le jour s’éteint
la maison s’illumine
un nouveau monde
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the day passing away
the house lighting up
a new world
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le jour s’éteint
la maison s’illumine
un nouveau monde
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the day passing away
the house lighting up
a new world
Le ciel est changeant
qui s’écrit en majuscule
tandis que la teinte bascule
Sacré opuscule des cieux
un délice pour les yeux
dans un doux entre deux
quelle douce image sa tendre,
Blottie sa belle
Dans un endroit
Magique sur terre
Comme c’est bon
De *levivre
Ce doux présent
Dans un amour joli
Tout de contre
Au plus près
Celui qui se ressent
De vie
Ô comme c’est joli
Vaporeuse en délices
La vie serpente son chemin
Et quand il offre des vues
A en couper le souffle
Et le murmurer doux
Comme c’est bon c’est grand
C’est belle délicatesse
Que ce bel temps présent
Dans les replis de l’âme
Aimer bel oasis
Où il fait bon s’asseoir
Se reposer de s’être
Dans la beauté des lieux
Quand la magie se donne
Enchantement certain
Que le repos en Là
« Habiter poétiquement la terre » Hölderlin …de l’aube au crépuscule….
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Page ouverte sur la beauté
Qu’un regard accueille à bras ouvert
Mélodie pour une âme le temps d’un crépuscule
Mouvement tout en nuances pour accueillir le soir
Et dans l’ombre des nuages laisser venir les rêves
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Orée de la nuit comme presque auréolée d’une coiffe apaisante
c’est dans le jour puissant déclinant que l’on puise
l’envie d’un soir divin avant la plongée fatale dans le miroir du lac
très joli, Monique, et Thierry,
elle est bien douce cette page,
je ne vous abandonne pas, juste vais *levivre mon été chaud son bord de mer, deux jours,
avant d’aller rechercher mon fils au retour de ses vacances avec les chevaux, huit jours,
comme c’est bon de rêver sur une page délice…
je vous embrasse, doux jour.
Bonjour la Cie du bateau !
Petit coucou OSSIANE : j’espère que tu vas mieux !
Quel régal pour les yeux que ce nouveau monde tout rose qui bientôt va s’évanouir dans le bleu de la nuit…
Ta série de montagnes, de ciels nuageux, de brumes et d’eau nous fait rentrer dans un monde merveilleux, et donne envie d’aller aussi y faire un tour.
biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Bonjour Ossiane pour qui le temps j’espère fait son oeuvre comme il se doit dans l’amélioration de tes problèmes, kiné aidant. Belle image, bel Haïku, merci. Je t’embrasse.
Bonjour Annick, Thierry et Christine présents sur le pont en ce beau mois d’août avec vos jolis mots que j’ai plaisir à lire.
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Une promenade au crépuscule comme un cadeau offert
Quand Le ciel rassemble ce qu’il lui reste de couleurs,
Peaufine sa couche et se prépare pour une nouvelle nuit.
L’adieu en douceur des silhouettes lointaines
Se fait dans le silence et la fraîcheur du soir,
Le soleil en fin de journée déverse ses rayons
Derniers faisceaux lumineux, dernières lueurs du jour,
Les plus beaux clairs obscurs que l’on peut voir
Avant que la nuit vienne jeter son voile d’ombre.
Point de tristesse ni de mélancolie ni de nostalgie,
Le moment est court, intense, riche et beau,
Un instantané du jour, étoile filante de beauté
Comme un câlin du soir sur l’oreiller d’un enfant.
Les poètes, les promeneurs, les contemplateurs aiment cette heure
Où ils pénètrent avec émotion dans cette intimité calfeutrée de la nature
J’aime me promener à l’orée de la nuit, c’est un autre monde qui s’éveille
Une page qui se tourne entre cet aujourd’hui et ce demain qui va naître
Doux baiser du jour pour un tendre au revoir après une longue journée.
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Belle est la lumière au « Crépuscule du soir » ou au » crépuscule du matin » comme l’appelait Baudelaire pour signifier cette lumière indécise avant le jour ou avant la nuit
Luciole habitée
Dernière étincelle du jour
Dans le bleu du soir
Elle est là cette petite lumière au fond de votre cœur
Comme sur l’autel auprès d’un tabernacle
Signe d’une présence, d’un cœur qui bat
Point lumineux au centre d’un tableau ténébreux
Espace de vie réduit dans l’immense alentour
Un souffle de vie, le fil d’Ariane des sentiments
Repère dans la houle tumultueuse de l’existence
Crochet de suspension de l’alpiniste sur la paroi abrupte
C’est un regard, un mot, une pensée, une main tendue
C’est un sourire sur la face sombre d’un paysage.
La maison au milieu de nulle part
Comme un guetteur à l’affût du danger
Phare immobile dans le jour finissant
Comme un reste de jour qui n’en finit pas de mourir
La maison aux volets clos
Telles des paupières qui se ferment
Home désert dans le silence du soir
Telle une tombe abandonnée au coin d’un cimetière
Une maison sur son lopin de terre
Entre deux eaux à la pointe d’une île
Qui s’accroche solitaire aux derniers rayons du soleil
Avant de s’endormir au froid, au noir, en une grande solitude
Elle renaîtra demain dans le chant des oiseaux,
Dans la lumière du matin, dans le frisson de l’aube,
Elle ouvrira ses volets pour accueillir le jour
Redevenir la perle qui scintille dans son écrin de velours
Le temps d’un murmure
les orangers s’éloignent
Le temps d’un souffle
Les nuages virent au gris
Le temps d’un espoir
au crépuscule
entendre ta voix…