prends ma main
va au bout de tes rêves
je t’accompagne
• • • •
take my hand
follow your dreams
coming with you
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
prends ma main
va au bout de tes rêves
je t’accompagne
• • • •
take my hand
follow your dreams
coming with you
Quelle belle invitation Ossiane, toute empreinte d’amitié…. ainsi me viennent, à l’ombre des oliviers dans cet espace de lumière, les mots de Georges Moustaki ! « pour aller n’importe où, pour aller jusqu’au bout des chemins de fortune , pour cueillir en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune… »
Chacun de nos mots
Comme des mains qui se serrent
marchent côte à côte
cueillent l’indéfinissable
poétique des rêves*
et comme un nom bien sûr nous vient en mémoire, celui qui glissait dans la poétique de la rêverie : « (…) mon cas personnel -le cas d’un rêveur de mots- » Bachelard.
Hélas aujourd’hui nos rêves (comme leur nom l’indique) risquent fort de ne jamais se réaliser, mais tentons de rester au moins le plus longtemps possible sur le chemins des rêves avec pour bagages « quelques inspirations poétiques » qui font du bien.
À bien y regarder
Un masque s’y dessine
serait-ce un songe
donnant à l’image le visage
d’un personnage étrange
le temps d’un regard
le temps d’un rêve
Où se trouve ce masque Monique? Chaque vue si singulière.
Chaque vieille branche
Dans son élan suprême
Ferme les yeux et rêve
Dans l’oliveraie assoiffée
Et la poussière de l’été
Se cherchent, dans l’ombre, des regards
Qui de sentes en sentes s’égarent
Sous les troncs et les branches en arcades
La peine des hommes se fait sentir
Et le silence des femmes aussi
Si près de la ville de Grenade
Les souvenirs passent comme les ans
Aux oliviers les millénaires
Aux ombres quelques éphémères
Poèmes gravés – lettres de sang
Federico ou Antonio
déclament le cante jondo
C’est ici que je les entends
Le cante jondo, il peut y avoir effectivement du flamenco dans cette image, le regard est propre à chacun et pour répondre à Annick si j’y vois un masque, c’est que tout simplement derrière tout masque, il y a des visages et des souvenirs…. ou des rêves comme tu le dis si bien.
Tout le talent du photographe est dans le message que les images peuvent transmettre à partir du lieu, du sujet, des lumières, de l’atmosphère, des formes, des ombres, avec ou sans couleurs… pour offrir tout un potentiel de sensations qui s’impose dans ces miroirs de beauté , c’est le cas de Phil. A pour qui elles engendre une superbe résonance poétique.
Ce champ d’oliviers centenaires est tout cela à la fois.
Ces images demandent une capacité d’observateur et de contemplateur pour un travail méticuleux et pour atteindre cette perfection une certaine grandeur d’âme est nécessaire, l’amour du beau, tout simplement. C’est un métier mais avant tout une passion, un état d’esprit, une poésie qui s’exprime, un art. Merci Ossiane.
De chemin faisant
temps qui ne se compte plus
en nombre d’années
nos rêves, parfois des chimères
ont des allures de possible
Annick je t’espère sur ce chemin qu’Ossiane trace pour nous, main dans la main avec toutes mes pensées chaleureuses
Merci Monique
Merci Ossiane
Main dans la main
Avec toute ma gratitude
Pour cet album qui ne vieillit pas
Et se contente de vivre
Et en ce jour béni!
Quand l espoir renaît de la survie
Dans le faire confiance en LA VIE
Dans une clairvoyance mille feux
Le visage sourit
Il remercie LA VIE ses essentiels
Il rêve paisiblement son ciel
On en est plus heureux
Parfois si belle LA VIE
Quand les mots sortis de l’ombre font un hommage à la Vie, quel bel élan d’amour pour elle, venant de toi Annick. Merci
Je voudrais tant pouvoir
toujours croire en l’espoir
rien n’est magique ni dérisoire
espérer n’est pas savoir
mais peut-être entrevoir
un chemin même provisoire
pour que toute histoire
trouve une espérance notoire
rayon de lune dans la nuit noire
J’apprécie beaucoup vos écrits.
