du quoi, du comment et du pourquoi.
Je continue à laisser planer le mystère de l’origine jusqu’à ce quelqu’un finisse par le percer tout en sachant très bien que ce n’est pas le but premier de ces notes. C’est juste un petit à côté qui permet d’apprendre à regarder différemment ce qui nous entoure et qui permet aussi de retrouver des repères que l’on avait perdus dans ce basculement de la réalité. Merci, Patricio. Bien à toi.
>Jane:
C’est un grand plaisir de te retrouver parmi nous;-)) Tu démarres l’année très fort avec ce beau poème outremer noyé dans le bleu, l’or, la soie et la voile d’un bateau. Ecriture délicate et sensible pour décrire ces bleus et fleurs de l’äme. Merci beaucoup, Jane. Une très bonne année ainsi qu’à ta famille. Je t’embrasse.
>Merbel par temps d’orage :-))
Superbe évocation de l’orage qui passe toutes les couleurs. Tes mots font boum boum et claquent pour mieux nous réveiller. Deux lignes coups de fouet sur lesquelles tu as écris une belle partition de vie. C’est une très bonne idée d’avoir évoqué cela. Après cet orage fracassant, je te remercie et te fais une grosse bise énergique pour te garder en éveil.
Gros plan sur une amphore endormie au fond de la mer.
Ni l’eau ni le temps n’ont une emprise sur ce bleu éternel, un bleu crescendo…
Ouah! du bleu qui chante! mais c’est génial!
Rimbaud a mis de la couleur aux voyelles, le musicien met des nuances de son aux couleurs.
Epatassant!
Qu’elle était belle lorsqu’elle avait les yeux en colère. Elle le foudroyait du regard dans l’orage d’un silence. Il la trouvait délicieuse ainsi. Il savait la volupté d’une fin d’orage.
Elle ne disait rien. Elle partait dans son orgueil. elle ne voulait montrer qu’un regard noir comme une nuit sans étoile.
Mais il souriait. Il la savait trop amoureuse pour faire durer l’orage, trop douce au fond d’elle pour maintenir plus longtemps le nuage gris d’un oeil furieux.
Au premier éclair, la poussière dorée jaillissait en prélude à la paix. Puis doucement ses larmes lavaient le voile… Et le bleu profond du pardon enluminait son visage…
Qu’elle était belle, à la fin de l’orage, lorsque ses yeux devenaient lapis lazuli !
Catherine
>Bonjour Monsieur le musicien, voilà un joli pseudo. Je te souhaite la bienvenue. Merci pour ce premier commentaire. Bonne suggestion cette amphore millénaire que je survole dans mon scaphandre. Trésor enfoui à jamais dans les fonds bleu marine. Merci beaucoup pour ta visite. Reviens quand il te plaira. Bien amicalement.
>Merbel:
L’oeil Ouvert a déjà expérimenté la couleur aux voyelles avec le poème de Rimbaud grâce à Michel (1). Va voir sur ce lien; c’était l’été dernier dans ma série sur la cathédrale. Merci épatassante navigatrice;-)) https://blog.ossiane.photo/la_cathdrale/index.html
>Catherine:
Quel amour entier et admiratif devant l’orage du regard et de l’orgueil. La belle sait regagner le coeur de son amant dans le bleu profond des yeux et de leur larmes. Si toutes les colères pouvaient se terminer ainsi. Merci Catherine; j’aime beaucoup ce que tu as écrit. Bises douces.
Le bleu du ciel porte en lui la trace de l’absence.
Il garde le souvenir de ce qui n’est plus
et sera toujours.
Il est là depuis la nuit des temps,
invariablement bleu,
indifférent à l’histoire des hommes,
présent pour l’éternité.
de Nicolas Charlet
Ces bleus sont magnifiques…
Un petit bonjour à vous tous, amateurs de mots, d’images et de partage. Je vais essayer de prendre plus de temps pour me laisser surprendre aussi souvent que possible par les images d’Ossiane et par vos commentaires qui montrent votre attachement à sa vision de tout ce qui nous entoure. Belle année à vous tous.
un conte d’hiver (donc un peu long)
Papillons de neige
Il était une fois dans une lointaine province de la chine ancienne un Roi puissant (le noble fils du ciel WI-FI), pourtant souvent triste et qui se désolait .
Veuf ,la joie de sa vie était son unique enfant qu’il aimait pardessus tout : sa fille ,douce , belle et un peu fantasque.
Or la jeune princesse Hossi –Yane (princesse de «l’ œil ouvert » dans le dialecte de la contrée) désirait très fort voir les fleurs de neige danser dans l’air de son jardin dès le premier jour de l’an nouveau .
Las ,le temps très doux pour la saison ne s’accordait pas à ce souhait enfantin et charmant .
Cela irritait fort le Roi Wi-Fi qui aurait donné toutes les richesses de son royaume pour le bonheur de sa fille adorée.
Il convoqua au palais les plus éminents astrologues et les plus renommés alchimistes taoïstes qui se purent trouver dans toute la chine .
Les uns et les autres discutèrent sans fin et sans se mettre d’accord sur la prédiction du temps à venir pour la date de l’événement attendu , le passage à l’année du Dragon .
Les banquets succédèrent aux banquets sans que rien de certain ne vienne assurer au Roi que sa fille verrait s’envoler les fleurs de neige.
Las des calculs des astrologues et des invocations des alchimistes il renvoya la mort dans l’âme tous ces présomptueux autant qu’impuissants lettrés .
