Méandres / Meanders

Méandres / Meanders

horizon d’été

courbes de l’évasion

je m’y suis baignée

• • • •

summer horizon

curves of escape

I went bathing

31 réflexions sur « Méandres / Meanders »

  1. Désolée de ce long silence, mes activités m’accaparent de plus en plus et les virus de l’hiver ont eu raison de moi. Merci pour votre présence et votre patience sans fin ! Bien à vous !

  2. Bonsoir Ossiane, ne sois pas désolée bien sur tu nous manques mais la vie a des priorités incontournables. Il faut aussi savoir prendre soin de soi, prends soin de toi. Les virus ne m’ont également pas ignorée et en leur compagnie, la vie tourne au ralenti dans les méandres de l’épuisement. Bon courage et réussite dans tes activités. Je t’embrasse.
    _____

    Et d’un seul regard
    Épousant l’immensité
    Retenir son souffle

    ____

    Merci pour cette belle photo qui nous propulse vers de beaux et calmes horizons, ah si seulement il en était de même pour notre monde d’aujourd’hui !

  3. Non les chemins physiques ne sont pas toujours les plus directs et les plus droits comme
    dans la vie d’ailleurs où il en est de fait autrement comme les détournements, contournements loin de nous tromper nous font sinuer entre obstacles et chausses trappes !

    Prenant de grands virages jusqu’au bord des rivages il y avait cet adoucissement des grandes courbes alanguies mais pas consanguines qui nourrissaient d’espoir dans les reflux du soir et les reflets au noir, déposant ici et là une offrande dans le flux ralenti, établissant et approfondissant ces boucles accentuées qui parfois donnaient des bras morts.

    Entre méandres parfois les distances se réduisaient au minimum voir le plus simple, un quasi néant, nonchalante et sirupeuse, sinueuse et épousant les déclivités sans affronter les reliefs il y avait un régime étale loin des turbulences passagères et le voyage était doux comme un souffle épique dans le mérite énorme des volumes développés.

  4. Merci Ossiane
    je suis désolé de ne pas être plus présents
    graves et urgents problèmes familiaux
    m’ont appelé au loin

    bonjour à la compagnie
    et merci au capitaine

  5. Mais entre ici dans mes rêves de circonvolutions éloquentes
    et que le miroitement des clinquantes étendues pas briquées
    ne soit pas pas que le miroir des songes

    quand la rive aux arrondis contours se fait ronger elle nous fait songer

    bouclant large sans boucan ni tumulte, horizon dégagé et foulée allongée

    voici que se dégage à a vue les lacets de l’ennui et gonflée d’une petite pluie

    les mares qui ne sont pas odieuses ni même calamiteuses

  6. vies suspendues aux méandres de la pensée
    comme autant de mobiles qui s’agitent
    au vent fourbe de l’histoire
    dans l’estuaire, à l’estran j’erre hagard
    perdant passablement au loin mon regard
    et si d’aventure j’osai fixer un point
    j’aurai l’amer moins trouble

  7. Belle photographie!

    Naviguer à l’estime dans un songe, dans les bleus, les gris, le sable déserté, le soleil en sommeil, le vent qui grésille.

  8. Horizon
    Bleu rayé
    Outremer
    Bleu perlé
    Argent
    Lignes et courbes
    Ocre
    Terre sienne…

    Lumineuse photo, merci Ossiane!

  9. Je regarde la mer, j’ouvre le cimetière marin de Valery, je lis et j’aime tant . « la mer, la mer toujours recommencée » « Oui grande mer de délires douée » « Le vent se lève…il faut tenter de vivre »…..Puis loin de l’Océan je regarde cette image d’une mer incertaine loin des fonds profonds et sombres de l’océan cherchant quelque lumière sur la plage des vents et son chemin entre les vagues de sable.

    Épouser les courbes
    Maîtriser les virages
    des méandres du temps
    Quand au loin se profile
    l’échappatoire des rêves

    Pour tout cela merci Ossiane, merci à vous tous amis, pour vos mots qui nous portent et si ce n’est vers les rêves , ils nous aident insensiblement à nous frayer un passage au travers des vicissitudes de la vie

  10. Une vie rectiligne
    Mais est ce son possible
    Mon amour
    J’y vois bien plus
    Méandres arabesques
    Au fil du temps
    Sur le chapelet d’une vie
    Qui aime à sa façon de vie
    *levivre
    D’un je vous aime tel
    Mon amour d’être vous
    Au plus près de vous de vous
    Comme c’est beau
    Son authentique
    Le vivant de s’être
    Sa vie dedans
    Pas mort
    Vivant
    Comme c’est grand

    bonsoir à chacun,
    pour sa plume de lui.

  11. L’Océan s’est endormi emportant au loin sa fougue
    Sur le sable mouillé divaguent quelques bras de mer
    Des vagues venues se perdre et mourir sur la grève
    Laissant un étal pictural pour alimenter nos rêves
    Images du silence gorgées d’ombre et de lumière.
    Que restera-t-il de nos ombres portées sur la terre
    Lorsque le crépuscule emportera nos êtres de chair ?
    Peut-être le murmure d’un chant fredonné en solitaire
    Quelques notes d’un adagio pour notre ‘âme immortelle.

