* Lecture du Calligramme: du bas vers le haut.
C’est le Grand Voyage,
Poissons d’Argent vers le Large,
Rêves Dorés en Bagage,
Nouveaux Langages,
Autres Rivages.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Elle est où la mer ?
Petits pieds froids
qui cherchent avec joie
l’eau que le soleil a réchauffé.
Exploration de la baie
à la recherche de l’inconnu.
En avant pour l’aventure…
Petits films dans la tête, jeux,
émerveillement pour un rien, pour la vie…
Beau haïku, Ossiane.
On sent le calme s’installer, propice à la réflexion, à l’apaisement.
Moment magique, où plus rien ne bouge, mais où rien n’est triste. Juste la vie qui fait une pause, où on retrouve face à soi.
Bonne journée. Je t’embrasse.
Survol d’une côte parsemée de milliers d’îles parallèles surmontées chacune d’un arbre solitaire. La photo manque de pixels pour identifier l’essence…
Bonjour Ossiane,
Voyager, m’évader,
Sortir de mon univers doré,
Grâce à vous, je rêve d’une destination,
Partir au Pays du Soleil Levant,
Rencontrer ce peuple souriant,
Aux philosophies pleine d’émotions,
Rencontrer des Maîtres,
Apprendre, toujours, connaitre,
Un jour, ce cadeau viendra…
Un bonheur de migrer tous les jours chez toi, chère Ossiane,
Bisous voyageurs,
OLIVIER
De l’estran
Face au soleil couchant,
Ossiane découvre, se penchant
Les bruissements vivants.
…………………….
Qu’ils sont beaux ces miroitements, or et argent.
Bises au vent.
Pierre
>Fred de Toulouse: J’ai cru un moment que tu étais déçu que j’ai baissé la tête mais je pense plutôt que tu es à la recherche de sensations et de souvenirs d’enfance. Merci de te laisser émerveiller. Je t’embrasse.
>Annie-Claude: Merci à toi. Cette impression de temps qui s’est arrêté pour faire la pause est très bien décrite. J’ai l’impression qu’il y a un peu de ton histoire récente dans cette réflexion. Bises chaleureuses.
>François (1): Très bien trouvé, sweet gardener. Superbe vue aérienne. Le détail de l’arbre est extra ;-)) Merci. Bises de l’air.
>Olivier: Tu t’envoles aujourd’hui pour l’orient, terre de spiritualité qui t’est chère. Peuple souriant tout comme toi qui nous fait partager ta joie de vivre chaque matin. Un plaisir de te voir débarquer chaque jour pour un nouveau voyage. Bises chaleureuses.
>Pierre:
Je me penche souvent
Des moments grisants
Sur le miroir du vivant
Bises du levant.
Merci pour ta fidélité et tes beaux poèmes.
Ce qui est étonnant c’est que je vois comme une « ombre » ou plutôt une forme humaine de lumière !!!
Avec une tête en bas de la photo, un cou au milieu et des épaules en haut.
La lumière rasante révèle des reliefs invisibles lorque le soleil est au zénit.
Partir
——-
Quitter les rivages connus
Pour aborder des côtes inconnues
Laisser les anciennes frontières
Pour découvrir d’autres lumières
Aller vers de lointains ailleurs
Chercher un avenir meilleur
Courir les mers les aventures
Dans l’errance vivre à sa mesure
Connaître les beautés du monde
Ses langues ses odeurs vagabondes
Les mœurs nouvelles les visages divers
Rêver les yeux grands ouverts
Partir sans fuir pour renaître
Chasser l’engourdissement de son être
Dans les rencontres du voyage
Sous d’autres cieux d’autres paysages
Voyageur libre et sans bagages
Sans souci d’argent ni d’âge
Confier sa vie au plaisir des dieux
Prendre le large sans adieux
Qu’importe les malheurs d’Ulysse
Sombre océan ou noires abysses
L’inconnu vaut mieux qu’un triste sort
De jours gris en attente de mort
Plutôt « bateau ivre » laissant
les « anciens parapets » vieillissants
Que barcasse protégée des marées
Par des chaînes bien amarrée
Ce sont des poissons ? Reflets imaginaires ? J’y vois moi, toujours froid réaliste, des rides de sables sculptées par les vagues venues de loin. Et le reflet nacré des prunelles du ciel. En tout cas, l’image suscite toujours autant de vers (et pas de vase).
