Soleil d’Ocre

Mes Pensées S'Envolent dans l'Arborescence Dorée, un Dimanche au Parc.

Mes Pensées S'Envolent dans l'Arborescence Dorée, un Dimanche au Parc.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Mes Pensées S’Envolent
Dans l’Arborescence Dorée,
Un Dimanche au Parc.

* Photo prise à Hyde Park à Londres.

42 réflexions sur « Soleil d’Ocre »

  1. Hen hao le! Bon, j’arrete la les frais en chinois mandarin pour deux raisons… Pas de clavier chinois (tu as pu remarquer que je n’utilise pas d’ accent… Je n’ai meme pas de clavier francais. Pas possible de configurer la bete..). Donc, je ne peux t’adresser d’ideogrames, ni meme de phrases en Ping Ying, puisqu’il faudrait distinguer les intonnations avec des accents. A ceci j’ajoute que le chinois, pour les personnes d’intelligence modeste comme la mienne, se perd rapidement… On perd en 1 semaine ce qu’on apprend en deux semaines. Sachant que je n’ai pas pratique la langue mandarine depuis 8 ans, et que je ne l’avais apprise que deux ans en 1985-87, je te laisse faire le calcul…:)
    Heureux d’etre le premier a laisser un message. C’est exception!
    J’aime beaucoup la composition qui conduit l’oeil par un detour. C’est a la fois tout un raisonnement sur la vie cette affaire. Ce qui est encourageant, c’est que ce cheminement se fait dans un contexte de couleurs tres paisibles pour le regard… Une belle harmonnie qui forme un tout malgre les millions de petits points d’attraction, ces feuilles d’automne un peu comme des millions de vies etalees la, attendant leur transformation… La tres belle texture de la production ajoute a la perfection du tableau qui me rappelle ce que j’avais presque oublie apres presque 5 ans de desert… L’AUTOMNE de toutes les beautes!
    Merci, bises et excellent week-end..

  2. Ah non! Jean-Louis m’a pris la place dont je revais… La prochaine fois que je suis dans cette situation, j’ecris un message plus court…:)

  3. Philosophie dans un parc
    ———————— —

    Les arbres solitaires dans le parc déserté
    Ont des couleurs fauves d’une grande beauté
    Sur un tapis mouvant de feuilles mordorées
    Le frou-frou de mes pas bercent mes pensées

    Et d’un cœur apaisé en ce beau jour d’automne
    Sans mélancolie au rêve m’abandonne
    En me laissant aller au gré de ma langueur
    Aux souvenirs heureux des moments de douceur

    Un vieux réverbère me regarde passer
    L’air un peu sévère d’un veilleur trop lassé
    De voir les promeneurs ignorant sa présence
    Marcher tête baissée avec tant d’insouciance

    Un soleil d’or pâle couronne la forêt
    Les bois illuminés par sa chaude clarté
    Semblent à ciel ouvert des arches de lumière
    Où l’âme communie à la nature entière

    Un bonheur paisible envahit tout nos sens
    A l’amour infini tout notre être consent
    Et quand l’hiver viendra dans son lourd manteau blanc
    Grâce à de tels instants nous trouvera content

  4. allez savoir pourquoi, dans cet environnement de légèreté rousse et d’élancement vers le ciel, le réverbère a des airs de minuscule pagode !!
    bonne journée à tous

  5. Sujet qui me touche, sujet dans le sujet. Je quitte le bois pour un parc, le minéral pour le dieu soleil.
    Le lampadaire et les arbres, (rencontre surréaliste!), çà et là disséminés,le tapis de feuilles. Presque la nature comme les Anglais savent si bien la recrée.. Une photo habitée, visitée par une lumière rasante, lignes de fuite, de gauche à droite, ces horizontales adoucissant la verticalité des arbres. Et ce vert limpide, là-bas, au fond, si frais, si gai.
    Tu as centré le calligramme sur le verre du lampadaire comme si la lumière de la scène en irradiait tandis que tes pensées suivent les arbres. Superbe et reposant.
    Beau succés pour la série précédente, Ossiane.Félicitations et…
    Bises. Pierre.