Trouver dans les mots des autres une résonance…
…Puis dans un éclat de feuilles
Embrasser l’espace
Résister aux orages
Déchiffrer les soleils
Affronter jour et nuit…
Ecrit par Andrée Chédid
Mon ecrit disparu
Comme les chapitre 6 et 5 et 10 et 11 Sagesse
Je tente de reecrire
Déjà merci Monique et André Chedid
Tes mots dont tresbeaux Monique
Merci pr le parrage d Andree Chedid
Il en suffit de si peu
Quand la vue sa vilaine
Pour se sentir renaître
Qui n’est jamais descendu dans la crypte d’une cathédrale avec un sentiment de profond respect ne connaît pas cette béatitude que l’on ressent dans l’ombre de la ramure d’une oliveraie centenaire…. il se passe alors au fond de soi quelque chose d’indescriptible….
Piliers de crypte
sous la voûte du divin
le recueillement
Joli Monique.
Confie ton savoir
à la spirale d’une
feuille qui tombe
Déchiffre
ce que griffonne
la branche sur le ciel nu
Rien – peut-être
la chute d’un oiseau
dans le vide
Écoute – Le silence
se prépare à chanter
Extraits de
Jacques Robinet, ce qui insiste, Cahiers du Loup Bleu, Les Lieux-dits, 2022
Joli, merci Alice
Une invitation
sur le chemins des rêves
s’évader
Rouvrir les pages de « ce » livre « la poétique de la rêverie. » de Gaston Bachelard et savourer en ce temps de vacances une merveilleuse randonnée poétique qui pourrait démarrer à l’ombre dans cette allée au milieu des Oliviers de Provence ou d’ailleurs…. Peut-être devenir « un rêveur de mots » ou poète vagabond avec plein de mots et de chansons dans son sac à dos – 😊
Merci pour vos partages Alice et Monique.
Les rêveries jolies
Brodent délicatesses
Sur son tissu de soi
Le moi son interieur
Ferme les yeux et serre
La main tendue amie
Annick j’aime beaucoup ces métaphores, sans doute parce que de fil en aiguille ma grand mère était « brodeuse » ton poème s’inscrit en fils de soie et c’est beau ! Merci Annick
Merci Monique.
Une pensée qui m’a plu quand je l’ai lue sur une vitrine :
« L’art est une garantie de santé mentale. L’art nous gardera sain d’esprit. L’art est est vérité parce su’il est éternel. »
Louise Bourgeois.
Merci Jo.S
L Art travaille avec le tant
Sa broderie légère
Qui rend bien plus léger
ART…artistes, artisans, artifice, artificiel…. et …Artémise(déesse de la nature sauvage.)… un petit mot qui se faufile au cours des siècles dans tous les domaines….
Trois petites lettres
pour un territoire immense
au cœur de chacun
qui fait couler beaucoup d’encre
aux mille regards qu’y s’y posent
Bonnes fins de vacances aux passagers à bord -:))
« Douce poésie ! Le plus beau des arts ! Toi qui, suscitant en nous le pouvoir créateur, nous met tout proches de la divinité »
G. Apollinaire
Mais comme c est joli, Monique.
Les rondeurs des monts des Vosges
Des lumières de chalets dans les pins
Un ciel Tellement beau sur le lac
Mes souhaits pour qu un monde de Paix
Merci Annick,
Un monde de Paix sans doute peu réaliste hélas ! mais apprécions d’autant plus ces petits « havre de paix » que nous offre la nature dans sa beauté en toutes saisons, le temps d’une respiration pour reprendre son souffle !
Un monde de Paix impossible
Beaucoup n aiment que le pouvoir
A grands coups de castagne
Oh Belle Nature
en proie aux désastres
que n’es-tu mieux protégée
entraînant dans ton malheur
celui du genre humain
un retour case départ
où le danger est partout
les oliviers dans leur splendeur
et leur maturité imposante
peuvent-ils calmer nos angoisses
afin de retrouver nos espérances
et nous laisser encore un peu
le temps de vivre et de rêver
réveiller nos vraies « valeurs »
dont les mots même ont disparus
pris aux pièges des lianes
du trop vouloir sans rien donner
dans l’insouciance, l’indifférence,
l’égocentrisme et l’inconscience.
Oui ce ne sont que des mots trop souvent galvaudés
Mais si le mot utopie vient alors à l’esprit
Il n’en reste pas moins que les mots
Ont un pouvoir celui de nous aider à comprendre
Et de nous encourager à vouloir entreprendre
ce qu’il est encore possible (peut-être !)
De faire (ou de ne pas faire) sur notre planète !
Dans la fournaise
l’olivier s’abreuve de lumière
l’ombre se fait rare
sous leurs branches qui s’étirent
qui peut-être cherchent l’étreinte
Si près l’un de l’autre
quand le rêve nous entraîne
vers l’ineffable
c’est atteindre en poésie
telle jouissance de l’âme
Bachelard dit : « Le rêveur et sa rêverie entrent corps et âme dans la substance du bonheur »
…..alors rêvons ….Bonne rentrée à tous ceux dont les vacances se terminent
Alors rêvons
Belle rentree pour ceux qui rentrent
La main danse l air
Ses yeux se ferment
Et le rêve l emporte
Quel joli vers Annick, « La main danse l’air » j’aime beaucoup
Errance d’enfance
dans l’aura de fin d’été
jusqu’au bout du bout
Tenir le rêve par la main
défier la solitude
Merci Monique
Tes tiens aussi je les aime tes mots soufflés
Fin d Ete et reprise…
Histoire de Voir de Vue Vraie
Si les points de reprise tiennent au Foyer
Et vlan 2 heures rudes ce soir
Car de la non?mal? Voyance !par qui de qui le’a’ pro…
Le papa actif malgré son arythmie cardiaque
Avons nous d autres choix???
Le monde une immense son CRASterre ciel ouvert
Tant de cochonneties Inhumaines
………. Devant ce séisme sur le sol marocain…..
Cauchemardesque
cruelle réalité
les mots n’ont plus sens
impuissants que nous sommes
devant l’ampleur de ce drame
……..
« … les mots n ont plus de sens
impuissants que nous sommes… »
Tes mots si justes, Monique.
L’entendement si cruel
Le dépassement est tel
Pour un Humain son humble
Bonsoir
Je suis repassée et j’ai découvert que le blog continuait … quel plaisir !
Photos superbes de ces arbres … Pas de mots …
Ossiane permets tu d’utiliser une de tes photos pour illustrer un texte ? Merci d’avance
Si un jour quelqu’un prend votre main et la serre très fort dans la sienne, ce moment là n’est pas anodin, il reste gravé en votre mémoire comme un lien qui jamais ne cèdera, car il y a des mots qui ne se prononcent pas, ce sont les mots secrets de l’âme…. et bien au-delà de l’imaginable…
Il est parfois des silences qui vous laissent un sentiment de peur et de tourment, les mots se paralysent et les idées se cachent dans cette absence pour ne pas crier, ne pas troubler , garder confiance … tel un arrêt sur image où les pensées demeurent.
Retour tel un flash
d’un instant qui ne s’efface
creusant le sillon
de l’inoubliable image
gravée dans notre mémoire
Mais peut être une pensée différente…
Après une absence
Retourner vers un lieu préservé du temps
Une photo superbe d’oliviers centenaires
Lire des mots comme Paix , rêve, espoir … et vos mots en poésie
Éloignent l’angoisse environnante…
Que subsistent des îlots généreux où il fait bon accoster …
Qu ils sont beaux vos mots Monique et Jo.S. Attentive je vous lis et vous remercie.
Annick, Jo.S nous éprouvons les mêmes sensations face à la poésie, à la vie
Les mots parfois ont ce pouvoir
de faire renaître en nous l’espoir
et ouvrir avec élégance
les lourdes portes du silence….
Alors quelques mots nous viennent
Sans que rien ne les retienne
Comme le vent sème les fleurs
Sur les parterres de notre cœur.
J’aime
Merci Monique.
J’aime
C’est bon écrire. On regarde filer sa main, qui trace de curieuses arabesques ; et la pensée précède ou accompagne la grimace de l’encre qui s’écoule et des signes qui s’inscrivent.
[François Hertel] Extrait d’ Anatole Laplante, curieux homme
Bonsoir Ossiane, j’espère que tout va bien en cet automne une fois encore très particulier et bonjour à tous.
Que jamais la nature ne cesse de nous émerveiller
Le gris du ciel s’accorde au feuillage argenté des oliviers,
cet arbre de lumière, de beauté et symbole de paix
résiste face aux désastres qui ravagent notre terre ;
au bout de chaque branche les feuilles tremblent
comme des enfants qui ne peuvent comprendre
et s’accrochent en pleurant au bras de leur mère.
