ramure d’étoiles
allégresse magicienne
sarabande de l’été
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starry branches
magical joy
saraband of summer
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
ramure d’étoiles
allégresse magicienne
sarabande de l’été
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starry branches
magical joy
saraband of summer
« La Sagesse (disait Khalil Gibran) n’est pas dans les mots, la sagesse est dans le sens qu’ils contiennent »… et j’aurais envie de dire qu’il en est de même de ce que nous donne à voir la nature ; derrière ces troncs tortueux s’inscrivent leur lente croissance, les mouvances du temps, la chaleur, le froid, le vent, les intempéries, le travail des hommes ….et ce que l’on peut y voir est différent pour chacun d’entre nous, il y a de la souffrance comme il y a de la résistance, de la force et de la douceur, notre regard est à la merci de nos sensibilités . Cette photo est une résultante de ce que toi, Ossiane tu as ressenti un jour devant ces arbres centenaires et nous sommes sans doute très loin de cet instant vécu, complice de la lumière et du jeu des formes qui t’ont amenée à créer ce climat de Sagesse et de réflexion dans un paysage presque dantesque devant ces monstres et ces cavités orbitales qui les habitent….Merci à toi de nous offrir tout cela.
Chorégraphie
façonnée au gré du vent
dans l’intemporel.
Merci pour tous ces partages qui nous invitent à des échanges qui relatent en toutes circonstances une communion sincère entre tous. La joie et la tristesse marchent côte à côte, la poésie a les mots pour tout dire…
Merci Ossiane pour ces photos magnifiques,
un graphisme en noir et blanc,
une réflexion sur le cheminement de la vie.
Magnifique…
Dans la croissance,
dans la force de l’élan,
le sublime de la vie…
En noir et blanc
ne jamais perdre de vue l’essentiel
https://www.youtube.com/watch?v=Veog9lA_3Zo
la Beauté
L’émotion à fleur de peau
aux premières notes…
Une envie de crier
réveillant pour cause
cette bataille latente
ce dilemme insoluble
d’un ventre qui se tord
comme se tordent les troncs
au fil des ans qui passent
intempéries de l’âme
dont nul n’a le remède
dans l’ombre silencieuse
où le soleil néanmoins
tente d’apaiser les souffrances….
Il se trouve que ce morceau fait partie du répertoire que joue mon fils à la guitare dans son orchestre et dans des circonstances différentes et particulières , d’où ce texte écrit comme une résurgence d’un volcan qui jamais ne s’éteindra …. bien que les pouvoirs de la musique calment comme calme la beauté d’un arc-en ciel après l’orage et la tempête.
A droite du tronc, au premier plan, je discerne une silhouette…
Que danse et danse la demoiselle
Sous les frondaisons et tonnelles
Comme un vertige comme un mystère
Entre paradis et enfer
Surtout ne pas te retourner
Avance encore encore avance
Elle est si près ta bien aimée
Qu’alors vienne la fin de l’errance
Dans les trous d’ombre et de lumière
Se devinent les éphémères
Reflets de la mort de la vie
Dis-nous ce que tu choisis
Sa main se place dans la tienne
Dans ta tête, comme une antienne,
Ton âme aspire à la vie
Magnifiques commentaires MariaD, Monique, philA.
Une envolée poétique qui enchante.
Les oliviers tournent et virent
et peut-être dansent-ils sur la valse à 1000 temps de Brel ?
Merci Ossiane…
Merci Jo. S et quel joli rapprochement avec la chanson de Brel, les Oliviers arbres mythiques par excellence y trouvent leur rythme avec majesté !
Quelques pas de danse
dans la chaleur de l’étreinte
ont porté leurs fruits
…………………………………..
qui peut alors oublier
les résonances de l’amour…..
D’Aranjuez et son concerto,
Airs de guitares crescendo,
Ou en dansant la sardane,
Inspiration catalane.
Aimer à perdre la raison…
Merci à tous pour vos belles réflexions et inspirations poétiques. Une émotion en appelle une autre, un mot appelle une image comme dans une farandole printanière. Profitez bien de ces beaux jours, bien à vous !