Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Croisement
Lignes Brisées,
Le Miroir S’est Etoilé,
Rêves Envolés.
48 réflexions sur « Croisement »
Elle pourrait être pour moi cette photo… 😉 dans quelques heures, j’y serais… faites que mes rêves ne s’envolent pas ! bises
Magnifique Ossiane !
Toutes ces traces croisées
qui témoignent le voyage.
Des rêves d’ailleurs inscrits dans le ciel.
Fuir ou trouver ?
Fuir ou comprendre ?
Juste partir ?
Ailleurs la différence quelquefois paraît folklore,
on la photographie en souvenir.
Ici elle dérange, elle fait peur.
Aller aimer là-bas dans l’ailleurs ce qu’on aurait fuit ici…
Les grands oiseaux de fer promettent des choses étranges !
Mais pourquoi pas ?
Quand leurs traces deviennent étoile dans le ciel,
c’est qu’il y a de l’espoir non ?
Petit Jo a vu les lignes,
Il a pris le ciel pour un cahier,
Il m’a demandé quels mots étaient écrits sur les lignes.
Viens Jo, je t’emmène à l’aéroport,
à l’embarquement des voyageurs,
puis à la sortie des voyageurs.
Tu regarderas leurs yeux.
Tu y observeras les différences entre ceux qui partent et ceux qui arrivent
et tu liras les mots écrits dans les lignes du ciel…
Viens Jo, on va fermer les yeux,
on partira en voyage à cheval sur les lignes,
on cueillera les mots.
on les mettra dans un grand sac
et puis on les sortira au hasard, un par un
et on écrira une poésie sur la vie.
Peut-être celle écrite dans le ciel ?
Viens Jo…
Catherine
>Leslie: Je te la dédie; je n’y avais pas pensé en faisant cette note. Incroyable coïncidence. Bon voyage au pays de tes rêves. Bises aériennes.
>Catherine: Ce qui est sûr c’est que ces traces témoignent de voyages. Sont-ils le reflet d’une fuite, d’une simple évasion ou d’autre chose. C’est à vous de le dire. Je préfère ne pas en dire plus pour ne pas influencer les futurs commentaires. L’histoire de ton petit Jo est vraie ou vient-elle d’être inventée?
Ossiane, la naPïveté de Jo est une vraie poésie !
Alors pour te répondre, sa question est vraie et ma réponse est inventée pour ce soir.
A Jo, en vrai j’ai donné la réponse plus scientifique et accessible à son langage !
Quelquefois avec les enfants on invente des poésies mais je leur explique bien la différence des phrases poétiques avec la réalité.
Parce que la pluie par exemple, quand il a pu en parler pour la première fois, il avait 2 ou 3 ans (il a parlé tard) il a dit que c’était la douche des oiseaux !!!
C’est joli, mais il risque d’avoir quelques difficultés avec ses instits si je ne donne pas la bonne explication juste ensuite !!!
Autre anectode parce qu’elle est drôle :
Un jour Jo est rentré de l’école en me disant :
Ben tu sais Maman, moi je joue très bien à la récré et je joue tellement bien que les maîtresses me font bravo.
Je lui demande de m’expliquer ce qu’il fait de si extraordinaire…
Il me dit ben je joue, c’est tout.
Mais pourquoi les maîtresses t’applaudissent-elles ?
Ben parce que je joue très bien, alors quand j’ai fini de jouer elles font bravo… Comme ça (et il applaudit des mains)
En fait les maîtresses tapaient dans leurs mains pour annoncer la fin de la récré !!! Mais Jo le prenait pour un bravo !!!
Mon fils est un poète optimiste !!!
Bonne nuit Ossiane
bravo catherine
j’ai vu mon fils en martinique il a eu 8 mois le 30 octobre
il a 4 dents en haut et 2 en bas ses cheveux tirent sur le blond vénitien. Ma fille ainée vole de plus en plus de ses propres ailes…
je crois rêver, (vu l’heure)…de découvrir un blog pareil!….merci pour ces instants de poésies, de nature, d’imagination, et de beauté!
Une chose est certaine,
Ossiane, tu es dans mes favorits…je reviendrai te visiter! 🙂
Blues
———
Souviens-t’en
En ce matin calme et frais
Un réseau d’azur
Un entrecroisement de lignes pures
Dessine une absolue
Abstraction géométrique
Une toile de Vasarely
Un tableau de piéter Mondrian
Autre chose pourtant
Dans ma mémoire
Murmure un refrain de blues
Lancinant
T’en souviens-tu ?
Le ciel semble un grand quai de gare
Où se déploie
Un mouchoir à carreaux de vichy
Pour quel au revoir ?
Pour quel voyageur ?
Pour quelle passante ?
Pour quel souvenir enfui ?
Pour quel amour perdu ?
T’en souviens-tu ?
Quand nous jouions à la marelle
Tracée à la craie
Sur un trottoir triste
Dans une ville grise
On jetait le palet
CIEL
TERRE ENFER
Et nous sautions à cloche-pied
On riait on riait
Joues rouges
Et désirs innocents
Le gage du perdant
Etait un baiser
C’était jouer à qui perd gagne
T’en souviens-tu ?
Pouvions nous alors nous douter
Que nos anges gardiens
Un jour aussi s’amuseraient
Etre Anges
C’est étrange
Quand même
Et nous imiteraient
En traçant dans le ciel
Un quadrillage séraphique
Notre destin est leur palet
Nos lignes de vie leur marelle
Et en ce matin calme et frais
Un réseau d’azur
Nous invite
A les regarder jouer
Souviens-t’en
tendre catherine
heureux jo
J’avais raison ! Les ailes du physalis étaient destinées à voler vers les grands espaces !
Tout un programme autour duquel je tourne depuis une quarantaine d’années….
Merci Ossiane.
