* Lecture du Calligramme: centre, courbes verticales de droite à gauche, centre.
Un Coeur Brisé,
Une Feuille Déchirée,
Jardin Perdu
D’un Temps qui n’est plus,
Amours Mortes,
Sur le Seuil de la Porte.
* Photo d’une feuille d’Hosta. Ce sont des plantes qui aiment l’ombre, les endroits peu lumineux et l’humidité. Elles sont également très appréciées pour leurs feuillages décoratifs très variés ainsi que pour leurs petites clochettes blanches et parfumées. Pour en savoir plus sur les Hostas et voir les photos des différentes espèces …
>A tous les blogueurs du Monde touchés par les attaques de Trackbacks:
1) Il ne faut pas autoriser les Trackbacks car ça ne sert qu’à être spammé.
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Et pour bien faire, il faut procéder à cette opération sur toutes les notes existantes même celles qui n’ont pas été spammées.
Bon courage.
Ce n’est pas mon heure habituelle… on peut quand même frapper à la porte?
N’ai pas été spamé, mais merci pour tes conseils.
Bisous
Petit coeur brûlé
Grand coeur attaqué
Dans une page dorée
Courage
Espère si près
le vert sérénité.
Bonne journée, Ossiane.
PS : tu sais bien, Ossiane, que les profs n’ont pas 35 heures à horaire « contraint » et que cela permet de libérer (pas tous les jours, hélas) un petit moment de sieste ;o)) Il suffit de ne pas avoir pas cours les après-midi.
Le vent est un voyou
————————
Il est venu sans prévenir
Il est entré dans mon jardin
Ah !quel voyou !ah !quel coquin !
Je n’ai pas pu le retenir
Il m’a embrassée dans le cou
Je me suis mise à trembler
De rage et désir accablée
Plus m’a serrée dans ses bras fous
J’aurais bien voulu résister
A ses caresses à ses baisers
Le gifler le mordre le repousser
Mais le désir l’a emporté
Je me suis fort abandonnée
Pour mieux jouir à sa guise
Il a déchirée ma chemise
Je ne pourrais lui pardonner
Le vent est amant infidèle
Mais je l’aime à mourir
Il me cajole il me bat à périr
Mais à mon cœur donne des ailes
Il m’a quittée sans prévenir
Il est parti à la sauvette
Restent les trous de ma nuisette
Pour pleurer et me souvenir
Dans la nuit ainsi se lamente
Un feuille d’hosta jaunie
Dont le vent hâte l’agonie
Feuille flétrie ô pauvre amante !
Très beau Ossiane, on voit un visage de profil !
Chagrin… J’ai une pensée pour quelques proches. Bientôt le téléthon… ça sert à tout le monde !
Bises de la nuit Ossiane. J’écris sur le chagrin ce soir mais j’espère bientôt écrire sur les avancées de l’espoir. Je pense à mon ado de fils ce soir !
—————-
Oeil creusé de larmes,
Regard sous leur voile
En trop lourde toile
Où goutte est vacarme.
Oeil creux du chagrin
étoilé de nuit
où rien ne s’enfuit
Du trop lourd écrin.
Oeil creux de fatigue
Sans rêve où dormir
La vie les déchire
De lourdes intrigues.
Oeil creux de blessures
D’une différence
Faute à pas de chance
Cri du verbe exclure.
Oeil dans le brouillard
Le voile se lève
La lumière soulève
La note d’espoir.
L’oeil cherche la vie
change son regard
Et voit dans le noir
Là où il revit !
Catherine
Silençieuse elle se glisse
Souvent sans prévenir
noire et triste
Elle apporte chagrin et tristesse
Elle brise les coeurs.
Jepense à toi mon papy
qui vient de nous quitter
Merci Ossiane de pouvoir me laisser m’exprimer
Amitiés
MARTINE
front bombé, oeil maquillé d’un petit coeur : l’été se masque d’automne pour passer les frimas
bonne journée
mystère dans le massif aux HOSTAS :
E N L E V E M E N T
Dans l’affaire qui trouble
le Fameux parc OSSIANE
nous apprenons que notre reporter
FLORA CHLOROPHYLLE
a été enlevée hier au cours de son enquête!
