Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Boire
tu ris en cascade
tu pleures comme une fontaine
tu m’éclabousses
50 réflexions sur « Boire »
qui as bu boira
mais de l’abus il ne sera question
abreuvé par de belles lectures
boire et déboires
le devin du vin
et l’athlète du vain
boire et éconduire
quand on a le vin mauvais
pas de madeleine
ni de Madelon
pourquoi aboyer
si ce n’est parce que le ton monte
ciboire bien ostentatoire
mais jamais désaltéré
et les traits altérés
car c’est à grand trait
qu’il ne suffit pas de se pencher
pour s’épancher le miroir
non plus ne suffit pas
Je bois de ton eau
Fontaine de mon jardin
Si douce et si pure
Les tritons au bassin
joyeusement s’ébattent
Envie de se joindre à eux.
dans ce vasque monde irrigué
il n’est pas question de passer le gué
pourtant le bain est de bon gré
Boire à la source
Su savoir et de la connaissance
Voir grandir l’arbre de vie
S’asseoir sur le rebord d’une fontaine
Pour entendre chanter l’eau
Sentir sur son visage
Les éclaboussures comme des caresses
De ce don du ciel et de la terre
Connaître le goût des larmes d’Eos
S’entretenir avec la déesse de l’aurore
Et au final se désaltérer, tout en rêvant
Alors sans doute est-il doux et bon
Que l’eau de la fontaine m’éclabousse.
Le jardin comme, du paradis, une émanation et autour de la fontaine une légère brumisation
depuis le jet sommital une lente glissade engloutie nos espoirs à peine aboutis, les épanchements sont souvent touchants et quand à bout on se mire on voit des yeux rougis
en grappes, en flaques et en débordements,
les trop pleins de nos mots dégouttent petit à petit
mais ils rebondissent et dansent avant de suivre
le dos des vasques et de continuer leur circuit
pas de mouvement perpétuel, ils enfantent le doute
mais la joue Vence nous élance et sans Trévi
il centrent la vie et lui font rejoindre le flot commun
Ta vue
Rien que ta vue
Tu es raffraichissante
Je te bois
Bels émois
Tu es vie
Ayant retrouvé un texte écrit il y a longtemps
pas à l’occasion de libations ni de délibérations
ce n’est pas la libration ni la libération
« Chanson à boire »
Refrain
Des verres défilent comme les filles en file indienne
Pour saluer ta santé et la notre à la bonne tienne
Des instants passent des vies trépassent à force de
Mais moi j’aime noyer mon chagrin dans un creux
Des cris retentissent qui émaillent la nuit bleue
Et nous allons notre chemin qui parfois déborde
————————————————————–
Ce n’est pas pour dire que j’engloutis ma mélancolie
Mais parfois je me fais l’impression d’une douce folie
Entre griserie des verres qui défilent et insatisfactions.
Il y a un lien subtil qui souligne les imperfections
D’une vie passée à errer de bar en bar, de fille en fille
Sans jamais pouvoir fixer un quelconque amer
Autre que celui que donne en bouche le trop de vin.
Entre les fantasmes qui tournent autour des bas résilles
Le désir du grand large qui vous porte vers la mer
Je ne me fais décidément pas l’allure d’un devin.
Illuminer ma pauvre vie celle qui mène et me traîne
En n’ayant jamais eu l’impression d’en tenir les rênes
C’est désespérant à la longue d’attendre sans fin
Espérant je ne sais quoi d’au-delà les embruns.
Esprit embrumé par toutes ces vapeurs prégnantes
Jamais tu ne t’approcheras de toutes ces élégantes
Qui te font frissonner même avec un coup dans le nez
Au son maintes fois entendu de la sarabande décriée.
Se rapprocher des humains sans servir de repoussoir
En guise de poisson qui s’affole au bout du dégorgeoir
C’est par le cri comme dans une sorte de gueuloir
Qu’on veut pouvoir s’extirper du fond de cet isoloir.
Cette humeur biliaire qui nous saisi sans être milliardaire
Nous mènera t elle plus tard comme un vieillard atrabilaire
Fatigué de tout revenu de partout, déglingué surtout
Par une inconstance coupable un otage d’un sirotage.
Boire tes mots jusqu’à plus soif
Qu’ils coulent en profondeur
Pour désaltérer ce cœur asséché
D’avoir trop longtemps erré dans le désert
Qu’ils aient un parfum de lichens
De mousses et de fougères
Qu’ils aient la couleur du sourire
Qu’ils chantent et résonnent en moi
Comme une source jaillissante
Boire tes mots encore et encore
A la coupe de tes lèvres
Et revivre.
Aux fontaines parfumées
Eau de roses ,fleurs d’orangers
Mon coeur préfère
Ton eau fraîche et limpide
Qui me désaltère
Les vendanges sont finies les vignobles sont d’immenses toiles de couleurs étendues au soleil de l’automne, une splendeur.
______
Les vignes sont rouges en leurs feuilles dernières
Le raisin n’est plus sur le cep porté
Il ruisselle en des cuves bien pleines
Aux parfums du soleil et du sang de la treille,
Que vienne alors le temps de boire.
______
De l’eau de La fontaine au Vin du tonneau, boire jusqu’à l’ivresse, oublier rire et chanter, c’est un peu ce que dit Omar Khayyâm dans les quatrains dont voici un extrait :
»
Debout ! Apporte le remède à ce cœur oppressé,
Donne le vin à l’odeur musquée, le vin couleur de rose.
Veux-tu l’antidote de la tristesse ?
