banc de brume
perdu dans l’immensité
presque invisible
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patch of mist
lost in immensity
almost invisible
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
banc de brume
perdu dans l’immensité
presque invisible
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patch of mist
lost in immensity
almost invisible
Il suffit d’un tout petit point pour se rendre compte de l’immensité
Il suffit d’un regard pour que conquérir le monde …
Arlette
Presque dérisoire
Perdu dans l’immensité
Celui qu’on oublie
sous un ciel ouaté
mer ou désert de sable
l’ultime point d’ancrage
.
Y a-t-il un amateur…
Pour faire encore plus court…
Que le com précédent ?
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeee
–
Une vilaine mouche passant par là a déposé un p’tit ca…deau.
Ossiane n’y a vu que du feu … et n’a pas nettoyé son objectif.
–
Heu … bonne journéeeeeeeeeeee.
.
concis l’art est circonscrit
la conscription donne le rôle
mais l’embauche n’est pas définitive
aboutissement
tissé
hors sens
ultime cri de l’horizon
entre ciel et mer
la brume
imperceptible
au cep des susceptibilités
le pépin
A l’aube ou au crépuscule
Lorsque le jour et la nuit se succèdent
Comme le font les mots sous la plume,
Quand la terre, le ciel et l’eau se mêlent
Sous les rayons de lune et les éclats du jour,
Quand les tons s’amusent entre gris et OCRE
Noir et blanc, pénombre et lumière
En PROJECTIONS incessantes dans la spirale du temps,
Il y a quelque part sur la terre
Un PÊCHEUR seul au bord de l’eau
Un égaré dans l’enfer du froid
Un être accablé dans la douleur
Une silhouette sur la barque de l’incertitude
Qui restent tous prostrés dans le silence.
Leur regard au loin s’égare
Dans l’enchevêtrement de pensées tentaculaires,
HYDRES envahissantes dans un monde d’égocentristes.
Alors on ne sait plus très bien
Ce que l’autre veut dire
Ce que l’autre attend
Ce que l’autre désire
Un POINT d’interrogation
A l’horizon de nos consciences.
oui, dans quel monde on vit, Monique, c’est beau de tes mots de plume belle…
Mon ami
Je pense à toi
Si fort
Bien plus encore
Quand la brume te serre
Alors je tiens ta main
De toutes mes forces
Et roucoule ta nuque
De mots tendres
Pour que tu sois moins seul
Dane ce monde invisible
Toi le visible de tant
Par ton Humanité si rare
Sur cette terre
encombrement sur la ligne…de fuite
trois coms à l’eau
il y a des tas de manière de se mouiller
On ne sait plus très bien
On ne cherche plus à
On n’aime plus
on aime tant
De temps en temps
Hors de nos brumes
Les cieux s’éclairent
Assis et glisse à la surface
De ces abysses
L’homme en déroute
L’homme qui apprend
L’homme qui surprend
L’homme qui s’éveille
Et s’émerveille
Quand rit l’enfant
L’enfant de toi
L’enfant de moi
L’enfant des autres
L’enfant en soi
Perdu sans lune
Perdu sans rêves
Presque invisible
Presque un absent
Perdu sans un regard de toi
Point d’eau suffit
Au cœur qui rêve
Entre des cieux clairs
Des gris de grèves
Une note pointée
Danse la musique
Falots de brumes
L’art en point, t’es…l’oeil ouvert sur quoi?
dominos…
Sur le banc de brume…les rêves installés…qui s’échangent quelques banalités…Il est question de vagues souvenirs….des crêtes que l’on écume….de maisons en écaille…de silence immobile…Perdus dans l’immensité…on ne distingue qu’un petit point…on n’en connaît pas le nombre…on suit juste le fil des mots…les courants de pensées..les secrets chuchotés…Un ou deux rêves semblent vouloir s’échapper…le point devient pointillés…le vent les disperse…on les retrouve sur les lèvres et les visages…la cime des nuages..les pages d’un cahier…le sourire d’un enfant..Sur le banc de brume… »perdu dans l’immensité..presque invisible.. » il ne reste plus qu’un seul rêve…il attend d’être aimé…..consolé…mais il faut le chercher…sur cette page….
elle progresse en moi
suite de points traversés
sans délivrance
Sortir du sommeil
Quitter le pays des rêves
Vers le réveil.
§§§
Entre les yeux clos
Aprés les brumes des songes
Seul point du réel
sur les points sur les i pas de dote
je crois bien que je radote
comment voulez vous que j’me fagote
sans citer, sans ciller, censitaire
faut que j’me retrouve en corsaire
sur le pont j’ai souvent fait des ronds
mais la flibuste y est à la tortue
on m’appelle le lièvre des mers
je ne rame ni ne ranime
c’est la volonté du butin qui m’anime
alors aigle balbuzard dans le blizzard
cap-hornier fier et sans complexe
j’essaie de deviner ce qui se cache
la terre en sa rotondité est tenace
un haut fonds et des bancs la menace
je suis le début d’une droite
pourtant je tire des bords et chaloupe
pas utile de se munir d’une loupe
même la longue vue est en trop
en avant sur ce vieux rafiot
Je prends une grande feuille blanche sur laquelle je pose en son centre un point noir.
Je demande à l’enfant que vois-tu ? Il me répond un point noir.
Je lui dis non, tu vois un point noir au milieu d’une feuille blanche.
_____
Devant moi l’immensité du monde
Où plonge mon regard distrait
Je crois voir mais ne vois rien
Qu’une étendue dans laquelle je m’engloutis
L’âme s’y abandonne et s’y repose en silence
Au loin l’horizon se perd
Le ciel, la mer, les nuages, les rêves
La conscience aux portes de l’inconscience
Quand soudain dans le ciel, le cri d’une mouette
Réveille mon esprit quelque peu endormi
Me restitue en l’instant le paysage dans sa réalité
Au milieu de la brume un petit point minuscule
Retient à lui seul toute mon attention
Nouveau regard, où la pensée se fait plus précise
…..