On sait qu’elle était sur la piste
des petits pois verts en fuite
mais cette tragique nouvelle
nous fait penser a une bande bien organisée!
Elle a tenter de signaler son lieu de captivité
en dessinant un COEUR
mais ses ravisseurs
ont cherché à brouiller l’indice!
nous nous attendons à une demande de rançon,
et tous les massifs du Grand Parc
sont solidaires pour sauver
notre journaliste reporter bien – aimée!
Nous avons bien sûr fait appel à des spécialistes
tels que les Dupont et Dupond.
Michel, Catherine, MTO, Olivier, Bén , Annie claude, UU …
sont des agents dormants en place… (chut ! )
Ainsi que Belle la coccinelle
accompagnée de Mireille l’abeille
( que Jo et Capucine connaissent fort bien, j’en suis sûre )
donc un aboutissement heureux sera la seule issue!
à demain chers lecteurs
et surtout gardez bien l’oeil ouvert
La mémoire trouée
Une feuille desséchée
Un amour perdu
Une mèche éperdue
Dans un livre retrouvée.
………………
J’ai un pied de Hosta en mon jardin et espère en introduire d’autres: leur feuillage est si varié en couleurs et en rondeurs (sans parler des hampes florales bleues). Sur ton cliché, tu as saisi les lignes élégantes des nervures qui partent du coeur. Bonne journée.
PS: quel duo fais-tu avec amichel, toi le violon, lui l’alto … et j’oublie le violoncelle, Catherine. Il s’agit donc d’un trio!
LES NEWS !!!!
un indice trés important a été découvert chez Olivier:
un mystérieux message
— signé : Flo — a été déposé dans sa boite
( serait-ce la Piste de Notre Flora ? )
Jane, oui Jo connait bien la coccinelle, même qu’elle s’appelle choupette lorsqu’elle devient voiture… Tiens tiens à tenir compte pour l’enquête !
Quand à Capucine dans son poème, elle parle d’une abeille qui sait des choses que personne n’entend.
Je le livre ici donc en espérant que quelqu’un y trouvera un indice…
Catherine
Ronds de fleurs
Ronds de sol
Mes ailleux tournesols
Fleurissent en hiver
Se ferment en été
Naissent au printemps
Meurent en automne attirés par l’air et le soleil
Ronds de fleur
Ronds de sol
ornée de fleurs
L’abeille murmure dans son oreille des choses
Que personne n’entend
Mais que tout le monde sait.
Ronds de fleurs
Ronds de sol
Le secret de la pluie
C’est un coeur dans la sueur
Au dessus des fleurs de l’été
Ronds de fleurs
Ronds de sol
J’aperçois dans le ciel des nuages de couleurs.
Capucine
une histoire de regard
ouvert ou vagabond
bravo pour ces images
Ta série m’a mise mal à l’aise.
Ces images de blessures, de lésions me ramènent à une grande salle commune d’hôpital. Dans un lit, une femme maigre et pâle au gros ventre plein de liquide et le lendemain le lit vide, dans d’autres, des artéritiques avec la gangrène qui ronge et les amputations successives…
J’ai eu besoin d’aller regarder le jardin. Les feuilles y meurent, mais les oiseaux pépient et la vie couve. Au printemps elle explosera dans l’ouverture des bourgeons.
En fait, tout au long de la vie, dans l’instant, sans cesse forces de vie, forces de mort…. L’artéritique n’est pas que cette gangrène. Joies peines, élans retraits, amour, haine….
je fais le tour du monde, à chaque seconde, pour me confondre, dans tout ce monde.
C’est très sympa ici.
Ossiane très chère, je suis un peu comme Candide. Troublé par tes titres, tes haïkus.
Chaudes larmes,
Apaisées d’un câlin,
Qui me tient la main ?