Apporte le vin, ce rubis, et le luth aux cordes de soie. » Omar Khayyâm
« «Boire du vin et étreindre la beauté Vaut mieux que l’hypocrisie du dévot.» Omar Khayyâm
En cristallines notes
Musique dans le jardin
Chuchotante et riante
Fontaine tu m’appelles
Quand le jour s’éteint
Chez rasade il y a une sacrée lampée
mais le gin allongé d’eau reste sucré
L’eau de vie
Ah si seulement
Chacun avait
Sa part de gouttes
Sur terre
entre effet d’optique
et colonne à la nue
entre cariatide et colonne sans corniche ni chapiteau
un monde en déshérence synchrone
une énaction
comme dirait Francisco Varella
du jet glouglouteux
à la vasque aux deux monstres marins
l’incertaine retombée
d’une eau
véhiculée diligemment
par le fontainier de ces lieux
en écho maniéré
à ce lac
aux berges duquel
éclore
en beauté
à la balustrade
le néant
le rien
la contre-partie
de l’effort
à créer du sens
hors tout
silence
Si boire est indispensable et que la privation de boisson est mortelle à brève échéance c’est que l’irrigation de nos cellules et ce liquide physiologique est indispensable pour la constitution de nos tissus, pas seulement la souplesse de nos ligaments ou l’excrétion de nos toxines et déchets et dans ce grand flux qui régénère les rivages de la vie avant qu’une épuration métabolique ne vienne à point nommé éliminer moins par lavement et entrainement que par concentration et filtration néphrologique des poisons qui ne font ou ne doivent que transiter dans l’organisme , ainsi en est il de certains éléments radioactifs ou d’oligo éléments qui n’ont pas pu être fixés et qui ne doivent pas s’accumuler alors ainsi va la vie au fil de ces ingurgitations qui viennent renouveler le milieu biologique et favoriser la machinerie cellulaire dans ce cytoplasme si essentiel où les propriétés du liquide interne tamponné sont très particulières pour assurer le fonctionnement des organites qui nous assistent, ainsi tout retourne à la mer puisque au début tout venait de la mer.
Du cèdre au cédratier
Fontaine qui pleurait
Près du bigaradier
Amers j’ ai trouvé
Fontaine désolée
Les fruits de l’ amitié
Lorsque des orages et des trombes d’eaux s’abattent, ravinant, inondant, détruisant, nous sommes loin de l’eau qui coule à la fontaine où il fait bon boire dans nos mains les jours de grande chaleur. L’eau est un élément dont le concept du « tout ou rien » fait peur.
« Pour certaines âmes, l’eau tient vraiment la mort dans sa substance » Cette petite phrase rencontrée chez Bachelard est hélas d’un vérité terrifiante.
______
L’eau en abondance
Qu’une terre ne peut plus boire
La désolation
_____
Une terre qui meurt
Sans aucune goutte d’eau
La dévastation
___
Lu dans l’eau et les rêves de G.Bachelard
« L’eau est un élément triste, pourquoi ? C’est que l’eau pleure avec tout le monde » Lamartine Quand le coeur est triste, toute l’eau du monde se transforme en larmes : « J’ai plongé ma coupe vermeil dans la source qui bouillonnait ; elle s’est remplie de larmes »Edgar Quinet
Bon week-end à tous et mille « rires en cascade » (cette expression me plaît bien, elle est toute en gaité)à bientôt.
Cascades de tes mots
Fille de l’autre rive
J’ai lu sur les eaux
J’ai lu dans les nuages
Pluie ou rosée
Les gouttes de tes pages
J’arrive et je te trouve
Là où la fontaine chante
Dans la lumière des prés
Les herbes sont mouillées
De la vie qui frissonne
J’arrive et je te trouve
Là où la nature prie
Le Seigneur des Mondes
As-tu écrit le temps
De la grand-mère des sources
Au jardin de l’enfant
Elle repose près de l’arbre
Là-bas sur l’autre rive
Et c’est de temps en temps
Que revient la jeunesse
Raconter la fontaine
Cascades de nos vallées
Mais vas-tu t’en aller
Et me laisser l’instant
De ton ombre qui passe
Quand pleure mon âme lasse?
Ô fille de l’autre rive
Je t’attends dans l’allée
Rejoins le silence
Qui s’écoute, qui se goutte
Caresse de nos âmes
Qui hier…se parlaient.
comme c’est joli, Leila…
De la coupe aux lèvres
s’étanchent en cascades
des déesses de pierre
Bonjour la Compagnie !
Ce que j’aime le plus dans cette image, c’est la colonne, toute seule, qui se tord, et se retord, tellement elle a été mouillée par la fontaine farceuse !
Douce fontaine
Les gouttes d’eau s’amusent
Et la colonne s’essore !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
PS/ De l’eau, encore de l’eau… sur l’Ardoise : j’adore les coïncidences !
En chapelet
ces colliers de perles liquides
s’épanchent en panache
mais sans nappage
ils tournent la page
et du temps inexorable
rythment l’écoulement
pourtant toujours changeant
et presque toujours pareil
on voit le même tableau
ces suspensions au fil invisible,
ce brouillard qui ne cache rien,
ce crachin qui régénère bien
bruine pas chafouine
qui nous laisse humectés
dans l’envie de s’ébattre
A moins d’un mirage pourquoi fontaine ne boirais-je pas de ton eau ?
A moins d’un miracle pourquoi serais-je définitivement étanché
on ne peut faire de grande réserve, sauf éventuellement sur la qualité de ce liquide
on ne peut donner dans le demi mesure au moment de quantifier le volume
on ne peut tarir une telle source de vie et de plaisir puisque il nous en remplit littéralement
nombreux furent ceux qui entendaient priver de l’usage de ces oasis
les voyageurs ou expéditions qui partaient au loin
et ne trouvaient que sources et puits empoisonnés
la plupart du temps par des moyens peu raffinés mais efficaces
Je ne résiste pas entre tous ces bienfaits, la fraicheur, la douceur, le bruit cristallin , et cette plénitude du déssoiffé , décoiffé aussi, qui s’abandonne au délice d’humecter d’abord gouttes à gouttes puis avec les mains en vasque, à défaut de casque, et enfin une plongée totale et une immersion divine.
Je vis avec ma solitude
Le destin m’a bel et bien appris
A ne compter sur nulle chose
Vieil être et vieilles habitudes
Petit jardin parfum de roses
Dans mon cœur et mon esprit
C’est le poème qui m’a appris
A écrire les entrailles du monde
Et si un jour je vous ai surpris
Pardonnez au vieil homme qui ose
Excusez la femme qui écrit
Je vis avec ma solitude
Elle me dicte tout ce que j’écris
Les eaux qui ruissellent sous mes doigts
A la fontaine de vos lectures
La musique écho que je bois
Comme on avalerait l’azur
Indéfinissable beauté
Derrière la brume c’est la clarté
Des chemins du monde
J’ai bu à la coupe de tes mains
L’eau du voyage de mon esprit
Caravane de nos chemins
Ici maintenant et demain
C’est le poème qui m’a appris
C’est la poésie que j’écris
C’est la trace laissée sur ma peau
Qui a fait de moi un esprit
Mon corps n’a jamais appris
A sécher ses larmes
C’est la fontaine de mon esprit
Clapotis de l’âme.
Qu’importe le flacon !
J’ai gouté bien des Fillettes (0,37.5 l) pétillante de blanquette
Vidé des Bouteilles (0.75 l) du jus de la treille
Consommé la série des Magnum (1.5 l)
Du Pouilly fumé la Marie-Jeanne (2.5 l)
Eclusé des Jeroboam (3 l) étanché des Rehoboam (4.5 l)
Epuisé un Mathusalem (6 l) de délicieux Château Yquem
Après un Salmanazar (9 l) remplit de bon vin du Gard
ça part en Balthazar (12 l) bourré de pinot noir
Au Nabuchodonosor (15 l) aussi j’ai scellé le sort
Subit d’un vieux Salomon (18 l) justice du Jurançon
A genoux pour le Primat (27 l) coloré de beau muscat
J’ai désormais bon bec pour le Melchisedech (30 l)
Mais si d’avoir trop bu quelquefois je me vautre
croyez amis c’est d’avoir trop dit : A la vôtre !
et si boire n’était pas une histoire de contenance mais d’appétence
la soif est une ogresse qui vous tenaille et laisse la gorge sèche
le coma peut venir avant que de mettre un point définitif
au delà du besoin physiologique il y a la joie d’une bouche en coeur
des yeux qui s’arrondissent et d’un estomac qui grandisse
ne saurait on oublier que le ballast sait parfois servir de coupe faim
oh pas bien longtemps je vous l’accorde mais sans être plus serein
nous baignons dès la plus tendre enfance dans un liquide convivial
c’est l’éveil des sens et un amortissement ouaté des bruits du monde
Source de vie et de régénération ?
oui mais dans certaines limites,
le supplice du « Potro » n’était pas fait pour épargner mais appesantir et contraindre.
l’ingestion massive de liquide au delà de la mixtion (pas sacrée) crée des troubles d’un autre ordre et l’empoisonnement (pas l’empoissonnement) n’est pas loin,
ce n’est pas » in cauda veneno » mais tout de même !
Tous les abus d’eau dans les obudums livrent leurs limites
et l’abus d’eau provoque autant la lixiviation des sols et l’entrainement des sels minéraux fertilisants , que la natranémie chez les sportifs de fond car à toucher le fond on risque la nausée et la dilution des sels qui doivent rester dans la bonne fourchette de concentration pour favoriser le fonctionnement correct des corps et ne pas les envoyer dans le décor, entre les canaux ioniques (pas iniques) et la contraction (pas la contradiction) musculaire.
Moralité il faut boire à sa soif et connaître ses limites !
Fontaine d’éternité
Qui boira sera pétrifié
Ange ou…monstre marin?
Hélice sans fin qui accompagne la faim et chante la félicité
et qui surtout reproduit le mouvement d’Archimède
un cycle sans fin de l’eau constamment renouvelée
Rire aux larmes
boire goutte à goutte
pleurer de rire
La fontaine pleure son oreiller
Elle qui aime tant rire ses larmes
Le temps de vie décide tellement
Faire de son jour une coupe de vie
Ou de survie si difficile
Quand le vivre perd ses saveurs
Il faudrait bien l’analyser
L’eau de la vie de sa vie
Pour en connaître ses vertus
Et ses trucs qui la tuent sa vie
L’insouciance des enfants
Qui boivent la vie sans y penser
Met en gaieté l’adulte
Qui sait comme l’eau son imbuvable
Peut rendre malade ses jours de vie
Quand des épreuves sont imposées
Le petit être se sent chagrins
Qu’il faut quitter pour vivre encore
En buvant à la source de vie
Eau vivante et belle
Je ne peux vivre sans toi
Berceau de vie
Eau lisse et plate , eau trouble et pétillante
eau terne de la citerne, eau terme de la vie, eau Tage de cette boisson
eau d’opulence mais pour combien de temps, eau régime de rigueur
eau à cause de et aqueuse aussi , eau félicité , eau bonheur…des dames
eau parfumée, eau cristalline, eau agitée, eau remuante, eau dormante
eau cédée mais à bon droit, eau renouvelée mais pas sans efforts
eau oxygénée mais pas eaux ans tournure, eau flaque ou flasque
eau d’épis d’homme jamais au dépit de femme
eau potable et courante, eau rare et immobile
je te célèbre sans libation, je te vénère
avant que tu dégénères essence de la vie, essence ciel
presque une divinité, surement pour certains
tu fais plus que troubler le jugement et altérer la conscience
tu es là et tu as engendré largement le monde dans sa diversité (biologique mais aussi minérale)
que réserve voir est nécessaire sans transformer en dépotoir
en lieu d’accumulation de déchets
BOIRE ou CONDUIRE ?