  6. Dans la lumière adoucie de son automne il a rouvert un peu la porte
    et ressent le paisible d’une lumière dorée sur un parc habité

    Lumière du jour, aujourd’hui caresse du soleil,
    demain ouate blanche
    ou pluie fine
    givre ou vent,

    La nuit, la lune sur les grands arbres ou la lueur du réverbère

    invitent à aller,
    laisser couler, laisser venir.

    pas pour se perdre dans le ciel ou l’ ailleurs,
    mais pour vivre la seconde présente, les deux pieds sur cette terre,

    invitent à habiter l’instant.

  7. >Merci Jean-Louis. Où t’en vas-tu courir comme ça?

    >Alain du Mexique:
    Hé oui, Alain, tu as perdu la première place à un mot près 🙂 Je précise pour ceux qui lisent ce commentaire qu’Alain répond à une de mes questions sur la note précédente à propos de son apprentissage du mandarin.
    Dommage que tu ne t’en souviennes pas beaucoup. J’imagine bien que ce doit être une langue complexe à apprendre.
    Tu as raison de parler de ces milliers de morceaux d’ocres différents qui donnent l’illusion d’une douce lumière dorée. Au fin fond de ton désert, tu rates sans doute les couleurs l’automne mais tu as sans doute découvert beaucoup de richesses que nous ne connaissons pas. Tu nous en donnes d’ailleurs quelques fragments dans ton blog photo. Merci pour ce passage. Bises ambrées.

    >Michel:
    Belle et paisible parenthèse philosophique dont le seul témoin est le vieux réverbère délaissé. Jolie formule le frou-frou des pas 🙂 Cette superbe rêverie or pâle devrait donner envie d’aller faire cette joyeuse promenade d’automne à ceux qui n’avaient pas d’inclination pour cette saison. Merci beaucoup philosophe de la vie. Bises chaleureuses.

    >Bén:
    Je ne sais que répondre. Mais c’est dû à la magie des vieux réverbères qui sont souvent remplacés à tort par d’affreux poteaux sans histoire. Les parcs anglais ont beaucoup de charme avec leurs vieux bancs de teck. Bises ensoleillées.

    >Jean:
    En effet, cette composition verticale est équilibrée par les deux obliques de l’ombre du réverbère et le rai de lumière. L’ouverture à la droite du réverbère invite à entrer dans le parc. Tu dois certainement avoir de tels lieux de balade dans la belle région où tu habites. Merci pour ta visite. Bises verticales;-)

    >Pierre (2):
    C’est vrai que tu aimes le thème des arbres et que tu en parles particulièrement bien sur ton blog. La rencontre entre le réverbère et les arbres est un hasard. Je ne m’en suis rendue compte qu’après. Merci pour cette superbe analyse pleine de sensiblité. Cette petite bande verte à l’horizon donne du relief à l’ensemble et incite à pénétrer au coeur du parc. Pourquoi mets-tu trois points de suspension derrière « Félicitations et…? Merci beaucoup pour ce gentil commentaire. Bises limpides.

    >Candide:
    Tu sais que tu as un sacré talent pour décrire tes émotions;-) Cette douce déclinaison de sensations entre le jour et la nuit exprime bien ce désir de vivre poétiquement l’instant présent dans le réel. J’ai le sentiment que tu vois la vie sous cet angle, non? Bonne fin de journée et merci. Je t’embrasse les deux pieds sur terre 🙂

    >Catherine:
    Un joli petit haïku entre la terre et le ciel. Délicat et sensible comme tu sais bien le faire. Bises du soleil, douce Catherine.