Excellent week-end !!
Tendres bisous,
OLIVIER
Jane et Catherine, je ne comprends rien à votre énigme…
Ni qui est FLORA…
Qui pour éclairer ma lanterne ??? merci gentes dames !!
C’est sous la première neige que je viens déposer mes commentaires.
>Pierre (1): La porte est ouverte toute la nuit. C’est une bonne chose. Vérifie bien que tu n’autorises pas la venue de ces trackbacks. Bises.
>Annie-Claude: C’est joli d’opposer ce coeur brûlé au vert sérénité. J’espère qu’elle t’habite. OK pour ton explication. Si tu en as la possibilité, il faut en profiter. Bises.
>Michel: Un sacré coquin ton vent et fougueux en plus ;-)) Mais tout de même un peu volage puisqu’il abandonne la pauvrette une fois ses désirs satisfaits. Je préfère aller prévenir mes autres hostas. Soit, ils vont s’abandonner, soit ils vont se recroqueviller. Merci pour ton talent et ton amour de l’écriture qui se sent dans tes vers. Bon week-end. Je t’embrasse.
>Catherine: Je suis un peu désolée car cette série n’est pas très gaie mais c’est la saison qui veut ça. Ce chagrin qui mêle larmes et souffrances est très poignant mais il se nimbe aussi de réelles notes d’espoir. Je te rejoins dans tes pensées. Toute mon amitié. Je t’embrasse bien fort.
>Bienvenue Martine, il me semble que c’est la première fois que tu interviens. Je te sens bien sûr très affectée par la perte de cet être cher. Je suis très touchée que tu viennes ici exprimer ton chagrin sous forme de poème. Mes pensées t’accompagnent. Je t’invite à revenir quand tu le désires. Je t’embrasse.
>Bén: Merci pour ce regard amusé et optimiste sur ce petit coeur craquelé. Derrière cette dégradation utile, il y a une promesse de renouveau. Bises.
>Jane: Voici le troisième volet de ton enquête et cette fois-ci tu sembles employer les grands moyens pour venir à bout de cette énigme;-)) J’espère que les co-équipiers vont t’aider car je ne sais pas si la photo de ce soir dénouera le problème;-) Merci de t’impliquer à fond dans le blog et de communiquer ta gaieté et ta joie de vivre. Je t’embrasse.
>Pierre (2): J’aime beaucoup ce que tu as fait de cette feuille desséchée qu’on ramasse au hasard d’un chemin parce qu’on la trouve belle. On l’aplatit ensuite entre les pages d’un livre pour lui faire reprendre ses formes puis on l’oublie. Finalement, on la retrouve des années plus tard par hasard. Elle nous attend comme au premier jour.
Tu as raison de vouloir étendre ta collection surtout si tu as des coins ombragés à combler. Ces plantes illuminent un parterre.
Michel et Catherine sont très talentueux. Ils sont arrivés avant toi sur l’Oeil Ouvert mais sois certain que toi et tous ceux qui viennent mettre leur pierre sur ce blog font pleinement partie de l’orchestre. Reçois toute mon amitié. Je t’embrasse.
>Chris Coulon: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Une jolie formule le regard vagabond 😉 Je te remercie pour ton gentil commentaire. Reviens quand il te plaira. Bien amicalement.
>Candide: Je me rends compte que cette série suscite des tristesses car les photos font appel au vécu de chacun d’entre nous. Mais je vois aussi que tu fais la part des choses et que tu perçois la renaissance derrière la mise en sommeil de la végétation. Le cycle de la nature correspond aux différentes étapes de la vie humaine. Il évoque aussi la mort et les souffrances. Dois-je faire abstraction de toutes les émotions qui nous habitent à un moment donné et ne donner que des images souriantes? C’est une question que je me pose. Mais je me dis aussi que notre société moderne refuse de prendre en compte ce côté sombre de la vie alors que d’autres sociétés plus tribales l’intègrent dès la naissance. Vous pouvez bien sûr donner votre sentiment sur le sujet. Promis, je choisirai quelque chose de plus joyeux la semaine prochaine. Merci Candide pour avoir donné tes impressions.
