Boire

Boire

tu ris en cascade

tu pleures comme une fontaine

tu m’éclabousses

50 réflexions sur « Boire »

  1. qui as bu boira
    mais de l’abus il ne sera question
    abreuvé par de belles lectures
    boire et déboires
    le devin du vin
    et l’athlète du vain
    boire et éconduire
    quand on a le vin mauvais
    pas de madeleine
    ni de Madelon
    pourquoi aboyer
    si ce n’est parce que le ton monte
    ciboire bien ostentatoire
    mais jamais désaltéré
    et les traits altérés
    car c’est à grand trait
    qu’il ne suffit pas de se pencher
    pour s’épancher le miroir
    non plus ne suffit pas

  2. dans ce vasque monde irrigué
    il n’est pas question de passer le gué
    pourtant le bain est de bon gré

  3. Boire à la source
    Su savoir et de la connaissance
    Voir grandir l’arbre de vie
    S’asseoir sur le rebord d’une fontaine
    Pour entendre chanter l’eau
    Sentir sur son visage
    Les éclaboussures comme des caresses
    De ce don du ciel et de la terre
    Connaître le goût des larmes d’Eos
    S’entretenir avec la déesse de l’aurore
    Et au final se désaltérer, tout en rêvant
    Alors sans doute est-il doux et bon
    Que l’eau de la fontaine m’éclabousse.

  4. Le jardin comme, du paradis, une émanation et autour de la fontaine une légère brumisation
    depuis le jet sommital une lente glissade engloutie nos espoirs à peine aboutis, les épanchements sont souvent touchants et quand à bout on se mire on voit des yeux rougis

  5. en grappes, en flaques et en débordements,
    les trop pleins de nos mots dégouttent petit à petit
    mais ils rebondissent et dansent avant de suivre
    le dos des vasques et de continuer leur circuit
    pas de mouvement perpétuel, ils enfantent le doute
    mais la joue Vence nous élance et sans Trévi
    il centrent la vie et lui font rejoindre le flot commun

  6. Ayant retrouvé un texte écrit il y a longtemps
    pas à l’occasion de libations ni de délibérations
    ce n’est pas la libration ni la libération

    « Chanson à boire »

    Refrain

    Des verres défilent comme les filles en file indienne
    Pour saluer ta santé et la notre à la bonne tienne
    Des instants passent des vies trépassent à force de
    Mais moi j’aime noyer mon chagrin dans un creux
    Des cris retentissent qui émaillent la nuit bleue
    Et nous allons notre chemin qui parfois déborde
    ————————————————————–

    Ce n’est pas pour dire que j’engloutis ma mélancolie
    Mais parfois je me fais l’impression d’une douce folie
    Entre griserie des verres qui défilent et insatisfactions.
    Il y a un lien subtil qui souligne les imperfections

    D’une vie passée à errer de bar en bar, de fille en fille
    Sans jamais pouvoir fixer un quelconque amer
    Autre que celui que donne en bouche le trop de vin.
    Entre les fantasmes qui tournent autour des bas résilles
    Le désir du grand large qui vous porte vers la mer
    Je ne me fais décidément pas l’allure d’un devin.

    Illuminer ma pauvre vie celle qui mène et me traîne
    En n’ayant jamais eu l’impression d’en tenir les rênes
    C’est désespérant à la longue d’attendre sans fin
    Espérant je ne sais quoi d’au-delà les embruns.

    Esprit embrumé par toutes ces vapeurs prégnantes
    Jamais tu ne t’approcheras de toutes ces élégantes
    Qui te font frissonner même avec un coup dans le nez
    Au son maintes fois entendu de la sarabande décriée.

    Se rapprocher des humains sans servir de repoussoir
    En guise de poisson qui s’affole au bout du dégorgeoir
    C’est par le cri comme dans une sorte de gueuloir
    Qu’on veut pouvoir s’extirper du fond de cet isoloir.