Les deux à la fois,
Si je bois de cette eau là !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Ne pas trop boire
sinon la conduite sera fractionnée (pas fracturée ni facturée)
et semée d’arrêt intempestifs mais utilitaires,
la dérive des incontinents est sans borne !
Alors je me suis arrêtée, là
Et j’ai bu à la coupe de la mère
L’Oooh émerveillement, l’amer
Parcours de nos combats
De la naissance jusqu’au trépas
Alors je me suis arrêtée là
Il y avait l’encre et quelques vers
Encore aujourd’hui j’écris l’air
Que Victor pleure au Panthéon
Rimes et mesures d’incontinent
De la blessure à l’apogée
Du cœur…
J’ai bu la coupe du condamné
A son éveil, des années
Les feuilles d’automne un parchemin
Mes écrits d’hier, de demain
Les feuilles d’automne, un parchemin
Qui danse aux chants du crépuscule
Les rayons et les ombres un message
Mes écrits d’hier, de demain
Les voix intérieures se partagent
Comme elles se racontent leurs chemins
Qu’elles se chagrinent ou qu’elles voyagent
S’amusent ou pleurent un Humain
C’est l’art de vivre sa solitude
Que d’écrire la légende du tant
Dans les tranchées de l’inconstant
Dans l’insondable de l’esprit
Amis, amis, qu’est le poème?
Qu’un cri que vous n’entendez pas
L’âme est un cœur à ciel ouvert
L’âme est un univers sans fond
Batailles, combats, multiples lectures
La croix, la lune et les fractures
Le poème est un confident
De la pensée,cet océan
A boire en exil
Victor, le livre de l’anniversaire
Est un récit testamentaire
Pour les amitiés millénaires
Et le chagrin Contemplations
Et deuil du cœur, élévation
La Maure en pleurs.
Années fécondes de la Maure
Le poète, incendie circonscrit
Aux quatre vents de l’esprit
A boire, à boire l’Oooh en vers
Contrées de mes fatalités
Où seules mes ombres alitées
Misérables, condamnées
Discourent sans cérémonie
Pour affliger mon harmonie
Corps, billard de la Maure
Balle en vers
Théâtre des liens en liberté
Le beau est cette vérité
Sublime quête, alexandrine harmonie
De l’Oooh qui coule dans mes veines
Dans la musique des origines
Je m’adresse aux âmes qui se vivent
Car je ne touche que les esprits
Poésie des pays contrits
Poèmes des eaux qui se touchent
Si je bois l’eau des servitudes
Cloaque où mon corps flétrit
Femme de lettre et d’esprit
Je reprends souffle dans les rêves
Boire, boire à l’eau de mon esprit
Dans l’exil de mes histoires
Je marche, marche car j’écris
Ce que l’âme a pour mémoire
Je bois à l’eau de mon esprit
Car d’être poète j’ai appris
A être la voix de la nature
Comme devient la source, torrent
Comme est le torrent rivière
Comme la rivière, danse et se perd
Jusqu’à mourir dans l’océan
Comme elle, je cesse de voyager
La goutte de pluie mon messager
Douloureux mystère des condamnés
Que tout brûle, qui se sentent damnés
Boire, boire, la Maure en quête de vie
Clapotis de l’eau espérance
Dans la fontaine de l’existence
Boire, boire, vaille que vaille la vie
Boire, boire, vaille que vaille la vie.Leïla 01.11.11
Très jolie fontaine de vie Leïla , vasques – poésies, c’est fluide et très sensible, j’aime beaucoup!
Tu bois en rasade tu m’éclabousses de ta beauté
tes cheveux tombent en cascade à tes pieds… et moi avec
tu n’es pas une naïade du pays des Omeyades
Il te faut vider ce calice avant qu’il ne se remplisse…de nouveau
je fonds comme un sucre devant ton air altier
pourtant ce bassin n’a rien d’un bénitier
je ne sais si ce sont les vapeurs, mes yeux sont troublés
je ne dois me pencher plus avant, je risque de succomber
ce ne sont pas les mille et une nuit, avec toi je ne crains pas l’ennui
« Sur les sentiers où s’inscrit un passage,
Les fontaines sont des havres de paix,
Une pause dans la froideur sauvage
D’un univers minéral et secret. »
Sur mon magazine scoop-it, vous venez de m’accuser d’ avoir publié votre image sans accord. Bien sûr, j’ ai immédiatement retiré votre article que je ne faisais que promouvoir. Scoop-it fonctionne un peu comme twitter, on peut relayer le contenu d’ autres auteurs. Mais puisque vous n’ êtes pas ouverte à ce type de pratique, je suis désolée de vous avoir dérangée et vous assure que cela ne se reproduira pas.
@ude.
Bonsoir Aude, merci d’avoir accédé à ma demande, je ne vous ai pas accusée; je vous ai simplement signalé le problème. Il est vrai que je ne suis pas ouverte à ce genre de pratique; elle requiert au minimum l’autorisation de l’auteur. La diffusion en grand format d’image et un intitulé de lien qui ne correspond pas à l’intitulé du lien de mon blog ne me conviennent pas. Bonne continuation à vous!
