horizon d’été
courbes de l’évasion
je m’y suis baignée
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summer horizon
curves of escape
I went bathing
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
horizon d’été
courbes de l’évasion
je m’y suis baignée
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summer horizon
curves of escape
I went bathing
Désolée de ce long silence, mes activités m’accaparent de plus en plus et les virus de l’hiver ont eu raison de moi. Merci pour votre présence et votre patience sans fin ! Bien à vous !
Bonsoir Ossiane, ne sois pas désolée bien sur tu nous manques mais la vie a des priorités incontournables. Il faut aussi savoir prendre soin de soi, prends soin de toi. Les virus ne m’ont également pas ignorée et en leur compagnie, la vie tourne au ralenti dans les méandres de l’épuisement. Bon courage et réussite dans tes activités. Je t’embrasse.
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Et d’un seul regard
Épousant l’immensité
Retenir son souffle
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Merci pour cette belle photo qui nous propulse vers de beaux et calmes horizons, ah si seulement il en était de même pour notre monde d’aujourd’hui !
les vagues frisent
aux baïnes caramel
l’appel du large
Non les chemins physiques ne sont pas toujours les plus directs et les plus droits comme
dans la vie d’ailleurs où il en est de fait autrement comme les détournements, contournements loin de nous tromper nous font sinuer entre obstacles et chausses trappes !
Prenant de grands virages jusqu’au bord des rivages il y avait cet adoucissement des grandes courbes alanguies mais pas consanguines qui nourrissaient d’espoir dans les reflux du soir et les reflets au noir, déposant ici et là une offrande dans le flux ralenti, établissant et approfondissant ces boucles accentuées qui parfois donnaient des bras morts.
Entre méandres parfois les distances se réduisaient au minimum voir le plus simple, un quasi néant, nonchalante et sirupeuse, sinueuse et épousant les déclivités sans affronter les reliefs il y avait un régime étale loin des turbulences passagères et le voyage était doux comme un souffle épique dans le mérite énorme des volumes développés.
un message n’est pas passé
Merci Ossiane
je suis désolé de ne pas être plus présents
graves et urgents problèmes familiaux
m’ont appelé au loin
bonjour à la compagnie
et merci au capitaine
Mais entre ici dans mes rêves de circonvolutions éloquentes
et que le miroitement des clinquantes étendues pas briquées
ne soit pas pas que le miroir des songes
quand la rive aux arrondis contours se fait ronger elle nous fait songer
bouclant large sans boucan ni tumulte, horizon dégagé et foulée allongée
voici que se dégage à a vue les lacets de l’ennui et gonflée d’une petite pluie
les mares qui ne sont pas odieuses ni même calamiteuses
vies suspendues aux méandres de la pensée
comme autant de mobiles qui s’agitent
au vent fourbe de l’histoire
dans l’estuaire, à l’estran j’erre hagard
perdant passablement au loin mon regard
et si d’aventure j’osai fixer un point
j’aurai l’amer moins trouble
Belle photographie!
Naviguer à l’estime dans un songe, dans les bleus, les gris, le sable déserté, le soleil en sommeil, le vent qui grésille.
Horizon
Bleu rayé
Outremer
Bleu perlé
Argent
Lignes et courbes
Ocre
Terre sienne…
Lumineuse photo, merci Ossiane!
Tendrement
en regardant la mer
Lumière
d’un présent vivant
Confidence d’un amour naissant…
Je regarde la mer, j’ouvre le cimetière marin de Valery, je lis et j’aime tant . « la mer, la mer toujours recommencée » « Oui grande mer de délires douée » « Le vent se lève…il faut tenter de vivre »…..Puis loin de l’Océan je regarde cette image d’une mer incertaine loin des fonds profonds et sombres de l’océan cherchant quelque lumière sur la plage des vents et son chemin entre les vagues de sable.
Épouser les courbes
Maîtriser les virages
des méandres du temps
Quand au loin se profile
l’échappatoire des rêves
Pour tout cela merci Ossiane, merci à vous tous amis, pour vos mots qui nous portent et si ce n’est vers les rêves , ils nous aident insensiblement à nous frayer un passage au travers des vicissitudes de la vie
Une vie rectiligne
Mais est ce son possible
Mon amour
J’y vois bien plus
Méandres arabesques
Au fil du temps
Sur le chapelet d’une vie
Qui aime à sa façon de vie
*levivre
D’un je vous aime tel
Mon amour d’être vous
Au plus près de vous de vous
Comme c’est beau
Son authentique
Le vivant de s’être
Sa vie dedans
Pas mort
Vivant
Comme c’est grand
bonsoir à chacun,
pour sa plume de lui.
L’Océan s’est endormi emportant au loin sa fougue
Sur le sable mouillé divaguent quelques bras de mer
Des vagues venues se perdre et mourir sur la grève
Laissant un étal pictural pour alimenter nos rêves
Images du silence gorgées d’ombre et de lumière.
Que restera-t-il de nos ombres portées sur la terre
Lorsque le crépuscule emportera nos êtres de chair ?
Peut-être le murmure d’un chant fredonné en solitaire
Quelques notes d’un adagio pour notre ‘âme immortelle.