    Cette humeur biliaire qui nous saisi sans être milliardaire
    Nous mènera t elle plus tard comme un vieillard atrabilaire
    Fatigué de tout revenu de partout, déglingué surtout
    Par une inconstance coupable un otage d’un sirotage.

  7. Boire tes mots jusqu’à plus soif
    Qu’ils coulent en profondeur
    Pour désaltérer ce cœur asséché
    D’avoir trop longtemps erré dans le désert
    Qu’ils aient un parfum de lichens
    De mousses et de fougères
    Qu’ils aient la couleur du sourire
    Qu’ils chantent et résonnent en moi
    Comme une source jaillissante
    Boire tes mots encore et encore
    A la coupe de tes lèvres
    Et revivre.

  8. Aux fontaines parfumées
    Eau de roses ,fleurs d’orangers

    Mon coeur préfère
    Ton eau fraîche et limpide
    Qui me désaltère

  9. Les vendanges sont finies les vignobles sont d’immenses toiles de couleurs étendues au soleil de l’automne, une splendeur.
    ______

    Les vignes sont rouges en leurs feuilles dernières
    Le raisin n’est plus sur le cep porté
    Il ruisselle en des cuves bien pleines
    Aux parfums du soleil et du sang de la treille,
    Que vienne alors le temps de boire.

    ______

    De l’eau de La fontaine au Vin du tonneau, boire jusqu’à l’ivresse, oublier rire et chanter, c’est un peu ce que dit Omar Khayyâm dans les quatrains dont voici un extrait :

     »
    Debout ! Apporte le remède à ce cœur oppressé,
    Donne le vin à l’odeur musquée, le vin couleur de rose.
    Veux-tu l’antidote de la tristesse ?
    Apporte le vin, ce rubis, et le luth aux cordes de soie. » Omar Khayyâm

    « «Boire du vin et étreindre la beauté Vaut mieux que l’hypocrisie du dévot.» Omar Khayyâm

  10. En cristallines notes
    Musique dans le jardin

    Chuchotante et riante
    Fontaine tu m’appelles
    Quand le jour s’éteint

  11. entre effet d’optique
    et colonne à la nue

    entre cariatide et colonne sans corniche ni chapiteau
    un monde en déshérence synchrone

    une énaction
    comme dirait Francisco Varella

    du jet glouglouteux
    à la vasque aux deux monstres marins
    l’incertaine retombée
    d’une eau
    véhiculée diligemment
    par le fontainier de ces lieux
    en écho maniéré
    à ce lac
    aux berges duquel
    éclore
    en beauté

    à la balustrade
    le néant
    le rien
    la contre-partie
    de l’effort
    à créer du sens
    hors tout

    silence

  12. Si boire est indispensable et que la privation de boisson est mortelle à brève échéance c’est que l’irrigation de nos cellules et ce liquide physiologique est indispensable pour la constitution de nos tissus, pas seulement la souplesse de nos ligaments ou l’excrétion de nos toxines et déchets et dans ce grand flux qui régénère les rivages de la vie avant qu’une épuration métabolique ne vienne à point nommé éliminer moins par lavement et entrainement que par concentration et filtration néphrologique des poisons qui ne font ou ne doivent que transiter dans l’organisme , ainsi en est il de certains éléments radioactifs ou d’oligo éléments qui n’ont pas pu être fixés et qui ne doivent pas s’accumuler alors ainsi va la vie au fil de ces ingurgitations qui viennent renouveler le milieu biologique et favoriser la machinerie cellulaire dans ce cytoplasme si essentiel où les propriétés du liquide interne tamponné sont très particulières pour assurer le fonctionnement des organites qui nous assistent, ainsi tout retourne à la mer puisque au début tout venait de la mer.

