Sarabande

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Danse de Goélands au-dessus de l'Estran, Chorégraphie Rose Thé, Ballet d'un Soir d'Eté.

Danse de Goélands au-dessus de l'Estran, Chorégraphie Rose Thé, Ballet d'un Soir d'Eté.

* Lecture du Haïku Calligramme: du haut en bas.

Danse de Goélands
Au-dessus de l’Estran,
Chorégraphie Rose Thé,
Ballet d’un Soir d’Eté.

* Photo de la plage de Pirou dans le Cotentin.

20 réflexions sur « Sarabande »

  1. Magnifique Ossiane !!!
    Des vagues et des ailes…
    Comme un désir de lumière.
    Je reviens demain
    Catherine

  2. Musique d’ailes
    ——————-

    Les goélands
    Au-dessus de l’estran
    Tournent dans un ciel rose
    Battant l’air de leurs ailes d’argent
    Ballet dans le couchant d’un soir d’été
    Aux fracas répétés des rythmes de la mer
    Leurs cris déchirent l’air de leurs stridents appels
    Ils montent haut pour fondre sur la crête des vagues
    Pour d’un bec agile prendre un petit poisson
    Qu’ils rapporteront à leur nid près des côtes
    Leur vol n’est que rondes de pèches
    Et le promeneur épris de ces figures
    S’amusant de leur libre chorégraphie
    Séduit attentif émerveillé
    Rêve d’un opéra fantastique
    A la musique d’océan
    Pour faire danser
    Les goélands

    La plage est un tapis de perles noires
    Que la mer lave et foule
    Quand l’océan de la terre s’éprend
    Leur amour roule d’infinies étreintes
    Dans une tendre lumière
    L’horizon s’allume et s’étend
    Dans l’air valsent
    Les goélands

    Le poète que ce spectacle inspire
    Berce son imagination
    De rimes qui s’envolent
    Et tournent dans sa tête
    Dans un bal de fête
    Suivant le vol
    Des goélands

  3. un petit coup d’oeil en passant… suis en train de boucler ma valise pour La Haye… j’aurai peut-être le temps d’aller flâner sur la plage de Scheveningen et de contempler des beautés comme celles-ci…
    belle journée

  4. J’aime beaucoup cette photo où le temps de cligner des yeux l’on ne voit pas forcément la même chose.
    Tantôt la mer, miroir du ciel brisé en une infinité d’éclats argents dont les goélands se seraient échappés.
    Tantôt la terre, en un champ saupoudré de neige, dont l’impossible proximité avec la mer est le plaisir que procure cette illusion photographique.
    Géniale !

  5. Je sais pourquoi mais si je ne lis pas la légende finale, je suis ailleurs, victime de mes représentations.
    Si tu ne nous dévoiles pas le lieu , si je te connais pas !-)), je suis au bord de l’Océan Glacial Arctique orienté vers le nord avec cette lumière rasante des hivers polaires, avec cette ambiance boréale.
    au premier plan j’imagine des milliers d’animaux polaires, oiseaux migrateurs, phoques ou autres mammifères marins…
    Le paysage est essentiellement subjectif.

    « Si la notion de paysage mérite d’être honorée, ce n’est pas seulement parce qu’elle se situe de façon exemplaire, à l’entrecroisement de la nature et de la culture, des hasards de la création et de l’univers du travail des hommes, ce n’est pas seulement parce qu’elle vaut pour l’espace rural et pour l’espace urbain. C’est essentiellement parce qu’elle nous rappelle que cette terre, la nôtre, que nos pays sont à regarder, à retrouver, qu’ils doivent s’accorder à notre chair, gorger nos sens, répondre de la façon la plus harmonieuse qui soit à notre attente. Le monde (et donc notre existence) vaut la peine d’être parcouru, aimé, salué, reconnu. il y a là un acte d’allégresse et d’allégeance à l’égard de ce que la bienveillance de la nature et la ferveur laborieuse de nos ancêtres ont su nous léguer ».
    Pierre Sansot in Variations paysagères. Ed. Klincksieck, Paris, 1983.

  6. Trois mots me viennent à l’esprit en regardant ce paysage marin:
    Beauté
    Immensité
    Liberté

    Quandau dicton que je citait hier , il se vérifie assez souvent mais pas toujours ! Je pense qu’il est valable qu’à l’intérieur des terres .

