* Lecture du Calligramme: de haut en bas.
Le Ciel se Fond dans l’Eau,
Le Miroir Laqué Lisse le Chaos,
Des Ilots flottent en Echo,
Ballons Aspirés vers le Haut.
* Photo prise sur la plage d’Omaha dans le Calvados.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Illusions d’alluvion allusive…
Le pas d’un géant sur la grève ?
Un masque vénitien regardant ce ciel impressionniste ?
Un anti-mirage sur la plage ?
La plage est un jardin de mer.
Cette plage est un jardin amer.
Hola Ossiane,
Je te croyais déjà en vacances… A priori, je ne suis pas le seul à me réjouir de ton activité puisque Michel-Jean, tel …
Homère
Jaillit de l’éphémère
Propulsant ciel et terre
Sur le jargon délétère
Des puissances adverses
Et délaissa en parcimonie
Quelques mots provoquant
Tel un discret bikini
Le regard mi-narquois, mi croquant
De celui qui de loin jacasse
Trépigne aussi de vouloir
A tout prix sur ton blog s’émouvoir
Le bien et mal nommé Miradas…
Bravo pour la photo… Mais pense à te reposer!
» La marée, je l’ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l’arrime au port de justesse… »
Léo Ferré
La mémoire et la mer
alors ces vacances se passent-elles bien ?
oui apparemment et c ‘est bien.
On dirait un pétale de sable… 🙂
primo : les yeux
secundo : le nez élargi
trio : la bouche
couplet : l’illusion de l’expression mer-terre-ciel
Ces douces lumières bleutées de la Normandie, c’est « l’Ossian’ touch ». Mais où sont passés les baigneurs ?
Le Ciel se Fond dans l’Eau et disparait?
le Miroir Laqué Lisse le Chaos de ce 6 juin : miroir, mon bon miroir…,
des Ilots flottent en Echo des corps morts, Ballons Aspirés vers le Haut comme des âmes.
Merci.
Marc
Point d’exclamation posé sur l’eau par le sable? Non, « Illusion ». De quoi rêver!
C’est incroyable tout ce que l’on peut voir si on se donne la peine de regarder…
C’est pour cela que j’ai parfois du mal à vivre à Paris… nous avons rarement le temps, ou plutôt, nous prenons rarement le temps de « regarder ».
Je profite d’ailleurs de cette note pour remercier michel-jean de regarder son quartier à la loupe… j’ai quelque peu changer de regard depuis mes visitessur les blogs.
>Michel-Jean: Tu en vois des choses sur ce sable. Moi, je n’y vois aucune chose triste juste l’illusion de ballons qui vont s’envoler dans le ciel. C’est léger cette image, non? J’aime bien l’allusion au jardin de mer sculpté dans le sable. Mais je vois le ciel et la mer comme un tout qui se mélangent harmonieusement. Keep cool, MJ comme dirait UU ;-))
>Alain: Oui je suis partie mais continue à publier tous les deux jours environ. Je ne peux pas vous visiter et vous commenter comme je le souhaiterais. Il faut m’en excuser.
Tu te lances dans la poésie toi aussi. Merci d’avoir composé ce beau poème. MJ est un irréductible. Il s’en passe des choses ici le matin 😉
Allez rendre une petite visite amicale au blogphoto mexicain d’Alain qui s’appelle Miradas.
>Ravi: Ah! et revoilà Ravi avec son bout de chanson qui laisse nos coeurs réjouis :-))
Ca se passe bien. Je décompresse et ne force pas trop, juste ce qu’il faut pour pouvoir faire des photos :-))
>Color’s Jade: Tu as raison avec le pétale. La Fleur des Sables. Merci pour ton regard.
>Aurélie: Merci également pour ton beau regard. Tu perçois tout cela comme un tout. Le visiage des Sables. Que de choses sur ces bords de mer!
>François: Tu as tout à fait raison. Douceur des teintes et des lumières. It’s Normandy’s touch. Je ne suis qu’une passante éblouie. Bises.
les inconnus sont snobés, dépassés outrepassés, délaissés. Pas même des passants. La mer dans son reflux l’emportera…
[ossiane] je ne pense pas avoir été triste mais le seul nom de la plage évoque des fantômes à la mer…
Miradas/Alain a raison. N’oublie pas de dé-bloguer de temps en temps pour te ressourcer… ;o)
Nabeil>> Je partage ce même constat que toi. Depuis que je vais sur les blogs (et que j’ai le mien), j’ai changé de regard sur le monde. Plus ouvert, plus généreux. A quoi est-ce dû ?
Normandie>> Oh, ne vous en faites pas… Par (petite) expérience, c’est relativement rare d’avoir une maîtresse de blog qui réponde à absolument *tous* les commentaires. Ne pas s’en offusquer. Notre Ossiane est toute douce, comme cette lumière de Normandie. Ne lui en tenez pas rigueur… Be cool, be open. ;o)
[UU] merci de me rassurer. Mais je n’étais pas en peine, ni même en berne.
Cette absence d’attention fut un bon prétexte pour me signaler en « passant ».
Je reste sur mon point d’exclamation admiratif. Cette immensité figée a vu surgir comme des ombres ces milliers de ballons-soldats venus crever, à peine le pied posé, sur le sable rougi de cette omaha sinistre de 1944.
Normandie>> Voilà qui est bien dit. Pour un peu, vous allez aussi passer pour la métaphore masculine du poème « A une passante » posté dans un commentaire chez vous… ;o)
La mer, éternelle inspiratrice. On est toujours seul face à elle.
Délicat partage de la terre et des eaux, comme au second jour. Au ciel les nuages dans l’air, à la terre le sable qui émerge de la mer. Promesse d’un monde neuf, né de la mer maternelle, vierge encore de toute trace. Rien dans le ciel, rien sur les eaux. Attendons le troisième jour.