La jeune princesse Hossi –Yane,en soupirant, contemplait à sa fenêtre le ciel pâle traversé par un vivante flèche d’oies cendrées.
Comme tous les jours elle égrenât quelques miettes du pain de son déjeuner sur le rebord de la croisée. Elle veillait toujours à ce que les petits oiseaux ne souffrent pas trop des rigueurs de l’hiver.
Or il advint qu’un tout petit rouge-gorge, devenu son ami, la voyant si mélancolique s’émut de sa tristesse et s’enhardit à lui en demander la raison.
« Mon pauvre pi-piou, j’aimerais tant voir les fleurs de neige voler dans mon jardin ,mais tout le monde s’accorde à dire que cela ne sera pas possible ;le temps n’y est pas disposé !»
« Qu’à cela ne tienne répliqua pi-piou ,le rusé rouge-gorge de la princesse,je connais un extraordinaire jardinier du village d’ahaha qui je crois pourra exaucer ton vœu ,je vais à tire d’aile le chercher. »
Aussitôt dit aussitôt fait .Le jardinier fut emmené au palais du Roi.
Le Roi ,sa fille à ses cotés, s’enquit de ce qu’il pouvait faire pour contenter la princesse.
« Noble fils du ciel, ô mon Roi, répondit en se courbant bien bas le jeune jardinier, je crois que je peux faire en sorte que la divine princesse voit les fleurs de neige voler dans son jardin »
« Vraiment , s’étonna le Roi, en ce cas mets toi au travail sans tarder et je te donnerai ce que tu voudras comme récompense »
« Majesté ,dit le jeune et beau,autant que pauvre , Phran-Shoi (c’était son nom),le jardinier, j’ai dans ce coffre que vous voyez à mes pieds et posé devant moi de quoi satisfaire la princesse et lui rendre son sourire éclatant autant que sont les fleurs de cerisiers au printemps »
La jeune princesse ,en rougissant un peu ; leva ses yeux vers lui et lui dit : « mais comment le pourrais tu alors que tous disent le contraire ? »
« Princesse , ce coffre de bois simple est un coffre magique que le grand-père du grand-père de mon père nous a légué jadis , il peut exaucer votre souhait ,il vient du jardin mythique de Mha-Rhandon. »
«Mais comment ? dit la princesse intriguée et tremblante »
«Il faut pour cela que vous y enfermer une de vos plus jolies tuniques ,le reste me regarde »
La princesse Hossi –Yane réfléchit quelques instants et demanda à ses servantes d’aller lui chercher sa belle robe brodée de papillons bleus et piquée d’étoiles d’or , l’étoffe éblouissait tous ceux qui la pouvait regarder tant son bleu profond et lumineux , ses fines ocelles dorées ,ravissaient les plus difficiles des esthètes .
La robe apportée fut aussitôt enfermée dans le coffre du jardinier Phran-Shoi .
Le moment venu il promit que la princesse verrait les fleurs de neige voler dans son jardin.
Et le moment arriva enfin où il dut mettre sa promesse à exécution.
Tous les fidèles sujets du Roi Wi-Fi s’étaient rassemblés dans le jardin de la princesse attendant fébrilement la suite des événements.
« Alors ,dit le Roi, es tu prêt jardinier ,c’est le moment de nous montrer ce que tu peux faire ? »
« Bien sur noble fils du ciel ,mais il faut pour cela ouvrir mon coffre et seule la, princesse le peut mais ce qu ‘elle consentira pour l’ouvrir elle ne devra jamais reprendre »
« Bien répliqua le Roi, Hossi –Yane,ma fille chérie, consens tu aux exigences du jardinier ? »
« Ô oui mon père je jure de respecter mes engagements ! mais que dois-je faire jardinier ? »
«C’est simple répondit Phran-Shoi approchait votre exquise oreille de ma bouche et je vous le dirai car nul autre ne doit entendre »
Ainsi fît la princesse et elle entendit le jardinier murmurer à son oreille : « embrassez-moi princesse et les fleurs de neige s’envoleront » .
Troublée mais désireuse plus que tout de réaliser son rêve la jeune et belle princesse embrassa le jeune et beau jardinier.
Le coffre s’ouvrit brusquement et une multitude de papillons blancs s’envola .
Au fond du coffre il ne restait qu’ une poudre d’un bleue intense avec quelques parcelles d’or
les papillons brodés de la robe y avaient laissé leur poussière bleutée.
Alors on entendit une grande clameur dans le jardin .
Il neige il neige .
Le Roi lui-même essuya discrètement une larme .
La princesse au comble du bonheur ne se lassait pas de contempler le vol des fleurs de neige dans le vol d’ une multitude de flocons blancs.
« Comment est-ce possible, demanda le Roi émerveillé ? »
« L’amour peux tout c’est là tout le secret mon Roi, répondit le jardinier en embrassant encore la princesse consentante et liée par ses engagements »
Le Roi donna sa fille en mariage au jardinier et depuis il neige toujours pour le premier an chinois ..en chine bien sur !
En grattant un peu, on trouve toute la richesse [représentée par l’or] qui se trouve juste sous nous. Pour cela, suivre les failles qui font que la vie est ce qu’elle est : imparfaite mais belle.
bizz à tout le monde [depuis le temps que je n’étais pas revenu « à l’heure »]
Il n’y a rien de plus casanier que moi! Mais je voyage de temps en temps, surtout dans les livres. J’habite là où je suis, ici, ailleurs. A l’instant, j’habite dans cette féérie bleue, cet émail à la Palissy. Son craquelé blanc jouant avec les lignes noires, discrètes, sous-jacentes, le tout saupoudré d’or. Image de l’infini où se perdre. Peut-être le monde après la création, les toutes premières minutes, sortant du four. C’est pur, ça décante, se concrétise, se matérialise comme un rêve tant de fois ressassé qui sort du creuset.
