eaux de glace
nuage de l’informel
impermanence
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icy water
informal cloud
impermanence
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
eaux de glace
nuage de l’informel
impermanence
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icy water
informal cloud
impermanence
Haïku et image magnifiques, Ossiane.
C’est un véritable tableau sur la toile de la mer.
mirage impalpable
sous l’éclair de nacre
la pivoine de mer
Merci pour les gentils mots et le beau poème Jacline 🙂
prise en masse
dans la nasse
irrésolue
Merci beaucoup Ossiane 🙂
La vague envahit toute la page
Enfin presque ses gouttes
Un Été oppressant
L Automne son hiver
Un Hiver trop divers
Découverte du ciel bleu
Et le regard s’en prend
Des belles parts de douceurs
La légèreté en soi
Cela donne des souffles
Quand levivre revient
Très bonne journée pour chacun…A la sortie d’épuisements tels.
Ma plume me reprend la main et j aime ces instants au plus près.
Belle journée Ossiane.
Je reprends deux mots de ton haïku qui est très fort et très beau et qui m’inspire ce tanka :
Devant l’informel
accepter l’impermanence
ainsi va la vie
Les vagues comme les nuages
comme nous sont de passage.
les figures de glace
à la fonte s’effacent
mais ce n’est pas
au tableau noir
comme craie efficace
et les formes tissent
des liens insoupçonnables
L’eau tombe à pic
cascadant
faisant tout un cirque
Sans piton la paroi translucide
est un lieu où tout glisse
même avec force glucides
Eau vive
Irradiant le présent
Tel cet oiseau de mer
Imitant l’écume
Au soir des temps
Roule sur le fil
De la mélancolie des iles
De la lenteur des printemps
De la soif de l’existant
La vague ébranle mon cerveau
Fait jaillir mes entrailles
Au coeur de ma respiration
La vie éternelle
Inspirant et respirant
Sur ce bras de mer
Invisible hier
Je suis le lien, la trace, la conjugaison des présents…
Au passé dépassé je dis : vole, vole – l’océan est le ciel, le miroir des lunes !
Vos mots MioModus sont comme des petits coups de pinceaux qui composent sur une toile, vos mots respirent au delà deux-mêmes, petites notes harmonieuses qui résonnent de mouvements en mouvements….. vos mots sont Poésie. Votre passage chez Ossiane est un vrai bonheur. merci MioModus.
Dans le rebond du temps
s’aspergent impromptus
ce qui poussé par le vent
devient figure presque figée
alors qu’à peine érigée
et pas un mot n’est tu
face à tant de beauté
en grumeaux hélas
vaporeux éternel
rien qui les remplace
aux élans adoubés
sans relent de synthèse
l’oeuvre inachevée
au propre comme au blanc
un tissu qui se rapièce
totale saturation de l’écran
vision occultée et déformée
la montée encore d’un cran
En effet Thierry saturation de l’écran mais autant de mots qui s’éclaboussent dans l’effet boomerang des vagues qui font qu’un écran de cinéma ne sauraient les contenir tant ils émergent en beauté de toutes parts !
Je voudrais dire bon weekend à tous, hélas ! pour beaucoup ce ne sera pas car lorsque les fleuves jouent à la tortue qui veut se faire plus grosse que le bœuf, ils ne font pas de belles vagues et leur eau ne sera jamais bleue comme la mer !
Monique vos mots me touchent
Ils sont comme la vague
A l’âme et convergent lentement au coeur de mon océan…
Comme des tentacules de mer
Les mots impuissants
Cherchent a arrimer le temps
Merci MioModus
« De la mélancolie des îles »
De la résurgence des fleuves
De la constance du coeur …
Quand la glace d’eau fond sur vous
vous entoure et vous attire
irrésistiblement
que font les autres face au péril
qui n’a rien du grésil
absolument
que ces parties convergent
et partout s’insinuent
intensément
Mer d’huile cette journée
Pourtant un vent très vif
Le bonheur de marcher
Je vous lis chacun avec grands bonheurs
Vos mots délicats sont fort doux
Mon silence apprécie de faire repos encore
Les épuisements s éloignent
Le palpitant séduit heureux devant vos plumes
Un ciel bleu son fort vif
Des écumes d’hiver
Dans le coeur apaisé
Qui se réchauffe l’âme
…passée la peur, vient l’espoir….
la vague éclabousse
inonde, emplit l’espace
la volubilité
les mots se font entendre
se posent nous interpellent
….. l’atmosphère devient sereine
C est joli ce que tu écris Monique
Merci aux plumes tendres qui la raccomode la vie…
L espoir revient depuis tout juste quatrè jours
Un Hiver si mouillé de par tout
La trinite sur mer dimanche
Le croisic ce mardi
Quand nantes au soleil ce midi avant de rejoindre mes petits enfants
Cheris mes amours
Quels bonheurs vos frimousses
Quelles chances de se donner des aimer
Pourtant hier midi si fatiguée
L autisme c est à vivre
Et ce lui qui le vit trente et un ans
Il sait
L énergie elle revient
Et c est magique ses poesies
Si épuisés si l’as samedi soir
La vague qui claque qui reanime
Elle fait du bien
Au soir des vides
Le ressac fait de moi ce marin solitaire
Je chante pour entendre les sirènes
Et ne pas sombrer au carrefour des mers…
Rester solaire
Vivant
Tel un souffle
Un grain de sable éphémère
Un regard par la fenêtre
Voyez au loin ce voilier
Fier, les voiles gonflées !