Fontaine Wallace locale (hier, j’en ai pris une en photo boulevard Richard-Lenoir à Paris, mais pas de restaurant exotique à côté…).
qui as bu boira
mais de l’abus il ne sera question
abreuvé par de belles lectures
boire et déboires
le devin du vin
et l’athlète du vain
boire et éconduire
quand on a le vin mauvais
pas de madeleine
ni de Madelon
pourquoi aboyer
si ce n’est parce que le ton monte
ciboire bien ostentatoire
mais jamais désaltéré
et les traits altérés
car c’est à grand trait
qu’il ne suffit pas de se pencher
pour s’épancher le miroir
non plus ne suffit pas
Je bois de ton eau
Fontaine de mon jardin
Si douce et si pure
Les tritons au bassin
joyeusement s’ébattent
Envie de se joindre à eux.
dans ce vasque monde irrigué
il n’est pas question de passer le gué
pourtant le bain est de bon gré
Boire à la source
Su savoir et de la connaissance
Voir grandir l’arbre de vie
S’asseoir sur le rebord d’une fontaine
Pour entendre chanter l’eau
Sentir sur son visage
Les éclaboussures comme des caresses
De ce don du ciel et de la terre
Connaître le goût des larmes d’Eos
S’entretenir avec la déesse de l’aurore
Et au final se désaltérer, tout en rêvant
Alors sans doute est-il doux et bon
Que l’eau de la fontaine m’éclabousse.
Le jardin comme, du paradis, une émanation et autour de la fontaine une légère brumisation
depuis le jet sommital une lente glissade engloutie nos espoirs à peine aboutis, les épanchements sont souvent touchants et quand à bout on se mire on voit des yeux rougis
en grappes, en flaques et en débordements,
les trop pleins de nos mots dégouttent petit à petit
mais ils rebondissent et dansent avant de suivre
le dos des vasques et de continuer leur circuit
pas de mouvement perpétuel, ils enfantent le doute
mais la joue Vence nous élance et sans Trévi
il centrent la vie et lui font rejoindre le flot commun
Ta vue
Rien que ta vue
Tu es raffraichissante
Je te bois
Bels émois
Tu es vie
Ayant retrouvé un texte écrit il y a longtemps
pas à l’occasion de libations ni de délibérations
ce n’est pas la libration ni la libération
« Chanson à boire »
Refrain
Des verres défilent comme les filles en file indienne
Pour saluer ta santé et la notre à la bonne tienne
Des instants passent des vies trépassent à force de
Mais moi j’aime noyer mon chagrin dans un creux
Des cris retentissent qui émaillent la nuit bleue
Et nous allons notre chemin qui parfois déborde
————————————————————–
Ce n’est pas pour dire que j’engloutis ma mélancolie
Mais parfois je me fais l’impression d’une douce folie
Entre griserie des verres qui défilent et insatisfactions.
Il y a un lien subtil qui souligne les imperfections
D’une vie passée à errer de bar en bar, de fille en fille
Sans jamais pouvoir fixer un quelconque amer
Autre que celui que donne en bouche le trop de vin.
Entre les fantasmes qui tournent autour des bas résilles
Le désir du grand large qui vous porte vers la mer
Je ne me fais décidément pas l’allure d’un devin.
Illuminer ma pauvre vie celle qui mène et me traîne
En n’ayant jamais eu l’impression d’en tenir les rênes
C’est désespérant à la longue d’attendre sans fin
Espérant je ne sais quoi d’au-delà les embruns.
Esprit embrumé par toutes ces vapeurs prégnantes
Jamais tu ne t’approcheras de toutes ces élégantes
Qui te font frissonner même avec un coup dans le nez
Au son maintes fois entendu de la sarabande décriée.
Se rapprocher des humains sans servir de repoussoir
En guise de poisson qui s’affole au bout du dégorgeoir
C’est par le cri comme dans une sorte de gueuloir
Qu’on veut pouvoir s’extirper du fond de cet isoloir.
Cette humeur biliaire qui nous saisi sans être milliardaire
Nous mènera t elle plus tard comme un vieillard atrabilaire
Fatigué de tout revenu de partout, déglingué surtout
Par une inconstance coupable un otage d’un sirotage.
Boire tes mots jusqu’à plus soif
Qu’ils coulent en profondeur
Pour désaltérer ce cœur asséché
D’avoir trop longtemps erré dans le désert
Qu’ils aient un parfum de lichens
De mousses et de fougères
Qu’ils aient la couleur du sourire
Qu’ils chantent et résonnent en moi
Comme une source jaillissante
Boire tes mots encore et encore
A la coupe de tes lèvres
Et revivre.
Aux fontaines parfumées
Eau de roses ,fleurs d’orangers
Mon coeur préfère
Ton eau fraîche et limpide
Qui me désaltère
Les vendanges sont finies les vignobles sont d’immenses toiles de couleurs étendues au soleil de l’automne, une splendeur.
______
Les vignes sont rouges en leurs feuilles dernières
Le raisin n’est plus sur le cep porté
Il ruisselle en des cuves bien pleines
Aux parfums du soleil et du sang de la treille,
Que vienne alors le temps de boire.
______
De l’eau de La fontaine au Vin du tonneau, boire jusqu’à l’ivresse, oublier rire et chanter, c’est un peu ce que dit Omar Khayyâm dans les quatrains dont voici un extrait :
»
Debout ! Apporte le remède à ce cœur oppressé,
Donne le vin à l’odeur musquée, le vin couleur de rose.
Veux-tu l’antidote de la tristesse ?