>Double Je:
Merci Elysanne d’avoir déposé ce bel extrait de Nicolas Charlet en hommage à ce bleu éternel et atemporel que nous aimons tous. Je ne le connaissais pas et je trouve qu’il s’adapte particulièrement bien à la deuxième image. Il faut préciser pour les visiteurs qu’il est l’auteur d’une thèse sur les écrits d’Yves Klein, peintre du monochrome et du bleu. Bonne soirée. Amitiés.
>Bonsoir Charly,
Ca faisait longtemps que tu ne t’étais pas exprimé sur le blog;-)C’est très sympa de venir nous souhaiter la bonne année. Reviens quand tu veux, tu connais le principe. Tous mes meilleurs voeux à toi et à tes proches. Amitiés.
>Michel:
Je viens de découvrir avec surprise ce beau conte d’hiver de ton cru :-)) Belle imagination fertile! Quel casting chinois de rêve!! Tu rajeunis un peu les personnages mais comme on est en pleine fiction, tu es tout pardonné;-) Pas mal trouvé le nom du Roi, celui du jardinier François aussi. Je ne sais pas ce qu’il va en penser;-) C’est très très gentil à toi de nous offrir ce cadeau. Ces fleurs de neige nées d’une multitude de papillons blancs sont une merveille. Merci pour ta générosité et ton amitié. Je t’embrasse.
>UU:
On est content de te revoir dans les temps impartis;-) Mon problème est que je n’arrive plus à commenter en ce moment. Chacun son tour. J’espère que ça va s’alléger.
J’aime bien ton analyse de la photo; elle donne de l’espoir. Prendre les belles choses tout en acceptant les fractures qui font la richesse de la vie. Bien VUU, UU. Bises du jeudi.
>Pierre (2):
Voyages sur terre et voyages imaginaires sont un bel équilibre. En attendant, tu as voyagé dans ma photo jusqu’à t’y perdre. Il en ressort un beau big bang émotionnel et imaginaire. On en ressort tout étourdi. J’ai cherché à voir cet émail à la Palissy mais je n’ai pas vraiment trouvé. Merci beaucoup Pierre, j’espère que tes problèmes informatiques vont se résoudre. Bonne soirée. Je t’embrasse.
Une pluie de pépites d’or s’est cristallisée dans un océan de nuit… quel est donc ce petit vermisseau qui vient zébrer cette union ?…
Marc,
Blogodir – Annuaire et hébergement de blogs.
suis de nouveau connectée
accueillie au seuil de la nouvelle année par l’or et le bleu de lapis lazuli…
bises minérales
et merci, toujours, pour tes images subtiles, Ossiane
>Marc:
Tout ceci est très joliment exprimé, Marc. J’aime l’océan de nuit; c’est une belle image. Merci pour ton regard et ta sensiblité à mes photos. Je t’embrasse.
>Hello Bén!
Très bonne année et contente de te revoir 😉 Tu démarres une nouvelle fois très fort. Ces vacances t’ont rendu la super forme. Bises bleues et merci.
PHRAN-SHOI(餵) était un peu occupé à ouvrir une autre boîte chez ho’li-vié (鮩頠)
sa spécialité étant les anges heureux et béats (la béatification étant le préliminaire à la canonisation)
(http://ahahh.blog.lemonde.fr/ahahh/2006/01/ohohlivier.html#comments )
il n’a pas pu réagir immédiatement aux propos très inventifs de 鮥鳩鴨
(amichel pour les intimes)
encore bravo pour cette verve extraodinaire et pour le talent de tous les commentateurs…
Eclairs dans la nuit constellée d’étoiles d’or.
Les bleus sont magnifiques entre pierre polie et vitrail, étonnant!
L’orage de tes pas dans ton absence.
Le silence comme un tonnerre
Où tu ne marches plus.
De temps en temps un éclair
Et ton souvenir
En poussière d’or
Surgit.
Les larmes verglacées
Gèlent le rêve
En miroir sous mes pieds.
Ailleurs un autre ciel
Plus haut
Où volent mes cheveux en soleil.
L’éclair brise la glace en étoile.
Craquement sous mes pas
Glissade plus loin
Boum ! Je ris !
La vie revient !
Catherine
ORAGES A…VENIR ..?
—————————–
C’était il y a bien longtemps
La lumière infusait
Dans l’infini du temps à naître
Par instants des éclairs traversaient le chaos
L’étoile était une turquoise en feu
Boule incandescente et bleue
C’était il y a bien longtemps
Avant le feu de la conscience
Avant la peur et la violence
Avant que le hasard et la nécessité
N’animent une force étrange
Mélange de démons et d’anges
C’était il y a bien longtemps
La vie s’inventait
Dans les mers boueuses et chaudes
Sous un soleil pourpre
Dans la poussière d’or
D’opulentes fleurs carnivores
C’était il y a bien longtemps
Dans les nuits profondes
Où le disque d’argent
D’une lune envoûtante
Commandait en reine
Aux rêves et aux marées
C’était il y a bien longtemps
Bien après le XXI siècle
Après qu’un déluge de feu
Eût détruit la planète Terre
Quand plus rien n’existait
Quand tout fut à recommencer
Aveuglés par un orgueil fou
Une avidité cruelle et sotte
Ses habitants n’avaient pas su
Ni voulu être les gardiens attentifs
Sous l’éternité bleue
Du fragile jardin d’Eden
L’éclair de lune qui répand une poudre de lumière et donne à ta nuit tout son charme. Quand la magie des mots rejoint celle des images…
Je prends la route (du retour)et reviendrais ce soir rêver dans ce ciel émaillé bleu. Bel azur à toi Ossiane.
Pierre
Très belle image , invitation à l’envol vers les étoiles !
J’aime également beaucoup la version bleutée du calligramme !
Bien bleuté pour un orage, j’y aurais vu une voie lactée. Mais il est vrai que mon blog revient des cimes. Excellente année à toi et aux tiens, longue vie de poésie à ton blog qui suscite toujours autant de vers et d’expressions choisies.
Matière à rêver
******************************************
D’un pas de pachyderme
Les nuages se déploient
Avant l’orage
La tigresse fourbit ses griffes
Toilette sa fourrure
Et se prépare à la chasse
La nuit
L’été
Et pourtant ce n’était pas un songe
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Merci, Ossiane, pour tes « Matières à Rêver ».
C’est une oeuvre d’art, vraiment…
Bonne journée Ossiane !
Cette nouvelle série me fait penser à la chanson de Régine sur « Les petits papiers « , papiers poudrés de rêves et de promesse. C’st un orage esthétique..
et chapeau à Catherine et à AMichel. Quelle inspiration….
ORAGE
E.clats de feu,
C.ouleurs blanc lumineux,
L.e regard perdu, apeuré,
A.ngoisses, le ciel va tomber,
I.l s’éloigne, mon coeur se calme,
R.éjoui, un arc-en-ciel se pâme,
S.plendeur éphémère de nature-dame.
Chère Ossiane, merci de cet orage !!
Bises mouillées,
OLIVIER
Des centaines de milliers de blogs … pour ne rien dire et ne rien montrer.
Pour une fois ce n’est pas le cas. Voici des photographies de très haut niveau tant sur le plan technique qu’artistique.
C’est un véritable plaisir que de se laisser pénétrer de ces motifs, de ces couleurs, de ces matières, harmonies, textures, lumières … etc … etc, bref : de ces univers.
Probable que votre âme et votre esprit témoignent de cette même sensibilité qui s’exprime sur vos photos (ce n’est pas une question).
Je devine les trainées de bateaux Atlantes traversant un ciel annoncant le déluge..
Le mythe d’Atlantis nous a tous touché un jour ou l’autre..
N’est ce pas ?
Comment tu as obtenu cet effet de couleurs, à partir de quelles matières. Tu travailles à mort tes photos et elles deviennent énigmatiques.
Bernard
Deux impressions complètement différentes :
Sur la photo :
Vue d’avion, des nuages bizarrement bleus (ou de la fumée !), mais on peut voir à travers ces nuages …, au dessous la terre ou plutôt une parois rocheuse d’une montagne qui est parcourue de failles ….
Sur le calligramme :
vue d’un fond marin rocheux avec des failles et à travers l’épaisseur de la mer ; très jolie couleur marine bleu-vert ;
De toute façon c’est très mystérieux, très curieux et très beau.
On a du mal à lever les yeux, on veut comprendre, on regarde en permanence…
Orage. Eclairs.
Pourtant si beaux.
Et pourtant parfois destructeurs.
Un orage de bruits cendrés, dans la nuit.
Un instant – un très petit instant quelques secondes tout au plus après un feux d’artifice.
Quelque chose de l’ordre du papier cadeau déchiré…Remis à plat et repassé.
Pardonnez mon appatition tardive;-) A cause d’une mauvaise manipulation, j’ai complètement perdu mes réponses à vos commentaires. Il a fallu que je recommence tout ;-))
>Christine:
Je me doutais que tu aimerais ces bleus. Il y a de l’idée dans ce que tu dis. Pardonne mon absence; j’ai très peu de temps pour commenter en ce moment mais je ne t’oublie pas. Merci d’être venue; je t’embrasse.
>Catherine:
Maginifique et très émouvant comme toujours. Quelle audace de t’emparer de cet orage pour le confronter à l’absence et à la solitude. Le sol gelé s’étoile pour faire place au souvenir et au rêve. La vie revient tout en mouvement comme ces cheveux au soleil (belle image). Merci pour ce beau voyage. Je t’embrasse.
>Michel:
Toi aussi, tu nous emmènes dans les profondeurs de l’univers avec ce beau poème d’anticipation qui raconte les débuts de la vie commandés par les éléments. Planète bleue en perdition. Orages destructeurs que la folie humaine va mettre en péril. Pauvre jardin d’Eden qui ne mérite pas cela. Merci beaucoup, poète de l’infini pour cette vision futuriste. J’ai toujours autant de plaisir à te lire. Je t’embrasse.
>Zebu32:
Merci beaucoup pour tes mots et ton oeil sensible. Magie poudreuse que tu sais très bien restituer. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Pierre (2):
C’est gentil de passer avant ton départ. Tu es beaucoup sur les routes. Où habites-tu vraiment;-) Bon voyage!
>Jean:
C’est difficile d’échapper à ce ciel constellé d’étoiles. Le bleu amplifie cette idée de rêve et d’envol, non? Merci pour ton enthousiasme. Je t’embrasse.
