l’allée des anciens
patriarches vénérabless
le chemin de paix
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alley of elders
venerable patriarchs
way of peace
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L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Merci Ossiane pour tes mots qui font du bien et ce mot « paix » tant de fois banni dans le monde !
Devant cette allée majestueuse, émerge une aura de Sagesse… impressionnante
Vers ce point de fuite
sous ces tenants de secrets
arbres centenaires
nous marcherons pas à pas
Seuls dans nos silences ?
Le chemin de Paix
De la vie pleins poumons
Quand des libertés belles
Il se trouve que le prénom initial de Mr. François Cheng est : Chi-Hsien et qui veut dire « célébrer la Sagesse »
« la sagesse n’est pas dans les mots, la Sagesse est dans le sens qu’ils contiennent » Khalil Gibran, (l’auteur du Prophète) quel bel exemple dans ton haïku Ossiane !
Merci Monique pour toutes ces precisions.
Comment apprendre la sagesse
En lisant des bouquins?
Les profondeurs de Vie
L’approchent de bien plus près
Se donner à sa Vie
Quelle magnifique photo !
Ma toute première pensée:
« Andaluces de Jaën » chanson interprétée par Paco Ibanez
« Aceituneros altivos »
Souvenir d’adolescence !
Merci
Coup de Coeur et merci Jo.S , car tout simplement , tous les ans, en janvier nous organisions sur les terres de notre ami Jean, les « olivades » cueillette à la main sur des chevalets : des moments intenses entre amis, ce temps hélas n’est plus mais il reste gravé en ma mémoire. Ses oliviers avaient cette même allure de vieux arbres sans âge et qui donnaient abondamment, pour une année d’huile d’olive au moulin que nous nous partagions entre tous. C’était avant tout une histoire de belle amitié ! et d’une atmosphère particulièrement merveilleuse, comment ne pas ressentir en ces moments tout ce que la nature peut nous apporter de richesse, de bonheur et de sagesse !
» Tout cela qui me revient encore – peu souvent –
n’est-il que rêve, ou dans le rêve
y a-t-il un reflet qu’il faille préserver
comme on garde la flamme d’être par le vent ruinée,
ou qu’on puisse répandre en libation dans le sol
sur quoi nos pas se font plus lents, plus trébuchants
avant d’y enfoncer ? (déjà ils y enfoncent.)
L’eau que l’on ne boira jamais, la lumière
que ces yeux trop faibles ne pourront pas voir,
je n’en ai pas perdu encore la pensée…
Mais le verre de l’aube se brise un peu vite,
le monde tout entier n’est plus qu’un vase de terre
dont on voit maintenant grandir les fêlures,
et notre crâne une cruche d’os
bientôt bonne à jeter.
Qu’est-ce toutefois, dedans, que cette eau amère
ou douce à boire ? »
Philippe Jaccottet
À la lumière d’hiver / Poésie-Gallimard … p.92)
Merci à toutes pour vos inspirations et vos apports poétiques autour de la photo et des thèmes qu’elle effleure !
En effet, ce mot de Paix résonne bien particulièrement en ce moment car il fait du bien comme dirait Annick. A défaut de paix sur le théâtre de la guerre, qu’un sentiment de paix irrigue les coeurs et l’esprit ne serait-ce que par la poésie! Cheng, Jaccottet, que de belles références, un grand merci et bonne journée!
Merci pour tes voeux, Ossiane.
Et que tout simplement la Paix
Cette denrée si rare en nos temps
Et la serrer le plus possible
Légère en pensees tendres douces
Merci pour vos partages d auteurs precieux. Je ne les comprends pas toujours mais tente et tente de visiter leurs mots délicats.