Un tel ciel si bleu,
Ces lignes si blanches,
Belle journée ce dimanche,
Le soleil réchauffait, heureux,
Avec mon neveu Simon,
Jouant au ballon,
Simple moment, doux moment,
Gestes d’amour si naturels,
Un enfant nous rend la vie belle !!
Ossiane, je t’embrasse au beau soleil,
Belle semaine,
OLIVIER
Ouverture sur le ciel
On rêve d’espace…
Quelle main l’a graffité
Zébré, sabré ainsi?
Passages, entrecroisements
Espoir de rencontres, de retrouvailles
(Sur ton blog, Ossiane)
Bonne journée même si le ciel pleure. Pierre
J’y vois la folie des hommes, chère Ossiane.
Une belle folie…
Est-ce possible?
Dis moi Ossiane, c’est assez rare, un ciel avec autant de traces et surtout qui paraissent avoir une logique… Comme un défilé.
Ce ciel ne serait-il pas le ciel d’un 14 juillet par hasard ?
Des traces de révolution ?;-)))
Catherine
Mais ça se bouscule là-haut, il faut savoir que la vie nous offre tous les ans 365j de voyage autour du soleil.
Je découvre ton blog, il me plait beaucoup et j’y reviendrai réguliérement.
Bonne journée
je m’envole vendredi pour New york ,laquelle est la bonne ?
les commentaires sont toujours aussi nourris bravo
je découvre ce site…
grace à Jean.
merci,
merci Ossiane
pour tant de grâce et …
de volupté…
les formes donnant naissance au sens…assez impressionnant, je trouve. et juste pour ne rien gacher.
les couleurs et le jeu des échos entre siteS…photos à l’identique de sens (les miennes) mais jamais exactement pareils, c’est troublant.
le ciel fascine, c’est sur.
les lignes aussi.
alors chapeau…OOOhhhhh !
je passe direct au commentaire sans plus lire les messages laissés!
sinon je vais embrumer mes idées!!
– des ailes –
Ma vie est parallèle
A un chemin qui va droit sur l’horizon
Dans mon dos j’ai tout de même accroché mes ailes
Pour s’envoler c’est tout naturel
Si l’on veut fleureter avec le ciel
S’envoler ? oui bien sûr
Car au bout du monde pour naviguer
Il vaut mieux avoir la grande voile
Offerte au vent vers les étoiles
Sans détour le cabestan sur Cassiopée
Un regard caché dans ma mémoire m’ensorcelle
Et nul au monde ne pourrait me faire regretter
La ligne que je me suis tracée
Riche de mes couleurs inventées
Je m’offre un belle destinée
Hum…
Pssssst ! Chut ! La photo est à l’envers…chut…
(Je m’en souviens, c’était le jour des relevés topographiques pour les travailleurs de la mer.)
Je ne sais pourquoi « ma fenêtre » d’aujourd’hui m’a fait penser à l’Albatros de Charles Baudelaire…
peut-être parce que le fait de regarder le ciel m’a toujours fait ressentir à la fois la légèreté que donne l’oeil qui s’offre à l’infini et l’attraction terrestre qui m’attache au sol… étoiles et racines…
peut-être…
en tout cas, voici…
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Les fleurs du mal)
contente de te retrouver Ossiane!
je m’habitue à ce R V
comment je vais faire quand je vais quitter mon ordi!…
bises
jane
>Catherine: Ce ciel transformé en cahier avec des lignes ou ces claquements de mains pris pour des bravos témoignent de la naïveté réjouissante des enfants mais aussi de leur grande liberté d’interprétation par rapport aux choses qu’ils appréhendent spontanément sans a priori. Jo a de la chance d’avoir une maman comme toi qui sait lui montrer les différences entre poésie et réalité avec autant de délicatesse et de grâce. Bonne journée.
>Marie-Christine: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Je te remercie pour ton enthousiasme et t’invite à revenir quand tu veux. Bien amicalement.
>Michel: Ton blues est splendide:-) Entre toile et mouchoir à carreaux, tu nous replonges subtilement dans les souvenirs d’enfance avec les traces de craie de cette marelle qui monte au ciel. Ne t’inquiète pas, tout le monde s’en souvient. Habile interaction de nos destins aériens et de nos lignes de vie terriennes. Quel beau quadrillage! On regarde. Bises célestes.
>Guess Who: tu avais raison; j’aime bien faire des transitions entre les sujets quand c’est possible bien sûr. Bonne journée, aventurier des sables.
>Annie-Claude: Si je comprends bien, tu es une grande voyageuse éprise de liberté, non? Je t’embrasse.
>Jean: Toile affective, joli mot et belle image pour décrire ces relations en réseaux. C’est sans doute assez vrai. Amitié de blog.
>Olivier: Tu laisses ton imagination vagabonder en ce moment;-) Description d’un beau moment d’émotion sous un soleil radieux. Bises bleues et blanches.
>Pierre (2): Quand j’ai choisi cette photo, c’est en effet ce ciel zébré qui m’a interpelée. J’aime bien ton idée de graffitis et de ciel qui pleure. Si on lève les yeux de temps en temps surtout quand on veut prendre des photos, on s’aperçoit qu’il est de plus en plus difficile d’avoir des ciels purs, simplement parsemés de nuages. L’homme laisse ses traces même en l’air. Sinon, beaucoup de rencontres et de retrouvailles pour certains sur ce blog. Belle journée sans pleurer.
>Salade: D’une certaine façon, tu as raison. Une belle folie pour certains qui vont découvrir de nouveaux horizons et une folie lié au temps et à la vitesse qui contrôlent de plus en plus nos vies. Amitié sereine.
>Catherine: Puisque tu veux en savaoir plus, je vais te dire. Ce n’était pas pour le défilé du 14 juillet. Cétait tout simplement un jour de semaine du début septembre au-dessus d’un joli petit port de pêche qui se trouve sur la côte est du Cotentin et qui s’appelle Saint-Vaast-La-Hougue. Difficile de dire en sachant cela que les campagnes sont à l’écart du monde.