>Souvenir: Bonjour et bienvenue. Beaucoup de nouveaux aujourd’hui. Tu sembles avoir un désir de jouer avec les mots. Reviens nous voir pour participer. Merci pour tes impressions. Bien amicalement.
>Olivier: J’espère que tu as lu ce que j’ai répondu à Candide. Je sais que je prends le risque de ne pas toujours plaire quand je choisis ce genre de sujet. Je ne veux pas non plus causer des chagrins supplémentaires. Mais c’est peut-être aussi une occasion pour vous d’exprimer ce trouble sans pour autant exposer votre intimité la plus profonde. Sinon, Olivier, tu sais bien que tous les blogueurs te tiennent la main quand tu n’as pas le moral. Je lance un appel à Jane et Catherine pour éclairer Olivier. Bon week-end peut-être sous la neige. Je t’embrasse affectueusement.
tu as raison Ossiane, la mort fait partie de la vie.
Je lis que les anglais appellent ces plantes lys plantain. Cela me rappelle les promenades avec les enfants où en cas de piqûre d’ortie, pour apaiser la douleur et les larmes tout le monde cherchait des feuilles de plantain (l’herbe des champs) pour les froisser et les appliquer sur les gros boutons.
Chagrin…….
Coeur fané…..
Yeux rougis….
———-
ps : tes photos sont magnifiques ; continues
L’acide du sel
L’amertume des larmes
Rongent de concert
Un coeur éphémère
L’automne lui a volé
Son éclat de beauté
Métamorphose
Mourir pour renaitre
Et de nouveau aimer
>Eh oui, Jean, ce petit coeur a fait pleurer des gens aujourd’hui et j’en suis désolée. Merci pour ton regard sensible. Bises.
>Merci Candide d’avoir entendu mon avis. C’est en effet curieux que lesanglais ait appelé les hostas de cette façon-là. Je ne savais pas non plus l’usage qu’on pouvait faire du plantain. D’où tiens-tu cette grande connaissance de la nature? De ta curiosité naturelle? Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Bonjour Flo et bienvenue sur ce blog;-) Merci pour ce joli poème d’introduction. J’espère que tu n’es pas ressortie d’ici toute triste. Au plaisir de revoir. BIen amicalement.
>Florence: Bonsoir;-) Voilà un poème qui concentre bien tous les éléments de la photo tout en gardant une ouverture optimiste sur l’avenir. C’est délicat et très bien tourné. J’aime ce coeur éphémère volé par l’automne qui réapprendra à aimer. Merci beaucoup pour tes jolis mots, Florence. J’espère aussi que tu parviens à t’accorder de petites respirations. Bon week-end.
Ossiane,
Tu réponds à Catherine que c’est la saison qui veut la morosité et la tristesse
Pourtant l’automne est une belle saison. Les couleurs des feuilles sont souvent magnifiques… La nature se meurt mais elle revivra.
L’hiver nous apporte parfois (comme ce jour certes glacial mais par hivernal) de très beaux paysages enneigés. Et puis près de la cheminée, au coin du feu, ne sommes-nous pas bien ? En attendant le Printemps qui permet à la nature de revivre. Printemps qui cédera la place à de superbes journées où le soleil bénira la campagne.
Les 4 saisons sont belles. Ne soyons pas tristes.
Flo
A Jane : pour en savoir plus pour ton enquête, vas donc faire un petit tour sur le site de antiblouz.blog.lemonde.fr
Site bien tranquille, peu de personne y intervient et c’est sans doute dommage. Je m’y suis exprimée. Tu en sauras peut être un peu plus pour mener ton enquête. Sinon tu peux aussi t’adresser à Benjamin le Lutin….
>Flo: Je suis contente que tu interviennes à ce sujet car j’ai la même vision que toi sur ces quatre saisons. Chacune est utile à l’autre. Je voulais dire qu’en automne, la chute des feuille peut faire penser à la mort mais que la vie renaîtra ensuite de ses cendres.
