un souffle
la vague déferle
le vide
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a breath
the wave sweeping
vacuum
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
un souffle
la vague déferle
le vide
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a breath
the wave sweeping
vacuum
Retrouver la surface
Chaque jour
Son jour d’être
Elégance survie
Son dé jeté sur terre
Qu’il faut se l’ajuster
Se respirer aimer
Serrer sa liberté
Encore encore
Pour ne pas se noyer
Bonsoir Annick, bonsoir Ossiane et bonne semaine à vous tous.
Lorsqu’il n’y a plus rien à l’horizon qu’un grand désert fait d’eau de brume et de brouillard, selon les circonstances, vous ressentez un vide effroyable, la solitude de l’isolement, le silence de la mort. Ou tout au contraire devant cet espace infini vous pouvez sentir monter en vous une grande paix intérieure, c’est alors une sensation de bien-être, un silence, une solitude et un vide qui vous apportent calme, sérénité et vous régénère.
Ces deux situations selon les conditions et l’état d’esprit dans lequel vous vous trouvez peuvent tendre vers les extrêmes du bonheur ou de la détresse.
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Le bonheur quand il n’est plus
Laisse derrière lui ce vide déstabilisant
Restent le néant, l’absence, la souffrance
Un cœur qui saigne, une âme qui se meurt
Un vide immense que rien ne peut combler
Un présent qui perd tout son sens
Au seuil d’un lendemain qui fait peur
Une paralysie douloureuse
Au bord d’un abîme où la raison n’a plus cours
Sans repères, abandonné à la tristesse et au désespoir
Livré de surcroit aux tortures inévitables du cérébral.
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Je souhaite à tous une impression de calme et de bien-être devant cet espace paisible d’une onde tranquille car cette image est belle et reposante. J’aime .
« …aimer une image, c’est toujours illustrer un amour ; aimer une image c’est trouver sans le savoir une métaphore nouvelle pour un amour ancien » Gaston Bachelard
n’attends pas !
sois
ce qui s’advient !
voids
tide climbing
inspiration
perte de repères
l’univers a basculé
au secours, j’étouffe !
ps magnifique photo !
la brume enveloppe les formes et aplanit contraste et couleurs
dans ce flou cotonneux on ne discerne plus les noeuds
qui tranchera cette mer grossie dans nos esprits
à vos peines, à vos cornes de brumes acculés dans les cordes
il est tard et je m’impatiente de tant de veines recherches
un espoir subsiste mais le temps joue contre nous
adieu Iseult ma blonde c’est le roi marc qui me mande
et dans ce monde seul un philtre d’amour peut me faire parler
Là-bas à Rabat j’ai un cœur qui bat
J’ai des lèvres qui, comme des lièvres,
Courent après celle qui, sans ailes,
Vole à travers ciel
Où l’on peut voir, matin et soir,
Des étoiles portant le voile
Dont la Lune fait la Une
De son journal !
La Lune, cette belle brune,
Ecrit, et crie, qu’elle aime
Celle que j’aime
Et que je ne connais pas.
Que m’importe ! Je fais en sorte
Qu’elle soit là-bas à Rabat.
Je l’aime. Je l’aime.
Je l’aime dans son voile.
Je l’aime chair et poil.
Et je l’attends tout le temps
Comme les gens des dunes
Attendent la lune.
Oui, je l’attends. Oui, je t’attends !
Et c’est de moi que tu te caches, chérie ?
Moi qui, si je ris,
Je ne ris que pour toi ?
Moi qui, si je chante,
Je ne chante que pour toi !
Et toi, qui me hantes,
Tu te caches de moi ?
Point en suspension
A la recherche de la vie
Derrière les nuages.
Comment ce vide devient beau ?
Pourquoi l’absence prend un sens ?
Un paysage nu, une résonance ?
Brume et brouillard, un cocon ?
Tout est dans le regard
Qui cherche dans l’image
Une expression de la beauté
Un retentissement dans l’âme
Le vide devient abondance
Source inépuisable de douceur
L’onde une respiration profonde
Le silence emplit l’espace
L’eau à l’infini, un havre de paix
Rien ne vient troubler l’œil
Tout est grâce et splendeur
j’avais écrit un texte en anglais, las il s’est perdu dans le brouillard
my words are missing
not by a sword nor juno or omaha
i’m searching a beach
a sea shore to explore
but definetely my blade
is so tough i can cut
every piece of matter
i’ll never sxitch towards
others areas
my deep insight
is reluctant to many frames
and i swear i don’t care
Void is so calm
appears in the realm
the figure of my soul
flagering a bowl
till my death
i w’ont be revamping
the syle and class
of my life
void is so empty
but never pretty
we want to fill in
but it ‘doesn’t
Disappear
of my life
of my eyes
unproper
to hold
my dreams
unsafe
to retain
my breath
missing or kissing
embrace my shoulders
capable of teasing
no reason to be empty
apart the staggering
of internal devastation
Happé par la brume
la brume avalée
il ne reste plus rien
Souffler,
Ne pas d’essoufler
En vain …
Souffler
Persévérer
Souffler afin que renaisse
Le plein de lueurs …
« Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire une bonne lumière. » (René Char)
« C’est près de l’eau que j’ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation, un souffle odorant qui sort des choses par l’intermédiaire d’un rêveur »
Gaston Bachelard dans L’eau et les rêves
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Un souffle de vie
Le temps d’un rêve joli
A l’aube de la nuit.
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un nuage de lait,
une crème de riz qui poudre
une crêpe dont il faut résoudre
la meilleure des compositions
ce dôme pas fulminant
donne dans le culminant
mais cette histoire
est ollé
Avide de découverte j’aimais me lancer de grand défis, des grands délires pour voir si ma tirelire y suffirait , il fallait bien bâtir l’expédition pour ne pas finir « ad patres », et nous voici nous autres pâtres de la mer sur ces ensembles moutonnant sans quitter ni s’inquiéter des pâtures auxquelles nous aurions pu contribuer, cerner le troupeau et faire écran
ils avaient regroupé
tous les nuages
en un seul bloc dense et compact,
pas de contredanse mais gare à l’impact
ils étaient là arrêtés et pourtant
on ne voulait les quitter des yeux
ils pourraient s’ensauver peureux
qui oserait les disperser à l’encan
il ne faisait pas bon
délaisser les adages
sinon serait on happé
On est peu
On est si peu
Sa vie
C’est bon de *levivre
Son sort
Rempli de bels amours
Le brouillard engendre le flou
Déversant sur l’onde grise
Son voile de brume
Tout semble disparaître en surface
Vagues et vaguelettes,
Petites fronces sur l’eau
Sillons, bateaux, âme qui vive
Laissant le jour s’évanouir
Dans les entrailles de l’horizon
Il en est ainsi le soir
Lorsque las d’une longue journée
Passent une foule d’images
Imprécises et envahissantes
Engloutissant toutes les pensées
Dans un profond sommeil
Agiter les bras
Devenir invicible
Arriver au bord du vide
Les mots deviennent silencieux…
Noyé disparu
Une méchante vague
Raz de marée sa vie
Alors il tape du pied
De son profond de noir
Et remonte son jour
Et avance son pas
Son point réaaparaît
Non il n’est pas son mort
La vie est devant lui
Même si incertaine
Son étoile ses soeurs
Lui servent de boussole