>Michéle: Bonjour et Bienvenue. Tu as raison de dire que ça se bouscule. Merci pour ton compliment et si le coeur t’en dit, reviens participer à nos discussions.
>Alain d’Emmaus: Tu en as de la chance. Un voyage d’agrément? A quand des gares de l’espace pour indiquer la bonne direction? Bises du ciel.
>prumtiersen, homme ou femme? Beaucoup de petits nouveaux pour un lundi. Je te souhaite la bienvenue et merci à Jean pour porter la bonne parole 😉 Je suis très touchée par tous ces éloges. Il y a une certaine confluence entre nos deux approches. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
>Isabelle: Belle idée. J’ai retourné mon écran et j’ai découvert ce vaste champ bleu des travailleurs de la mer. Je n’y avais pas pensé. Merci pour ta contribution et bonne fin de journée.
>Bén: Coexistence des deux éléments air/mer. Légèreté et lourdeur. Etoiles et racines. Très jolie vision. C’est une bonne idée d’avoir mis ce beau poème de Baudelaire qui traduit bien ce sentiment. On voudrait tous se sentir si libres et légers mais est-ce possible? Toi sans doute du haut d eton 16ème étage. Bonne soirée. Bises ailées.
>Jane: Moi aussi je suis contente de te retrouver. Pourquoi dis-tu cela? Tu vas partir?
Parfois, il vaut mieux partir en terrain vierge pour ne pas se faire influencer et lire les autres commentaires ensuite. Tu portes bien ces ailes et elles semblent bien accrochées pour ce beau voyage imaginaire en couleurs. Quel est ce regard qui t’ensorcelle? Celui que tu as sur le monde et que tu cherches à transcrire sur ta toile? C’est en tout cas un regard optimiste. Merci beaucoup et bonne fin de journée. Bises avec la grand voile.
de mon 16e, c’est le regard qui est libre… qui capte l’horizon au-dessus des édifices…
et du coup, c’est l’esprit qui peut s’envoler !
bonne soirée à toi et à tous
Bén
Merci pour cette photo qui me cloue au ciel, pour ces balâfres dans l’azur, et ce texte, un peu de blues dans l’air.
Sophie.
je découvre que la Manche n’est pas seulement un carrefour maritime, c’est aussi un carrefour aérien, magnifique ballet diront ls uns, saturation répondront les autres, à vous de choisir…
Chemins de glace
Destinées qui se croisent
Lignes de vie
Félins d’acier
Griffes lacérant le bleu
Pour trouver le pur
Partir loin, souvent,
Revenir, s’interroger,
Dormir … épuisé.
>Sophie: Bonjour et sois la bienvenue. Je te remercie de t’être arrêtée pour donner ton sentiment. Que cet air de blues rassérène ton coeur. Au plaisir de te lire à nouveau. Amicalement.
>François (1): Je suppose que j’étais effectivement à un carrefour. Mais faites des observations de votre côté et vous m’en direz des nouvelles. Bises du soir.
>Florence: Merci pour tes deux jolis haïkus. J’ai une petite préférence pour le deuxième qui est plus incisif. Bonne nuit au pays des rêves.
>Philippe: Vie de fou, voyages incessants, sommeil en retard. Repos obligatoire 😉
Le ciel est sillonné de rails, comme la plaine fertile. Bientôt plus de place ? De tous ces déplacements, combien sont inutiles ?
Argoul: Encombrement, embouteillages célestes pour gagner du temps. Certains de ces déplacements ne font gagner que quelques heures. Mais comme la planète a l’oeil rivé sur son agenda et sa montre, le ciel n’est pas près de s’éclaircir. Bien à toi.
Jo a regardé, il a dit ô c’est beau, je veux le dire en poésie… Ecris Maman !
Alors voilà Ossiane, je te livre les mots de mon petit Jo (5ans)
le ciel
les traces d’avion
des carrés
des nuages.
Avec les carrés c’est joli.
Les montagnes nuages.
Je vois des voitures sur les montagnes nuages.
Jo
Superbe ! Une très belle sensation d’envol.
>Hello Catherine et Jo: Pas trop déçue que je ne puisse pas publier? Il va falloir patienter. Le petit Jo a bien participé et a de l’imagination comme sa maman 😉 Merci Jo et à bientôt peut-être ;-)) Bisous des nuages.
>Guillaume: Ce sont les lignes obliques qui créent cette sensation de mouvement. Merci d’être passé aussi tard. Bonne nuit.
quand on vient de Guyane l’avion passe par là c’est une zone carrefour pour les vols aériens … de Cayenne au décollage on tire vers les immensités de bleus océaniques on longe la cote portugaise on coupe le golfe de gascogne en tirant (pas pan pan) vers la bretagne … et on plane en descent sur Orly
hum.. j’aime beaucoup!
>Piment rouge: C’est intéressant ce que tu me dis car on se pose forcément beaucoup questions quand on voit un si grand nombre de traînées.
>Inter-Flou: Merci pour ce commentaire bref mais senti 😉
Amicalement.
Bravo !
J’ai toujours souhaité la faire cette photo, comme une illustration de cette chanson de Joni Mitchell qui devrait vous plaire:
« …it was the hexagram of the heaven / it was the strings of my guitar (« Amylia » – Hejira -)
je reviendrai.
>Philippe: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Merci pour ce gentil commentaire. J’aime en effet beaucoup Joni Mitchell. Au plaisir de vous lire à nouveau. Amicalement.
Les mots ne me viennet pas mais je souhaite tout simplement dire que c’est superbe !
Bonjour Ossiane et les autres,
Je vais encore avoir du mal à trouver de la disponibilité pour écrire, alors je dépose encore un poème de l’année passée.
Bon après-midi.
Parfois
Parfois
Je marche sur un fil,
Le paysage défile,
Et je me sens fragile.
Parfois
Sur les paroles chaudes d’une chanson,
Je chante sans façon,
Je ressens des frissons.
Parfois
Les doutes m’assaillent,
Je détache les mailles,
Et me laisse glisser dans les failles.
Parfois
Sur le son franc des percussions,
Je jette ma pudeur avec délectation,
Je danse avec ardeur et passion.
Parfois
L’artifice me ronge,
Je le ressens comme un mensonge,
Et je prends le chemin des songes.
Parfois
Soit je ris, soit je pleure,
J’assois mes rêveries, j’affronte mes peurs,
Même si parfois mon âme s’embrume dans la torpeur.
Et oui parfois
Je creuse dans mes envies, je creuse dans mes désirs,
Je fouille dans mes délires, je fouille dans mes folies
Et je me sens fébrile et je me sens en vie.
Et si des fois tu m’aperçois …
>Nath:
Pas de problème, Nath. Va à ton rythme et fais comme tu le sens. Tu as une grosse quantité de poèmes en réserve;-) Jusque là, tu as réussi à trouver des notes qui s’y prêtaient. La preuve encore pour celui-là. J’aime beaucoup ce maillage des sentiments auquel tu fais allusion. Un grand merci à toi.
Bonjour Ossiane,
Tout d’abord, je veux te remercier, une fois encore, ….de ton commentaire , rapport à mon » galop d’essai » dans crayons.
J’aurai aimé te répondre de suite, en poème, mais c’est un peu difficile….
Je ne sais trop me forcer, en toutes choses, c’est une faiblesse, ou une force, selon…
Je suis les dépots de poèmes de nath, qui m’est rès chère.
J’ai donc lu ton Haîku, tranchant comme le fil d’une épée…..
dans » croisements », si ma mémoire est exacte, le titre en était : » lignes brisées « .
J’ai également lu ton dernier commentaire, à cette heure, dans :
» vallon ».
de l’ombre à la lumière…
Il faut des passeurs, en l’occurence des passeuses, pour aller de l’ombre à la lumière.
Je vis de beaux moments,….et des choses difficiles….
Des armées de décombres, se mettent en route , depuis des mois dans ma vie privée.
Je les attends. Je les pressens.
Alors, ton site, ce que tu nous montre, de tes textes, de ta vision du monde, ; ) je me rends compte aujourd’hui, que , pour je ne sais quelle raison ( j’allais dire obscure…)que je qualifierai de lumineuse, m’a redonné le gout de la grâce.
De la chercher, au fond de moi, comme elle est nichée au fond de chacun, parceque c’est cela qui nous sauve.
Je te remercie de cette impulsion, quetu m’a donnée, malgré toi.
Je te pris de m’excuser de cette note un peu » perso » , mais il faut parfois aussi que tu aie récompense.
Tu apportes beaucoup, à tout ces gens qui guettent, avec avidité et volupté, tes nouvelles créations, ou ils peuvent se lacher et s’exprimer.
Je pense que tu le sais.
Bonne journée, et à bientôt, je l’èspère, en poésie….
Chose promise, chose due…..
Je t’embrasse.
Franck
>Franck:
Bonjour Franck, il ne faut pas se forcer à écrire en poésie. Il vaut mieux laisser les choses venir toutes seules. Pour ce qui est de mon poème sur les lignes brisées, c’était l’époque où je commençais à composer des haïkus. Je faisais des rimes alors qu’il vaut mieux éviter dans ce style car ça donne de la lourdeur.
Merci de suivre d’aussi près la vie de ce blog;-) Je suis toujours aussi étonnée deux après la création de L’Oeil Ouvert de voir autant de contributions poétiques déposées généreusement ici. Je n’avais pas du tout prévu cela au départ 🙂 Les gens y puisent ce qu’ils cherchent peut-être, je ne sais pas vraiment… En tout cas, je suis très heureuse que ce blog puisse être utile à quelque chose.
Tu es dans une passe un peu délicate comme cela peut arriver à nous tous; je comprends que tu te poses beaucoup de questions et que tu cherches à trouver en toi ta petite lumière intérieure. L’écriture est un bon moyen pour la faire surgir; ta peinture s’en ressentira. Tu n’es pas le seul dans ce cas là sur le blog.
Je pense que tout être humain est à la recherche de beauté. C’est elle qui nous aide à grandir, à se construire et à se protéger des mauvaises vibrations. Tu devrais lire Cinq méditations sur la Beauté de François Cheng. J’ai déjà évoqué ce livre sur le blog ainsi que les autres écrits de cet écrivain. Ta vision du monde et de l’être humain en sera éclairée et enrichie. Ce serait une façon simple et lumineuse d’aller à la rencontre de toi.
Je suis allée voir tes dernières créations. J’aime bien tes tableaux de peinture abstraite inspirés de la nature qui invitent à rêver, imaginer et se poser. Je pense particulièrement à Méandres.
Voilà pour ces quelques réflexions du jour. Reviens discuter quand tu veux. Tu peux me joindre en privé si tu le souhaites. Profite bien de ce premier soleil printanier qui invite à la fantaisie et à la paresse. Je t’embrasse.
Ossiane,
Très bonne soirée, et milles mercis…
Bises.
Franck
Lignes aériennes
Les poésies ressemblent aux hirondelles
Qui partent en septembre sur les routes du ciel
Pour rêver d’îles ou parler de l’exil
Elles se rassemblent sur des fils
Alain
Lignes aériennes
Celui qui chante ouvre un jardin de délices
Ainsi donnant des ailes à l’imagination
les rubans qui retiennent tes cheveux
font dans les airs un léger bruit d’hélices
Alain
Traînées dans le ciel
Pour parcourir le monde comme les caravelles
comme il n’avait pas d’ailes l’homme a créer l’avion
moderne oiseau du ciel qui porte sous ses ailes
Des moteurs en étoiles et d’autres à réaction
Elle pourrait être pour moi cette photo… 😉 dans quelques heures, j’y serais… faites que mes rêves ne s’envolent pas ! bises
Magnifique Ossiane !
Toutes ces traces croisées
qui témoignent le voyage.
Des rêves d’ailleurs inscrits dans le ciel.
Fuir ou trouver ?
Fuir ou comprendre ?
Juste partir ?
Ailleurs la différence quelquefois paraît folklore,
on la photographie en souvenir.
Ici elle dérange, elle fait peur.
Aller aimer là-bas dans l’ailleurs ce qu’on aurait fuit ici…
Les grands oiseaux de fer promettent des choses étranges !
Mais pourquoi pas ?
Quand leurs traces deviennent étoile dans le ciel,
c’est qu’il y a de l’espoir non ?
Petit Jo a vu les lignes,
Il a pris le ciel pour un cahier,
Il m’a demandé quels mots étaient écrits sur les lignes.
Viens Jo, je t’emmène à l’aéroport,
à l’embarquement des voyageurs,
puis à la sortie des voyageurs.
Tu regarderas leurs yeux.
Tu y observeras les différences entre ceux qui partent et ceux qui arrivent
et tu liras les mots écrits dans les lignes du ciel…
Viens Jo, on va fermer les yeux,
on partira en voyage à cheval sur les lignes,
on cueillera les mots.
on les mettra dans un grand sac
et puis on les sortira au hasard, un par un
et on écrira une poésie sur la vie.
Peut-être celle écrite dans le ciel ?
Viens Jo…
Catherine
>Leslie: Je te la dédie; je n’y avais pas pensé en faisant cette note. Incroyable coïncidence. Bon voyage au pays de tes rêves. Bises aériennes.
>Catherine: Ce qui est sûr c’est que ces traces témoignent de voyages. Sont-ils le reflet d’une fuite, d’une simple évasion ou d’autre chose. C’est à vous de le dire. Je préfère ne pas en dire plus pour ne pas influencer les futurs commentaires. L’histoire de ton petit Jo est vraie ou vient-elle d’être inventée?
Ossiane, la naPïveté de Jo est une vraie poésie !
Alors pour te répondre, sa question est vraie et ma réponse est inventée pour ce soir.
A Jo, en vrai j’ai donné la réponse plus scientifique et accessible à son langage !
Quelquefois avec les enfants on invente des poésies mais je leur explique bien la différence des phrases poétiques avec la réalité.
Parce que la pluie par exemple, quand il a pu en parler pour la première fois, il avait 2 ou 3 ans (il a parlé tard) il a dit que c’était la douche des oiseaux !!!
C’est joli, mais il risque d’avoir quelques difficultés avec ses instits si je ne donne pas la bonne explication juste ensuite !!!
Autre anectode parce qu’elle est drôle :
Un jour Jo est rentré de l’école en me disant :
Ben tu sais Maman, moi je joue très bien à la récré et je joue tellement bien que les maîtresses me font bravo.
Je lui demande de m’expliquer ce qu’il fait de si extraordinaire…
Il me dit ben je joue, c’est tout.
Mais pourquoi les maîtresses t’applaudissent-elles ?
Ben parce que je joue très bien, alors quand j’ai fini de jouer elles font bravo… Comme ça (et il applaudit des mains)
En fait les maîtresses tapaient dans leurs mains pour annoncer la fin de la récré !!! Mais Jo le prenait pour un bravo !!!
Mon fils est un poète optimiste !!!
Bonne nuit Ossiane
bravo catherine
j’ai vu mon fils en martinique il a eu 8 mois le 30 octobre
il a 4 dents en haut et 2 en bas ses cheveux tirent sur le blond vénitien. Ma fille ainée vole de plus en plus de ses propres ailes…
je crois rêver, (vu l’heure)…de découvrir un blog pareil!….merci pour ces instants de poésies, de nature, d’imagination, et de beauté!
Une chose est certaine,
Ossiane, tu es dans mes favorits…je reviendrai te visiter! 🙂
Blues
———
Souviens-t’en
En ce matin calme et frais
Un réseau d’azur
Un entrecroisement de lignes pures
Dessine une absolue
Abstraction géométrique
Une toile de Vasarely
Un tableau de piéter Mondrian
Autre chose pourtant
Dans ma mémoire
Murmure un refrain de blues
Lancinant
T’en souviens-tu ?
Le ciel semble un grand quai de gare
Où se déploie
Un mouchoir à carreaux de vichy
Pour quel au revoir ?
Pour quel voyageur ?
Pour quelle passante ?
Pour quel souvenir enfui ?
Pour quel amour perdu ?
T’en souviens-tu ?
Quand nous jouions à la marelle
Tracée à la craie
Sur un trottoir triste
Dans une ville grise
On jetait le palet
CIEL
TERRE ENFER
Et nous sautions à cloche-pied
On riait on riait
Joues rouges
Et désirs innocents
Le gage du perdant
Etait un baiser
C’était jouer à qui perd gagne
T’en souviens-tu ?
Pouvions nous alors nous douter
Que nos anges gardiens
Un jour aussi s’amuseraient
Etre Anges
C’est étrange
Quand même
Et nous imiteraient
En traçant dans le ciel
Un quadrillage séraphique
Notre destin est leur palet
Nos lignes de vie leur marelle
Et en ce matin calme et frais
Un réseau d’azur
Nous invite
A les regarder jouer
Souviens-t’en
tendre catherine
heureux jo
J’avais raison ! Les ailes du physalis étaient destinées à voler vers les grands espaces !
Partir, revenir, croiser, frôler, éviter, fuir, décoller, s’envoler, planer, atterrir, se poser, rêver…
Tout un programme autour duquel je tourne depuis une quarantaine d’années….
Merci Ossiane.