Quant à l’enquête de Jane, je me demande ce qu’elle nous concoctera demain. J’espère que ton tuyau va la mettre sur une piste;-))
Bonne fin de soirée. Amitié.
Tu as raison Ossiane.
L’automne effectivement c’est la chute des feuilles
Mais l’automne c’est aussi les champignons qui poussent
et certains sont si magnifiques avec leur forme ou leurs couleurs
Les premières neiges c’est l’émerveillement des enfants et leurs rires lors des batailles de boulles de neige et la construction de petits bonhommes de neige.
Bonne soirée
Flo
« antiblouz et Benjamin-le-lutin »…. c’est mignon ces mots, j’ai l’impression d’etre aux pays des merveilles d’Alice et d’Ossiane. bonsoir au cercle des poètes…
>Flo: J’aime cet optimisme à toute épreuve. J’espère que les plus tristes vont te lire. Reste avec nous pour requinquer les troupes 😉 Bises.
>Philippe: Tu as raison, on nage en pleine forêt enchantée avec des lutins et des fées qui arpentent ce blog;-) Qui es-tu? Le Petit Poucet? Ne te perds pas en route. Bises.
Super ce conte de fées
Mais je suis comme Cendrillon, à minuit…..
Philippe sur le blog de « antiblouz.blog.lemonde.fr » tu peux voyager et semer tes petits cailloux si comme se le demande Ossiane tu es le Petit Poucet.
Attention toutefois à l’ogre (car lui n’est pas aussi sympathique que shrek)
Promis Ossiane, je reviendrai si possible avec une baguette magique, le chapeau de Merlin ou la gentille fée clochette.
Si quelqu’un veut monter dans le carosse rdv sur le site d’antiblouz (les mots font des merveilles)
>Catherine: Pardonne-moi, j’avais oublié d’adresser un petit mot de félicitaions à ta fille Capucine pour son joli poème car je pensais que tu parlais à Jane. Il est possible que cette abeille ait un rôle à jouer demain. Bises.
Chagrin – parfum – noisette
Le chagrin aurait-il le parfum des noisettes ?
Le chagrin d’une noisette a-t-il un parfum ?
Parfum
Comme parfumé de toi je m’éloigne quelques jours
Comme le parfum de mon désir résiste au temps qui passe
Comme parfum d’éternité
Parfum aux odeurs enivrantes et sucrées
Parfum de femme
Parfum comme mon esprit quand il est volatile
Parfum comme espace sans forme et sans frontière
Parfum mémoire mémorisée qui aide à déterminer l’objet
Parfum d’orage, électricité dans l’air
Parfums d’enfance tiède qui rappelle le souvenir
Parfums mémoires tantôt douces tantôt âpres et au goût d’acier
Parfums comme effluve de soi
Comme effluve de toi, comme effluve de vie
Parfums d’ivresse, parfums d’orient, d’Est et de Sud
Parfums de peau, de regard, d’étoiles
Parfums de solitude
Toute chose a un parfum
Toute vie a un parfum
Parfum rare
Extrait de parfum, fleur de parfum
Odorant au plaisir, odorant de douleur, odeur du chagrin
L’odeur du chagrin a le goût salé des larmes sur les joues
Parfum qui consiste à influencer l’individu
Le parfum s’est comme la philosophie est vivante
Elle ne s’invente que là où la pensée s’éprouve
Parfum comme frontière entre le virtuel et la réalité
Une symphonie de parfums attend mes actes
Un jour j’ai découvert un parfum qui m’a déchiré l’âme
Mon parfum, le parfum de mon corps est la sculpture parfaite de mon âme
Le parfum de mon imaginaire débride toutes mes répulsions à m’accomplir
Enfin délivrer du sexe et du travail l’homme sagement sournois
Se pâme du parfum milieux du renoncement
Comme pour se rapprocher d’une mort jouissive
Le parfum de l’effort sent très fort
Et laisse entrevoir des auréoles humides sous les cerveaux
Concupiscents des moralistes de tous bords
La terre a tous les parfums qui rassurent
L’homme invente les parfums de son apothéose
Afin d’accompagner l’élan de ses inspirations
Ton parfum comme un temps suspendu
S’est accroché à mon cœur ému
Le parfum de l’ambiguïté
Une espèce de mélange de blanc et de noir qui n’est pas du gris
Le parfum de l’innocence m’emporte sur les cimes de mes pulsions
Les senteurs sont fécondent.