    Bonne journée
    Eric

  7. Ossiane, je reposte. Ce n’est pas bien passé la première fois.
    ———————-

    Au soir l’Estran se retire à pas de velours ;
    Il devient berceau des naissances du mystère.
    Ami, vois-tu ces vagues calmes sur la mer ?
    Les flots se reposent de leur fureur du jour.

    Le soleil tire à l’horizon son rouge voile,
    C’est l’heure des rêves sous la lune argent.
    Ami, rejoins là où va ton regard plongeant
    Et suis la lueur pénétrante des étoiles.

    Le vent léger exhale les parfums salins,
    Il pose les goélands sur les douces mouvances.
    Ami, nage vers eux prendre un bain de jouvence
    Et libère ton coeur de son chant sibyllin.

    La houle est douce comme un long soupir ce soir,
    Les ailes blanches des oiseaux relaient l’écume.
    Ami, abandonne-toi au creux de leurs plumes
    Et envole-toi vers l’infini de l’espoir.

    L’horizon vient confondre la mer et l’azur,
    Les goélands volent la danse des possibles.
    Ami, ils te murmurent les mots invisibles
    Et t’invitent à vivre les sensations pures.

    Oui, l’Estran ce soir est une grande promesse
    Car ses vagues bercent les ailes du désir
    Vers l’ailleurs où les yeux ne sont plus que sourires
    Ami, va caresser la vie dans son ivresse…

    Catherine

  8. >Christine: Et voilà la deuxième personne qui craque;-)) Je ne vais tout de même pas monter une agence de voyages;-)) Il y avait pas mal de candidats pour la Bretagne à une époque. Merci d’être passée. Je t’embrasse.

    >Catherine: C’est tout à fait un sujet pour toi 😉

    >Michel: Ce que je vois au premier abord, c’est que tu as essayé de donner une forme à tes strophes et surtout à la première qui a me semble-t-il une forme d’aile. Ou encore si on tourne la tête vers la droite, j’y vois comme les pulsations du chant des goélands et la musique de l’océan d’où le titre que tu as choisi pour ce ballet d’oiseaux. Me trompe-je? Ce qui est très subtil de ta part, c’est que les cris des goélands tombent juste à la pointe de cette aile. Quelle belle chorégraphie pour cet opéra tu as mis en scène. C’est du grand art et c’est magique. Merci de nous avoir fait rêver. Je t’embrasse.

    >Pierre (2): Tu as raison de souligner l’immobilité de la scène dûe à cette horizontalité et que des goélands en vol viennent perturber. C’est très bien vu. Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Bén: C’est sympa de passer en coup de vent;-) Je te souhaite plus de chance au niveau de la météo cette fois-ci. Essaie de t’accorder ce temps pour flâner un peu. Bises du large.

    >Isabelle: Contente de te revoir parmi nous ;-)) Je viens tout juste de cligner les yeux comme toi et j’ai effectivement la même impression. Mer au miroir brisé ou terre enneigée, on a le choix. C’est donc une photo à double entrée. Merci pour ce beau regard qui donne d’autres ouvertures. Je t’embrasse.

    >François (1), le roi du paysage: Tu as donc la même sensation qu’Isabelle. Je constate qu’on peut voyager très loin sans avoir à parcourir de grandes distances. La lumière du soir crée cette ambiance polaire et pourtant j’ai pris cette photo en plein mois d’août. Merci pour ta belle image qui nous donne à rêver et au texte de Pierre Sansot qui analyse bien la relation intime et fusionnelle que l’homme entretient avec son environnement. Bises de l’Arctique et mets bien ton cache-nez;-)

    >Douce Nina: C’est ce qui me semblait bien;-) C’est une de tes thèmes favoris mais par moment, je suis obligée de regarder par terre ou ailleurs pour me ressourcer sur le plan poétique. Bises iodées.

    >Merci Eric, j’aime beaucoup les trois mots que tu as choisis. Même si la véracité des dictons n’est pas toujours démontrée, ils perdurent et se transmettent de génération en génération. Bonne fin de journée et merci.

  9. >Catherine: Je peux donc effacer le précédent commentaire, ok?
    Ton poème n’est que volupté, douceur, calme. Je sens cette brise m’envelopper. Belle image que ce soupir du soir et ces murmures chuchotés. Je te sens en parfaite communion avec la photo et tu nous fait vibrer par tes mots judicieusement choisis. Du grand art et de l’émotion pure. Bises de l’estran.