Un tel ciel si bleu,
Ces lignes si blanches,
Belle journée ce dimanche,
Le soleil réchauffait, heureux,
Avec mon neveu Simon,
Jouant au ballon,
Simple moment, doux moment,
Gestes d’amour si naturels,
Un enfant nous rend la vie belle !!
Ossiane, je t’embrasse au beau soleil,
Belle semaine,
OLIVIER
Ouverture sur le ciel
On rêve d’espace…
Quelle main l’a graffité
Zébré, sabré ainsi?
Passages, entrecroisements
Espoir de rencontres, de retrouvailles
(Sur ton blog, Ossiane)
Bonne journée même si le ciel pleure. Pierre
J’y vois la folie des hommes, chère Ossiane.
Une belle folie…
Est-ce possible?
Dis moi Ossiane, c’est assez rare, un ciel avec autant de traces et surtout qui paraissent avoir une logique… Comme un défilé.
Ce ciel ne serait-il pas le ciel d’un 14 juillet par hasard ?
Des traces de révolution ?;-)))
Catherine
Mais ça se bouscule là-haut, il faut savoir que la vie nous offre tous les ans 365j de voyage autour du soleil.
Je découvre ton blog, il me plait beaucoup et j’y reviendrai réguliérement.
Bonne journée
je m’envole vendredi pour New york ,laquelle est la bonne ?
les commentaires sont toujours aussi nourris bravo
je découvre ce site…
grace à Jean.
merci,
merci Ossiane
pour tant de grâce et …
de volupté…
les formes donnant naissance au sens…assez impressionnant, je trouve. et juste pour ne rien gacher.
les couleurs et le jeu des échos entre siteS…photos à l’identique de sens (les miennes) mais jamais exactement pareils, c’est troublant.
le ciel fascine, c’est sur.
les lignes aussi.
alors chapeau…OOOhhhhh !
je passe direct au commentaire sans plus lire les messages laissés!
sinon je vais embrumer mes idées!!
– des ailes –
Ma vie est parallèle
A un chemin qui va droit sur l’horizon
Dans mon dos j’ai tout de même accroché mes ailes
Pour s’envoler c’est tout naturel
Si l’on veut fleureter avec le ciel
S’envoler ? oui bien sûr
Car au bout du monde pour naviguer
Il vaut mieux avoir la grande voile
Offerte au vent vers les étoiles
Sans détour le cabestan sur Cassiopée
Un regard caché dans ma mémoire m’ensorcelle
Et nul au monde ne pourrait me faire regretter
La ligne que je me suis tracée
Riche de mes couleurs inventées
Je m’offre un belle destinée
Hum…
Pssssst ! Chut ! La photo est à l’envers…chut…
(Je m’en souviens, c’était le jour des relevés topographiques pour les travailleurs de la mer.)
Je ne sais pourquoi « ma fenêtre » d’aujourd’hui m’a fait penser à l’Albatros de Charles Baudelaire…
peut-être parce que le fait de regarder le ciel m’a toujours fait ressentir à la fois la légèreté que donne l’oeil qui s’offre à l’infini et l’attraction terrestre qui m’attache au sol… étoiles et racines…
peut-être…
en tout cas, voici…
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Les fleurs du mal)
contente de te retrouver Ossiane!
je m’habitue à ce R V
comment je vais faire quand je vais quitter mon ordi!…
bises
jane
>Catherine: Ce ciel transformé en cahier avec des lignes ou ces claquements de mains pris pour des bravos témoignent de la naïveté réjouissante des enfants mais aussi de leur grande liberté d’interprétation par rapport aux choses qu’ils appréhendent spontanément sans a priori. Jo a de la chance d’avoir une maman comme toi qui sait lui montrer les différences entre poésie et réalité avec autant de délicatesse et de grâce. Bonne journée.
>Marie-Christine: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Je te remercie pour ton enthousiasme et t’invite à revenir quand tu veux. Bien amicalement.
>Michel: Ton blues est splendide:-) Entre toile et mouchoir à carreaux, tu nous replonges subtilement dans les souvenirs d’enfance avec les traces de craie de cette marelle qui monte au ciel. Ne t’inquiète pas, tout le monde s’en souvient. Habile interaction de nos destins aériens et de nos lignes de vie terriennes. Quel beau quadrillage! On regarde. Bises célestes.
>Guess Who: tu avais raison; j’aime bien faire des transitions entre les sujets quand c’est possible bien sûr. Bonne journée, aventurier des sables.
>Annie-Claude: Si je comprends bien, tu es une grande voyageuse éprise de liberté, non? Je t’embrasse.
>Jean: Toile affective, joli mot et belle image pour décrire ces relations en réseaux. C’est sans doute assez vrai. Amitié de blog.
>Olivier: Tu laisses ton imagination vagabonder en ce moment;-) Description d’un beau moment d’émotion sous un soleil radieux. Bises bleues et blanches.
>Pierre (2): Quand j’ai choisi cette photo, c’est en effet ce ciel zébré qui m’a interpelée. J’aime bien ton idée de graffitis et de ciel qui pleure. Si on lève les yeux de temps en temps surtout quand on veut prendre des photos, on s’aperçoit qu’il est de plus en plus difficile d’avoir des ciels purs, simplement parsemés de nuages. L’homme laisse ses traces même en l’air. Sinon, beaucoup de rencontres et de retrouvailles pour certains sur ce blog. Belle journée sans pleurer.
>Salade: D’une certaine façon, tu as raison. Une belle folie pour certains qui vont découvrir de nouveaux horizons et une folie lié au temps et à la vitesse qui contrôlent de plus en plus nos vies. Amitié sereine.
>Catherine: Puisque tu veux en savaoir plus, je vais te dire. Ce n’était pas pour le défilé du 14 juillet. Cétait tout simplement un jour de semaine du début septembre au-dessus d’un joli petit port de pêche qui se trouve sur la côte est du Cotentin et qui s’appelle Saint-Vaast-La-Hougue. Difficile de dire en sachant cela que les campagnes sont à l’écart du monde.