La mémoire est cruelle
Qui ne parle que des temps abîmés
Et ne pardonne guère à la prudence
De s’être fourvoyée dans le laisser aller
Alors que l’on vagabonde dans la jouvence
D’une jeunesse pleine d’espérance
Ivre de vivre, de rire et toujours en partance
L’empreinte se grave à jamais
Et vient flétrir les nouvelles pulsions
Avant même qu’elles aient le temps d’exister
La mémoire est cruelle
Lorsqu’elle surgit au petit matin
D’une journée prête à enfanter
La joie rieuse d’une bouffée de thym
Sur la colline de mes tendres pensées
Rien ne résiste au temps
J’ai renoncé à qui je ne suis pas
Je hais les protocoles, les confusions, les illusions,
Le silence qui est le refus de la parole libératrice
Je m’accomplis dans la réalisation de l’indicible
Je récuse les raisonnements logiques
Qui m’ordonnent d’être leur disciple
« Otez-moi les appuis qui m’obligent à marcher en ligne droite. »
Dans un quotidien rationnel et organisé,
Une autre volonté fait intrusion,
insaisissable, sans limites précises, hors du temps:
avec l’abnégation de tout ordre moral,
Comment concilier ses désirs et ses principes?
« Jacob lutte contre l’ange
Aussitôt l’ange se venge,
Voilà le lutteur boiteux.
De mes luttes maladroites
Sortent poèmes qui boitent
Et moi je boite comme eux »
Ecrire est acte d’amour
Respirer est acte de sagesse
Défendre est synonyme de bravoure
« Si le feu brûlait ma maison, qu’emporterais-je ? J’aimerais emporter le feu… »
S’évader de soi pour aller où
J’ai besoin d’évasion plaisante
Je me plais à m’évader
Le monochrome est plat comme une feuille de papier
Le raisonnable qui n’est pas raisonné c’est « rentre chez toi et dors »
L’irraisonnable raisonné c’est dors dés que tu arrives chez toi
L’immaculée de ma psyché virevolte dans le rêve immatériel
Là où je suis : ton image me suit
Et quand je la suis elle me conduit où je suis
Je ne tourne pas en rond, c’est un labyrinthe de jeux de miroir
dans lequel je me perds néanmoins quelquefois
Qui es-tu donc, toi, c’est autre moi
Si t’es une fée, je ne vois pas les clochettes
Pourquoi la vie m’envoie à toi
Serais-je une vitrine vide un soir de Noël
Mais où vais-je donc me répandre
Dans quel lit boisé vais-je m’étendre
Miroir, mon beau miroir quel est donc ce reflet de moi-même que tu me réfléchis
Sans que j’y ai réfléchi
Serais-tu la femme qui est en moi
La jupe de ma conscience était déjà plissée
La petite culotte de mes désirs était déjà rose
Alors qui es tu douce enveloppe charnelle
Peut être le fantôme des mes fantasmes
puisse que tu réveilles ma vieille libido rabougrie
Ou alors peut être es-tu un mage envoyé de l’au-delà
Venu pour adoucir l’eau d’ici qui coule comme un torrent
Je n’ose croire à une rencontre avec l’absolu, lui-même
Qui es-tu vie étrangère à la mienne
Pour venir te loger jusqu’à mon intime
Elle est terrible la vibration de la reconnaissance
Aussi cruelle que ma propre naissance
J’aurais tant voulu demeurer encore un peu
Lové dans le ventre protecteur
J’en veux à ma mère d’avoir cédé à ce besoin impérieux
Elle est terrible la vibration de la reconnaissance
Tu n’es pas moi et tu t’y trouves
Je ne suis pas toi et m’y reconnaît
Aimer pour posséder
C’est une forme d’amour morte
Qui trouve ses origines dans la puissance du verbe être
Et qui oubli que c’est un mot qui ne se conjugue ni avec être, ni avec avoir
Aimer est la seule forme d’abandon de soi que je connaisse
Aimer est un partage
Aimer est un espace qui s’agrandit
Une terre ancienne devenue nouvelle
Une faiblesse devenue force
Aimer c’est te dire tu en espérant que je soit nous
Aimer c’est agrandir sa chemise pour qu’il y plus de place
C’est être dans l’état unique de soi
Multiple de tous
Et s’y fondre.