  12. L’estran gère à sa manière les étendues entre douceur et sale âge
    l’eau céans se repose mais ne connait pas de pause
    l’arène n’est pas impitoyable ni pour les crabes ni pour les couteaux
    ce ne sont pas combats de gladiateurs en ses rets enserrés
    mais là où l’écume comme bave vient braver ce qui n’est pas bradé
    on bade eau comme vent et le sel en prime car seuls les pécheurs à pieds triment
    lovés dans la vase les arénicoles sans décoller laissent plus que des barbillons
    dans les replis de cet ample manteau toilé de midi à minuit
    peuvent se refléter bien des tentations
    pourtant les illustres araignes ne s’en laissent pas compter
    ombilics charmants qui peuplent des arpents
    les vaseux communicants sont bouché bée
    devant un tel spectacle

  13. là où s’allonge le flot
    ce n’est pas un champ clos
    bien des figures sortent du lot
    pourtant il n’y a pas de quadrillages
    sous la forme de plots
    dans le ruissellement suave
    tout n’est que babillage
    et de cet habillage contrasté
    naissent des merveilles

  14. Comme s’étire le temps
    et qu’aspirent à l’union
    sable et eau étroitement mêlés
    il n’y a pas de totale fusion
    car ici aussi sèche le vent

  15. j’ai songé dans ces flaques qui bougeait sans cesse
    au rythme des marée et des alluvions déposés
    que le paysage est changeant dans ses longues tresses
    et que voici de large courbes si bien épousées

    et pourtant sans autre fixité que la primauté liquide
    il y a plus qu’un guide qui assemble ces longs jets
    déblayant en partie et pas au râteau de larges allées
    il époussète les grains qui s’agglomèrent pas rigides

    déplaçant ainsi sans hâte les lignes mouvantes
    il n’y a pas de loin de figures d’épouvante
    mais dans le cours discret qui s’effiloche des filets
    des mailles à partir presque tracées au stylet

  16. laisse t’en compter, laisse temps partir, laisse qui se croise
    comment retiens tu le flot montant qui va tout abolir
    on était près d’aboutir mais l’embellie se rapproche de l’embolie
    pas fatal le dessein du destin renoue avec le festin
    il y a toujours des restes à répartir et ça permet de repartir
    tout n’est pas néant dans ces trous réchauffés par la stagnation

  17. Veiller au grain de sa vie
    Son précieux en beautés
    D’embuller perle rare
    Porter belle attention
    Pas faire un noeud coulant
    Pour s’étrangler
    méandre
    Mais bien plus se convertir
    A se sillonner se chercher
    Son bien être
    Pour *levivre dedans
    Relié à son être
    Vie dehors vie dedans

  18. Sur un drapé d’argent
    Passent le vent, les embruns
    Mais le souffle dessine
    Des chemins de sable et d’eau
    Pour les vagabonds du rêve…

    L’appel du large qui transforme les rêves en cauchemards laisse à la poésie de sombres métaphores.

  19. des coches mares qui ne fouettent pas plus que le vent de sable
    quand s’abolit la distance et que l’aboulie guette
    pas propulsés par des poulies
    on imagine à la mode camarguaise
    des galops de chevaux
    dans des gerbes d’eau
    des atomiseurs d’embrun
    mais à trop miser
    ne risque t on pas la misère
    l’ère rance nous est familière
    pas uniquement affaire d’estuaire
    quand à l’aire, celui qui la tance, d’importance
    ne filtre pas le sablon
    courons alentour et formons de grands cercles
    emprisonnons les cauchemars

  20. Tu es incroyable Thierry mais où vas-tu chercher tout ça ? c’est un p’tit rayon de soleil dans ce temps gris et humide. merci

  21. franchement je ne sais pas
    j’ai réagi à tes cauchemars
    après on décoche sans fiacre
    même si on se laisse embarquer
    mais les mares ne sont pas rostrum
    faut bien donner un peu de fantaisie
    pour habiller de couleur ce qui n’est pas un hiver
    le sable humide a des propriétés incroyables
    de buvard on devient bavard sans chercher à absorber

  22. Bonjour regard et quel plaisir de vous lire, des mots qui transportent aux confins de la beauté. Merci

    Saisir l’instant de l’émotion
    Dans ce mouvement éphémère
    de ces douces ondulations sur le sable
    Où l’âme frôle la vague qui se meurt
    Faire de ce spectacle la mélodie du soir
    Et sentir vibrer en soi une once de plaisir

  23. Méandres.
    Lentement s’empare
    Le temps irréel.
    Vagues.
    Souvenirs posés sur le sable.
    Deux enfants et des étés.
    D’une fenêtre lointaine un coeur qui veille absent.
    Présent; et le temps.

  24. crête ciselée par le vent et contours aléatoires
    pas de calices ni même de ciboires
    pourtant si la coupe n’est pas pleine
    en tout cas pas à ras bord
    c’est le moment d’y croire et de s’y pencher
    nous n’allons pas déclencher
    au delà des vaguelettes
    de ras de marée

  25. Lille ce matin
    Quand Évry en après midi
    Pour l’ Ouest demain
    Les méandres levivre
    L’âme n’en revient pas
    De ce parcours derrière
    Cet autre vers devant
    Son précieux dans l instant
    En ce moment le vivre
    Ma fille avec mon fils
    Des jumeaux singuliers
    Puisque l’un en autisme
    Levivre les vivre me vivre
    Mon regard étonné
    De ce que la vie donne
    Reprend donne encore
    Méandres en espoirs
    De pleine belle vie dedans

    Je vous embrasse chacun a tres bientôt
    Levivre sa poésie une beauté d aimer

  26. Méandres des phrases qui circulent entres les événements
    soutiennent l’étiage du flux qui vient et nous mettent à la page
    on revit dans ces miroirs argentés au tain un peu délavé
    et c’est le nez au vent et les pieds bien mouillés là sur la plage
    qu’on essaie de deviner le cours des choses et la destination
    il y a dans le calme étale au delà des reflets d’opale un serment
    à moins que ce ne soit un serrement devant cette beauté
    qui ne durera pas plus qu’un instant et qui va être chavirée
    au point dans notre souvenir de venir la flamme raviver

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *