Ecumes 13 / Foam 13

ÉCUMES 13 / FOAM 13

eaux de glace

nuage de l’informel

impermanence

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icy water

informal cloud

impermanence

43 réflexions sur « Ecumes 13 / Foam 13 »

  1. La vague envahit toute la page
    Enfin presque ses gouttes
    Un Été oppressant
    L Automne son hiver
    Un Hiver trop divers
    Découverte du ciel bleu
    Et le regard s’en prend
    Des belles parts de douceurs
    La légèreté en soi
    Cela donne des souffles
    Quand levivre revient

    Très bonne journée pour chacun…A la sortie d’épuisements tels.
    Ma plume me reprend la main et j aime ces instants au plus près.
    Belle journée Ossiane.

  2. Je reprends deux mots de ton haïku qui est très fort et très beau et qui m’inspire ce tanka :

    Devant l’informel
    accepter l’impermanence
    ainsi va la vie
    Les vagues comme les nuages
    comme nous sont de passage.

  3. les figures de glace
    à la fonte s’effacent
    mais ce n’est pas
    au tableau noir
    comme craie efficace
    et les formes tissent
    des liens insoupçonnables

  4. Roule sur le fil
    De la mélancolie des iles
    De la lenteur des printemps
    De la soif de l’existant

    La vague ébranle mon cerveau
    Fait jaillir mes entrailles
    Au coeur de ma respiration
    La vie éternelle

    Inspirant et respirant
    Sur ce bras de mer
    Invisible hier
    Je suis le lien, la trace, la conjugaison des présents…

    Au passé dépassé je dis : vole, vole – l’océan est le ciel, le miroir des lunes !

  5. Vos mots MioModus sont comme des petits coups de pinceaux qui composent sur une toile, vos mots respirent au delà deux-mêmes, petites notes harmonieuses qui résonnent de mouvements en mouvements….. vos mots sont Poésie. Votre passage chez Ossiane est un vrai bonheur. merci MioModus.

  6. Dans le rebond du temps
    s’aspergent impromptus
    ce qui poussé par le vent
    devient figure presque figée
    alors qu’à peine érigée
    et pas un mot n’est tu
    face à tant de beauté

  7. aux élans adoubés
    sans relent de synthèse
    l’oeuvre inachevée

    au propre comme au blanc

    un tissu qui se rapièce

  8. En effet Thierry saturation de l’écran mais autant de mots qui s’éclaboussent dans l’effet boomerang des vagues qui font qu’un écran de cinéma ne sauraient les contenir tant ils émergent en beauté de toutes parts !

    Je voudrais dire bon weekend à tous, hélas ! pour beaucoup ce ne sera pas car lorsque les fleuves jouent à la tortue qui veut se faire plus grosse que le bœuf, ils ne font pas de belles vagues et leur eau ne sera jamais bleue comme la mer !

  9. Merci MioModus

    « De la mélancolie des îles »
    De la résurgence des fleuves
    De la constance du coeur …

  10. Quand la glace d’eau fond sur vous
    vous entoure et vous attire
    irrésistiblement
    que font les autres face au péril
    qui n’a rien du grésil
    absolument
    que ces parties convergent
    et partout s’insinuent
    intensément

  11. Mer d’huile cette journée
    Pourtant un vent très vif
    Le bonheur de marcher

    Je vous lis chacun avec grands bonheurs
    Vos mots délicats sont fort doux
    Mon silence apprécie de faire repos encore
    Les épuisements s éloignent
    Le palpitant séduit heureux devant vos plumes

  12. …passée la peur, vient l’espoir….

    la vague éclabousse
    inonde, emplit l’espace
    la volubilité
    les mots se font entendre
    se posent nous interpellent

    ….. l’atmosphère devient sereine

  13. C est joli ce que tu écris Monique
    Merci aux plumes tendres qui la raccomode la vie…

    L espoir revient depuis tout juste quatrè jours
    Un Hiver si mouillé de par tout
    La trinite sur mer dimanche
    Le croisic ce mardi
    Quand nantes au soleil ce midi avant de rejoindre mes petits enfants
    Cheris mes amours
    Quels bonheurs vos frimousses
    Quelles chances de se donner des aimer
    Pourtant hier midi si fatiguée
    L autisme c est à vivre
    Et ce lui qui le vit trente et un ans
    Il sait
    L énergie elle revient
    Et c est magique ses poesies
    Si épuisés si l’as samedi soir

    La vague qui claque qui reanime
    Elle fait du bien

  14. Au soir des vides
    Le ressac fait de moi ce marin solitaire
    Je chante pour entendre les sirènes
    Et ne pas sombrer au carrefour des mers…

    Rester solaire
    Vivant
    Tel un souffle
    Un grain de sable éphémère

    Un regard par la fenêtre
    Voyez au loin ce voilier
    Fier, les voiles gonflées !
    Un tableau qui n’a de cesse d’exister…

  15. Ecrire

    C’est penser à la ligne
    Suivante, aimante, passante
    Enchevêtrer les liens et les signes
    Une touche de peinture pour une rime absente

    Peu importe le bruit et l’endroit
    Au fond de moi ce besoin de clamer
    De graver des lettres sur vos parois
    De vivre intensément le verbe aimer

    Les racines du temps
    A nourrir de tous ces mots
    Du soleil, la mer et le vent
    Des petits points pour autant d’îlots

    La carte des vides et des errances
    A la recherche de ce texte enfoui
    Au lointain carrefour de la nuance
    Ou tout m’éloigne de l’éternel ennui…

  16. Mio Modus, quand les mots courent sur la ligne, au bout de votre plume c’est comme un chant d’oiseau qui vient rompre le silence, un horizon qui s’ouvre au-delà des nuages, une histoire qui s’écrit à la lueur d’un soleil intérieur, une harmonie de mots choisis et de rimes qui composent un paysage au-delà même d’une vague d’écume et nous enchantent, je ressens chez vous ce bonheur d’écrire quelle richesse !

  17. Monique, vous avez tellement bien exprimé la plume de MioModus que je ne trouve plus un mot à rajouter. Quelle chance et quelle richesse de l’avoir parmi nous ce poète.

  18. larmes de sel en éclaboussure géante
    armes de fiel qui transpercent béantes
    et cette vision voilée de la réalité

  19. L’écume est mon drame
    Le devant du chaos
    Cette force qui défie l’autre temps
    Quand on sait voguer au vent

    De toi, j’ai tout appris

    La lune est belle ce soir : elle remplit mon coeur de la force des rives…

  20. Mon âme sourit à la fleur assassine
    Celle qui s’offre avant l’aube
    Pour deviner au carrefour des lueurs la couleur de ta demeure.

    De toi, j’ai tout appris

    Mon rêve se dessine
    La vague étreint tout mon être
    Je deviens cette lumière aux confins des planètes
    Filant de la grâce à l’océan pour réapparaître en cyclone dans vingt ans.

  21. J’ai surfé sur les vagues du ciel
    à la lisière des nuages
    dans l’écume du jour
    fait de silence et de lumière

    Je sais que la nature
    à l’orée de nos regards
    laisse dans nos yeux
    ses indices de beauté

    Éclaboussée d’aise
    dans le tourbillon du vent
    j’ai plongé en profondeur
    dans les vagues du ciel.

    Au-dessus des nuages
    la mer était belle
    Dans l’éclat du soleil
    j’ai bu le bleu du ciel

  22. Réchauffez nous
    Vilaines vagues gelées
    D un hiver long et froid
    En intérieurs profonds
    Habités par des deuils
    Puissants et successifs
    Quand pas de repit pour l âme
    L épuisement est grand

    Mais vois la le printemps
    Qui sort sa petite tête
    Il en a bu des tasses
    Faut du temps pour revivre

    Annick

  23. au miroir de nos gouttes
    quand le tain se mue en cendres
    on ne peut plus dépendre
    de celui ci pour suivre notre route
    et dans chaque éclat mousse
    la contingence du lieu
    qui fait qu’alors on tousse
    expectoration du milieu
    averti que la fragmentation
    est source d’éparpillement
    c’est bien dans l’écarquillement
    que je me ressource
    opinant du chef à la moindre secousse

  24. Bien vu Thierry aurais-tu toi aussi le rhume ? -:)

    Ainsi la nature offre en son temps
    Sa vague de rhume
    Elle ne peut se faire sans que jaillisse
    des cavités internes
    en une convulsion soudaine
    ce réflexe d’éternuement
    qui propulse des milliers de particules
    gouttelettes peu sympathiques
    que même un rayon de soleil
    ne saurait rendre moins détestables
    Vague inévitable des courants d’air
    que l’on fuit comme une pluie de cendre.
    Ainsi va l’hiver, vague de froid, vague de neige
    de pluie et de verglas sur nos corps endoloris.

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