  13. Du cèdre au cédratier
    Fontaine qui pleurait
    Près du bigaradier
    Amers j’ ai trouvé
    Fontaine désolée
    Les fruits de l’ amitié

  14. Lorsque des orages et des trombes d’eaux s’abattent, ravinant, inondant, détruisant, nous sommes loin de l’eau qui coule à la fontaine où il fait bon boire dans nos mains les jours de grande chaleur. L’eau est un élément dont le concept du « tout ou rien » fait peur.
    « Pour certaines âmes, l’eau tient vraiment la mort dans sa substance » Cette petite phrase rencontrée chez Bachelard est hélas d’un vérité terrifiante.
    ______

    L’eau en abondance
    Qu’une terre ne peut plus boire
    La désolation
    _____

    Une terre qui meurt
    Sans aucune goutte d’eau
    La dévastation
    ___

    Lu dans l’eau et les rêves de G.Bachelard
    « L’eau est un élément triste, pourquoi ? C’est que l’eau pleure avec tout le monde » Lamartine Quand le coeur est triste, toute l’eau du monde se transforme en larmes : « J’ai plongé ma coupe vermeil dans la source qui bouillonnait ; elle s’est remplie de larmes »Edgar Quinet
    Bon week-end à tous et mille « rires en cascade » (cette expression me plaît bien, elle est toute en gaité)à bientôt.

  15. Cascades de tes mots
    Fille de l’autre rive
    J’ai lu sur les eaux
    J’ai lu dans les nuages
    Pluie ou rosée
    Les gouttes de tes pages

    J’arrive et je te trouve
    Là où la fontaine chante
    Dans la lumière des prés
    Les herbes sont mouillées
    De la vie qui frissonne

    J’arrive et je te trouve
    Là où la nature prie
    Le Seigneur des Mondes

    As-tu écrit le temps
    De la grand-mère des sources
    Au jardin de l’enfant
    Elle repose près de l’arbre
    Là-bas sur l’autre rive
    Et c’est de temps en temps
    Que revient la jeunesse
    Raconter la fontaine
    Cascades de nos vallées

    Mais vas-tu t’en aller
    Et me laisser l’instant
    De ton ombre qui passe
    Quand pleure mon âme lasse?

    Ô fille de l’autre rive
    Je t’attends dans l’allée
    Rejoins le silence
    Qui s’écoute, qui se goutte
    Caresse de nos âmes
    Qui hier…se parlaient.

  16. Bonjour la Compagnie !

    Ce que j’aime le plus dans cette image, c’est la colonne, toute seule, qui se tord, et se retord, tellement elle a été mouillée par la fontaine farceuse !

    Douce fontaine
    Les gouttes d’eau s’amusent
    Et la colonne s’essore !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

    PS/ De l’eau, encore de l’eau… sur l’Ardoise : j’adore les coïncidences !

  17. En chapelet
    ces colliers de perles liquides
    s’épanchent en panache
    mais sans nappage
    ils tournent la page
    et du temps inexorable
    rythment l’écoulement
    pourtant toujours changeant
    et presque toujours pareil
    on voit le même tableau
    ces suspensions au fil invisible,
    ce brouillard qui ne cache rien,
    ce crachin qui régénère bien
    bruine pas chafouine
    qui nous laisse humectés
    dans l’envie de s’ébattre

  18. A moins d’un mirage pourquoi fontaine ne boirais-je pas de ton eau ?
    A moins d’un miracle pourquoi serais-je définitivement étanché
    on ne peut faire de grande réserve, sauf éventuellement sur la qualité de ce liquide
    on ne peut donner dans le demi mesure au moment de quantifier le volume
    on ne peut tarir une telle source de vie et de plaisir puisque il nous en remplit littéralement

    nombreux furent ceux qui entendaient priver de l’usage de ces oasis
    les voyageurs ou expéditions qui partaient au loin
    et ne trouvaient que sources et puits empoisonnés
    la plupart du temps par des moyens peu raffinés mais efficaces

    Je ne résiste pas entre tous ces bienfaits, la fraicheur, la douceur, le bruit cristallin , et cette plénitude du déssoiffé , décoiffé aussi, qui s’abandonne au délice d’humecter d’abord gouttes à gouttes puis avec les mains en vasque, à défaut de casque, et enfin une plongée totale et une immersion divine.