>Argoul:
Ce peut être aussi un orage spatial ou intérieur;-) On peut effectivement y voir une voie lactée. Tout est permis. Je n’oublie pas tes cimes tibétaines que je compte escalader à nouveau;-) Très bonne année ainsi qu’à tes proches et à ton super blog!
>Patricio:
C’est une jolie expression « Matières à rêver ». Je suis contente que tu puisses y puiser de l’inspiration. Celle d’aujourd’hui est particulièrement originale;-) Merci beaucoup pour tes visites. Amitiés.
>Nina:
Thanks a lot, sweet Nina!
Bonne soirée. Bises.
>MTO:
Je me souviens de ces paroles. Ton idée est pleine de délicatesse. Merci pour tes mots. J’espère que tu commences à t’accoutumer à ta nouvelle vie. Bises poudrées.
>Olivier:
Tu as trouvé ton nouveau mode d’expression poétique avec ce mot à partir duquel tu déclines des vers. Tu sembles t’y sentir bien au chaud;-) Tu passes par toutes les couleurs. Fracas, angoisses et beauté. Tes vers s’allongent au fur et à mesure que le calme revient dans ton coeur. C’est très bien fait et en plus, on sent que tu prends plaisir à écrire. Merci beaucoup. Bises sereines.
>D:
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue. Je suis bien sûr très touchée par vos mots. J’essaie simplement de mettre sur le blog des choses qui me procurent des émotions et que j’ai envie de faire partager. Si vous aimez vous imprégner de ces univers, n’hésitez pas à venir livrer vos sentiments, vous serez bien reçue. Merci beaucoup d’avoir pris de votre temps pour nous expliquer ce que vous ressentiez. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.
>Seth:
Quelle surprise!! C’est un grand plaisir de te rencontrer sur mon blog! Je me retrouve complètement dans ta belle description;-) Dans une autre vie, Atlantis nous a réunis et nous a rendu amis sans doute pour la vie. Très très touchée par ta visite. N’hésite surtout pas à apporter ta pierre à l’édifice. Bises chaleureuses à tous les deux.
>Bernard:
Ce ciel te fait sortir de ta ville ;-))Tu parles de la première ou de la deuxième photo? La première photo est réaliste et je ne l’ai pas triturée. La deuxième est mon interprétation numérique. J’attends toujours des suggestions sur l’origine de la photo. Merci d’être passé. Mon amitié.
>Michel:
Vue aérienne de nuages vaporeux et vue des profondeurs marines. On passe du ciel à la mer. Comme tu le soulignes, il y a de quoi y perdre son latin;-)) Ca me fait plaisir que tu ressentes cette impression de mystère et de questionnement. N’est-ce point là le but d’une photo ou d’une image. L’essentiel est que tu te l’appropries. Merci Michel pour ton regard curieux et sensible. Bises marines.
>A tire d’aile:
Comme Olivier et Michel, tu fais ressortir cette notion de beauté et de dévastation qui caractérisent l’orage. C’est une bonne idée à développer. Merci Flo; fais la bise à Alexandre. Bonne soirée.
>Virgile:
Elles sont très bonnes tes trois idées! Joliment tournées et pleines de sonorités;-) J’entends le tonnerre lointain, la fin du bouquet final et le bruit du papier cadeau qu’on déchire. Merci d’être venu. Bises amicales vers La Réunion.
Mystérieuse cette photo ainsi que la précédente .Elles éveillent l’imagination .Ce bleu est profond et pas très commun.
Je verrai bien une coupe d’une roche qui a été polie . Très jolis clichés une nouvelle fois Ossiane.
Bonne journée
Amitiés Eric
Un éclair traverse la nuit
Sa lumière éclaire une étrange surface
La fissure est elle comblée? La fissure est-elle béante ?
La lumière diffracte à travers les larmes de pluie sur le carreau et embrume les souvenirs
Ouvrir la fenêtre ?
Magnifiques tes bleus .
Ce sont ces pierres dont tu nous avais parlé il y a quelques mois ?
Voyage sans frontières
*********************************
Cependant que d’aucuns veulent à tout prix
Savoir
Si c’était à dix heures du matin ou du soir
Que l’artiste appuya sur le déclencheur
Je me contente de jouir
De la couleur de mon esprit
D’apposer sur ma nuque et sur mon front
Le cataplasme de la sorcière
Car bien avant le technicien qui voudrait
Démonter le mécanisme pour dissoudre le mystère
Je laisse opérer le buveur de réalité
En prolongeant mon voyage intemporel
Rectificatif
*******************************
« ON a du mal à lever les yeux, ON veut comprendre, ON regarde en permanence… »
TU as du mal, TU veux comprendre, TU regardes en permanence, Michel. Quant à moi …
Je plonge et replonge quand je veux
Je sens donc je comprends
J’ai déjà regardé
Donc j’y suis
OUTREMER
poussières d’étoiles, bleus dans l’âme
baisers d’or ou pluie de diam’s
je me noie dans cette voile
du bleu, encore du bleu, même dans ta voix
je vous retrouve, et mon coeur rêve de fleurs
en regardant vers un jardin austral
je suis air et terre, pluie pendant des heures
mes idées et mes rêves vont au bal
Magie de l’outremer, ce mot au fond de soie
rayonne de poésie, enrubannée de soie
mais part avec élan sur un bateau en bois
car ce qui compte dans l’âme c’est la foi
BONJOUR L OEIL OUVERT
BONJOUR A TOUS ET BONNE ANNE
JANE
Ce qui est fracassant dans un orage, un bel orage d’été, un vrai , un qui fait boum boum, un qui passe du vert au gris puis du laiteux au poudroyant de bleu, ce sont ces zébrures qui claquent, qui frappent votre esprit, qui embrasent votre corps jusqu’à la terreur.Des coups de fouet qui vous disent: »Faut pas s’endormir! Tu fais quoi de ta vie? Cette langueur ne sied pas à ton teint.Remue-toi un peu! »
J’aime ces deux lignes de feu qui rayent le ciel. C’est sur elles, au- dessus, au- dessous, par-delà, au bout, derrière, devant elles, que nous écrivons notre vie comme c’est sur elles que tu as composé ta poésie Ossiane.