>Michéle: Bonjour et Bienvenue. Tu as raison de dire que ça se bouscule. Merci pour ton compliment et si le coeur t’en dit, reviens participer à nos discussions.
>Alain d’Emmaus: Tu en as de la chance. Un voyage d’agrément? A quand des gares de l’espace pour indiquer la bonne direction? Bises du ciel.
>prumtiersen, homme ou femme? Beaucoup de petits nouveaux pour un lundi. Je te souhaite la bienvenue et merci à Jean pour porter la bonne parole 😉 Je suis très touchée par tous ces éloges. Il y a une certaine confluence entre nos deux approches. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
>Isabelle: Belle idée. J’ai retourné mon écran et j’ai découvert ce vaste champ bleu des travailleurs de la mer. Je n’y avais pas pensé. Merci pour ta contribution et bonne fin de journée.
>Bén: Coexistence des deux éléments air/mer. Légèreté et lourdeur. Etoiles et racines. Très jolie vision. C’est une bonne idée d’avoir mis ce beau poème de Baudelaire qui traduit bien ce sentiment. On voudrait tous se sentir si libres et légers mais est-ce possible? Toi sans doute du haut d eton 16ème étage. Bonne soirée. Bises ailées.
>Jane: Moi aussi je suis contente de te retrouver. Pourquoi dis-tu cela? Tu vas partir?
Parfois, il vaut mieux partir en terrain vierge pour ne pas se faire influencer et lire les autres commentaires ensuite. Tu portes bien ces ailes et elles semblent bien accrochées pour ce beau voyage imaginaire en couleurs. Quel est ce regard qui t’ensorcelle? Celui que tu as sur le monde et que tu cherches à transcrire sur ta toile? C’est en tout cas un regard optimiste. Merci beaucoup et bonne fin de journée. Bises avec la grand voile.
de mon 16e, c’est le regard qui est libre… qui capte l’horizon au-dessus des édifices…
et du coup, c’est l’esprit qui peut s’envoler !
bonne soirée à toi et à tous
Bén
Merci pour cette photo qui me cloue au ciel, pour ces balâfres dans l’azur, et ce texte, un peu de blues dans l’air.
Sophie.
je découvre que la Manche n’est pas seulement un carrefour maritime, c’est aussi un carrefour aérien, magnifique ballet diront ls uns, saturation répondront les autres, à vous de choisir…
Chemins de glace
Destinées qui se croisent
Lignes de vie
Félins d’acier
Griffes lacérant le bleu
Pour trouver le pur
Partir loin, souvent,
Revenir, s’interroger,
Dormir … épuisé.
>Sophie: Bonjour et sois la bienvenue. Je te remercie de t’être arrêtée pour donner ton sentiment. Que cet air de blues rassérène ton coeur. Au plaisir de te lire à nouveau. Amicalement.
>François (1): Je suppose que j’étais effectivement à un carrefour. Mais faites des observations de votre côté et vous m’en direz des nouvelles. Bises du soir.
>Florence: Merci pour tes deux jolis haïkus. J’ai une petite préférence pour le deuxième qui est plus incisif. Bonne nuit au pays des rêves.
>Philippe: Vie de fou, voyages incessants, sommeil en retard. Repos obligatoire 😉
Le ciel est sillonné de rails, comme la plaine fertile. Bientôt plus de place ? De tous ces déplacements, combien sont inutiles ?
Argoul: Encombrement, embouteillages célestes pour gagner du temps. Certains de ces déplacements ne font gagner que quelques heures. Mais comme la planète a l’oeil rivé sur son agenda et sa montre, le ciel n’est pas près de s’éclaircir. Bien à toi.
Jo a regardé, il a dit ô c’est beau, je veux le dire en poésie… Ecris Maman !
Alors voilà Ossiane, je te livre les mots de mon petit Jo (5ans)
le ciel
les traces d’avion
des carrés
des nuages.
Avec les carrés c’est joli.
Les montagnes nuages.
Je vois des voitures sur les montagnes nuages.
Jo
Superbe ! Une très belle sensation d’envol.
>Hello Catherine et Jo: Pas trop déçue que je ne puisse pas publier? Il va falloir patienter. Le petit Jo a bien participé et a de l’imagination comme sa maman 😉 Merci Jo et à bientôt peut-être ;-)) Bisous des nuages.
>Guillaume: Ce sont les lignes obliques qui créent cette sensation de mouvement. Merci d’être passé aussi tard. Bonne nuit.
quand on vient de Guyane l’avion passe par là c’est une zone carrefour pour les vols aériens … de Cayenne au décollage on tire vers les immensités de bleus océaniques on longe la cote portugaise on coupe le golfe de gascogne en tirant (pas pan pan) vers la bretagne … et on plane en descent sur Orly
hum.. j’aime beaucoup!
>Piment rouge: C’est intéressant ce que tu me dis car on se pose forcément beaucoup questions quand on voit un si grand nombre de traînées.
>Inter-Flou: Merci pour ce commentaire bref mais senti 😉
Amicalement.
Bravo !
J’ai toujours souhaité la faire cette photo, comme une illustration de cette chanson de Joni Mitchell qui devrait vous plaire:
« …it was the hexagram of the heaven / it was the strings of my guitar (« Amylia » – Hejira -)
je reviendrai.
>Philippe: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Merci pour ce gentil commentaire. J’aime en effet beaucoup Joni Mitchell. Au plaisir de vous lire à nouveau. Amicalement.
Les mots ne me viennet pas mais je souhaite tout simplement dire que c’est superbe !
Bonjour Ossiane et les autres,
Je vais encore avoir du mal à trouver de la disponibilité pour écrire, alors je dépose encore un poème de l’année passée.
Bon après-midi.
Parfois
Parfois
Je marche sur un fil,
Le paysage défile,
Et je me sens fragile.
Parfois
Sur les paroles chaudes d’une chanson,
Je chante sans façon,
Je ressens des frissons.
Parfois
Les doutes m’assaillent,
Je détache les mailles,
Et me laisse glisser dans les failles.
Parfois
Sur le son franc des percussions,
Je jette ma pudeur avec délectation,
Je danse avec ardeur et passion.
Parfois
L’artifice me ronge,
Je le ressens comme un mensonge,
Et je prends le chemin des songes.
Parfois
Soit je ris, soit je pleure,
J’assois mes rêveries, j’affronte mes peurs,
Même si parfois mon âme s’embrume dans la torpeur.
Et oui parfois
Je creuse dans mes envies, je creuse dans mes désirs,
Je fouille dans mes délires, je fouille dans mes folies
Et je me sens fébrile et je me sens en vie.
Et si des fois tu m’aperçois …
>Nath:
Pas de problème, Nath. Va à ton rythme et fais comme tu le sens. Tu as une grosse quantité de poèmes en réserve;-) Jusque là, tu as réussi à trouver des notes qui s’y prêtaient. La preuve encore pour celui-là. J’aime beaucoup ce maillage des sentiments auquel tu fais allusion. Un grand merci à toi.
Bonjour Ossiane,
Tout d’abord, je veux te remercier, une fois encore, ….de ton commentaire , rapport à mon » galop d’essai » dans crayons.
J’aurai aimé te répondre de suite, en poème, mais c’est un peu difficile….
Je ne sais trop me forcer, en toutes choses, c’est une faiblesse, ou une force, selon…
Je suis les dépots de poèmes de nath, qui m’est rès chère.
J’ai donc lu ton Haîku, tranchant comme le fil d’une épée…..
dans » croisements », si ma mémoire est exacte, le titre en était : » lignes brisées « .
J’ai également lu ton dernier commentaire, à cette heure, dans :
» vallon ».
de l’ombre à la lumière…
Il faut des passeurs, en l’occurence des passeuses, pour aller de l’ombre à la lumière.
Je vis de beaux moments,….et des choses difficiles….
Des armées de décombres, se mettent en route , depuis des mois dans ma vie privée.
Je les attends. Je les pressens.
Alors, ton site, ce que tu nous montre, de tes textes, de ta vision du monde, ; ) je me rends compte aujourd’hui, que , pour je ne sais quelle raison ( j’allais dire obscure…)que je qualifierai de lumineuse, m’a redonné le gout de la grâce.
De la chercher, au fond de moi, comme elle est nichée au fond de chacun, parceque c’est cela qui nous sauve.
Je te remercie de cette impulsion, quetu m’a donnée, malgré toi.
Je te pris de m’excuser de cette note un peu » perso » , mais il faut parfois aussi que tu aie récompense.
Tu apportes beaucoup, à tout ces gens qui guettent, avec avidité et volupté, tes nouvelles créations, ou ils peuvent se lacher et s’exprimer.
Je pense que tu le sais.
Bonne journée, et à bientôt, je l’èspère, en poésie….
Chose promise, chose due…..
Je t’embrasse.
Franck
>Franck:
Bonjour Franck, il ne faut pas se forcer à écrire en poésie. Il vaut mieux laisser les choses venir toutes seules. Pour ce qui est de mon poème sur les lignes brisées, c’était l’époque où je commençais à composer des haïkus. Je faisais des rimes alors qu’il vaut mieux éviter dans ce style car ça donne de la lourdeur.
Merci de suivre d’aussi près la vie de ce blog;-) Je suis toujours aussi étonnée deux après la création de L’Oeil Ouvert de voir autant de contributions poétiques déposées généreusement ici. Je n’avais pas du tout prévu cela au départ 🙂 Les gens y puisent ce qu’ils cherchent peut-être, je ne sais pas vraiment… En tout cas, je suis très heureuse que ce blog puisse être utile à quelque chose.
Tu es dans une passe un peu délicate comme cela peut arriver à nous tous; je comprends que tu te poses beaucoup de questions et que tu cherches à trouver en toi ta petite lumière intérieure. L’écriture est un bon moyen pour la faire surgir; ta peinture s’en ressentira. Tu n’es pas le seul dans ce cas là sur le blog.
Je pense que tout être humain est à la recherche de beauté. C’est elle qui nous aide à grandir, à se construire et à se protéger des mauvaises vibrations. Tu devrais lire Cinq méditations sur la Beauté de François Cheng. J’ai déjà évoqué ce livre sur le blog ainsi que les autres écrits de cet écrivain. Ta vision du monde et de l’être humain en sera éclairée et enrichie. Ce serait une façon simple et lumineuse d’aller à la rencontre de toi.
Je suis allée voir tes dernières créations. J’aime bien tes tableaux de peinture abstraite inspirés de la nature qui invitent à rêver, imaginer et se poser. Je pense particulièrement à Méandres.
Voilà pour ces quelques réflexions du jour. Reviens discuter quand tu veux. Tu peux me joindre en privé si tu le souhaites. Profite bien de ce premier soleil printanier qui invite à la fantaisie et à la paresse. Je t’embrasse.
Ossiane,
Très bonne soirée, et milles mercis…
Bises.
Franck
Lignes aériennes
Les poésies ressemblent aux hirondelles
Qui partent en septembre sur les routes du ciel
Pour rêver d’îles ou parler de l’exil
Elles se rassemblent sur des fils
Alain
Lignes aériennes
Celui qui chante ouvre un jardin de délices
Ainsi donnant des ailes à l’imagination
les rubans qui retiennent tes cheveux
font dans les airs un léger bruit d’hélices
Alain
Traînées dans le ciel
Pour parcourir le monde comme les caravelles
comme il n’avait pas d’ailes l’homme a créer l’avion
moderne oiseau du ciel qui porte sous ses ailes
Des moteurs en étoiles et d’autres à réaction
Alain