Apporte le vin, ce rubis, et le luth aux cordes de soie. » Omar Khayyâm
« «Boire du vin et étreindre la beauté Vaut mieux que l’hypocrisie du dévot.» Omar Khayyâm
En cristallines notes
Musique dans le jardin
Chuchotante et riante
Fontaine tu m’appelles
Quand le jour s’éteint
Chez rasade il y a une sacrée lampée
mais le gin allongé d’eau reste sucré
L’eau de vie
Ah si seulement
Chacun avait
Sa part de gouttes
Sur terre
entre effet d’optique
et colonne à la nue
entre cariatide et colonne sans corniche ni chapiteau
un monde en déshérence synchrone
une énaction
comme dirait Francisco Varella
du jet glouglouteux
à la vasque aux deux monstres marins
l’incertaine retombée
d’une eau
véhiculée diligemment
par le fontainier de ces lieux
en écho maniéré
à ce lac
aux berges duquel
éclore
en beauté
à la balustrade
le néant
le rien
la contre-partie
de l’effort
à créer du sens
hors tout
silence
Si boire est indispensable et que la privation de boisson est mortelle à brève échéance c’est que l’irrigation de nos cellules et ce liquide physiologique est indispensable pour la constitution de nos tissus, pas seulement la souplesse de nos ligaments ou l’excrétion de nos toxines et déchets et dans ce grand flux qui régénère les rivages de la vie avant qu’une épuration métabolique ne vienne à point nommé éliminer moins par lavement et entrainement que par concentration et filtration néphrologique des poisons qui ne font ou ne doivent que transiter dans l’organisme , ainsi en est il de certains éléments radioactifs ou d’oligo éléments qui n’ont pas pu être fixés et qui ne doivent pas s’accumuler alors ainsi va la vie au fil de ces ingurgitations qui viennent renouveler le milieu biologique et favoriser la machinerie cellulaire dans ce cytoplasme si essentiel où les propriétés du liquide interne tamponné sont très particulières pour assurer le fonctionnement des organites qui nous assistent, ainsi tout retourne à la mer puisque au début tout venait de la mer.
Du cèdre au cédratier
Fontaine qui pleurait
Près du bigaradier
Amers j’ ai trouvé
Fontaine désolée
Les fruits de l’ amitié
Lorsque des orages et des trombes d’eaux s’abattent, ravinant, inondant, détruisant, nous sommes loin de l’eau qui coule à la fontaine où il fait bon boire dans nos mains les jours de grande chaleur. L’eau est un élément dont le concept du « tout ou rien » fait peur.
« Pour certaines âmes, l’eau tient vraiment la mort dans sa substance » Cette petite phrase rencontrée chez Bachelard est hélas d’un vérité terrifiante.
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L’eau en abondance
Qu’une terre ne peut plus boire
La désolation
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Une terre qui meurt
Sans aucune goutte d’eau
La dévastation
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Lu dans l’eau et les rêves de G.Bachelard
« L’eau est un élément triste, pourquoi ? C’est que l’eau pleure avec tout le monde » Lamartine Quand le coeur est triste, toute l’eau du monde se transforme en larmes : « J’ai plongé ma coupe vermeil dans la source qui bouillonnait ; elle s’est remplie de larmes »Edgar Quinet
Bon week-end à tous et mille « rires en cascade » (cette expression me plaît bien, elle est toute en gaité)à bientôt.
Cascades de tes mots
Fille de l’autre rive
J’ai lu sur les eaux
J’ai lu dans les nuages
Pluie ou rosée
Les gouttes de tes pages
J’arrive et je te trouve
Là où la fontaine chante
Dans la lumière des prés
Les herbes sont mouillées
De la vie qui frissonne
J’arrive et je te trouve
Là où la nature prie
Le Seigneur des Mondes
As-tu écrit le temps
De la grand-mère des sources
Au jardin de l’enfant
Elle repose près de l’arbre
Là-bas sur l’autre rive
Et c’est de temps en temps
Que revient la jeunesse
Raconter la fontaine
Cascades de nos vallées
Mais vas-tu t’en aller
Et me laisser l’instant
De ton ombre qui passe
Quand pleure mon âme lasse?
Ô fille de l’autre rive
Je t’attends dans l’allée
Rejoins le silence
Qui s’écoute, qui se goutte
Caresse de nos âmes
Qui hier…se parlaient.
comme c’est joli, Leila…
De la coupe aux lèvres
s’étanchent en cascades
des déesses de pierre
Bonjour la Compagnie !
Ce que j’aime le plus dans cette image, c’est la colonne, toute seule, qui se tord, et se retord, tellement elle a été mouillée par la fontaine farceuse !
Douce fontaine
Les gouttes d’eau s’amusent
Et la colonne s’essore !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
PS/ De l’eau, encore de l’eau… sur l’Ardoise : j’adore les coïncidences !
En chapelet
ces colliers de perles liquides
s’épanchent en panache
mais sans nappage
ils tournent la page
et du temps inexorable
rythment l’écoulement
pourtant toujours changeant
et presque toujours pareil
on voit le même tableau
ces suspensions au fil invisible,
ce brouillard qui ne cache rien,
ce crachin qui régénère bien
bruine pas chafouine
qui nous laisse humectés
dans l’envie de s’ébattre
A moins d’un mirage pourquoi fontaine ne boirais-je pas de ton eau ?
A moins d’un miracle pourquoi serais-je définitivement étanché
on ne peut faire de grande réserve, sauf éventuellement sur la qualité de ce liquide
on ne peut donner dans le demi mesure au moment de quantifier le volume
on ne peut tarir une telle source de vie et de plaisir puisque il nous en remplit littéralement
nombreux furent ceux qui entendaient priver de l’usage de ces oasis
les voyageurs ou expéditions qui partaient au loin
et ne trouvaient que sources et puits empoisonnés
la plupart du temps par des moyens peu raffinés mais efficaces
Je ne résiste pas entre tous ces bienfaits, la fraicheur, la douceur, le bruit cristallin , et cette plénitude du déssoiffé , décoiffé aussi, qui s’abandonne au délice d’humecter d’abord gouttes à gouttes puis avec les mains en vasque, à défaut de casque, et enfin une plongée totale et une immersion divine.