Ecouter l’autre qui parle, l’écouter se parler
Pour mieux entendre ce qu’il vit
Je t’entends, je ne sais pas si je t’écoute
Je te vis.
Bien sûr, tu es fatiguée, Bien sûr, ce que tu dis est banal !
Je parle en t’écoutant
Je vois ce que tu me montres
Tes mots n’arrivent pas à mon petit cerveau
Ils intègrent immédiatement ma peau
Je te sens en t’écoutant
et
Je resserre le vaste, J’engourdi mon élan
Je freine mon cœur au confin des étoiles
Je montre de l’entier certes, mais je ne montre pas tout !
Mon tout est immense, je le découvre encore…
Je suis juste venu parler à tes yeux
(Paupières endolories par le poids d’un avant)
Au-dedans, derrière tes paupières closes
Pour t’éviter de les ouvrir justement
Pour que tu puisses les laisser fermés le temps que tu voudras
Je parle dans l’écoute de toi
Comme l’on se parle à soi même à haute voix
Lorsqu’on est seul rien qu’avec soi
Le regret n’est point cette mousse lancinante
D’un rêve qu’on ne veut pas encore effacer
Le regret n’est étourdissant que lorsqu’on regrette de n’avoir su que être soi
Tout en sachant qu’on ne peut être autre.
N’est ce point rageant que de ne pouvoir effacer la craie
Sur l’ardoise du souvenir
Pour y dessiner, à la place, un jardin tout vert avec des oiseaux
Arrête de te faire mal exprès
Fais-toi du bien volontiers
Fais durer le matin à l’infini
L’aube des caresses et des câlins ouatés
Aimes le tendrement, aimes-toi doucement
Il ne s’agit point de tricher, de taire et encore moins de faire semblant
L’amour, le grand, il s’étend comme une semence sur un sol fertile
Comme cette graine bercée de vie qui se répand
Et qui produit du pain pour toutes les bouches ouvertes
Ton soleil en donnera bonne récolte, pour sûr
« Aimes et fais ce que tu veux » disait Saint Augustin
Aimes-toi du mieux que tu peux insisterais-je
A ce livrer autant le faire absolument
Résolument avec la conviction du jusqu’au-boutiste
Les miettes de pain n’intéressent que le futile
Les amoureux de l’amour pétrissent chaque jour
La pâte du plaisir partagé
C’est dans la joie de l’émerveillement
Que je conçois ces balbutiements
Et si hier a eu raison de moi
C’est pour qu’aujourd’hui soit un juste jour neuf
O petite sœur d’amour
Poses ta plaie sur les miennes, et n’en rougie pas
De mes joies, de mes peines je n’attendais que toi
La meilleure façon que j’ai d’écouter c’est de te parler
Mes mots, mes phrases cachent le silence profond
Et si t’ouvres, ne serait-ce qu’un œil
Tu verras bien que je ne suis qu’une conscience
J’aspire à développer mon aptitude à partager le pain avec tout le monde
Avec toi, ce n’est pas de pain dont il s’agit mais d’ondes
Tu es cette onde qui s’élargit dans l’eau de mon dedans