  19. Je vis avec ma solitude
    Le destin m’a bel et bien appris
    A ne compter sur nulle chose
    Vieil être et vieilles habitudes
    Petit jardin parfum de roses
    Dans mon cœur et mon esprit

    C’est le poème qui m’a appris
    A écrire les entrailles du monde
    Et si un jour je vous ai surpris
    Pardonnez au vieil homme qui ose
    Excusez la femme qui écrit
    Je vis avec ma solitude
    Elle me dicte tout ce que j’écris

    Les eaux qui ruissellent sous mes doigts
    A la fontaine de vos lectures
    La musique écho que je bois
    Comme on avalerait l’azur
    Indéfinissable beauté
    Derrière la brume c’est la clarté
    Des chemins du monde

    J’ai bu à la coupe de tes mains
    L’eau du voyage de mon esprit
    Caravane de nos chemins
    Ici maintenant et demain

    C’est le poème qui m’a appris
    C’est la poésie que j’écris
    C’est la trace laissée sur ma peau
    Qui a fait de moi un esprit
    Mon corps n’a jamais appris
    A sécher ses larmes
    C’est la fontaine de mon esprit
    Clapotis de l’âme.

  20. Qu’importe le flacon !

    J’ai gouté bien des Fillettes (0,37.5 l) pétillante de blanquette
    Vidé des Bouteilles (0.75 l) du jus de la treille
    Consommé la série des Magnum (1.5 l)
    Du Pouilly fumé la Marie-Jeanne (2.5 l)
    Eclusé des Jeroboam (3 l) étanché des Rehoboam (4.5 l)
    Epuisé un Mathusalem (6 l) de délicieux Château Yquem
    Après un Salmanazar (9 l) remplit de bon vin du Gard
    ça part en Balthazar (12 l) bourré de pinot noir
    Au Nabuchodonosor (15 l) aussi j’ai scellé le sort
    Subit d’un vieux Salomon (18 l) justice du Jurançon
    A genoux pour le Primat (27 l) coloré de beau muscat
    J’ai désormais bon bec pour le Melchisedech (30 l)
    Mais si d’avoir trop bu quelquefois je me vautre
    croyez amis c’est d’avoir trop dit : A la vôtre !

  21. et si boire n’était pas une histoire de contenance mais d’appétence
    la soif est une ogresse qui vous tenaille et laisse la gorge sèche
    le coma peut venir avant que de mettre un point définitif
    au delà du besoin physiologique il y a la joie d’une bouche en coeur
    des yeux qui s’arrondissent et d’un estomac qui grandisse
    ne saurait on oublier que le ballast sait parfois servir de coupe faim
    oh pas bien longtemps je vous l’accorde mais sans être plus serein
    nous baignons dès la plus tendre enfance dans un liquide convivial
    c’est l’éveil des sens et un amortissement ouaté des bruits du monde

  22. Source de vie et de régénération ?
    oui mais dans certaines limites,
    le supplice du « Potro » n’était pas fait pour épargner mais appesantir et contraindre.

    l’ingestion massive de liquide au delà de la mixtion (pas sacrée) crée des troubles d’un autre ordre et l’empoisonnement (pas l’empoissonnement) n’est pas loin,
    ce n’est pas  » in cauda veneno  » mais tout de même !

    Tous les abus d’eau dans les obudums livrent leurs limites
    et l’abus d’eau provoque autant la lixiviation des sols et l’entrainement des sels minéraux fertilisants , que la natranémie chez les sportifs de fond car à toucher le fond on risque la nausée et la dilution des sels qui doivent rester dans la bonne fourchette de concentration pour favoriser le fonctionnement correct des corps et ne pas les envoyer dans le décor, entre les canaux ioniques (pas iniques) et la contraction (pas la contradiction) musculaire.