L’estran gère à sa manière les étendues entre douceur et sale âge
l’eau céans se repose mais ne connait pas de pause
l’arène n’est pas impitoyable ni pour les crabes ni pour les couteaux
ce ne sont pas combats de gladiateurs en ses rets enserrés
mais là où l’écume comme bave vient braver ce qui n’est pas bradé
on bade eau comme vent et le sel en prime car seuls les pécheurs à pieds triment
lovés dans la vase les arénicoles sans décoller laissent plus que des barbillons
dans les replis de cet ample manteau toilé de midi à minuit
peuvent se refléter bien des tentations
pourtant les illustres araignes ne s’en laissent pas compter
ombilics charmants qui peuplent des arpents
les vaseux communicants sont bouché bée
devant un tel spectacle
là où s’allonge le flot
ce n’est pas un champ clos
bien des figures sortent du lot
pourtant il n’y a pas de quadrillages
sous la forme de plots
dans le ruissellement suave
tout n’est que babillage
et de cet habillage contrasté
naissent des merveilles
Comme s’étire le temps
et qu’aspirent à l’union
sable et eau étroitement mêlés
il n’y a pas de totale fusion
car ici aussi sèche le vent
j’ai songé dans ces flaques qui bougeait sans cesse
au rythme des marée et des alluvions déposés
que le paysage est changeant dans ses longues tresses
et que voici de large courbes si bien épousées
et pourtant sans autre fixité que la primauté liquide
il y a plus qu’un guide qui assemble ces longs jets
déblayant en partie et pas au râteau de larges allées
il époussète les grains qui s’agglomèrent pas rigides
déplaçant ainsi sans hâte les lignes mouvantes
il n’y a pas de loin de figures d’épouvante
mais dans le cours discret qui s’effiloche des filets
des mailles à partir presque tracées au stylet
laisse t’en compter, laisse temps partir, laisse qui se croise
comment retiens tu le flot montant qui va tout abolir
on était près d’aboutir mais l’embellie se rapproche de l’embolie
pas fatal le dessein du destin renoue avec le festin
il y a toujours des restes à répartir et ça permet de repartir
tout n’est pas néant dans ces trous réchauffés par la stagnation
Veiller au grain de sa vie
Son précieux en beautés
D’embuller perle rare
Porter belle attention
Pas faire un noeud coulant
Pour s’étrangler
méandre
Mais bien plus se convertir
A se sillonner se chercher
Son bien être
Pour *levivre dedans
Relié à son être
Vie dehors vie dedans
Sur un drapé d’argent
Passent le vent, les embruns
Mais le souffle dessine
Des chemins de sable et d’eau
Pour les vagabonds du rêve…
L’appel du large qui transforme les rêves en cauchemards laisse à la poésie de sombres métaphores.
C’est cauchemardesque mais les cauchemars se passent du « d » -:))
des coches mares qui ne fouettent pas plus que le vent de sable
quand s’abolit la distance et que l’aboulie guette
pas propulsés par des poulies
on imagine à la mode camarguaise
des galops de chevaux
dans des gerbes d’eau
des atomiseurs d’embrun
mais à trop miser
ne risque t on pas la misère
l’ère rance nous est familière
pas uniquement affaire d’estuaire
quand à l’aire, celui qui la tance, d’importance
ne filtre pas le sablon
courons alentour et formons de grands cercles
emprisonnons les cauchemars
Tu es incroyable Thierry mais où vas-tu chercher tout ça ? c’est un p’tit rayon de soleil dans ce temps gris et humide. merci
franchement je ne sais pas
j’ai réagi à tes cauchemars
après on décoche sans fiacre
même si on se laisse embarquer
mais les mares ne sont pas rostrum
faut bien donner un peu de fantaisie
pour habiller de couleur ce qui n’est pas un hiver
le sable humide a des propriétés incroyables
de buvard on devient bavard sans chercher à absorber
Caresse des paumes enlacées
au creux des vagues fines
l’instant fige le signe haletant
du souffle de la bête .
Bonjour regard et quel plaisir de vous lire, des mots qui transportent aux confins de la beauté. Merci
Saisir l’instant de l’émotion
Dans ce mouvement éphémère
de ces douces ondulations sur le sable
Où l’âme frôle la vague qui se meurt
Faire de ce spectacle la mélodie du soir
Et sentir vibrer en soi une once de plaisir
Méandres.
Lentement s’empare
Le temps irréel.
Vagues.
Souvenirs posés sur le sable.
Deux enfants et des étés.
D’une fenêtre lointaine un coeur qui veille absent.
Présent; et le temps.
crête ciselée par le vent et contours aléatoires
pas de calices ni même de ciboires
pourtant si la coupe n’est pas pleine
en tout cas pas à ras bord
c’est le moment d’y croire et de s’y pencher
nous n’allons pas déclencher
au delà des vaguelettes
de ras de marée
Lille ce matin
Quand Évry en après midi
Pour l’ Ouest demain
Les méandres levivre
L’âme n’en revient pas
De ce parcours derrière
Cet autre vers devant
Son précieux dans l instant
En ce moment le vivre
Ma fille avec mon fils
Des jumeaux singuliers
Puisque l’un en autisme
Levivre les vivre me vivre
Mon regard étonné
De ce que la vie donne
Reprend donne encore
Méandres en espoirs
De pleine belle vie dedans
Je vous embrasse chacun a tres bientôt
Levivre sa poésie une beauté d aimer
Méandres des phrases qui circulent entres les événements
soutiennent l’étiage du flux qui vient et nous mettent à la page
on revit dans ces miroirs argentés au tain un peu délavé
et c’est le nez au vent et les pieds bien mouillés là sur la plage
qu’on essaie de deviner le cours des choses et la destination
il y a dans le calme étale au delà des reflets d’opale un serment
à moins que ce ne soit un serrement devant cette beauté
qui ne durera pas plus qu’un instant et qui va être chavirée
au point dans notre souvenir de venir la flamme raviver