  8. Ta Belle photo me rappelle  » Central park » dans « Quand Harry rencontre Sally » ou bien dans  » Kramer contre Kramer »…Bises, Ossiane! tu es entourée de poètes que j’admire…

  9. Les points de suspension (mal venus, en effet, à la revoyure – c’est ainsi que l’on parlait en mon pays) étaient là pour lier avec mon dernier mot auquel j’ai eu tort de mettre une majuscule.
    Bonne soirée, Ossiane.

  10. Bonsoir Ossiane

    A t-on besoin de réverbères dans ce parc ? Les feuilles d’or de ces arbres , suffisent à elles seules à éclairer nos pas.
    Amitiés
    Eric

  11. Ce lampadaire est en fait une Grande Dame avec son corps fin et élancé, sa tête lumineuse, et surtout sa grande auréole blanche cerclée de jaune … sûrement une sainte, la protectrice des promeneurs et des arbres …

    (elle est bien visible sur le calligramme)

    Une présence féminine aussi prestigieuse et bienveillante qui reste là, jour et nuit, et veille sur ce grand parc.

    C’est rassurant pour les promeneurs, les amoureux et aussi pour les arbres qui poussent ici bien mieux qu’ailleurs … et qui déposent en automne leurs jolies feuilles jaunes ou cuivrées à ses pieds.

    C’est le paradis.

  12. Bonsoir Ossiane … un peu pris ces derniers temps j’ai lu trois de tes notes d’affilée … je pense que nous allons avoir le bonheur de voir une petite série sur l’automne à Londres …

  13. Bonsoir,
    je suis fascinées de ce que tu tires des photos avec les haïkus. Cela me plairait beaucoup de voir certaines de mes photos « revisitées » par toi.
    Est-ce que cela t’intéresse ?

  14. >Chris:
    Tu as raison de citer Central Park. Atmosphère également à la Woody Allen que j’aime beaucoup. En effet, je suis très bien entourée et ai évidemment beaucoup de plaisir à parcourir tous ces poèmes. Ca nous sort de la dureté du quoitidien. Je vois que tu recommences à suivre assidûment les notes. Je pense très fort à vous. Bises apaisantes.

    >Eric: Rémanence du soleil dans les feuilles mortes, la nuit 😉 Le réverbère participe au charme général de la scène. De plus, sa présence au premier plan donne de la profondeur. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    >Michel (2):
    On peut dire que tu t’es bel et bien approprié la photo;-) Tu sembles y croire dur comme fer. Tu as composé une jolie scène. Je n’avais pas pensé à cette silhouette féminine protectrice des promeneurs. Merci pour tes descriptions toujours très précises. Je t’embrasse.

    >Guess Who:
    Bonsoir Tiago, tu sembles effectibement débordé car ton blog ne bouge plus. Je vais jeter un oeil de temps à autre pour voir si s’il se passe quelque chose mais crois-moi, rien ne presse. Ménage ta monture. Toute petite série à Londres;-) J’espère que tu aimes bien les paysages. Bises.

    >Béatrice:
    Je suis très touchée de ton attention et de ton enthousiasme à l’égard de mes haïkus. Néanmoins, je pense qu’il me serait difficile de revisiter tes photos pour des raisons de temps d’abord mais aussi parce que tout ceci est très personnel et intérieur. Une photo correspond à un moment que j’ai vécu et que j’essaie d’exprimer sous forme de haïku ou de poème. Je n’ai pas suffisamment d’expérience pour faire la même chose sur les photos d’autres personnes. En revanche, si tu prends tes photos, porquoi ne pas te lancer dans l’écriture d’haïkus? Avec de la pratique et de la sensiblité, tu devrais parvenir à faire quelque chose, non? Merci encore. Au plaisir de te lire à nouveau.

  15. ce soir j’attends madeleine !!!
    elle prendra le tram 33 et me verra sous le réverbère !
    bises Alain see you later

  16. Ossiane, juste une demande, si ce n’est pas trahir un secret de fabrication, comment fais-tu cet Haïku calligramme ? Avec photoshop ? ou soft particulier ?