Voilà le commentaire de mon petit Jo Ossiane, moi je reviendrai après mais c’est aussi du sable que je vois, un collier d’or et d’argent.
Catherine
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On dirait un dragon qui sort de l’eau et autour de lui il y a des canards.
L’eau on dirait de la peinture.
En vrai ce sont des bosses de sable.
Jo
En vrai, ce sont des « crottes de sable » que les néréides font souvent à marée descendante… Elles labourent la matière espérant faire jaillir les diamants cristallisés d’entre les dunes miniaturisées…Un désert minuscule aquatique mais grandiose à qui sait le voir.
Les déserts savent migrer, eux aussi…
C’est un collier d’or et d’argent
Que le soleil effleure au soir
Comme s’il était son miroir,
Le scintillement émergent.
Celui dont est paré le sable
lorsqu’il quitte sa robe bleue
Pour découvrir son onduleux
Et ses douceurs ineffaçables.
Ô j’ai laissé mes doigts courir
Sur ce cou si vivant et doux,
Ils se perdaient dans le bijou
Et je les entendais frémir.
Ô la plage dans son offrande…
Comment résister au bonheur ?
Cette sensation de l’ailleurs ?
Je me perdais dans ses méandres !
C’est un collier d’argent et d’or,
Fait des traces du mouvement
Où l’eau perle de diamants
Sur toute une vie à éclore.
Quand la tunique se soulève,
Eclairée de la seule lune,
Elle offre sa dentelle écume
En caresse à son cou de rêve.
C’est l’invitation au voyage
Le départ vers d’autres rivages…
Catherine
Curieux aujourd’hui, les commentaires arrivent en fin de journée.
>Michel (2): J’ai regardé attentivement la photo et je devine en effet cette forme lumineuse remplie de rides de sable. Un extra-terrestre peut-être surgi des profondeurs de la terre 😉 Merci beaucoup Michel de participer si joyeusement à ces interprétations car ce n’est pas toujours facile ;-)) Bonne soirée.
>Michel (1): Tu as emprunté et préféré ce bateau ivre pour partir à la découverte d’un autre monde. Ivresse de larguer les amarres. C’est un beau voyage positif comme on aimerait en faire sans contrainte de temps et d’argent. Il ne s’agit pas d’une fuite mais d’un désir de découverte et de rencontres. Merci beaucoup Michel pour cette belle évasion. Bises de l’inconnu.
>Argoul, sans vase, je te fais gamberger et tu te dis « Où est-t-elle allée chercher cela? » Au fond, c’est toi qui a raison mais crois-moi, je vois ces bancs de poissons en train de migrer;-)) Jolie image que ces prunelles du ciel. Bonne fin de soirée.
>Bonjour petit Jo. Tu sais très bien ce que c’est mais tu te prêtes avec talent à ce petit jeu imaginaire. Les reflets sur l’eau créent la forme du dragon sorti du ventre noir de la terre. J’espère que tu n’as pas eu peur. La nuit est tombée maintenant et le dragon est parti se coucher. Bonne nuit Jo et fais de beaux rêves.
>Rhinocérophage: Je suis bien contente d’apprendre l’origine de ces petits monticules même si ça casse un peu la poésie de la photo ;-)) J’aurai dû m’approcher plus près pour voir ces diamants. Jolie note pétique de fin. Merci beaucoup pour toutes ces informations d’une grande richesse. Bonne soirée. Amitié.
>Catherine: Tu me fais frissonner avec cette superbe comparaison du sable qui quitte sa roble bleue pour découvrir sa parure d’or et d’argent. Quelle sensualité et douceur! Cet effeuillage est du plus bel effet. Bravo Catherine pour cette splendide invitation au voyage. Je te suis. Bises de diamants.
Il est illusoire de croire que tous les oiseaux marins vivent et se déplacent de façon grégaire.
En fait chaque groupe vit avec ses codes, ses habitudes , ses jeux et ses facéties, il n’est que de les regarder s’en donner à coeur joie dans les ressacs et les vagues.
Il y a même de vrais clowns à plumes qui animent les groupes.
C’est rassurant de constater qu’il n’ y a pas que les hommes qui s’amusent et rient…le oiseaux de mer…aussi…
>MTO: Je ne sais pas à propos de quel commentaire tu dis cela. Mon titre faisait référence aux bancs de poissons qui se déplacent. Merci pour cet éclairage sur les oiseaux qui aiment s’amuser comme nous. Bises.