Je regarde les oliviers et moi aussi j’ai envie de pleurer.
c’est bon d’y revenir de retrouver de l douceur, de la sensualité. MERCI
n lien si beau ; chaque jour i vous voulez, vous pouvez recevoir la pensée du jour du conteur Henri Gougaud. Picorez c’est très juste , vous pouvez vous y inscrire : c’est par là : https://henrigougaud.com/
Belle soirée
Vos mots sont beaux Monique et Nath…
Quand on aime le beau la lumiere la paix la douceur la sensualité…la vie pique si souvent Tellement…
Mais quand on aime la vie, il faut faire avec ses enfers…
Automne 2023 c est si impossible de ronronner de vie en intérieur….tant de malheurs d une cruauté inimaginable quand on se contente d aimer…
Ben oui ; Annick, monique on y revient souvent ; parfois tous les jours. Et là je devine tellement de pourquoi. pour qui , pour quoi
« Ceux qui prétendent détenir la
vérité sont ceux qui ont abandonné
la poursuite du chemin vers elle.
La vérité ne se possède pas, elle se cherche » Albert Jacquard
Je vous embrasse tous ceux qui ont le yeux ouverts.
Moi je soupçonne trop en ce moment grâce à vous
Bonne nit
Merci Fiala pour ce partage de Albert Jacquard.
Sans les chercher des vérités se pointent
En humble Humain on marche encore
Pas pour trouver…pour simple aimer…
C est une si belle vérité
Dans un monde en trompe-l’œil
Où vont les mots qui s’envolent
Chercher au loin la – Vérité –
Ils sont recueillis par des oreilles bienveillantes
Des êtres assoiffés de justice et liberté
Chercher loin la- Vérité-
« Des etres assoiffes de justice et liberté »
Merci pour vos mots precieux Jo.S
Parents d un jeune homme autiste
Notre vie dirigée et remplie pour lui
De cette quête épuisante
Pour que les institutions qui clament
Justice et liberté!
Actent leurs belles paroles!
L accompagnement des fragiles
N est pas rentable mais coûte ….
Alors rester leurs tuteurs d âmes
S épuiser pour cette cause
Car….qui plus que les parents
Sont plus concernés par leurs fins de vie
Leurs profondeurs d âmes peut souffrir tant
Coucou Ossiane
Il y a encore Fiala au lieu de nath au 24/11 . Peux-tu l’enlever STP . Merci
J’attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.
J’attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.
J’attache de la valeur au vin tant que dure le repas, au sourire involontaire, à la fatigue de celui qui ne s’est pas épargné, à deux vieux qui s’aiment.
J’attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien et à ce qui aujourd’hui vaut encore peu de chose.
J’attache de la valeur à toutes les blessures.
J’attache de la valeur à économiser l’eau, à réparer une paire de souliers, à se taire à temps, à accourir à un cri, à demander la permission avant de s’asseoir, à éprouver de la gratitude sans se souvenir de quoi.
J’attache de la valeur à savoir où se trouve le nord dans une pièce, quel est le nom du vent en train de sécher la lessive.
J’attache de la valeur au voyage du vagabond, à la clôture de la moniale, à la patience du condamné quelle que soit sa faute.
J’attache de la valeur à l’usage du verbe aimer et à l’hypothèse qu’il existe un
créateur.
Bien de ces valeurs, je ne les ai pas connues. » Erri de Luca
« Vérité » qui t’a donné ce nom ?
toi impalpable, multiple et légendaire
indéfinissable et incontrôlable
inclassable sans son article
qui du « une » ou du « la »
n’a plus la même résonance
« Hommes de Vérité »
écrivait Jean Rostand
philosophes, scientifiques, écrivains, psychologues ,mathématiciens, religieux, paléontologues, physiologistes, épistémologues, médecins, biologistes, ornithologues, archéologues, historiens, entomologistes, chimistes…….
tous depuis toujours s’y penchent
mais « approximations et sentiments
n’ont pas valeurs de preuves »
disait notre savant Pasteur
Alors…aurons-nous -recours
à l’intelligence artificielle ?
pour définir « la Vérité »
plus justement « inventer »
donc soustraire ce mot : abdiquer
j’ose dire pour accepter ne jamais savoir
et troquer la vérité contre le doute
vivre et mourir sans savoir
avec tant de questions sans réponses !
entre le vrai et le faux, le possible et l’impossible
ou simplement même l’inimaginable
déchéance, abandon , perte de confiance
en l’intelligentsia humaine au profit
de l’impalpable, d’un aveugle espoir
défiant tout risque de manipulation
hors contrôle du compréhensible
conduire sa vie sans chauffeur
au risque d’aller droit dans un mur
où plus rien n’aura d’importance
ni vérité, ni bien, ni mal, ni beau, ni laid
l’aventure pour le meilleur et pour le pire !!!
le monde serait-il déjà en train
de perdre le sens des Valeurs Humaines ?