    ça peut aussi intéresser Béatrice ou quelque autre lecteur.

    Je tiens à dire aussi à tout ceux que ça intéresse que l’on peut très bien traduire en dessin très schématique ou plus complet, sur le papier : une photo, une chanson, une idée, un bouquin ou un morceau du bouquin, une personne, une impression, etc, etc.

    Juste laisser courrir le crayon sur le papier, et pas besoin d’être un artiste. Mais c’est quand même de la création personnelle et c’est très plaisant.

    On découvre de cette manière des tas de choses auxquelles on aurait jamais pensé.

    Moi, je le fais un peu pour moi mais je pense que chacun pourrait développer ça de façon différente.

    A vos crayons ou à vos claviers !

  17. Mes yeux rayonnaient des plis du soleil dans le jupon ocre. Mes narines étaient au frisson des effluves boisées mêlées de terre. J’entendais la plainte des feuilles dans la pénétration de mes pas. Mes mains soupiraient le désir de caresser les couleurs. Mes lèvres se troublaient de silence.

    Chut mon coeur… C’est l’automne qui bat l’explosion de la vie, il libère ses dentelles en clochettes de cuivre où sonne l’astre du jour.
    Chut mon coeur… C’est le jupon ocre glissé aux racines de l’éveil, il t’offre le rêve qui précède le sommeil. Il t’envole vers la nuit…
    Réveille-toi mon coeur ! La fée des rêves habillée en réverbère cache dans sa lumière celui qui attend de colorer le silence de tes lèvres troublées. Il t’attend pour un long baiser mordoré de l’automne…
    Catherine

  18. BALADE DANS LE PARC D’OSSIANE

    Tous les jours, je découvre un trèsor,
    Une belle photo, un juste calligramme, cousus d’or,
    Je me lance dans la poèsie,
    Par Catherine, Michel, ébloui,
    J’écris…
    Inspiré par un mot, un titre,
    Mots suivants une matrice,
    Aujourd’hui, assis sur un banc,
    J’attends….
    Elle ne viendra pas…
    A cause de quoi…
    Je le sais pas !!!

    Belle semaine, chère Ossiane,
    Bises poètiques,
    OLIVIER

  19. est-ce ce feuillage pointilliste ? est-ce l’impression de profondeur ?
    cette photo fait naître sous mes doigts des sensations tactiles de moelleux, de matière sensuelle, de coussin dodu qui accueille en enveloppant…

  20. Toutes tes dernières photos ainsi que leurs calligrammes sont magnifiques Ossiane, et les commentaires un vrai régal! Quelle joie me procure ton blog !
    Bisous émerveillés
    Nina 😉

  21. >Francis:
    Merci à toi, je m’y suis effectivement promenée, le coeur battant 😉 Bonne fin d’après-midi. Bises.

    >Michel (3):
    Que de Michel sur ce blog 😉 Merci à toi. D’ailleurs, je vous invite tous à parcourir le très beau blog photo de Michel qui vous fera voyager sur ce lien: http://michel59.blog.lemonde.fr/michel59/

    >Alain d’Emmaus:
    Merci pour ce clin d’oeil à la chanson de Brel. Rendez-vous amoureux avec Madeleine sous l’oeil bienveillant du réverbère. Bises du parc.

    >Michel (2):
    Pas vraiment de secret puisque tu as deviné. Je me sens à l’aise pour m’exprimer de cette façon-là. Mais il y a bien sûr multiples façons de le faire et tout aussi intéressantes. L’essentiel est de parvenir à laisser une trace de ce qu’on ressent à l’intérieur de soi. Je t’incite à poursuivre tes recherches puisque tu y prends plaisir. Il n’y a rien de plus agréable que de laisser vagabonder son imagination car elle nous entraîne sur d’autres chemins qu’on n’aurait pas empruntés auparavant. D’ailleurs comme tu peux le remarquer, de nombreux visiteurs de l’Oeil Ouvert déploient leurs trésors imaginaires avec gourmandise. Belle fin d’après-midi. Je t’embrasse.