Lignes de force, lignes de vie.
>Eric:
Ces bleus profonds et ces formes vaporeuses sollicitent l’imaginaire. Toiles abstraites de sensations dans lesquelles on peut se plonger sans compter ni trop réfléchir. Tu es sur la bonne voie, Eric. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Candide:
Une nouvelle fois, j’aime beaucoup ce que tu as écrit. Tu traces de jolis sillons sans jamais les fermer. Questionnements, ouverture vers autre chose. Merci beaucoup. Je t’embrasse bien fort.
>Guess Who:
Merci Tiago. Tu es sur la bonne piste également. Ca fait déjà si longtemps? Bises.
>Patricio:
Belle façon de t’approprier cette photo. Plongée intemporelle sans se soucier du quoi, du comment et du pourquoi.
Je continue à laisser planer le mystère de l’origine jusqu’à ce quelqu’un finisse par le percer tout en sachant très bien que ce n’est pas le but premier de ces notes. C’est juste un petit à côté qui permet d’apprendre à regarder différemment ce qui nous entoure et qui permet aussi de retrouver des repères que l’on avait perdus dans ce basculement de la réalité. Merci, Patricio. Bien à toi.
>Jane:
C’est un grand plaisir de te retrouver parmi nous;-)) Tu démarres l’année très fort avec ce beau poème outremer noyé dans le bleu, l’or, la soie et la voile d’un bateau. Ecriture délicate et sensible pour décrire ces bleus et fleurs de l’äme. Merci beaucoup, Jane. Une très bonne année ainsi qu’à ta famille. Je t’embrasse.
>Merbel par temps d’orage :-))
Superbe évocation de l’orage qui passe toutes les couleurs. Tes mots font boum boum et claquent pour mieux nous réveiller. Deux lignes coups de fouet sur lesquelles tu as écris une belle partition de vie. C’est une très bonne idée d’avoir évoqué cela. Après cet orage fracassant, je te remercie et te fais une grosse bise énergique pour te garder en éveil.
Gros plan sur une amphore endormie au fond de la mer.
Ni l’eau ni le temps n’ont une emprise sur ce bleu éternel, un bleu crescendo…
Ouah! du bleu qui chante! mais c’est génial!
Rimbaud a mis de la couleur aux voyelles, le musicien met des nuances de son aux couleurs.
Epatassant!
Qu’elle était belle lorsqu’elle avait les yeux en colère. Elle le foudroyait du regard dans l’orage d’un silence. Il la trouvait délicieuse ainsi. Il savait la volupté d’une fin d’orage.
Elle ne disait rien. Elle partait dans son orgueil. elle ne voulait montrer qu’un regard noir comme une nuit sans étoile.
Mais il souriait. Il la savait trop amoureuse pour faire durer l’orage, trop douce au fond d’elle pour maintenir plus longtemps le nuage gris d’un oeil furieux.
Au premier éclair, la poussière dorée jaillissait en prélude à la paix. Puis doucement ses larmes lavaient le voile… Et le bleu profond du pardon enluminait son visage…
Qu’elle était belle, à la fin de l’orage, lorsque ses yeux devenaient lapis lazuli !
Catherine
>Bonjour Monsieur le musicien, voilà un joli pseudo. Je te souhaite la bienvenue. Merci pour ce premier commentaire. Bonne suggestion cette amphore millénaire que je survole dans mon scaphandre. Trésor enfoui à jamais dans les fonds bleu marine. Merci beaucoup pour ta visite. Reviens quand il te plaira. Bien amicalement.
>Merbel:
L’oeil Ouvert a déjà expérimenté la couleur aux voyelles avec le poème de Rimbaud grâce à Michel (1). Va voir sur ce lien; c’était l’été dernier dans ma série sur la cathédrale. Merci épatassante navigatrice;-))
https://blog.ossiane.photo/la_cathdrale/index.html
>Catherine:
Quel amour entier et admiratif devant l’orage du regard et de l’orgueil. La belle sait regagner le coeur de son amant dans le bleu profond des yeux et de leur larmes. Si toutes les colères pouvaient se terminer ainsi. Merci Catherine; j’aime beaucoup ce que tu as écrit. Bises douces.
Le bleu du ciel porte en lui la trace de l’absence.
Il garde le souvenir de ce qui n’est plus
et sera toujours.
Il est là depuis la nuit des temps,
invariablement bleu,
indifférent à l’histoire des hommes,
présent pour l’éternité.
de Nicolas Charlet
Ces bleus sont magnifiques…
Un petit bonjour à vous tous, amateurs de mots, d’images et de partage. Je vais essayer de prendre plus de temps pour me laisser surprendre aussi souvent que possible par les images d’Ossiane et par vos commentaires qui montrent votre attachement à sa vision de tout ce qui nous entoure. Belle année à vous tous.
un conte d’hiver (donc un peu long)
Papillons de neige
Il était une fois dans une lointaine province de la chine ancienne un Roi puissant (le noble fils du ciel WI-FI), pourtant souvent triste et qui se désolait .