Je vis avec ma solitude
Le destin m’a bel et bien appris
A ne compter sur nulle chose
Vieil être et vieilles habitudes
Petit jardin parfum de roses
Dans mon cœur et mon esprit
C’est le poème qui m’a appris
A écrire les entrailles du monde
Et si un jour je vous ai surpris
Pardonnez au vieil homme qui ose
Excusez la femme qui écrit
Je vis avec ma solitude
Elle me dicte tout ce que j’écris
Les eaux qui ruissellent sous mes doigts
A la fontaine de vos lectures
La musique écho que je bois
Comme on avalerait l’azur
Indéfinissable beauté
Derrière la brume c’est la clarté
Des chemins du monde
J’ai bu à la coupe de tes mains
L’eau du voyage de mon esprit
Caravane de nos chemins
Ici maintenant et demain
C’est le poème qui m’a appris
C’est la poésie que j’écris
C’est la trace laissée sur ma peau
Qui a fait de moi un esprit
Mon corps n’a jamais appris
A sécher ses larmes
C’est la fontaine de mon esprit
Clapotis de l’âme.
Qu’importe le flacon !
J’ai gouté bien des Fillettes (0,37.5 l) pétillante de blanquette
Vidé des Bouteilles (0.75 l) du jus de la treille
Consommé la série des Magnum (1.5 l)
Du Pouilly fumé la Marie-Jeanne (2.5 l)
Eclusé des Jeroboam (3 l) étanché des Rehoboam (4.5 l)
Epuisé un Mathusalem (6 l) de délicieux Château Yquem
Après un Salmanazar (9 l) remplit de bon vin du Gard
ça part en Balthazar (12 l) bourré de pinot noir
Au Nabuchodonosor (15 l) aussi j’ai scellé le sort
Subit d’un vieux Salomon (18 l) justice du Jurançon
A genoux pour le Primat (27 l) coloré de beau muscat
J’ai désormais bon bec pour le Melchisedech (30 l)
Mais si d’avoir trop bu quelquefois je me vautre
croyez amis c’est d’avoir trop dit : A la vôtre !
et si boire n’était pas une histoire de contenance mais d’appétence
la soif est une ogresse qui vous tenaille et laisse la gorge sèche
le coma peut venir avant que de mettre un point définitif
au delà du besoin physiologique il y a la joie d’une bouche en coeur
des yeux qui s’arrondissent et d’un estomac qui grandisse
ne saurait on oublier que le ballast sait parfois servir de coupe faim
oh pas bien longtemps je vous l’accorde mais sans être plus serein
nous baignons dès la plus tendre enfance dans un liquide convivial
c’est l’éveil des sens et un amortissement ouaté des bruits du monde
Source de vie et de régénération ?
oui mais dans certaines limites,
le supplice du « Potro » n’était pas fait pour épargner mais appesantir et contraindre.
l’ingestion massive de liquide au delà de la mixtion (pas sacrée) crée des troubles d’un autre ordre et l’empoisonnement (pas l’empoissonnement) n’est pas loin,
ce n’est pas » in cauda veneno » mais tout de même !
Tous les abus d’eau dans les obudums livrent leurs limites
et l’abus d’eau provoque autant la lixiviation des sols et l’entrainement des sels minéraux fertilisants , que la natranémie chez les sportifs de fond car à toucher le fond on risque la nausée et la dilution des sels qui doivent rester dans la bonne fourchette de concentration pour favoriser le fonctionnement correct des corps et ne pas les envoyer dans le décor, entre les canaux ioniques (pas iniques) et la contraction (pas la contradiction) musculaire.
Moralité il faut boire à sa soif et connaître ses limites !
Fontaine d’éternité
Qui boira sera pétrifié
Ange ou…monstre marin?
Hélice sans fin qui accompagne la faim et chante la félicité
et qui surtout reproduit le mouvement d’Archimède
un cycle sans fin de l’eau constamment renouvelée
Rire aux larmes
boire goutte à goutte
pleurer de rire
La fontaine pleure son oreiller
Elle qui aime tant rire ses larmes
Le temps de vie décide tellement
Faire de son jour une coupe de vie
Ou de survie si difficile
Quand le vivre perd ses saveurs
Il faudrait bien l’analyser
L’eau de la vie de sa vie
Pour en connaître ses vertus
Et ses trucs qui la tuent sa vie
L’insouciance des enfants
Qui boivent la vie sans y penser
Met en gaieté l’adulte
Qui sait comme l’eau son imbuvable
Peut rendre malade ses jours de vie
Quand des épreuves sont imposées
Le petit être se sent chagrins
Qu’il faut quitter pour vivre encore
En buvant à la source de vie
Eau vivante et belle
Je ne peux vivre sans toi
Berceau de vie
Fontaine bouillonnante
Eclabousse moi de joie
j’ai adoré
merci
Dessert gourmand
sucre d’orge torsadé
pate d’amande angélique
dauphin chocolat
nappés de sirop d’orgeat…
Eau lisse et plate , eau trouble et pétillante
eau terne de la citerne, eau terme de la vie, eau Tage de cette boisson
eau d’opulence mais pour combien de temps, eau régime de rigueur
eau à cause de et aqueuse aussi , eau félicité , eau bonheur…des dames
eau parfumée, eau cristalline, eau agitée, eau remuante, eau dormante
eau cédée mais à bon droit, eau renouvelée mais pas sans efforts
eau oxygénée mais pas eaux ans tournure, eau flaque ou flasque
eau d’épis d’homme jamais au dépit de femme
eau potable et courante, eau rare et immobile
je te célèbre sans libation, je te vénère
avant que tu dégénères essence de la vie, essence ciel
presque une divinité, surement pour certains
tu fais plus que troubler le jugement et altérer la conscience
tu es là et tu as engendré largement le monde dans sa diversité (biologique mais aussi minérale)
que réserve voir est nécessaire sans transformer en dépotoir
en lieu d’accumulation de déchets
BOIRE ou CONDUIRE ?