Combien de fois n’avons-nous pas su voir
Ou regardé sans voir…des petits points noirs ?
___
En définitive, nous ne voyons que ce que nous voulons bien voir et Saint Exupéry dans cette citation célèbre : « On ne voit bien qu’avec le cœur » met l’accent sur ce qu’est le vrai regard de l’homme.
Egaré sur l’onde
Un petit point s’est posé
Seul dans le silence
Face à l’horizon incertain
Brumes et nuages s’amoncèlent
Paysages nébuleux entre ciel et mer
Dits et non-dits se noient en eaux profondes
Au mince sillon d’espoir le poète s’accroche
Vers ce point minuscule à fleur d’eau
Bouée de sauvetage au milieu de l’inconnu
Un point noir
dans le gris
mais
une trace blanche …
—————————–
Bravo Monique
j’aime ton poème avec les mots du mois.
Il y a longtemps on faisait cela sur l’Oeil Ouvert, tu te souviens?
Eh oui Neyde je me souviens, c’est un petit exercice auquel se prêtait beaucoup d’entre nous, une façon de réunir tous les thèmes, de jouer avec les mots et pas toujours évident pour que le texte garde une certaine homogénéité, là je me suis contentée des notes qu’Ossiane avaient regroupées en un jour. je t’embrasse. Bon week-end à tous.
Bonjour Neyde, ici frimas sur frimousse donnent de petits mousse !!!
Merci et bravo à Monique qui n’a pas oublié les bonnes pratiques anciennes ou plus en vigueur.
Il nous faut des nourritures spirituelles, mais roboratives .
LATCH A TWIST
GHOST IN THE CITY
PRETTY BANKABLE
ondulatoire et corpusculaire, je suis,
oh pas seulement une nuée de photons
pas quelque chose qui simplement s’essuie
certains poèmes n’ont pas de titre
ce titre n’a pas de poème
tout est là, dehors
–
Bonjour Ossiane , je viens de partager cette photo sur facebook , en y joignant le texte précédent , à la place des balises du code html qui s’affichent obligatoirement. J’espère que cela ne pose aucun problème , sinon vous me le signalez.
Beau week end à vous.
On se sent si démuni dans sa brume
Alors un pas après un pas
Tenter oser lutter encore
Et son étonné d’être ce soir
Vivant
Après ce Tellement quatre jours
C’est que c’est humble souvent
Un parcours en autisme
Pourtant si costaud de si lourd
Epuisant
Et le juste mot à dire
Et puis celui à ne pas dire
S’adpater adapter c’est un apprentissage
Que tout ce flou à se survivre
Folie de vie
A être ce petit point quand même
Puisque son coeur il bat sa vie
Là en tout Là en amour
Et lutter en amour reste un bien bel sens
De se vivre son point sur terre
D’un je t’aime mon vous
A nous deux si bels d’aises
Un voile sur l’onde
Dans le crachin du silence
La pudeur des mots
–
n’importe où gobés
cendres d’os âme en péril
faire-part souvenir
–
Petit point
Loin, loin
Je vole vers toi…
Comme un reflet de ce que nous sommes
Un petit rien minuscule, un petit rien de rien du tout
Un grain de sable dans la dune
Partie intégrante de cette masse
Qui ne serait plus la même
Sans ce tout petit grain de sable
Tout est dans le défini de l’être
Qu’il soit ce petit point ridicule
Ou le maillon indispensable du vivant
Mesure et démesure, valeurs…
Que sommes-nous sur cette terre
Où rien ne semble avoir d’importance
Quand tout pourtant est grandeur et puissance
Je me sens si petit, si petit bien souvent…
Et pourtant l’image serait-elle la même
Si au milieu de l’océan, malgré la brume
Ce petit sillon ne venait fendre l’onde
D’une présence indissociable de ce paysage ?
–
http://www.youtube.com/watch?v=_wbGh7R9Y_8
–
Banjo
There’s something that I’m watching
Means a lot to me
There’s something that I’m watching
Means a lot to me
It’s a broken banjo bobbing
On the dark infested sea
It’s a broken banjo bobbing
On the dark infested sea
Don’t know how it got there
Maybe taken by the wave
Don’t know how it got there
Probably taken by the wave
Of the someones shoulder
Or out of someones grave
Of the someones shoulder
Or of the someones grave
It’s coming for me darling
No matter where I go
It’s coming for me darling
No matter where I go
Its duty is to harm me
My duty is to know
Its duty is to harm me
My duty is to know
There is something that I’m watching
Means a lot to me
There is something that I’m watching
Means a lot to me
It’s a broken banjo bobbing
On the dark infested sea
It’s a broken banjo bobbing
On the dark infested sea
© Leonard Cohen
© 2012 Old Ideas
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Banjo
Il y a quelque chose que je regarde
Et qui veut dire beaucoup pour moi
C’est un banjo brisé, balloté
Sur la mer infestée de noirceur
Je ne sais comment il est arrivé là
Peut-être arraché par la vague
De l’épaule de quelqu’un
Ou de la tombe de quelqu’un
Il vient à moi, chérie
Où que j’aille
Son devoir est de me faire mal
Mon devoir est de savoir
Il y a quelque chose que je regarde
Et qui veut dire beaucoup pour moi
C’est un banjo brisé, balloté
Sur la mer infestée de noirceur
–
Pas de thériaque pour le trait confondu
à quoi sert donc l’antidot courbe et fendu
il ne peut vouloir mouvement mieux défendu