Veuf ,la joie de sa vie était son unique enfant qu’il aimait pardessus tout : sa fille ,douce , belle et un peu fantasque.
Or la jeune princesse Hossi –Yane (princesse de «l’ œil ouvert » dans le dialecte de la contrée) désirait très fort voir les fleurs de neige danser dans l’air de son jardin dès le premier jour de l’an nouveau .
Las ,le temps très doux pour la saison ne s’accordait pas à ce souhait enfantin et charmant .
Cela irritait fort le Roi Wi-Fi qui aurait donné toutes les richesses de son royaume pour le bonheur de sa fille adorée.
Il convoqua au palais les plus éminents astrologues et les plus renommés alchimistes taoïstes qui se purent trouver dans toute la chine .
Les uns et les autres discutèrent sans fin et sans se mettre d’accord sur la prédiction du temps à venir pour la date de l’événement attendu , le passage à l’année du Dragon .
Les banquets succédèrent aux banquets sans que rien de certain ne vienne assurer au Roi que sa fille verrait s’envoler les fleurs de neige.
Las des calculs des astrologues et des invocations des alchimistes il renvoya la mort dans l’âme tous ces présomptueux autant qu’impuissants lettrés .
La jeune princesse Hossi –Yane,en soupirant, contemplait à sa fenêtre le ciel pâle traversé par un vivante flèche d’oies cendrées.
Comme tous les jours elle égrenât quelques miettes du pain de son déjeuner sur le rebord de la croisée. Elle veillait toujours à ce que les petits oiseaux ne souffrent pas trop des rigueurs de l’hiver.
Or il advint qu’un tout petit rouge-gorge, devenu son ami, la voyant si mélancolique s’émut de sa tristesse et s’enhardit à lui en demander la raison.
« Mon pauvre pi-piou, j’aimerais tant voir les fleurs de neige voler dans mon jardin ,mais tout le monde s’accorde à dire que cela ne sera pas possible ;le temps n’y est pas disposé !»
« Qu’à cela ne tienne répliqua pi-piou ,le rusé rouge-gorge de la princesse,je connais un extraordinaire jardinier du village d’ahaha qui je crois pourra exaucer ton vœu ,je vais à tire d’aile le chercher. »
Aussitôt dit aussitôt fait .Le jardinier fut emmené au palais du Roi.
Le Roi ,sa fille à ses cotés, s’enquit de ce qu’il pouvait faire pour contenter la princesse.
« Noble fils du ciel, ô mon Roi, répondit en se courbant bien bas le jeune jardinier, je crois que je peux faire en sorte que la divine princesse voit les fleurs de neige voler dans son jardin »
« Vraiment , s’étonna le Roi, en ce cas mets toi au travail sans tarder et je te donnerai ce que tu voudras comme récompense »
« Majesté ,dit le jeune et beau,autant que pauvre , Phran-Shoi (c’était son nom),le jardinier, j’ai dans ce coffre que vous voyez à mes pieds et posé devant moi de quoi satisfaire la princesse et lui rendre son sourire éclatant autant que sont les fleurs de cerisiers au printemps »
La jeune princesse ,en rougissant un peu ; leva ses yeux vers lui et lui dit : « mais comment le pourrais tu alors que tous disent le contraire ? »
« Princesse , ce coffre de bois simple est un coffre magique que le grand-père du grand-père de mon père nous a légué jadis , il peut exaucer votre souhait ,il vient du jardin mythique de Mha-Rhandon. »
«Mais comment ? dit la princesse intriguée et tremblante »
«Il faut pour cela que vous y enfermer une de vos plus jolies tuniques ,le reste me regarde »
La princesse Hossi –Yane réfléchit quelques instants et demanda à ses servantes d’aller lui chercher sa belle robe brodée de papillons bleus et piquée d’étoiles d’or , l’étoffe éblouissait tous ceux qui la pouvait regarder tant son bleu profond et lumineux , ses fines ocelles dorées ,ravissaient les plus difficiles des esthètes .
La robe apportée fut aussitôt enfermée dans le coffre du jardinier Phran-Shoi .
Le moment venu il promit que la princesse verrait les fleurs de neige voler dans son jardin.
Et le moment arriva enfin où il dut mettre sa promesse à exécution.
Tous les fidèles sujets du Roi Wi-Fi s’étaient rassemblés dans le jardin de la princesse attendant fébrilement la suite des événements.
« Alors ,dit le Roi, es tu prêt jardinier ,c’est le moment de nous montrer ce que tu peux faire ? »
« Bien sur noble fils du ciel ,mais il faut pour cela ouvrir mon coffre et seule la, princesse le peut mais ce qu ‘elle consentira pour l’ouvrir elle ne devra jamais reprendre »
« Bien répliqua le Roi, Hossi –Yane,ma fille chérie, consens tu aux exigences du jardinier ? »
« Ô oui mon père je jure de respecter mes engagements ! mais que dois-je faire jardinier ? »
«C’est simple répondit Phran-Shoi approchait votre exquise oreille de ma bouche et je vous le dirai car nul autre ne doit entendre »
Ainsi fît la princesse et elle entendit le jardinier murmurer à son oreille : « embrassez-moi princesse et les fleurs de neige s’envoleront » .