Les deux à la fois,
Si je bois de cette eau là !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Ne pas trop boire
sinon la conduite sera fractionnée (pas fracturée ni facturée)
et semée d’arrêt intempestifs mais utilitaires,
la dérive des incontinents est sans borne !
Alors je me suis arrêtée, là
Et j’ai bu à la coupe de la mère
L’Oooh émerveillement, l’amer
Parcours de nos combats
De la naissance jusqu’au trépas
Alors je me suis arrêtée là
Il y avait l’encre et quelques vers
Encore aujourd’hui j’écris l’air
Que Victor pleure au Panthéon
Rimes et mesures d’incontinent
De la blessure à l’apogée
Du cœur…
J’ai bu la coupe du condamné
A son éveil, des années
Les feuilles d’automne un parchemin
Mes écrits d’hier, de demain
Les feuilles d’automne, un parchemin
Qui danse aux chants du crépuscule
Les rayons et les ombres un message
Mes écrits d’hier, de demain
Les voix intérieures se partagent
Comme elles se racontent leurs chemins
Qu’elles se chagrinent ou qu’elles voyagent
S’amusent ou pleurent un Humain
C’est l’art de vivre sa solitude
Que d’écrire la légende du tant
Dans les tranchées de l’inconstant
Dans l’insondable de l’esprit
Amis, amis, qu’est le poème?
Qu’un cri que vous n’entendez pas
L’âme est un cœur à ciel ouvert
L’âme est un univers sans fond
Batailles, combats, multiples lectures
La croix, la lune et les fractures
Le poème est un confident
De la pensée,cet océan
A boire en exil
Victor, le livre de l’anniversaire
Est un récit testamentaire
Pour les amitiés millénaires
Et le chagrin Contemplations
Et deuil du cœur, élévation
La Maure en pleurs.
Années fécondes de la Maure
Le poète, incendie circonscrit
Aux quatre vents de l’esprit
A boire, à boire l’Oooh en vers
Contrées de mes fatalités
Où seules mes ombres alitées
Misérables, condamnées
Discourent sans cérémonie
Pour affliger mon harmonie
Corps, billard de la Maure
Balle en vers
Théâtre des liens en liberté
Le beau est cette vérité
Sublime quête, alexandrine harmonie
De l’Oooh qui coule dans mes veines
Dans la musique des origines
Je m’adresse aux âmes qui se vivent
Car je ne touche que les esprits
Poésie des pays contrits
Poèmes des eaux qui se touchent
Si je bois l’eau des servitudes
Cloaque où mon corps flétrit
Femme de lettre et d’esprit
Je reprends souffle dans les rêves
Boire, boire à l’eau de mon esprit
Dans l’exil de mes histoires
Je marche, marche car j’écris
Ce que l’âme a pour mémoire
Je bois à l’eau de mon esprit
Car d’être poète j’ai appris
A être la voix de la nature
Comme devient la source, torrent
Comme est le torrent rivière
Comme la rivière, danse et se perd
Jusqu’à mourir dans l’océan
Comme elle, je cesse de voyager
La goutte de pluie mon messager
Douloureux mystère des condamnés
Que tout brûle, qui se sentent damnés
Boire, boire, la Maure en quête de vie
Clapotis de l’eau espérance
Dans la fontaine de l’existence
Boire, boire, vaille que vaille la vie
Boire, boire, vaille que vaille la vie.Leïla 01.11.11
Très jolie fontaine de vie Leïla , vasques – poésies, c’est fluide et très sensible, j’aime beaucoup!
Tu bois en rasade tu m’éclabousses de ta beauté
tes cheveux tombent en cascade à tes pieds… et moi avec
tu n’es pas une naïade du pays des Omeyades
Il te faut vider ce calice avant qu’il ne se remplisse…de nouveau
je fonds comme un sucre devant ton air altier
pourtant ce bassin n’a rien d’un bénitier
je ne sais si ce sont les vapeurs, mes yeux sont troublés
je ne dois me pencher plus avant, je risque de succomber
ce ne sont pas les mille et une nuit, avec toi je ne crains pas l’ennui
« Sur les sentiers où s’inscrit un passage,
Les fontaines sont des havres de paix,
Une pause dans la froideur sauvage
D’un univers minéral et secret. »
Amitiés
Marie
Chère ossiane,
Sur mon magazine scoop-it, vous venez de m’accuser d’ avoir publié votre image sans accord. Bien sûr, j’ ai immédiatement retiré votre article que je ne faisais que promouvoir. Scoop-it fonctionne un peu comme twitter, on peut relayer le contenu d’ autres auteurs. Mais puisque vous n’ êtes pas ouverte à ce type de pratique, je suis désolée de vous avoir dérangée et vous assure que cela ne se reproduira pas.
@ude.
Bonsoir Aude, merci d’avoir accédé à ma demande, je ne vous ai pas accusée; je vous ai simplement signalé le problème. Il est vrai que je ne suis pas ouverte à ce genre de pratique; elle requiert au minimum l’autorisation de l’auteur. La diffusion en grand format d’image et un intitulé de lien qui ne correspond pas à l’intitulé du lien de mon blog ne me conviennent pas. Bonne continuation à vous!
Fontaine Wallace locale (hier, j’en ai pris une en photo boulevard Richard-Lenoir à Paris, mais pas de restaurant exotique à côté…).