  10. Mer terre en devenir toujours…Est-ce la terre ou la mer qui fait pousser ce champ de fucus? Fucus visqueux dans l’eau,qu’on évite ,mais brillants à l’air et dont on fait crever les poches…Un jeu d’enfants et un jeu de goélands,aussi, toujours insatiables… Car les fucus,s’ils sont des puits d’eau, s’ils sont des kaléidoscopes naturels, sont aussi des linceuls pour les poissons épuisés, les petits crabes ballottés par la marée.
    Oui, François, regarder un paysage, le parcourir c’est faire acte d’allégresse et d’allégeance… C’est peut-être même plus que cela:par exemple, la Manche, c’est les vacances de mon enfance. Et je suis de mon enfance, comme on est d’un pays…De ces paysages et de cette enfance je ne peux rien séparer.
    Ossiane, toute ma gratitude pour cet Ouest et cette Sarabande qui « murmurent » mes origines.

  11. Délire dans le Cotentin ,

    Au premier plan ,de la neige souffler par le vent , après « le jours d’après » le film.
    Plus loin un soleil de minuit, qui n’en fini pas de vouloir ce coucher.
    Les goélands apprennent à danser….et entre le bleu et le rose mon œil ce pâme.

    Merci pour le sénario…

  12. Ta photo, Ossiane, me prend aux tripes.

    Je vois la vie qui patauge dans la boue grise, le rêve d’un au-delà dans ton ciel rose et bleu. Entre les deux cette ligne noire, ce lethé infernal.

    Ossiane, dis moi que mon rêve s’accomplira.

  13. C’est beau, calme, serein.
    Tout simplement éblouissant 😉

    C’est vrai que sortir de ses rêves
    et commencer la journée par ta photo est très agréable.
    Merci à toi pour se démarrage en poésie, tout en douceurs.

    Ce matin en me laissant transporter par « Sarabande »
    j’ai fredonné « Les oiseaux » de D. Balavoine,
    chanson que je n’ai pas entendue depuis des années 😉
    Je vis (vivre) certaines de tes photos comme des voyages vers des souvenirs.
    Je ne cherche pas nécessairement à interpréter ce que je vois,
    je me laisse juste bercer…hummm 😉

    Je t’embrasse

  14. Pardon de poster mes réactions si tard. Amitié à tous.

    >Merci à Jo et Capucine pour vos jolies et pertinentes interprétations. Bisous à tous les deux.

    >Rhinocérophage: Effectivement, ces masses noires font penser à du varech mais je ne pense pas que ça en soit, tu verras pourquoi plus tard. En tout cas, tu en parles très justement. Tu as certainement percé ces poches de nombreuses fois quand tu étais enfant. Tu connais donc ces plages. Dans quel partie du Cotentin as-tu séjourné? Merci pour ta visite et tes commentaires toujours très étoffés. Bien amicalement.

    >Virgile: Tu as de l’imagination en transformant cette photo en décor polaire de SF;-) Ca délire. Toutes ces impressions sont joliment troussées. Je suis contente que le scénario te plaise et je vais essayer de faire en sorte que ça continue. Bonne nuit sur ton île du bout du monde.

    >Florence: Ton poème est tout doux et silencieux. Un bouquet d’oiseaux l’animent d’un seul coup. C’est très joli. Bises légères. Bonne nuit.

    >Pas possible, Philippe. Je ne veux pas t’attrister. Ce que tu dis est très bien vu et bien tourné. J’ai été obligée de prendre le dictionnaire pour « lethé »;-) Maintenant que tu me parles de cette ligne noire, elle me glace aussi le sang. Lève les yeux, imprègne-toi de ce rose et convainc-toi que ce rêve se réalisera. T Si Florence me le permet, je te fais une bise réconfortante.

    >Fred de Toulouse: Ce que tu me dis me fait plaisir. Il m’est évidemment difficile de savoir comment vous recevez ces images. Mais si en plus elles te font chanter, tu me vois comblée;-) Tu n’es absolument pas obligé d’interpréter la photo. Tous les commentaires sont ouverts. La diversité fait la richesse du blog. Je te laisse à ce bercement de la nuit à l’heure tardive où je réponds. Bises et à demain.

    >Flo: Merci à toi de revenir. Tu n’as plus Jane à tes trousses 😉 Tu vis dans quelle partie de Bretagne?

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