Troublée mais désireuse plus que tout de réaliser son rêve la jeune et belle princesse embrassa le jeune et beau jardinier.
Le coffre s’ouvrit brusquement et une multitude de papillons blancs s’envola .
Au fond du coffre il ne restait qu’ une poudre d’un bleue intense avec quelques parcelles d’or
les papillons brodés de la robe y avaient laissé leur poussière bleutée.
Alors on entendit une grande clameur dans le jardin .
Il neige il neige .
Le Roi lui-même essuya discrètement une larme .
La princesse au comble du bonheur ne se lassait pas de contempler le vol des fleurs de neige dans le vol d’ une multitude de flocons blancs.
« Comment est-ce possible, demanda le Roi émerveillé ? »
« L’amour peux tout c’est là tout le secret mon Roi, répondit le jardinier en embrassant encore la princesse consentante et liée par ses engagements »
Le Roi donna sa fille en mariage au jardinier et depuis il neige toujours pour le premier an chinois ..en chine bien sur !
En grattant un peu, on trouve toute la richesse [représentée par l’or] qui se trouve juste sous nous. Pour cela, suivre les failles qui font que la vie est ce qu’elle est : imparfaite mais belle.
bizz à tout le monde [depuis le temps que je n’étais pas revenu « à l’heure »]
Il n’y a rien de plus casanier que moi! Mais je voyage de temps en temps, surtout dans les livres. J’habite là où je suis, ici, ailleurs. A l’instant, j’habite dans cette féérie bleue, cet émail à la Palissy. Son craquelé blanc jouant avec les lignes noires, discrètes, sous-jacentes, le tout saupoudré d’or. Image de l’infini où se perdre. Peut-être le monde après la création, les toutes premières minutes, sortant du four. C’est pur, ça décante, se concrétise, se matérialise comme un rêve tant de fois ressassé qui sort du creuset.
>Double Je:
Merci Elysanne d’avoir déposé ce bel extrait de Nicolas Charlet en hommage à ce bleu éternel et atemporel que nous aimons tous. Je ne le connaissais pas et je trouve qu’il s’adapte particulièrement bien à la deuxième image. Il faut préciser pour les visiteurs qu’il est l’auteur d’une thèse sur les écrits d’Yves Klein, peintre du monochrome et du bleu. Bonne soirée. Amitiés.
>Bonsoir Charly,
Ca faisait longtemps que tu ne t’étais pas exprimé sur le blog;-)C’est très sympa de venir nous souhaiter la bonne année. Reviens quand tu veux, tu connais le principe. Tous mes meilleurs voeux à toi et à tes proches. Amitiés.
>Michel:
Je viens de découvrir avec surprise ce beau conte d’hiver de ton cru :-)) Belle imagination fertile! Quel casting chinois de rêve!! Tu rajeunis un peu les personnages mais comme on est en pleine fiction, tu es tout pardonné;-) Pas mal trouvé le nom du Roi, celui du jardinier François aussi. Je ne sais pas ce qu’il va en penser;-) C’est très très gentil à toi de nous offrir ce cadeau. Ces fleurs de neige nées d’une multitude de papillons blancs sont une merveille. Merci pour ta générosité et ton amitié. Je t’embrasse.
>UU:
On est content de te revoir dans les temps impartis;-) Mon problème est que je n’arrive plus à commenter en ce moment. Chacun son tour. J’espère que ça va s’alléger.
J’aime bien ton analyse de la photo; elle donne de l’espoir. Prendre les belles choses tout en acceptant les fractures qui font la richesse de la vie. Bien VUU, UU. Bises du jeudi.
>Pierre (2):
Voyages sur terre et voyages imaginaires sont un bel équilibre. En attendant, tu as voyagé dans ma photo jusqu’à t’y perdre. Il en ressort un beau big bang émotionnel et imaginaire. On en ressort tout étourdi. J’ai cherché à voir cet émail à la Palissy mais je n’ai pas vraiment trouvé. Merci beaucoup Pierre, j’espère que tes problèmes informatiques vont se résoudre. Bonne soirée. Je t’embrasse.
Une pluie de pépites d’or s’est cristallisée dans un océan de nuit… quel est donc ce petit vermisseau qui vient zébrer cette union ?…
Marc,
Blogodir – Annuaire et hébergement de blogs.
suis de nouveau connectée
accueillie au seuil de la nouvelle année par l’or et le bleu de lapis lazuli…
bises minérales
et merci, toujours, pour tes images subtiles, Ossiane
>Marc:
Tout ceci est très joliment exprimé, Marc. J’aime l’océan de nuit; c’est une belle image. Merci pour ton regard et ta sensiblité à mes photos. Je t’embrasse.
>Hello Bén!
Très bonne année et contente de te revoir 😉 Tu démarres une nouvelle fois très fort. Ces vacances t’ont rendu la super forme. Bises bleues et merci.
PHRAN-SHOI(餵) était un peu occupé à ouvrir une autre boîte chez ho’li-vié (鮩頠)
sa spécialité étant les anges heureux et béats (la béatification étant le préliminaire à la canonisation)
(http://ahahh.blog.lemonde.fr/ahahh/2006/01/ohohlivier.html#comments )
il n’a pas pu réagir immédiatement aux propos très inventifs de 鮥鳩鴨
(amichel pour les intimes)
encore bravo pour cette verve extraodinaire et pour le talent de tous les commentateurs…