    >Catherine:
    Magnifique, Catherine!! Tu empruntes une nouvelle voie aujourd’hui. Celle d’un texte poétique plein d’attente que tu fais monter en puissance. C’est très belle rencontre pleine de désir et de sensualité avec l’automne. Harmonie et pleine osmose avec les parfums et les couleurs. Totale immersion. Bravo pour cette nouvelle exploration. Bises troublées.

    >François:
    Merci, j’ai voulu mettre une petite note festive et discrète pour les visiteurs. J’espère qu’elle n’est pas trop voyante. J’aime bien ce sapin car il me fait penser à un calligramme. Bises.

    >Olivier:
    Super Olivier, cette balade imaginaire 😉 C’est très joliment dit. Tu as vraiment trouvé la bonne façon de t’exprimer en prenant un mot comme point de départ car en général tu construis quelque chose de simple, sincère et très profond à la fois. Avec du recul, je regrette de ne pas avoir composé une scène avec ces jolis bancs de teck. Cet objet dans un décor stimule l’imagination. Belle semaine également, Olivier. Bises d’encouragement.

    >Bén:
    Très jolie description de sensations. Sensualité, chaleur, douceur, havre de paix confortable. On y passerait presque la nuit, non? Merci Bén pour tes interventions sensibles. Bonne journée pleine de sérénité. Bises d’ocre.

    >Nina:
    Merci douce Nina, je suis contente que ça te plaise. Pas de quoi s’ennuyer en effet. Beaucoup d’émerveillement devant toutes les belles contributions des visiteurs. Bises mordorées.

  22. On peut distinguer au fond
    les prémices d’un pré vert 😉

    …C’est une chanson
    qui nous ressemble,
    toi, tu m’aimais,
    et je t’aimais,
    et nous vivions
    tous deux ensemble,
    toi, qui m’aimais,
    moi qui t’aimais…

  23. Magnifique !

    Il est étonnant de constater que les couleurs d’automne nous apportent autant que tout les verts d’une forêt au printemps.

    Je remarque également que les arbres ont encore des feuilles au mois de décembre. C’est également le cas en région parisienne. Ils ont été surpris par le frois de novembre alors qu’octobre était très doux… et ils n’ont pas eu le temps de perdre leurs feuilles, ils se sont figés pour tout l’hiver avec des parures ocres…

    Cordialement,

    Blogodir – Annuaire et hébergement de blogs.

  24. Ce parc est au bout de mon enfance , loin maintenant. Et pourtant si près.
    Les feuilles craquent sous nos courses endiablées, la futaie résonne de nos cris, le soleil illumine nos visages essoufflés.
    Mes frères surgissent de derrière les troncs et j’ai peur…

    C’est l’automne à Londres et nous savons dans la lucidité de notre joyeuse inconscience qu’il n’y en aura jamais plus de pareil..

  25. >Bonsoir Fred:
    Tu as le coeur en fête! La semaine démarre bien après ce week-end au vert;-) Merci pour cet extrait des « Feuilles mortes » de Prévert (bien vu le jeu de mots;-). Que cette gaieté accompagne tes pas. Bises sereines.

    >Blogodir:
    Bonjour, contente de te revoir sur mes terres. J’ai du mal à t’appeler Blogodir. Ce serait plus sympa si tu donnais ton prénom, non? En attendant, je te remercie pour ce gentil commentaire qui me fait plaisir. Curieux phénomène que ces feuilles sur les arbres en décembre. Mon ami François Arnal en parle justement sur la note qu’il a publiée ce soir. Voici le lien:
    http://ahahh.blog.lemonde.fr/ahahh/2005/12/les_feuilles_au.html
    Pour en revenir à ma note, je vais être honnête. Ces photos ont été prises fin novembre 2000 à Londres. Merci et au plaisir de te lire à nouveau.