  23. Hélice sans fin qui accompagne la faim et chante la félicité
    et qui surtout reproduit le mouvement d’Archimède
    un cycle sans fin de l’eau constamment renouvelée

  24. La fontaine pleure son oreiller
    Elle qui aime tant rire ses larmes
    Le temps de vie décide tellement
    Faire de son jour une coupe de vie
    Ou de survie si difficile
    Quand le vivre perd ses saveurs

  25. Il faudrait bien l’analyser
    L’eau de la vie de sa vie
    Pour en connaître ses vertus
    Et ses trucs qui la tuent sa vie
    L’insouciance des enfants
    Qui boivent la vie sans y penser
    Met en gaieté l’adulte
    Qui sait comme l’eau son imbuvable
    Peut rendre malade ses jours de vie
    Quand des épreuves sont imposées
    Le petit être se sent chagrins
    Qu’il faut quitter pour vivre encore

    En buvant à la source de vie

  26. Eau vivante et belle
    Je ne peux vivre sans toi
    Berceau de vie

    Fontaine bouillonnante
    Eclabousse moi de joie

  27. Dessert gourmand

    sucre d’orge torsadé
    pate d’amande angélique
    dauphin chocolat
    nappés de sirop d’orgeat…

  28. Eau lisse et plate , eau trouble et pétillante
    eau terne de la citerne, eau terme de la vie, eau Tage de cette boisson
    eau d’opulence mais pour combien de temps, eau régime de rigueur
    eau à cause de et aqueuse aussi , eau félicité , eau bonheur…des dames
    eau parfumée, eau cristalline, eau agitée, eau remuante, eau dormante
    eau cédée mais à bon droit, eau renouvelée mais pas sans efforts
    eau oxygénée mais pas eaux ans tournure, eau flaque ou flasque
    eau d’épis d’homme jamais au dépit de femme
    eau potable et courante, eau rare et immobile
    je te célèbre sans libation, je te vénère
    avant que tu dégénères essence de la vie, essence ciel
    presque une divinité, surement pour certains
    tu fais plus que troubler le jugement et altérer la conscience
    tu es là et tu as engendré largement le monde dans sa diversité (biologique mais aussi minérale)
    que réserve voir est nécessaire sans transformer en dépotoir
    en lieu d’accumulation de déchets

  29. Ne pas trop boire
    sinon la conduite sera fractionnée (pas fracturée ni facturée)
    et semée d’arrêt intempestifs mais utilitaires,
    la dérive des incontinents est sans borne !

  30. Alors je me suis arrêtée, là
    Et j’ai bu à la coupe de la mère
    L’Oooh émerveillement, l’amer
    Parcours de nos combats
    De la naissance jusqu’au trépas

    Alors je me suis arrêtée là
    Il y avait l’encre et quelques vers
    Encore aujourd’hui j’écris l’air
    Que Victor pleure au Panthéon
    Rimes et mesures d’incontinent
    De la blessure à l’apogée
    Du cœur…

    J’ai bu la coupe du condamné
    A son éveil, des années
    Les feuilles d’automne un parchemin
    Mes écrits d’hier, de demain

    Les feuilles d’automne, un parchemin
    Qui danse aux chants du crépuscule
    Les rayons et les ombres un message
    Mes écrits d’hier, de demain

    Les voix intérieures se partagent
    Comme elles se racontent leurs chemins
    Qu’elles se chagrinent ou qu’elles voyagent
    S’amusent ou pleurent un Humain

    C’est l’art de vivre sa solitude
    Que d’écrire la légende du tant
    Dans les tranchées de l’inconstant
    Dans l’insondable de l’esprit

    Amis, amis, qu’est le poème?
    Qu’un cri que vous n’entendez pas
    L’âme est un cœur à ciel ouvert
    L’âme est un univers sans fond
    Batailles, combats, multiples lectures
    La croix, la lune et les fractures

    Le poème est un confident
    De la pensée,cet océan
    A boire en exil

    Victor, le livre de l’anniversaire
    Est un récit testamentaire
    Pour les amitiés millénaires
    Et le chagrin Contemplations
    Et deuil du cœur, élévation
    La Maure en pleurs.