Un tableau qui n’a de cesse d’exister…
Le souffle du poète que vous êtes, MioModus, c’est emballant !
Merci MioModus
Vos mots sont des douceurs
Et dans ce monde de brutes
Comme je les apprecie
Merci à vous vraiment !
Ecrire
C’est penser à la ligne
Suivante, aimante, passante
Enchevêtrer les liens et les signes
Une touche de peinture pour une rime absente
Peu importe le bruit et l’endroit
Au fond de moi ce besoin de clamer
De graver des lettres sur vos parois
De vivre intensément le verbe aimer
Les racines du temps
A nourrir de tous ces mots
Du soleil, la mer et le vent
Des petits points pour autant d’îlots
La carte des vides et des errances
A la recherche de ce texte enfoui
Au lointain carrefour de la nuance
Ou tout m’éloigne de l’éternel ennui…
Mio Modus, quand les mots courent sur la ligne, au bout de votre plume c’est comme un chant d’oiseau qui vient rompre le silence, un horizon qui s’ouvre au-delà des nuages, une histoire qui s’écrit à la lueur d’un soleil intérieur, une harmonie de mots choisis et de rimes qui composent un paysage au-delà même d’une vague d’écume et nous enchantent, je ressens chez vous ce bonheur d’écrire quelle richesse !
Monique, vous avez tellement bien exprimé la plume de MioModus que je ne trouve plus un mot à rajouter. Quelle chance et quelle richesse de l’avoir parmi nous ce poète.
Douce mousse mate là assez
pas une perle qui ne te sourit
confort des yeux et sobriété
Un éclat de rire
dans le ventre de la mer
la vague joyeuse
rire communicatif
sans humeur, libérateur
larmes de sel en éclaboussure géante
armes de fiel qui transpercent béantes
et cette vision voilée de la réalité
L’écume est mon drame
Le devant du chaos
Cette force qui défie l’autre temps
Quand on sait voguer au vent
De toi, j’ai tout appris
La lune est belle ce soir : elle remplit mon coeur de la force des rives…
Mon âme sourit à la fleur assassine
Celle qui s’offre avant l’aube
Pour deviner au carrefour des lueurs la couleur de ta demeure.
De toi, j’ai tout appris
Mon rêve se dessine
La vague étreint tout mon être
Je deviens cette lumière aux confins des planètes
Filant de la grâce à l’océan pour réapparaître en cyclone dans vingt ans.
J’ai surfé sur les vagues du ciel
à la lisière des nuages
dans l’écume du jour
fait de silence et de lumière
Je sais que la nature
à l’orée de nos regards
laisse dans nos yeux
ses indices de beauté
Éclaboussée d’aise
dans le tourbillon du vent
j’ai plongé en profondeur
dans les vagues du ciel.
Au-dessus des nuages
la mer était belle
Dans l’éclat du soleil
j’ai bu le bleu du ciel
Réchauffez nous
Vilaines vagues gelées
D un hiver long et froid
En intérieurs profonds
Habités par des deuils
Puissants et successifs
Quand pas de repit pour l âme
L épuisement est grand
Mais vois la le printemps
Qui sort sa petite tête
Il en a bu des tasses
Faut du temps pour revivre
Annick
au miroir de nos gouttes
quand le tain se mue en cendres
on ne peut plus dépendre
de celui ci pour suivre notre route
et dans chaque éclat mousse
la contingence du lieu
qui fait qu’alors on tousse
expectoration du milieu
averti que la fragmentation
est source d’éparpillement
c’est bien dans l’écarquillement
que je me ressource
opinant du chef à la moindre secousse
Bien vu Thierry aurais-tu toi aussi le rhume ? -:)
Ainsi la nature offre en son temps
Sa vague de rhume
Elle ne peut se faire sans que jaillisse
des cavités internes
en une convulsion soudaine
ce réflexe d’éternuement
qui propulse des milliers de particules
gouttelettes peu sympathiques
que même un rayon de soleil
ne saurait rendre moins détestables
Vague inévitable des courants d’air
que l’on fuit comme une pluie de cendre.
Ainsi va l’hiver, vague de froid, vague de neige
de pluie et de verglas sur nos corps endoloris.
Dans la douche étoilée
j’ai cru voir une pierre
de touche voilée