Coucou ! Oui Ossiane elle est très légère cette photo…
Un petit refuge en pleine mer …
Maternité d’un jeune future mère…
Bisous
Profite bien de tes vacances !!!
>Nabeil: il suffit de prendre son temps, de savoir s’arrêter et de regarder dans toutes les directions et là de merveilleuses choses naissent dans notre regard. Sympa, l’influence des blogs 😉 Je t’embrasse.
>Marc: Pas offusquée du tout. Tu sembles bien te plaire ici;-) Effectivement, j’essaie de dialoguer avec vous dans la mesure de mes moyens car j’aime bien échanger des points de vue et je voudrais que cet espace soit ouvert. Très contente si mon rythme et mon ton de réponse vous conviennent. Merci de nous faire partager ta vision.
UU: Ne t’inquiète pas, je ne me sens pas obligée de faire ça. I’m cool and open ;-)) Je me ressource. Je suis d’accord avec toi sur l’influence de ces blogs. C’est une ouverture vers les autres qui enrichit et transforme notre perception des choses à cause de tous ces regards croisés qui se rencontrent.
>Michel-Jean: Excuse MJ, je vois à quoi tu fais allusion.
>Sistereden: Bonjour et merci pour ton commentaire. C’est vrai qu’on se sent très petit face à cette immensité mais c’est aussi une véritable communion qu’on partage avec elle. A bientôt.
>Argoul: Un monde neuf issu de la mer génitrice qui je l’espère sera un peu meilleur chaque jour. Merci Argoul pour tes images toujours très poétiques.
>Emma: Coucou à toi. J’espère que tu me pardonnes de ne pas passer chez toi en ce moment. Merci pour cette image maternelle et protectrice de cette mer laquée. Bisous chaleureux, petite soeur.
Et bisous à tous.
Ne t’inquiète pas pour çà ossiane, Bisous
:o) :o) :o)
Lumière, calme, couleur… c’est beau, j’aime l’immensité, cette ouverture.
Cela m’apaise (je viens de vivre quelques jours éprouvants, un proche hospitalisé d’urgence, et les Urgences c’est la misère, le bruit, la tristese, l’inquiétude. Cela va mieux, aujourd’hui).
Merci encore.
>Fauvetta: Ma pauvre, je pense bien à toi, Ce sont des épreuves difficiles à traverser et cet univers fait toujours un peu peur. Mais les médecins urgentistes sont des gens très dévoués et compétents. Entre leurs mains, tout doit bien se passer. J’espère que tu es un peu plus rassurée sur la santé de ton proche. Merci pour ta visite et courage.
Un petit coucou depuis Gouville sur Mer…
J’ai pensé à toi cet après-midi en me promenant sur la jetée d’Agon-Coutainville : je me demandais ce que tu aurais pris en photo.
Bien sûr, j’avais oublié mon appareil.
A bientôt.
>Nabeil: Coucou, c’est très gentil de penser à moi comme cela. J’y allais enfant sur cette jetée mais l’image est peu brouillée aujourd’hui. Peut-être un beau voilier qui vogue à l’horizon.
La fraîcheur est revenue; ce doir être plus confortable pour toi.
Bises à vous trois :-))
Bonjour,
je m’étonne moi aussi beaucoup de l’ouverture et de la beauté que l’on peu trouver en se baladant sur le net. Bravo pour ton site qui parle au meilleur de nous même, je suis particulièrement sensible au mariage des mots avec la peinture et les Comment fais-tu pour obtenir des calligraphies qui ressemblent à des envolées, des rondes des…
Belovodie
Source ressource
Sourcier sorcier
De la source souterraine
Où coule le flux divin
Mage
Exécuteur de ma rage
Je – âme
J’âme au lieu
D’aimer
Magie du chamane
Qui conduit
Au pays des eaux blanches
J’aime pur
Dans le silence
A hauteur de ciel
Les bras ouverts
Aux bruits et senteurs
De la Terre mère
Sur la rive
Le guetteur de l’ombre
Attend
Le vent souffle
Doux et puissant
Le Grand Créateur
Libère toutes les ressources.
Bonjour Belovodie? et bienvenue sur l’Oeil Ouvert. Je suis très sensible à tes commentaires et heureuse d’avoir pu te toucher. Tu me fais également un joli cadeau avec ton poème qui glisse subtilement de mot en mot. Tu fais aussi des arabesques ;-)) Au plaisir de te lire à nouveau. Amitiés.
Le saxophoniste de jazz américain et vétéran de la seconde guerre mondiale Bill Coleman est décédé mercredi 27 juillet à l’âge de 81 ans en Normandie à Ouistreham (Calvados). Il avait participé le 8 juin 1944 au débarquement sur la plage à Omaha Beach.
Un air de sax, round midnight…
>Michel-Jean: Merci d’avoir donné ces précisions sur ce grand saxophoniste car je ne savais pas cela. J’habite pas très loin de là.
Masques
Masques de carnaval bien souvent en carton
Les masques forcent le trait sont des caricatures
Des visages grotesques produits de nos cultures
Ceux-là ne se maintiennent qu’avec de grosses ficelles
Bien rare sont les visages qui ne portent pas de masques
Ou fait d’une matière qui leurs colle à la peau
Où aucun sang n’afflue qui paraissent de cire
Où qui ne respirent qui ressemblent à la mort
Connaître plusieurs rôles passer de l’un à l’autre
Jouer la comédie et faire quelques bons mots
Montrer qu’on a du cœur et de la compassion
A défaut d’en avoir au moins faire illusion
Voilà comme il faut être pour être reconnu
Celui qui ne joue plus il doit quitter la scène
Alain