    Années fécondes de la Maure
    Le poète, incendie circonscrit
    Aux quatre vents de l’esprit

    A boire, à boire l’Oooh en vers
    Contrées de mes fatalités
    Où seules mes ombres alitées
    Misérables, condamnées
    Discourent sans cérémonie
    Pour affliger mon harmonie
    Corps, billard de la Maure
    Balle en vers

    Théâtre des liens en liberté
    Le beau est cette vérité
    Sublime quête, alexandrine harmonie
    De l’Oooh qui coule dans mes veines
    Dans la musique des origines

    Je m’adresse aux âmes qui se vivent
    Car je ne touche que les esprits
    Poésie des pays contrits
    Poèmes des eaux qui se touchent

    Si je bois l’eau des servitudes
    Cloaque où mon corps flétrit
    Femme de lettre et d’esprit
    Je reprends souffle dans les rêves
    Boire, boire à l’eau de mon esprit

    Dans l’exil de mes histoires
    Je marche, marche car j’écris
    Ce que l’âme a pour mémoire
    Je bois à l’eau de mon esprit
    Car d’être poète j’ai appris
    A être la voix de la nature
    Comme devient la source, torrent
    Comme est le torrent rivière
    Comme la rivière, danse et se perd
    Jusqu’à mourir dans l’océan

    Comme elle, je cesse de voyager
    La goutte de pluie mon messager
    Douloureux mystère des condamnés
    Que tout brûle, qui se sentent damnés

    Boire, boire, la Maure en quête de vie
    Clapotis de l’eau espérance
    Dans la fontaine de l’existence
    Boire, boire, vaille que vaille la vie
    Boire, boire, vaille que vaille la vie.Leïla 01.11.11

  31. Très jolie fontaine de vie Leïla , vasques – poésies, c’est fluide et très sensible, j’aime beaucoup!

  32. Tu bois en rasade tu m’éclabousses de ta beauté
    tes cheveux tombent en cascade à tes pieds… et moi avec
    tu n’es pas une naïade du pays des Omeyades
    Il te faut vider ce calice avant qu’il ne se remplisse…de nouveau
    je fonds comme un sucre devant ton air altier
    pourtant ce bassin n’a rien d’un bénitier
    je ne sais si ce sont les vapeurs, mes yeux sont troublés
    je ne dois me pencher plus avant, je risque de succomber
    ce ne sont pas les mille et une nuit, avec toi je ne crains pas l’ennui

  33. « Sur les sentiers où s’inscrit un passage,
    Les fontaines sont des havres de paix,
    Une pause dans la froideur sauvage
    D’un univers minéral et secret. »

    Amitiés

    Marie

  34. Chère ossiane,

    Sur mon magazine scoop-it, vous venez de m’accuser d’ avoir publié votre image sans accord. Bien sûr, j’ ai immédiatement retiré votre article que je ne faisais que promouvoir. Scoop-it fonctionne un peu comme twitter, on peut relayer le contenu d’ autres auteurs. Mais puisque vous n’ êtes pas ouverte à ce type de pratique, je suis désolée de vous avoir dérangée et vous assure que cela ne se reproduira pas.

    @ude.

  35. Bonsoir Aude, merci d’avoir accédé à ma demande, je ne vous ai pas accusée; je vous ai simplement signalé le problème. Il est vrai que je ne suis pas ouverte à ce genre de pratique; elle requiert au minimum l’autorisation de l’auteur. La diffusion en grand format d’image et un intitulé de lien qui ne correspond pas à l’intitulé du lien de mon blog ne me conviennent pas. Bonne continuation à vous!

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