    >Merbel:
    Décidément, mes photos évoquent pour la deuxième fois des souvenirs d’enfance qui t’ont fortement marquée;-) Insouciance et légèreté des jeux d’enfant évanouies à jamais sauf dans notre mémoire. Ca me fait plaiisr de pouvoir raviver de tels moments de bonheur. Bien à toi. je t’embrasse bien fort.

  26. Des émois de moi insensés
    Mettent mes sens sans dessus-dessous !
    Sur le dessus : l’essence ciel
    Sur le dessous : l’essentiel.
    M’abandonner à cet élan ascensionnel
    Sans interdits,
    Ou devenir le censeur à sens unique
    De mes sens interdits ?

  27. >Laurence Olivier
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue;-) Il me semble que c’est la première fois que tu t’exprimes. Ce sont mes photos et mon poème qui te mettent les sens sans dessus-dessous? Joli morceau de poésie autour du mot « sens ». Comme tu es sensible et que tu aimes exprimer tes sensations, je te t’invite à revenir quand il te plaira mour mettre nos sens en émoi. Merci beaucoup et à bientôt. Bien amicalement.

  28. Sur cette page emplie d’ocre et de toutes ces nuances d’automne …
    On pourrait aussi classer cette page ‘soleil d’ocre’ avec le jaune, rouge et brun.
    J’espère Ossiane que tu as un peu de soleil ?
    Bises

    Encore un poème de Huguette Bertrand :

    INSOLENCE
    De malheureuses feuilles
    tombent des nues
    en vociférant des injures
    à l’automne

    le feu au coeur
    les arbres demeurent
    muets

  29. Je dis OCRE
    Et l’orage tonne
    Abandonnant perles de pluie,
    Glissant sur le fer endormi
    Par le temps,
    Accentuant
    Les traces de rouille
    En harmonie
    Avec les feuilles d’eau-tonne.

  30. C’est encore moi !
    Dans la famille « soleil d’ocre » je souhaite associer « le brun, le rouge , le jaune et l’orange …et les réverbères » …
    mais tu fais comme tu veux juste une proposition.
    Bonne soirée.

  31. >Nath:
    Tu continues ta petite promenade du soir:-) Très juste aussi et j’ai corrigé deux autres notes sur l’automne au passage. Merci Nath, je t’embrasse!

  32. Recuerdo

    Comme souvent en novembre le vent apporte sa guitare
    En grattant l’instrument fait de cordes et de bois
    Cet habile musicien fait tomber une pluie d’or
    L’air en est aérien comme une danse espagnole

    le thème est fort ancien comme le sont les paroles
    La musique est si belle que chacun s’en souvient
    Quelques notes immortelles données aux débutants
    Apprises lorsque les doigts sont encore hésitants

    Alain

  33. Merci Alain Recuerdos de la Alhambra !! de Narciso Yepes , un tître, un poème et une musique dans ce matin de novembre où le mistral maltraite les feuilles et les branches avec violence, les mots, la musique et le soleil adoucissent cela.

  34. La clarinette

    L’automne est un voilier qui s’éloigne en dansant
    Il roule d’un bord à l’autre sur l’océan des arbres
    Il voudrait bien brasser la toile, et mettre en panne,
    Mais dehors les étoiles s’éteignent, et le vent miaule

    Il fait pleuvoir des feuilles toutes pareilles aux dauphins
    Des nuages flottants comme des séraphins
    Le suivent dans son sillage comme on suit un parfum
    Lui sans boussole se fie à la lumière d’un phare

    Quand l’automne est en panne alors la clarinette
    redonne souffle et vie à la morne palette
    de sa voix chaude et grave elle réveille les feuilles
    de façon malicieuse comme un roux écureuil

    Alain

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