………………………………………………………..
de celles entre autres (et combien d’autres !) dont parle Erri de Luca, ce poète Italien au parcours exceptionnel dont je remercie Nath de nous restituer ce poème !
Merci à vous.
J attache de la valeur
A la vie rien qu en Vie
Alors si elle n est pas
Ma mort est en dedans
Comme tu as raison Annick , c’est ce que nous avons de plus précieux, « un ici et un maintenant » disait Nietzsche mais dont nous n’avons pas toujours les rênes en mains !
La vie est un équilibre fragile entre l’existence et la résistance. Kheira Chakor
Vos fort jolis partages, Monique et Nath. Merci à vous.
La main d un Bel Humain
Si rare sel precieux
En silence sa grâce
C’était quand mon fils était petit. peut-être l’ai déjà déposé sur le site il y a longtemps?
Passez une douce soirée
BALLADE AVEC THEO
Tu es là et je t’accompagne,
J’accompagne ta main, mon regard t’accompagne,
J’accueille ton plaisir, ton plaisir m’accompagne.
Je te regarde et tu es là
Je respire tes rires
Tu embaumes par tes sourires
Je sonde tes pas.
Et nous déambulons dans des ballades légères
Appréciant La Villette et ses multiples visages
Et nous nous arrêtons au détour de regards
Dans ces espaces de vies, ces espaces si verts.
A goûter aux jeux de l’enfance, mais de pru-danses
A sauter, rire et se taire en ces instants si beaux
A sentir la vapeur de l’eau surgir des poteaux
En cette chaleur torride, et ton visage innocence …
Et le poteau une musique fredonne
Que tu t’attardes à écouter
Ton oreille, là posée …
Contre et la pluie qui te mouille et t’étonne.
Et déjà nous partons pour une autre découverte
Où les rencontres se glissent, se fondent, se confondent et se quittent
Regarder la grosse boule comme un mystère
Où les formes s’y déforment, s’estompent et puis s’oublient.
Puis nous choisissons les arbres et les collines
Plutôt que le bitume, préférons l’entre deux …
Arpentons les hauteurs, enjambant les racines.
Et délicatement tu arroses les troncs des arbres coupés
Comme une volonté d’y laisser ta trace
D’embrasser le partage et la convivialité.
La descente se dessine et l’escalier se hisse
Nous descendons, tu cours
Traversons l’autre rive.
Et le son du violon nous conduit vers un endroit insolite
Nous regardons avec plaisir la silhouette gracieuse
Nous écoutons discrètement les pleurs de cet instant magique.
Je te regarde et tu es là
Je les regarde et tu es là
Je nous regarde et nous sommes là.
C’est beau Nath
Quand les chemins parcourus
laissent un tracé dans nos mémoires
qu’il est doux de les revoir,
au travers des mots
les images demeurent…
C est tres joli Nath
Les douces images belles
Delicieux tendres tatouages
Dans les battements du coeur
Mais si la main tendue n’est pas la bonne
« Inventez vous
Inventez-vous puis réinventez-vous,
ne nagez pas dans le même bourbier
inventez-vous puis réinventez-vous
et libérez-vous des griffes de la médiocrité.
Inventez-vous puis réinventez-vous,
changez de ton et de forme si souvent qu’on ne pourra
jamais vous cataloguer.
Ressourcez-vous et
acceptez ce qui est
mais uniquement selon les termes que vous avez inventés
et réinventés
apprenez par vous-même.
Et réinventez votre vie parce qu’il le faut ;
c’est votre vie
et son histoire
et le présent n’appartiennent qu’à vous. »
Charles Bukowski
–
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
Ne vous laissez pas attacher
Ne permettez pas qu’on fasse sur vous
Des rêves impossibles
On est en amour avec vous
Tant que vous correspondez au rêve que l’on a fait sur vous
Alors le fleuve Amour coule tranquille
Les jours sont heureux sous les marronniers mauves
Mais s’il vous arrive de ne plus être
Ce personnage qui marchait dans le rêve
Alors soufflent les vents contraires
Le bateau tangue, la voile se déchire
On met les canots à la mer
Les mots d’amour deviennent des mots couteaux
Qu’on vous enfonce dans le cœur
La personne qui hier vous chérissait
Aujourd’hui vous hait.
La personne qui avait une si belle oreille
Pour vous écouter pleurer et rire
Ne peut plus supporter le son de votre voix
Plus rien n’est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre
Il pleut et vous remontez la rue
Dans votre pardessus noir
Est-ce aimer que de vouloir que l’autre
Quitte sa propre route et son propre voyage ?
Est-ce aimer que d’enfermer l’autre
Dans la prison de son propre rêve ?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
Ne vous laissez pas rêver par quelqu’un d’autre que vous-même
Chacun a son chemin qu’il est seul parfois à comprendre
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Si nous pouvions être d’abord toutes et tous
Et avant tout et premièrement
Des amants de la Vie
Alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, ces éternels mendiants
Qui perdent tant d’énergie et tant de temps
À attendre des autres, des signes, des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la Vie
Tout nous serait cadeau, nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau
À chacun sa texture, son tissage et ses mots
Julos BEAUCARNE
–
Merci Bourrache de donner aujourd’hui, à juste titre, les mots de Julos Beaucarne
…………………………………………………………………………………………………………………………………….
Oser dire le plus humblement possible,
s’exprimer sans fausses modestie,
sans contraintes, sans rancune, sans haine
sans gloire ni ton moralisateur.
Juste dire à l’autre : Je suis là !
Mettre un petit maillon de bonheur
dans le vécu, quel qu’il soit de chacun.
certains grands hommes ont su le faire
avec art, tout en musique, tout en poésie,
ils nous laissent l’opportunité
de perpétuer leurs paroles.
Elles restent gravées en nos mémoires
et méritent une attention particulière :
-Aujourd’hui comme Hier –
Pouvoir juste dire à l’autre quel qu’il soit :
Je suis là !
» Viser la simplicité, la nudité même, pour laisser le plus de place possible à ce qui doit circuler à notre insu. On croit à tort qu’il faut accumuler un maximum de savoir, alors qu’il faut plutôt désapprendre, se dépouiller, faire le ménage, enlever l’inutile, faire des choses simples. Accepter d’être ce qu’on est, de n’être que ce que l’on est, mais de l’être complètement, et parler bien ancré dans cet état de vérité. On n’imagine pas à quel point ça repose. « (Henri Gougaud, en atelier)
J’ajouterai si quelque-part ça fait mal, réajuster si possible, changer de place, aller où le coeur parle, ça redeviendra doux et tranquille. Savoir mieux se co-naitre.
Merci pour vos partages forts, Nath, Bourrache, Monique.
Humblement
Naître que soi
Et c’est déjà bien trop
Pour naviguer sa voile
Quels parcours
Être en VIE
Et comme c’est joli
» Je suis là c’est ainsi
Et comme c’est joli »
Quand des mois difficiles
A chercher pour trouver
Des trous d air de la vie
Ce jour est par magie
Une journée sa libre
A faire ou ne pas faire
A faire beaucoup d’être
A se coucher vidée
A se relever encore
Quand on aime la VIE
Pour respirer tendresses
Les beautés de la VIE
Des chances des diamants
La vie dedans sa VIE
Par tous ses états d être
Une main sur son coeur
Pour le couver d’aimer
Ce monde si cruel
En regardant les arbres de mon jardin….
Au jeu des couleurs
l’automne s’amuse
la nature sort du gris
du noir et du blanc
elle offre en alternance
et le jaune et le rouge
et le brun et l’ocre…
mais les olivier s’en moquent
au vert tendre ils s’accrochent
laissant quelques notes noires
sur le drapé argenté de leur feuillage
comme quelques boules de Noël
sur les branches d’un sapin.
oh les beaux commentaires !
Un arbre de vie magnifique
les années de vie incontournable
la vie avant tout !
ET si la vie recommençait ….
La vie rien que la vie
C est tellement fort simple
Pourquoi y ajouter
Des plus qui mangent la vie
Merci pour vos belles traces poétiques !